[07/08] 35ème J: Rennes / Strasbourg : 3-0

[supppourtjs]

J'a entendu Furlan hier soir, maintenant il est temps qu'il annonce un autre discours il devient ridicule.

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[/color]La grande débâcle

Le Racing est déjà  en Ligue 2. Le constat s'impose désormais comme une évidence. Mathématiquement, peut-être, l'affaire n'est pas encore entendue. Mais au-delà  des considérations chiffrées, c'est surtout l'attitude des hommes de Furlan qui ne trompe plus personne.

« Ce n'est pas du renoncement, mais de l'écoeurement »

A l'aune de cette huitième défaite de rang, série « historique » en cours, même les plus optimistes peuvent se ranger derrière cet avis. C'est que les Strasbourgeois sont en perdition. Leurs pas sont lourds, leurs idées courtes. Leur volonté, surtout, paraît terriblement friable. « C'est un sentiment de ras-le-bol qui prédomine, constate Pascal Johansen. Ce n'est pas du renoncement, mais de l'écoeurement. La fatigue s'installe. Ce n'est pas la joie. » L'esprit commando invoqué par le coach, la flamme de l'orgueil et de la fierté évoquée cette semaine, ont fait long feu. Pourtant, au moment de monter sur la pelouse de la Route-de-Lorient, les Bleus savaient exactement à  quoi s'en tenir. Plus tôt dans l'après-midi, le PSG les avait lâchés. Vainqueur d'Auxerre (3-1), le club de la capitale rejoignait Lens et Toulouse. Pour espérer rejoindre ce trio-là , le Racing devait impérativement battre Rennes. Problème, les coéquipiers de Mickaël Pagis, revenus du diable vauvert, lorgnent sur la cinquième place. Celle qui peut ouvrir les portes de la Coupe d'Europe. Lancés à  vive allure vers cet objectif proprement irréaliste cet hiver, quand ils pointaient au dix-septième rang, les Bretons ne comptent pas s'embarrasser de considérations existentielles vis-à -vis de Strasbourgeois incapables d'initier le moindre souffle de révolte. Trop tendres, trop gentils, naïfs à  l'excès, ils ne sont pas en mesure d'inquiéter l'arrière-garde bretonne. Jamais. Même s'ils parviennent à  faire front une demi-heure durant, la première embardée va irrémédiablement les envoyer par le fond. Ironie du sort, Pagis, l'homme qui a en son temps illuminé la Meinau, provoque leur chute. A partir de là , tout s'emballe. Deux minutes suffisent à  Lemoine pour expédier une « mine » dans la lucarne de Cassard. Submergés, les Bleus sont littéralement engloutis sous la vague d'un pur chef-d'oeuvre, juste avant la pause, du même Pagis. Dans leurs yeux éteints, c'est toute la désolation du monde qui rejaillit. Rennes peut alors tranquillement gérer la fin de rencontre et « en garder sous la semelle pour la suite », aux dires d'un Guy Lacombe taquin. L'humiliation est totale.

Le discours de Furlan devient pathétique et inaudible

De fait, le discours de Furlan devient pathétique et inaudible : « Nous sommes dans un cycle de poisse. Nous prenons trois buts sur leurs trois premières occasions. On a des carences offensives et on manque de confiance », et patati et patata... En réalité, le Racing est incapable de se faire violence. Il n'y est plus du tout. Et même si Lens et Toulouse se sont aussi inclinés - 3-2, au Mans pour le premier, à  Lille pour le second -, on ne voit vraiment pas ce qui pourrait permettre à  cette équipe de relever la tête. Au soir de la 27e journée, elle comptait 35 points. Au soir de la 35e, elle n'a pas avancé d'un pouce. Tout est dit. « On a encore trois matches pour sauver notre honneur, c'est tout ce qu'il nous reste », conclut Johansen. Et dire que la révolte devait être en marche...

Pas même une lueur

Les Strasbourgeois ont craqué en deux temps trois mouvements, offrant un visage pathétique au public breton. Quand même la lueur de la révolte abandonne les yeux bleus...

CASSARD () : abandonné par les siens sur deux des trois buts bretons. Pas irréprochable, en revanche, sur la seconde réalisation de Pagis. Un chef-d'oeuvre, il est vrai. A par la suite sauvé son équipe d'une dérouillée mémorable. SZELESI () : dans la tourmente, le Hongrois a su garder la tête haute. Sa combativité n'a hélas pas été communicative. BELLAàD () : laissé sur le banc à  Valenciennes, suspendu contre Lyon, l'international espoirs signe un retour convaincant en charnière centrale. Evite le pire à  plusieurs reprises. Le meilleur Strasbourgeois hier soir. PAISLEY () : pierre angulaire de la défense alsacienne, le défenseur central a vécu un véritable cauchemar. Son pire match de la saison, les Rennais se jouant de lui comme d'un piquet. DOS SANTOS () : Briand, Leroy et même Danzé l'ont fait tourner en bourrique. Impliqué sur le premier but, en difficulté sur chaque accélération, il a vécu une soirée délicate. Dieu, qu'elle est longue, cette fin de saison. BAH () : pour sa deuxième titularisation - après Valenciennes - en Ligue 1, le jeune Guinéen a plutôt été en vue dans la première demi-heure, quand le Racing paraissait encore dans le coup. En L 2, où il pourra s'épanouir, son impact physique sera précieux. Vivement la prochaine saison. RODRIGO () : le capitaine alsacien termine sa saison loin de son - impressionnant - niveau du début de saison. Sans Cohade, le Brésilien se sent peut-être orphelin. Il paraît surtout « cuit », à  l'image de cette balle directement renvoyée dans les pieds rennais sur le 2e but de Pagis avant la pause. A en outre pris un bon coup de coude dans le nez. Sale soirée. JOHANSEN () : ses dernières prestations avaient laissé espérer une fin de saison flamboyante. Mais le Colmarien n'a nullement pesé sur les débats. Trop vite résigné, il a été remplacé par GAMEIRO (54e') qui n'a pas eu l'occasion de s'illustrer. LACOUR () : placé sur le côté gauche du milieu, le petit gabarit a souffert de la comparaison face à  Leroy ou Mbia. L'un des seuls à  rester lucide dans la débâcle. MULENGA () : Renteria - se plaignant d'une douleur aux fessiers - resté sur le banc, c'est le Zambien qui a sauté dans la brèche. A eu le mérite de bouger, de tenter, de s'ébrouer, comme sur cette tête que Pouplin a dévié sur sa transversale (58e'). Difficile de demander plus à  un garçon pas toujours titulaire en L 2 l'an dernier. Remplacé par RENTERIA (78e') FANCHONE () : égal à  lui-même, c'est-à -dire brillant par intermittence mais surtout terriblement inconstant. Un comportement agaçant, à  la longue. Remplacé par ALVARO SANTOS (64e'), venu faire la paire avec Gameiro en fin de rencontre.

Sébastien Keller

[argueti]

Ça sent le sapin

Pour la première fois, le RCS, qui a concédé hier à  Rennes sa 8e défaite consécutive (0-3), a dégagé une impression de renoncement. Même si mathématiquement, le maintien reste possible, il faut se rendre à  l'évidence : les Bleus sont aux portes de la L 2.

Comme il faut bien se raccrocher à  quelque chose, Jean-Marc Furlan et ses hommes vont sans doute aller brûler un cierge cette semaine à  la cathédrale de Strasbourg, en priant pour que Toulouse, battu hier à  Lille (3-2), et le PSG, vainqueur d'Auxerre (3-1), se neutralisent samedi prochain au Stadium. Ce qui revient à  dire que le Racing, sauf à  gagner ses trois derniers matches, n'a plus son destin entre ses mains.

Un nul entre Toulousains et Parisiens pourrait cependant lui offrir un infime espoir. Mais encore faudrait-il que Rodrigo et les autres en finissent avec cette interminable série de revers qui s'est poursuivie hier soir à  Rennes (3-0). Deux mines de l'ex-Strasbourgeois Mickaël Pagis et une de Fabien Lemoine ont précipité la 8e défaite consécutive d'un RCS sorti du stade de la route de Lorient avec la mine défaite. La semi-défection de dernière minute de Wason Renteria, contraint de prendre place sur le banc pour une douleur au muscle fessier, n'y change rien. Sauf pour le Colombien, épargné jusqu'à  son entrée à  la 79e par le vilain coup de pied aux fesses reçu par ses coéquipiers sur le terrain et qui a ainsi évité d'aggraver sa blessure. Un quart d'heure – à  peine – a suffi aux Bretons pour renvoyer les Alsaciens à  leurs chères études et à  « Micka » Pagis pour se rappeler aux bons souvenirs de ses anciens partenaires. Leroy de la passe ne pouvait évidemment pas être étranger à  ces coups-là . À la 33e, l'inspirateur rennais décale Danzé sur la droite. Un centre en retrait plus tard, Pagis reprend du droit, mais est contré par Bah. Qu'importe ! Le meilleur buteur rennais enchaîne du gauche et ne laisse aucune chance à  Cassard pour son 8e but. Les Bleus ne se sont pas encore remis de ce coup de massue qu'ils vont en recevoir un deuxième deux minutes plus tard. Sur un corner joué à  deux avec Marveaux, Leroy distille sa 9e passe décisive pour Lemoine. Le jeune milieu décoche un missile de 20 m que le gardien alsacien ne peut que dévier dans sa lucarne (35e). Le but du K-O définitif n'attendra même pas la pause. Un mauvais contrôle de Rodrigo exploité par Mbia offre à  Pagis un de ces ballons dont il s'amuse et se régale. D'une demi-volée plongeante du droit sous la barre, « Pagistral » apporte sa preuve personnelle par neuf que le Racing file droit vers la L 2 (45e + 1). La seconde mi-temps se passe de commentaires. Certes, sans Pouplin, remplaçant d'un Luzi blessé à  l'échauffement et auteur d'une déviation sur sa transversale, Mulenga aurait réduit le score (58e). Mais Cassard, décisif devant Marveaux (48e), Szelesi, sauveur providentiel sur sa ligne face à  Bruno Cheyrou (77e), et le poteau gauche, réfractaire à  une frappe croisée de Wiltord (90e + 2) auront évité l'humiliation à  un Racing déjà  sévèrement corrigé.

« Le renoncement, non. L'écoeurement, oui »

La méthode Coué de Jean-Marc Furlan suffira-t-elle à  donner un coup de fouet salvateur à  ses troupes ? Quoi qu'en dise le technicien bas-rhinois, qui assure avoir vu hier une équipe combative, le renoncement guette les Bleus. « Le renoncement, non », tempère Pascal Johansen, « L'écoeurement, oui. Parce qu'on a l'impression que tout se ligue contre nous, comme par exemple les buts magnifiques inscrits par Rennes. Ce n'est pas plié. La fin approche et à  trois matches de la fin, ça devient de plus en plus compliqué. Mais nous nous devons d'avoir de la fierté, de défendre notre honneur. C'est tout ce qui nous reste. »
Au train où vont les choses, il ne pourrait bientôt plus rester aux Strasbourgeois que leurs yeux pour pleurer.

Stéphane Godin

[fab]

et ben!!!

ça taille severe dans la presse alsacienne ce matin!

Pour une fois....

[enzy]

Non seulement le racing va decendre par la petite porte, mais en plus il restera avec ses 35 points jusqu'à  la fin de la saison.

Tiens, tiens....bizarre, bizarre...
C'est la réalité ou je rêve ? Le overlander qui jette l'éponge, celui qui m'a prié de....je m'arrête là .
Tu as vraiment du schisstreck dans les yeux pour ne pas avoir vu le fiasco que j'avais annoncé...tu cale aussi maintenant sur les 35 points
La chanson de Dutronc svp, merci

Tenor, tu as un problème d'épanouissement personnel ou quoi ??????
Il fait beau ce week-end, tu veoudrais pas aller prendre l'air, genre pendant 6 mois.

En parlant de la chanson de Dutronc, je suppose que tu fais référence à  "l'opportuniste", celui qui retourne se veste, ouah quelle culture musicale Ténor.

Si tu lisais un peu plus souvent mes posts, tu verrais que ça fait longtemps que je dis que le racing n'est actuellement plus capable de gagner un match tellement il est défaillant dans les zones de vérité, donc je ne vois pas trop le sens de ton post.

Alors oui, comme toi, je crains que le racing reste à  35 points, mais la grosse différence entre nous 2, c'est que contrairement à  toi, cette situation m'emmerde et me rend triste parce que j'aime mon club.

Putain, fais chier Ténor de lire des conneries pareil le dimanche matin au réveil, heureusement qu'il fait beau et que le premier barbeuk se prépare

Le Overlander

[Tenor]

Juste pour te répondre en cette belle journée, la différence entre toi et moi, c'est que je suis toujours resté poli avec tout le monde....
Ton invitation pour les 6 mois tu te les garde pour toi.
Bon dimanche

[Phapha]

J'ai le souvenir d'un "toi le Haut-Rhinois, on s'en fout" qui m'était adressé, ou quelque chose du genre.
Enfin bref, je ne veux pas jeter d'huile sur le feu, et au contraire je trouve dommage que deux de nos analystes en viennent à  se friter de la sorte.

Sinon, juste pour une question de commodité de lecture : Tenor, pourrais-tu préciser la personne que tu cites ? Sans cela c'est un peu difficile à  suivre... Merci.

[Keating]

Juste pour te répondre en cette belle journée, la différence entre toi et moi, c'est que je suis toujours resté poli avec tout le monde....
Ton invitation pour les 6 mois tu te les garde pour toi.

"tu as vraiment du schissdrek dans les yeux" c'est pas terrible non plus ... alors je pense que tu peux garder ta sainteté pour toi
Tu te plainds d'un manque de politesse Ténor, je le trouve franchement minime car il faut bien se retenir face à  une personne qui prend autant les gens de haut ...

[pouic]

Ca doit être nerveux mais ce matin lorsque j'ai lu les articles des dna et de l'Alsace je n'ai pu me retenir de rire aux eclats et ca recommence en lisant les post sur le forum ! Gott que ca fait du bien!

[télésupporteur]

défaite logique du racing
combien de joueurs sur la prestation d'hier pourraient prentendre être titulaire dans une équipe de milieu de tableau
aucun