[08/09] Championnat de Ligue 2

[télésupporteur]

cela ne s'appelle pas un échange, mais un renfort

[Tenor]

Le bilan est que si nous montions en L1, ça bouste tout le club pendant un moment comme l'année dernière. Après avec beaucoup de discernement, nous aurions certainement pas commis les même erreurs que par le passé avec ses 11 défaites d'affilés.
Avec l'apport de 4-5 joueurs je suis persuadé que nous aurions tenu la distance en L1, en attendant l'éclosion de l'un ou l'autre jeune. Mais voilà , l'histoire s'arrête en L2 pour un bon moment je crois.
Tout est à  faire, et je me demande aujourd'hui qui croit encore dans de club. La risée de toute la région.

[argueti]

Et vogue la galère

Vendredi soir, à  Montpellier, le Racing a vu les portes de la Ligue 1 lui claquer avec fracas sur ses doigts. Si la défaite (2-1) subie dans une Mosson en transe aura assurément de lourdes conséquences pour l'avenir du club strasbourgeois, encore faut-il analyser à  tête reposée les raisons de cet échec. Elles sont multiples et inquiétantes.

Rolland Courbis avait raison. Dans le style pagnolesque qui le caractérise, tout en lourdeur et en exagération, l'entraîneur de Montpellier avait eu cette analyse pertinente mardi dernier : « Strasbourg sera en Ligue 1 au coup d'envoi. Moi je m'en fous, je veux l'être au coup de sifflet final. » Son voeu a donc été exaucé, au bout d'une intense et crispante empoignade qui a envoyé le Racing, abasourdi, dans les cordes. Peu importe, finalement, que son équipe n'ait occupé qu'à  cinq reprises une place sur le podium - contre vingt-sept pour les Strasbourgeois (!) - avant l'ultime combat.

Une saison cahoteuse jalonnée d'actes manqués

Vendredi soir, les Héraultais, accompagnés par les petits Boulonnais, ont revisité la fable du lièvre et de la tortue. Ces deux équipes ont terrassé sur le poteau l'épouvantail du début de saison, tout penaud d'avoir échoué si près du but. Ce simple constat suffit à  procurer les pires maux de tête aux Strasbourgeois, qu'ils soient joueurs, membres du staff, dirigeants ou supporteurs. Fatalement, l'échec est retentissant. Dans les couloirs de la Mosson, tous s'accordaient pourtant à  dire que le challenge de la montée « n'a pas été perdu à  Montpellier. » Soit. Mais où donc les hommes de Jean-Marc Furlan ont-ils laissé filer le précieux point qui leur fait tant défaut aujourd'hui ? Répondre à  cette question naïve s'avère plus complexe qu'il n'y paraît. Cela consiste surtout à  se replonger dans les arcanes d'un club décidément à  nul autre pareil et à  dérouler le fil d'une saison cahoteuse jalonnée d'actes manqués.

Furlan : « Ce n'est pas un échec total »

FURLAN, COUPABLE IDEAL. - Avec son sempiternel sourire figé, son sens prononcé de la formule et ses explications sibyllines à  vous embrouiller l'esprit, le Girondin a la tête du coupable idéal. Une impression qui a encore pu être renforcée par ses propos d'après match, où l'on apprend, stupéfait, que ses hommes ont « vraiment réalisé une très belle saison. » Dans cet impitoyable milieu, où « seuls comptent les résultats », comme il le reconnaît lui-même, Furlan passe au mieux pour un idéaliste du ballon rond, au pire pour un incompétent notoire. Arrivé en Alsace à  l'été 2007, l'homme s'imaginait en « bâtisseur et porteur de projets. » Ses nobles convictions n'ont pas résisté aux réalités du terrain, ni à  celles du contexte local. « Je crois en une certaine philosophie du jeu, en une symbiose avec les joueurs et en une démarche pédagogique », justifiait-il encore vendredi soir. Le technicien a eu le mérite - ou le tort, c'est selon - de ne jamais s'écarter de sa ligne de conduite, lui qui n'a eu de cesse de réclamer du temps. Sa fierté et son ego l'ont peut-être empêché d'analyser lucidement ses actes et de rectifier le tir avant qu'il ne soit trop tard. « Ce n'est pas un échec total, assure-t-il avec aplomb. Mon principal regret, c'est de ne pas être parvenu à  infléchir en profondeur la politique générale du club. » Sa mission au Racing s'est donc achevée dans l'incompréhension réciproque. Quoi qu'il en soit, son nom restera associé à  deux déconvenues cuisantes : la relégation - un an après celle entérinée avec Troyes - assortie d'une série historique de onze défaites de rang, et la non-remontée alors que son équipe avait toutes les cartes en main. Il lui faudra bien du courage pour s'en relever.

Une défense poreuse, un mental friable

UNE EQUIPE CLAUDIQUANTE. - Pourtant doté du deuxième budget de Ligue 2 derrière Lens, avec près de 20M d'euros, le Racing n'est parvenu qu'à  échafauder une équipe brinquebalante dépourvue de véritable leader. L'excuse des blessures longue durée avancée par le coach - Othon, Gargorov, Pelé, Shereni et Marcos ont chacun manqué au moins dix semaines - n'explique pas tout. Les cadres supposés ont ainsi failli dans les moments importants. Le constat vaut surtout pour Grégory Paisley, l'ex-capitaine qui a traversé sa saison comme une ombre, arguant qu'il ne s'adaptait pas à  la Ligue 2... Globalement, toute la défense alsacienne est apparue extrêmement poreuse, elle qui a encaissé neuf buts de plus que celles de Boulogne et de Montpellier (45 contre 36). Il faut aussi reconnaître que ce secteur ne constituait clairement pas la priorité de Furlan, lui qui a toujours prôné « l'audace et le jeu. » Las, ce domaine-là  n'a pas non plus fourni toutes les garanties attendues sur la durée. A l'image de James Fanchone, meilleur buteur du club (13 réalisations) et attaquant aux performances erratiques, en raison d'un mental extrêmement friable. La seule vraie satisfaction vient de Kandia Traoré. L'Ivoirien, qui avait pourtant perdu la confiance de son coach cet hiver, a failli à  lui seul envoyer le Racing en L 1. De manière générale, on constate que les Bleus ont souvent déjoué collectivement dans un contexte défavorable, comme en attestent les revers subis sur le terrain de leurs six adversaires directs. A contrario, ce sont des exploits individuels - Lacour à  Troyes, Bah à  Guingamp - qui les ont tirés de la panade. Il faut croire que cette équipe n'avait pas les reins assez solides pour viser la montée.

La politique du club ne semble répondre à  aucune logique, si ce n'est à  celle de l'émotion

UNE POLITIQUE FLOUE. - En attendant d'entendre les explications de Philippe Ginestet, resté injoignable hier, on ne peut que constater les faits : la politique du club ne semble répondre à  aucune logique, si ce n'est à  celle de l'émotion. Sinon, comment expliquer que le président ait remercié Jean-Pierre Papin au lendemain de la dernière accession puis maintenu Furlan après la relégation ? Paradoxalement, le Girondin s'est senti abandonné quand le temps a commencé à  tourner au vilain, en janvier dernier. Il a pris comme un désaveu le deal imposé par Ginestet en février, sa troisième et dernière année de contrat étant suspendue au verdict du mois de mai. En off, l'entraîneur a aussi eu des mots pas très tendres envers le directeur général Jean-Luc Herzog, coupable à  ses yeux d'être un pur gestionnaire pas du tout rompu aux affaires du ballon rond. La guéguerre interne entre Furlan et la cellule recrutement a, enfin, débouché sur des situations ubuesques. Le coach a ainsi vu débarquer au mercato hivernal les énigmatiques Dja Djedje et Kébé, alors qu'il souhaitait enrôler Monterrubio et Poté. Quant à  la venue de Rômulo, elle constitue un authentique fiasco, sans que l'on sache vraiment à  qui attribuer la paternité de cette idée fumeuse. En définitive, seul Bezzaz a apporté sporadiquement un plus. Se compliquer à  ce point la vie relève du masochisme.

Montpellier a mis cinq ans à  relever la tête

ET MAINTENANT ? - L'avenir du Racing semble ce matin bien sombre. Le club devra inévitablement procéder à  des coupes claires dans son budget, se séparer des - rares - joueurs cotés sur le marché des transferts - Cohade, J.-A. Fanchone ou Othon - pour renflouer le déficit, renvoyer dans leurs pénates les joueurs prêtés, trouver un entraîneur financièrement pas gourmand et tout miser sur la jeunesse. Dans ce schéma-là , Montpellier a mis cinq ans à  relever la tête. Le public alsacien devra apprendre à  être patient.

Sébastien Keller

[Tenor]

Patient, pas moi. Je serai à  la retraite d'ici là 

[raphou96]

On reste en L2 pour un point alors que l'on était déscendu après une longue série de defaite en L1.

Franchement à  un point près on peux pas dire que le racing fut totalement en dessous de tout, faut être une peu réaliste. N'oubliez pas que à  une victoire près on aurait été champoin de la L2.
Alors franchement oui c'est bête on reste en L2, mais arrêtez de dire que tout à  été pourri restez réaliste un peu les gars !!!

[fab]

On reste en L2 pour un point alors que l'on était déscendu après une longue série de defaite en L1.

Franchement à  un point près on peux pas dire que le racing fut totalement en dessous de tout, faut être une peu réaliste. N'oubliez pas que à  une victoire près on aurait été champoin de la L2.
Alors franchement oui c'est bête on reste en L2, mais arrêtez de dire que tout à  été pourri restez réaliste un peu les gars !!!

Ben depuis 1992, ce sera la premiere fois qu'on restera 2 saisons d'affilée en L2. Donc effectivement c'est bien pourri!

Quand tu vois le "destin" de certains club comme bastia, Guingamp ou le temps qu'il a fallu remonter pour Le havre et Montpellier; il n'y a pas de quoi se rejouir. Il suffit de voir comment sera notre prochain budget (deficitaire)

[Psebcool]

Merci surtout à  eux d'avoir faussé la fin du championnat

On se console comme on peut en disant que c'est la faute des autres, mais Strasbourg s'est faussé tout seul dans un premier temps en perdant face a Lens, Boulogne et Montpellier dans les derniers matchs... Une seule victoire contre l'un des trois cités, aurait permis a Strasbourg d'être en L1 aujourd'hui.

[raphou96]

Certes la suitation n'est pas réjouissante loin de là . MAis la saison complète sans penser aux conséquences n'est pas pourri, c'est un manque de chance, d'envies à  certains moment et c'est ca le foot. Mais je regrette on est passé de peu à  coté

Si (avec des si....) on avait gagné, tout le monde seraient heureux d'être champion de L2 et raleraient de ne pas avoir des joueurs capable d'évouler en L1 .

[Roswell Man]

Merci surtout à  eux d'avoir faussé la fin du championnat

On se console comme on peut en disant que c'est la faute des autres, mais Strasbourg s'est faussé tout seul dans un premier temps en perdant face a Lens, Boulogne et Montpellier dans les derniers matchs... Une seule victoire contre l'un des trois cités, aurait permis a Strasbourg d'être en L1 aujourd'hui.

C'est (malheureusement) vrai.

[Roswell Man]

Certes la suitation n'est pas réjouissante loin de là . MAis la saison complète sans penser aux conséquences n'est pas pourri, c'est un manque de chance, d'envies à  certains moment et c'est ca le foot. Mais je regrette on est passé de peu à  coté

Si (avec des si....) on avait gagné, tout le monde seraient heureux d'être champion de L2 et raleraient de ne pas avoir des joueurs capable d'évouler en L1 .