[07/08] 1ère J: Strasbourg / Marseille : 0-0

Psychogene · Message par **Psychogene** » 3 août 2007 21:20

Même si j'aurais préféré le voir dans le groupe, voire dans le 11, bah verdict demain soir

NéRiK · Message par **NéRiK** » 4 août 2007 0:04

Pffff mais que faut-il faire pour voir Gargorov enfin?

zvain · Message par **zvain** » 4 août 2007 0:25

bonne question... mais j'ai lu je ne sais plus où qu'un supporter a posé la question à furlan et il a répondu que gargorov revenait d'une blessure de 6 mois, qu'il n'avait pas un match entier de L1 dans les jambes, et que c'est, pour gargorov, très long de revenir dans le coup après une blessure comme ça.

Mais c'est sur que privilégier camadini est plutot étonnant... surtout qu'on a déjà rodrigo, cohade, johansen et scheiderlin au même poste...

blouxxx · Message par **blouxxx** » 4 août 2007 2:40

camadini a l'experience un dans un match de debut de saison, qui plus est avec enormement de jeunes joueur, ce choix est comprehensible...bien que j'aurai préféré voir gargorov

silex57 · Message par **silex57** » 4 août 2007 9:14

Ok pour garder Camadini mais alors ne pas prendre Schneiderlin et plutôt Gargorov pour avoir une option offensive au cas où. Le faire rentrer en fin de match s'il n'a pas un match entier dans les jambes ....

Keating · Message par **Keating** » 4 août 2007 9:57

Qui c'est qui me SMS l'évolution du score ce soir ?

silex57 · Message par **silex57** » 4 août 2007 10:04

Moi je suis à un mariage et j'enregistre le match et je ne mets pas la radio sur le trajet du retour.

argueti · Message par **argueti** » 4 août 2007 10:06

DNA a écrit :De l'audace

Le Racing entame cet après-midi sa campagne en Ligue 1 face à l'Olympique de Marseille. Un challenge forcément difficile pour des Strasbourgeois confrontés d'entrée à l'un des favoris de ce championnat de France.

« Un challenge difficile ». Voilà une phrase qui résume bien la tâche qui attend les Strasbourgeois cet après-midi. Pour son retour en Ligue 1, le Racing affronte rien de moins que l'OM, équipe d'ores et déjà catégorisée comme l'une des plus fortes du championnat. Avec son recrutement massif (Zenden, Givet, Ziani, Mandanda), Marseille fait même figure d'épouvantail et semble en mesure de contester la suprématie lyonnaise pour la course au titre. Et le parcours phocéen lors des match amicaux (victoires face à Toulouse et Bordeaux, entre autres) prouve que la sauce entre anciens et nouveaux a déjà pris. Et ce, même en l'absence de Samir Nasri, désormais seul maître à jouer à bord du navire depuis le départ de Ribéry.

« Marseille, paraît que c'est très costaud »

« Marseille, il paraît que c'est très costaud, il n'y a que des bons joueurs, avec beaucoup de talents sur toutes les lignes », reconnaît sans sourciller Jean-Marc Furlan. Sur le papier, le Racing est forcément un outsider et se présente avec une équipe « à 50, 60% de ses possibilités », selon le coach des ciel et blanc. « Le RCS sera plus fort dans trois mois, parce que là , il nous manque 15 jours et deux matchs amicaux pour être totalement au point », explique-t-il encore. A ce manque d'automatismes, lié à certaines arrivées tardives (Dos Santos, Renteria) s'ajoute l'absence de deux joueurs clés du système Furlan. Yacine Abdessadki tout d'abord, indispensable courroie de distribution, purge un match de suspension et risque de manquer au milieu de terrain. Tout comme ce fameux « latéral droit de métier », que Furlan appelle de ses voeux depuis plusieurs semaines. Poste qui sera occupé, « en dépannage », par le capitaine du RCS, Guillaume Lacour.

« Sur 90', on peut rêver de prendre trois points »

Reste que le Racing, malgré son effectif moins prestigieux et son retard à l'allumage, ne se présente pas ce soir en victime expiatoire. Bien au contraire. Dans un stade - presque - entièrement acquis à sa cause, le RCS espère créer la surprise. « Sur 90 minutes, on peut rêver de prendre trois points », lance même Jean-Marc Furlan sans se départir de son éternel sourire. La pression, constamment sur les épaules du RCS l'an dernier en Ligue 2, a désormais changé de camp. « C'est sûr que cette semaine tout le monde parle de l'OM et tout le monde veut avant tout voir l'OM, ça peut nous aider », estime le coach. Pour lui, pas de secret, le Racing ne se sortira de l'enfer marseillais que grâce à un mélange « de générosité et d'enthousiasme » dans son jeu. « Il faut faire en sorte que les joueurs soient totalement libérés, qu'ils jouent au-delà de leurs possibilités », poursuit encore Jean-Marc Furlan. Pour cela, le coach part sur une organisation en 4-2-3-1, « schéma choisi pour ne pas trop se mettre en danger », tout en étant « efficace ». Et, pourquoi pas, de préserver ainsi une invincibilité à domicile qui dure depuis plus d'un an.

Nasri absent

Victime d'une entorse à la cheville, le jeune prodige Samir Nasri, meneur de jeu attitré de l'OM, est forfait pour ce premier match de L 1. Résultat : Albert Emon a du changer son fusil d'épaule, en troquant son habituel système en 4-2-3-1 pour un 4-3-3. Solution résolument offensive, avec une triplette Karim Ziani-Lorik Cana-Benoît Cheyrou chargée de servir les trois attaquants marseillais alignés, à savoir Boudewjin Zenden, Djibril Cissé et Mamadou Niang. Hormis l'attaquant sénégalais, qui a fait le bonheur de la Meinau durant la saison 2004/2005 avec son compère Mickaël Pagis, les supporters strasbourgeois retrouveront sur le terrain un autre joueur passé par le Racing, à savoir Habib Beye. Ce dernier, qui peut aussi bien jouer en défense centrale que sur le côté droit, porte toujours le brassard de capitaine. Enfin le milieu offensif Selim Arrache, formé au Racing, est en balance avec Laurent Bonnart pour la dernière place sur le banc des remplaçants.

La vie sans Abdessadki

Un carton jaune de trop, en fin de saison dernière, oblige Yacine Abdessadki à regarder ce soir ses partenaires depuis les tribunes de la Meinau. Le milieu offensif, considéré par Jean-Marc Furlan comme un élément clé de son dispositif, oblige le coach strasbourgeois à aligner une formation qui n'est pas tout à fait l'équipe type attendue. Face à des Marseillais venus pour gagner, Jean-Marc Furlan devrait opter pour la sécurité, en titularisant deux milieux récupérateurs devant sa défense, Rodrigo étant à ce moment-là associé à Cohade ou Johansen. Sur les ailes, Fanchone (à droite) et Mouloungui (à gauche) devraient apporter leur vitesse et leur percussion pour servir le seul attaquant aligné en pointe. Attaquant qui devrait être Wason Renteria, à moins que le coach des ciel et blanc ne préfère créer la surprise en titularisant Kevin Gameiro, comme il l'avait fait lors de la première mi-temps face à Levante.

Barbara Schuster

argueti · Message par **argueti** » 4 août 2007 10:10

L'Alsace a écrit :Pour un exploit d'entrée

Les protégés de Jean-Marc Furlan sont loin d'être favoris, en fin d'après-midi (17 h 10) à la Meinau, pour l'ouverture du championnat face à l'OM. Mais en abordant une rencontre où ils n'ont rien à perdre, n'ont-ils pas tout à gagner ?

L'Alpe-d'Huez en guise de prologue, ce serait une curieuse manière d'aborder le Tour de France. Le premier rendez-vous strasbourgeois de son championnat de L1 y ressemble néanmoins. Avec l'OM comme premier invité de la Meinau, le Racing entre dans le dur d'entrée sans une étape de plaine pour prendre ses marques. Au terme d'une intersaison agitée, après avoir changé d'entraîneur, d'organisation tactique et de philosophie de jeu, le Racing revient parmi l'élite et par la grande porte.
Objet d'attentions télévisuelles cryptées, de la visite du président de la LFP Frédéric Thiriez, il est aussi peut-être attendu comme la victime expiatoire de l'ogre marseillais, rival désigné du sextuple champion de France, l'Olympique lyonnais.

« Il restera 37 matches après »

On l'a donc joué modeste ces derniers jours du côté de la Meinau. Jean-Marc Furlan, l'entraîneur général, a volontiers fait usage de termes empreints de sagesse à l'heure de se plonger sur le grand rendez-vous qui remplira les travées strasbourgeoises. Les notions de « prudence, respect, sécurité et crainte » ont été remises (temporairement ?) au goût du jour. « On ne va pas être inconscient en étant trop ambitieux », a-t-il résumé. « Il restera 37 matches après », rappelle-t-il également, inspirant cette pensée phare à ses joueurs. « Et le Racing sera meilleur dans un mois, dans deux mois et dans six mois », finit-il par garantir, non pas pour sortir le parapluie, mais pour rappeler une vérité criante. Aujourd'hui, l'avenir du Racing en L1 se joue sans doute plus dans les négociations entamées pour recruter un latéral droit, un défenseur central voire un élément offensif que sur le pré face à l'OM. En perdant face à l'équipe que près de 30 % des acteurs de l'élite hexagonale désignent comme le successeur de Lyon, les Strasbourgeois, guère rassurants en match amical, n'hypothéqueraient en rien leurs chances de figurer correctement en mai prochain. « On s'attend à un match difficile », admet Grégory Paisley, pour sa première sortie sous le maillot strasbourgeois. Mais à force de s'entendre vaincu d'avance, le Racing s'essaye finalement à envisager l'exploit. « De toute façon, cette saison, on ne va jouer que des gros matches », constate Habib Bellaïd. « On s'est battu pendant une saison pour pouvoir jouer des rencontres comme celle de samedi. Et on montera sur le terrain pour gagner ». « On attend cette équipe de l'OM avec rigueur », poursuit Renaud Cohade, qui a sans doute quelques ambitions à l'heure de retrouver un championnat dont il a déjà senti le parfum avec parcimonie lors de ses jeunes années bordelaises. « Et pour l'instant, on est dans l'idée de garder notre invincibilité chez nous ». Remontent à la surface les doucereux souvenirs d'une saison de L2 au cours de laquelle le Racing a affiché une feuille de route impeccable à domicile (15 victoires, 4 nuls). De celle dont on peut s'inspirer pour croire à l'improbable, pour envisager l'incroyable.

Sans Nasri ni Abdessadki

Dans l'un comme l'autre camp, on devra faire sans son maître à jouer attitré. Samir Nasri, blessé à la cheville au cours du match amical remporté par les Marseillais face à Bordeaux (2-3), n'a pas effectué le voyage vers l'Alsace. En phase de reprise, il constitue la seule absence notable à l'OM qui alignera une équipe à géométrie variable. Albert Emon peut faire évoluer son schéma à deux meneurs offensifs excentrés vers une alternative à deux ailiers de débordements (Zenden à gauche, Niang à droite) soutenus par deux relayeurs (Cheyrou et Ziani), Lorik Cana constituant le libéro décroché du milieu à la récupération.

Un banc strasbourgeois très jeune

Côté alsacien, il s'agit de composer avec la suspension de Yacine Abdessadki. Pascal Johansen, ménagé en début de semaine, a participé normalement aux séances d'hier et avant-hier. Il aura la charge de pourvoir en ballon la prometteuse recrue colombienne, Wason Renteria, vu à son avantage sur la 2e mi-temps de la rencontre face à Levante ainsi qu'à l'entraînement. Mais le Colmarien se verra également attribuer quelques tâches défensives non négligeables, Jean-Marc Furlan ayant répété son souci « de sécuriser l'équipe ». Pour le reste, le Racing se présentera dans un dispositif traditionnel et avec un banc aussi offensif que juvénile. Si l'on exclut le poste particulier de gardien remplaçant, Pascal Camadini et ses 35 ans font figure de criante anomalie au côté de Tritz, Mathlouthi, Gameiro (tous trois 20 ans) et Schneiderlin (17 ans). Concerné par la préparation du match jusqu'à hier, Emil Gargorov constitue le 19e homme, le premier exclu de la feuille de match qui recèle 18 noms en L1.

Beye : « Faire un résultat à Strasbourg »

Le capitaine de l'Olympique de Marseille Habib Beye estime que la saison qui s'ouvre sera celle d'un « championnat plus équilibré où les grosses cylindrées seront au rendez-vous » et que son équipe est mieux armée « pour réduire l'écart avec Lyon ».

Comment voyez-vous ce championnat qui débute ?

Je pense que ce championnat sera plus équilibré et que les grosses cylindrées seront au rendez-vous. Des clubs comme Bordeaux, Lens ou le PSG seront dans la course car ils ont fait un recrutement pour être le plus compétitif possible.

Dans ce contexte, où placez-vous l'OM ?

Les dirigeants ont fait un recrutement intelligent. Ils ont conservé l'ossature de l'équipe de la saison dernière et ont apporté un complément de joueurs de qualité pour inscrire durablement l'OM dans les trois premiers du classement. L'an dernier, c'était un miracle pour nous de terminer deuxième du championnat avec 12 défaites. C'est trop pour un prétendant à la Ligue des champions. Cette année, nous devons nous attacher à perdre moins de matches pour réduire l'écart avec le premier. Cela passe par plus de régularité, avec un bon équilibre. D'ailleurs, je trouve que notre groupe est équilibré, avec plus de complémentarité. Le recrutement a été ciblé pour nous permettre de pallier les méformes ou blessures qui peuvent survenir cette saison. Mais il reste maintenant à démontrer sur le terrain ce potentiel.

« Confiance et détermination »

Comment abordez-vous cette ouverture à Strasbourg ?

Nous allons là -bas avec une confiance mesurée mais avec une certaine détermination. Ce premier match de la saison, nous l'abordons avec un certain bagage et des automatismes que nous avons mis en place lors d'une campagne de matches amicaux qui nous a tous rassurés. Nous nous sommes préparés dans la sérénité. Maintenant, c'est le championnat : il faudra se montrer patient et ne pas tout vouloir tout de suite. Nous avons besoin d'encore un peu de temps pour que cet OM-là exprime toutes ses qualités. Toutefois, il est clair que pour bien entrer dans la saison, nous nous devons de faire un résultat à Strasbourg.

François Namur

enzy · Message par **enzy** » 4 août 2007 10:34

Keating à écrit :

Tous les entraineurs ont des raisons ... sont elles les bonnes

Nouveau sujet de philo selon Keating