[05/06] 16ème J: Nantes / RCS - 4/3

[Pinon]

Et encore je m'applique pour écrire

Au faite merci pour le sms ... j'ai mis du temps à  réaliser ta deuxième partie de message ...

[NéRiK]

Normal je comprends la première partie du message t'as choqué.

[Pinon]

Et pourtant j'y ai vraiment cru ... le restau aussi d'ailleurs

[lolo]

Les 2 victoires étaient au vieux stade Marcel Saupin.
Depuis, la Beaujoire a été construite à  Nantes et le Racing ne s'y est jamais imposé.

Voilà !

[fan_racing]

Depuis, la Beaujoire a été construite à  Nantes et le Racing ne s'y est jamais imposé.

Raison de plus pour gagner : il faut bien commencer un jour

[argueti]

En flagrant délit !!!!

http://www.nantesfoot.com/forum/liredis ... sion=79422

Débochage d'internautes

[télésupporteur]

afflelou a raison de dire que le racing gagnera à  nantes ...... les remerciements de leur avoir laissé les trois points.

[fan_racing]

En flagrant délit !!!!

http://www.nantesfoot.com/forum/liredis ... sion=79422

Débochage d'internautes

Rhaaaaah le traître !

[NéRiK]

On fait de la pub comme on peut.

[argueti]

« Bienvenue à  Strasbourg »

Pour son baptême aux commandes du Racing samedi contre Nice (0-0), le nouveau président Alain Afflelou a pu établir le même diagnostic que les observateurs : sans marquer, on ne peut pas gagner.

Pierre Brochet, le directeur du marketing du Racing, racontait l'anecdote samedi soir dans l'un des salons de la Meinau. « J'ai discuté avec Eric Lesieur, le bras droit d'Alain Afflelou, après le coup de sifflet final. Il m'a dit : " Franchement, ce match, nous méritions de le gagner. " Je lui ai simplement répondu : "C'est comme ça depuis le début de saison. Bienvenue à  Strasbourg " (sourire). » Qui l'eut cru en effet ? Le Racing a enchaîné avant-hier soir son 15e match sans victoire et malgré le discours inaugural offensif et peu amène du président Alain Afflelou une semaine plus tôt, l'avenir de Jacky Duguépéroux n'a pas été évoqué, ne serait-ce qu'au détour d'une conversation. « Peut-être parce que les nouveaux dirigeants ont vu samedi la même chose que tout le monde depuis le début de saison », glissait le coach hier à  la sortie du décrassage. « Personne ne m'a rien dit. Je suis rentré chez moi et j'ai visionné le DVD du match. Ce matin, j'ai regardé Roma - Lazio (1-1 fin octobre). Voilà  mes préoccupations. » Qu'ont donc vu Alain Afflelou, son conseiller spécial Michel Benguigui et son homme de confiance Eric Lesieur ? Un Racing qui, après dix bonnes minutes, a pataugé durant près d'une heure, avant d'étouffer les Niçois dans les vingt dernières minutes. Un passage à  vide qu'explique ainsi, sans forcément le justifier, « Dugué ». « Quand tu es dernier, que tu n'as que 6 points et que tu viens d'être à  deux doigts de te faire contrer, tu deviens fébrile et tu peines à  te libérer. Pendant un moment, nous avons senti que nous risquions de nous faire piéger. Et ça n'avait rien d'un problème physique, car nous avons terminé le match avec beaucoup d'allant. A la mi-temps, j'ai dit aux joueurs : " Que risque-t-on ? Nous sommes derniers et nous n'avons plus rien à  perdre. Alors, lâchez-vous" ».

Une stérilité sans précédent
Les Strasbourgeois l'ont écouté et entendu. Dans les vingt dernières minutes, après avoir frisé la correctionnelle (« les juges de touche ont signalé deux hors-jeu niçois qui n'existaient pas », admet le coach qui n'ignore pas que Bagayoko et Koné seraient allés défier Puydebois en duel s'ils n'avaient été injustement stoppés dans leur course), les Bleus ont donné ce qu'ils avaient dans le ventre pour forcer la décision. L'apport d'un Amara Diané, souvent décevant sur la totalité d'un match, mais aussi souvent emballant dans un rôle de joker, n'y est pas étranger. « Tout mon problème est là  : dans l'inconstance des performances individuelles », analyse l'entraîneur, « Les joueurs ne me donnent jamais tort ou raison sur la durée. Une fois, ils sont bien. L'autre, non. Mais jamais tous ensemble. Au moins samedi n'avons-nous pas encaissé de but et ne nous sommes-nous pas fait prendre en contre, comme contre Toulouse, Rennes ou Saint-Etienne. En passant, coup de chapeau aux jeunes Habib Bellaïd et Yann Schneider (19 ans chacun) qui ont certes connu quelques soucis d'alignement bien compréhensibles, mais ont été parfaits sur le plan de l'engagement et de l'abnégation. Et même si, ce matin, nous sommes toujours à  sept points du premier non-relégable, nous en avons repris un à  Ajaccio et Troyes. C'est une bonne opération, même si nous pouvons regretter de n'en avoir pas repris trois. En bas de classement, le championnat va se résumer à  quatre : Metz, Ajaccio, Troyes et Strasbourg. Il ne faut pas se voiler la face, mais ne pas douter non plus. Il n'y a pas à  douter de nos qualités par rapport à  ces équipes-là . » Sauf, sans doute, de celle qui fait et défait les réputations et les classements à  tous les échelons de la hiérarchie : l'efficacité devant le but. Une fois encore, les Bleus n'ont pas réussi à  convertir – au moins – l'une de leurs quatre occasions très nettes. Sans parler des nombreux cafouillages devant le but de Gregorini. « Il nous manque de la lucidité dans la dernière passe et le dernier geste, du talent aussi », constate Jacky Duguépéroux qui, malgré tout, ne s'explique guère un tel revers de fortune de ses attaquants. « C'est un truc de fou. » C'est, surtout, la dure réalité comptable : 7 points en 15 matches et plus le moindre but marqué depuis plus de huit heures (voir « Le chiffre »). On a beau retourner le problème dans tous les sens, on en revient toujours à  cette stérilité (5 buts en 15 journées) sans précédent dans l'histoire de la Ligue 1.

Le Pen : opération en vue

Comme au Mans voici un mois, Ulrich Le Pen a quitté la pelouse avant-hier soir avec le genou gauche bloqué. Il consultera ce matin le professeur Jean-Henri Jaeger qui devrait sans doute décider de l'opérer dès mercredi d'un ménisque externe récalcitrant. Le Breton du RCS pourrait ainsi être absent jusqu'à  la trêve de Noël. Une mauvaise nouvelle qui s'ajoute à  deux autres : Jean-Christophe Devaux, sorti samedi dès la fin du premier quart d'heure, souffre d'une lésion au mollet gauche ; et Yves Deroff, touché à  l'ischiojambier droit vendredi à  l'entraînement, n'est pas rétabli. « Jeannot (qui passera une IRM ce matin) ne jouera pas à  Rome, voire même à  Nantes », précise Jacky Duguépéroux. Deroff a lui aussi très peu de chances d'être opérationnel pour le voyage en Italie. Kanté et Gmamdia de retour. En contrepartie de ces absences qui s'ajoutent à  celles de Karim Hagui (« il ne reviendra pas avant Sochaux le 3 décembre, car le professeur Jaeger ne veut pas prendre de risques », dit « Dugué ») et Sidi Keita, l'entraîneur strasbourgeois peut à  nouveau compter sur Cédric Kanté (adducteurs douloureux) et Haikel Gmamdia, l'attaquant international tunisien rentré trop tard de sélection vendredi soir après avoir réussi un doublé contre l'Egypte mercredi (2-1). « Avec Alex (Farnerud), ils ont vraiment accompli une grosse séance physique sans ballon ce dimanche matin sous les ordres de Michel Dufour. Ils sont OK. » Première pour Schneider. Appelé vendredi pour pallier la blessure de dernière minute d'Yves Deroff, le jeune défenseur du centre de formation Yann Schneider a effectué ses premiers pas en L 1 le lendemain après la sortie de Devaux et reconstitué ainsi l'axe central de la réserve avec Habib Bellaïd, titularisé lui pour la 5e fois en championnat. Cette charnière de 38 ans a réussi avec brio son examen de passage. Après Kévin Gameiro, Bellaïd et Ricardo Faty, Schneider est le 4e produit du centre de formation à  débuter en L 1 cette saison (Ndlr : le 5e, Gaétan Krebs, a joué en Coupes UEFA et de la Ligue). Rumeurs, rumeurs… Avec l'arrivée d'Alain Afflelou aux manettes, les rumeurs les plus diverses se propagent dans les coulisses du Racing. Hier, l'une d'elles évoquait le départ imminent de Marc Keller à  Monaco pour en devenir le directeur général. « Faux », dément le toujours président Egon Gindorf, « Marc a bien été contacté par Monaco il y a deux mois (« L'Alsace » du vendredi 30 septembre), mais il a refusé. Depuis, plus rien. Il reste au club, je vous le garantis. » Jusqu'à  quand ? La Roma punie. Pour le compte de la 12e journée de Série A, l'AS Roma, qui accueillera le RCS jeudi à  21 h lors de la 3e journée de la phase de poules de Coupe UEFA, a reçu une correction avant-hier au stade olympique de Rome face à  la Juventus de Turin (1-4). Le 6e but du capitaine Francesco Totti a tout juste permis aux Romains, menés 4-0, de sauver l'honneur. L'ancien Racingman Olivier Dacourt, titulaire, est sorti à  la 75e après avoir reçu un avertissement. L'ex-Auxerrois Philippe Mexès a disputé toute la rencontre, alors que l'ancien Rennais et Monégasque Shabani Nonda (meilleur buteur de L 1 en 2002-2003 avec l'ASM – 26 buts) est entré à  l'heure de jeu. La Roma occupe la 8e place du classement.