Le Fil Rouge

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alphons
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Re: Le Fil Rouge

Message par alphons »

pour les 2 équipes qui vont descendre en L2 ca va être difficile, elles ne pourront pas parler de remontée immédiate......
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Kaniber
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Message par Kaniber »

dna a écrit :: le retour sur le pré décrypté par Stéphane Cassard, l’entraîneur des gardiens Le Racing a repris avec « l’envie de se projeter vers 2021 »
Après une coupure d’une petite semaine, les joueurs du Racing ont repris ce mercredi le chemin des terrains d’entraînement. Ils doivent rapidement remettre la machine en route pour aborder au mieux un mois de janvier important, comme l’estime Stéphane Cassard, le coach des gardiens.
Une semaine après avoir disputé au Parc des Princes leur dernier match de 2020, les Racingmen étaient de retour à l’entraînement ce mercredi. Les fêtes de Noël à peine passées, ils replongent dans le vif du sujet avec deux rencontres au programme la semaine prochaine: le 6 janvier à la Meinau contre la lanterne rouge nîmoise (qu’ils ne devancent que de deux points), et le 9 janvier chez le décomplexé promu lensois.

Ces six derniers jours, les joueurs n’ont pas eu le temps de franchir les frontières du grand n’importe quoi dans le domaine du relâchement. Cette reprise doit toutefois être bien négociée pour ne pas caler au premier coup d’envoi de l’année 2021.
« Après une petite coupure, il faut reprendre progressivement et c’est ce qu’on a fait ce soir. On a passé un petit peu tout en revue », souligne Stéphane Cassard, revenu dans le giron du Racing en mai dernier au poste d’entraîneur des gardiens.

Durant ces quelques jours “off”, les joueurs n’avaient pas spécialement besoin de récupérer physiquement, mais surtout de penser à autre chose qu’au foot et à la Ligue 1. « Mentalement, psychologiquement c’est très important pour les joueurs de pouvoir couper, de retrouver un petit peu la famille, rappelle Stéphane Cassard. Après on a affaire à des gens professionnels, ils connaissent leur corps et ils savent qu’après quelques jours d’arrêt, il y a besoin de faire un peu d’oxygénation. »

Les échéances arrivant vite, le menu de reprise des Racingmen est copieux ces prochains jours, la bande à Thierry Laurey ayant même rendez-vous le 1er de l’an (à 16h) avant une journée à double dose ce samedi (10h30 et 15h30).
« Les matches qu’il faut gagner… ou ne pas perdre »

« Avec l’enchaînement qui se profile, il faut bien travailler sur les premiers jours, en étant tout de même vigilant, parce qu’entre les matches, on peut très peu le faire. Il faut mettre la charge de travail au départ puis calmer pour bien enchaîner », dévoile l’entraîneur des gardiens conscient aussi que le Racing va aborder un moment charnière de sa saison.

« On a un mois de janvier très important contre des concurrents directs, je crois qu’il faut être lucide par rapport à cela. Ce sont les matches qu’il faut gagner… ou ne pas perdre. Il faut soit laisser les adversaires à distance, soit les distancer, insiste le technicien de 48 ans. Les joueurs sont revenus avec le sourire, ils ont envie de se projeter vers 2021 et il faut qu’on les accompagne au mieux sur ce chemin. »


Pour son retour au Racing, l’année 2020 n’a pas épargné Stéphane Cassard entre la blessure dès juillet de Matz Sels, le titulaire qui retrouve progressivement le chemin des terrains (lire par ailleurs) , les mésaventures de Bingourou Kamara (Covid l’été, genou douloureux en décembre) qui ont relancé Eiji Kawashima, le Japonais n°3 sur le papier dans la hiérarchie des gardiens.

« C’est vraiment une année 2020 particulière même si les blessures font partie du job. Il faut rester très présent dans le discours et dans le travail auprès des garçons », retient le coach qui a eu le droit à « une belle surprise » avec le jeune Alexandre Pierre (19 ans), cinq fois sur le banc en Ligue 1. « Il s’est mis au niveau du groupe professionnel, il prend beaucoup d’expérience, c’est intéressant », souligne-t-il.

Tout n’est donc pas à jeter dans cette année 2020, mais avant de basculer vers 2021, Stéphane Cassard ne souhaite que des choses simples : « Le plus de victoires possible pour ne pas trembler à la fin du championnat et le maintien au bout ». « Ça sera déjà bien », conclut-il dans un sourire.
Presque au complet

En plus des trois gardiens (lire par ailleurs), 21 joueurs ont participé ce mercredi à la séance de reprise sur le terrain d’entraînement de la Meinau. Thierry Laurey peut donc s’appuyer sur un groupe quasiment complet pour préparer les deux matches à venir (mercredi 6 janvier contre Nîmes, samedi 9 à Lens).

Seuls Lebo Mothiba et Lamine Koné manquaient à l’appel sur la pelouse, l’attaquant sud-africain et le défenseur ivoirien étant restés en salle avec le gardien Bingourou Kamara. « On doit encore faire le point avec le docteur pour acter leurs retours sur le terrain », précise Kader Mangane, le coordinateur sportif du Racing.

Majeed Waris – qui a loupé le déplacement à Paris le 23 décembre, victime d’un coup à l’entraînement deux jours plus tôt – était, lui, bien présent sur la pelouse.
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Message par Kaniber »

dna a écrit : Le bilan du Racing à mi-saison (les gardiens) : un “Kawa” très fort
N°3 depuis son arrivée en 2018, l’international japonais Eiji Kawashima a profité des circonstances pour se hisser au rang de n°1 intérimaire dans la cage strasbourgeoise. Il n’est pas pour rien dans l’embellie récente des résultats du Racing.

❏ Eiji KAWASHIMA (11 matches, 11 titularisations, 990 minutes, 5,45). Thierry Laurey a loué samedi à Lens le travail de son trio de gardiens, « trois gros bosseurs ». Ce faisant, il a aussi rendu hommage à son vétéran japonais, 38 ans en mars prochain et propulsé sur le devant de la scène en l’absence du titulaire Matz Sels (rupture du tendon d’Achille mi-juillet) après deux saisons dans l’ombre avec un seul match officiel disputé. Les parades déterminantes du Samouraï Blue contre Metz, à Angers, devant Nîmes et à Lens l’autoriseraient à revendiquer une partie des dix points glanés sur ces quatre matches. Mais ce n’est pas le genre de la modeste maison nippone. « Il n’a eu qu’un arrêt à faire et l’a fait. Face à Nîmes, aussi. C’est ça, les grands gardiens », l’a en revanche encensé son coach au stade Bollaert. « Un mec qui a 38 ans, plus de 80 sélections (91) et a fait des Coupes du monde (3) n’est pas un perdreau de l’année. En plus, c’est un mec adorable. Mais c’est surtout un bosseur de fou. » En fin de contrat en juin, il devrait regagner le banc lorsque Matz Sels sera de nouveau pleinement opérationnel.

❏ Bingourou KAMARA (8 matches, 8 titularisations, 720 minutes, 5,13). Après la blessure de Sels, “Bing” a logiquement été appelé. Insuffisamment remis du coronavirus, il a cédé sa place à Kawashima lors des deux premières journées. Relancé à Saint-Étienne le 12 septembre, il a enchaîné huit titularisations. Malgré quelques jolis arrêts réflexes, il a fini par payer à la fois la perméabilité de son équipe et certaines maladresses individuelles, comme sur le but du Lyonnais Tino Kadewere. Stoppé début décembre par une inflammation du genou, il vient de reprendre l’entraînement et va s’efforcer de se remettre en selle. Pas simple.

❏ Matz SELS. Son retour dans le collectif ne devrait plus tarder. De là à le revoir très vite dans le onze de départ après une aussi grave blessure, c’est une autre histoire.

❏ Alexandre PIERRE. Arrivé l’été dernier en provenance d’Angers, le gardien de la réserve a lui aussi bénéficié des pépins de ses aînés pour apparaître à sept reprises sur une feuille de match de Ligue 1 et s’entraîner souvent avec les pros.
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Le bilan du Racing à mi-saison (la défense) : Simakan-Djiku, axe du renouveau
Avec 32 buts encaissés en 19 journées, le Racing ne possède que la 16e défense de Ligue 1 à mi-parcours. Mais il a su garder sa cage inviolée lors de ses deux dernières rencontres et retrouver une certaine assise. Sa charnière centrale stabilisée est un rouage essentiel de son redressement. Quatre victoires et autant de “clean-sheets” sur les huit dernières rencontres, une moyenne de buts encaissés à peine supérieure à un par match sur la période (9 en tout), après avoir culminé à plus de deux (2,09) lors des onze premières journées (23 buts concédés) : la défense gruyère du Racing a en partie colmaté ses trous depuis son nul contre Rennes le 27 novembre à la Meinau à dix contre onze durant plus d’une mi-temps (1-1).

❏ Kenny LALA (19 matches, 19 titularisations, 1 657 minutes de jeu, 3 buts, tous sur penalty, 2 passes décisives, 1 carton jaune. Note moyenne : 4,63 *). Treize buts, dont neuf penalties, quinze passes : le latéral droit est le défenseur de Ligue 1 le plus décisif – à 28 reprises – depuis 2017-2018. Il domine les deux classements.
Mais il est aussi le recordman des ballons perdus en L1 cette saison (358). Des stats qui disent tout de l’ambivalence d’un joueur talentueux dont le rendement à géométrie variable agace certains supporters. Il y a quelques jours, le défenseur, libre en juin, s’est d’ailleurs embrouillé sur les réseaux sociaux avec l’un d’eux à qui il a confirmé que son avenir ne s’inscrivait plus à Strasbourg, même s’il a été le joueur le plus utilisé par Thierry Laurey au cours de la phase aller.

❏ Ismaïl AANEBA (2 matches, 10 minutes). Quatre ans et demi après son arrivée, le jeune défenseur franco-marocain va achever son contrat pro sans s’être s’imposé.

Un “patron” sur le départ
❏ Mohamed SIMAKAN (19 matches, 19 titularisations, 1 618 minutes, 1 but, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,42). Que n’a-t-on écrit sur la pépite défensive du Racing qui a su se remobiliser après son vrai-faux départ au Milan AC au dernier jour du mercato, le 5 octobre ? À l’exception d’un match raté à Montpellier et des deux penalties qu’il a concédés contre Metz, le pilier de l’axe est irréprochable et n’a cessé de prouver sa solidité. Sa cote est au top et son transfert, imminent.

❏ Lamine KONÉ (6 matches, 5 titularisations, 414 minutes, 1 carton jaune. Note : 4). Écarté du groupe à cause d’une fissure à un orteil depuis sa dernière titularisation à Montpellier le 22 novembre, le roc ivoirien, déjà ralenti par quelques soucis physiques en début de championnat, vit une délicate 3e saison en Bleu. Sa mentalité et son professionnalisme plaident pour lui, mais le vice-capitaine, dont le bail se termine en juin, a reculé dans la hiérarchie.

Des “anciens” dans le dur
❏ Stefan MITROVIC (13 matches, 12 titularisations, 1075 minutes, 1 but, 1 carton rouge, 1 jaune. Note : 4,67). Le constat ci-dessus vaut aussi pour le capitaine serbe. Son match raté à Lorient en ouverture, sa suspension de trois matches après son expulsion contre Rennes et ses prestations sinusoïdales, entre positive science du placement et pénalisant manque de vitesse, ont réduit son temps de jeu. On lui prête des envies de départ, alors qu’il est lié au Racing jusqu’en 2022. Il est toujours un élément respecté de l’effectif, mais n’en est plus, sur le terrain, une locomotive.

❏ Alexander DJIKU (15 matches, 14 titularisations, 1 215 minutes, 5 avertissements. Note : 5,43). Il a toujours clamé ne pas vouloir s’installer au poste de milieu défensif où Thierry Laurey l’a encore utilisé avant l’arrivée de Jean-Eudes Aholou. Le voilà désormais fixé en charnière centrale où, depuis le voyage du 6 décembre à Nantes, il fait la paire avec Simakan (à l’exception du schéma à trois axiaux dessiné à Paris). Après un début de saison mitigé, ses performances suivent une courbe ascendante. Son duo avec “Momo” est l’un des axes forts du redressement alsacien.

❏ Anthony CACI (14 matches, 13 titularisations, 1 129 minutes, 2 passes. Note : 4,69). Latéral gauche n°1 dans l’esprit de son coach, “Titi” a avoué avoir eu du mal à récupérer du Covid et revenir au niveau qui avait fait de lui un titulaire. À la peine à Saint-Etienne, contre Lille et à Montpellier, il retrouve peu à peu ses sensations. Thierry Laurey lui garde toute sa confiance.

❏ Lionel CAROLE (14 matches, 7 titularisations, 621 minutes, 1 carton jaune. Note : 4,33). Le Francilien de naissance a “profité” des déboires de Caci pour s’inviter dans la rotation sur le flanc gauche, mais il a lui aussi souffert, spécialement à Monaco. Il a toutefois refait surface en fin d’année en signant sans doute son match le plus complet avec le Racing le 16 décembre à Angers et n’a pas non plus à rougir de sa dernière titularisation à Paris, malgré la débâcle (4-0). Il reste cependant un deuxième choix pour son entraîneur et pourrait n’avoir que peu de temps de jeu jusqu’au terme de son contrat en juin si Caci garde un niveau constant.

(*) Note moyenne établie à partir de celles attribuées par les journalistes de L’Alsace et des DNA à chaque rencontre du Racing. À suivre : les milieux de terrain et les attaquants.

Le chiffre6
La série continue pour le Racing en 2020-2021 : il s’impose à chaque fois qu’il n’encaisse pas de but. C’est arrivé à six reprises (contre Dijon, à Brest, Nantes et Angers, face à Nîmes et à Lens), où il a inscrit seize buts sans en concéder un seul. Ses treize autres matches se sont soldés par deux nuls et onze défaites.
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Message par fan_racing »

On a souvent perdu avec une défense très fébrile, mais lorsqu'on a gagné la défense a toujours été impeccable. Au point que c'en est même impressionnant : 16 buts marqués pour 0 encaissé lors de nos 6 victoires. Je ne sais pas si une autre équipe en Europe a fait ça, hormis les tous gros (qui ont forcément encaissé quelques buts dans la mesure où ils ont gagné beaucoup plus de matchs que nous).

Si Simakan reste des nôtres pour les matchs retour et que Kawashima continue sur sa bonne lancée, on aura une arrière-garde qui tiendra convenablement la route.

Cela fait depuis Nantes que la ligne Caci-Djiku-Simakan + Kawashima tient globalement la route, malgré quelques ratés ponctuels (la sortie de Kawa contre Bordeaux, les deux mains de Simakan contre Metz, je ne compte pas Paris où tout était remanié ...). Sur le banc, Carole et Mitrovic continueront d'être dans le coup (si Mitrovic reste), et Koné se battra pour rester compétitif.

Le seul qui a du mal à se stabiliser, c'est Lala, du fait de ses nombreuses pertes de balle comme le dit l'article. C'est vraiment un poste sur lequel on va devoir bosser lors du prochain mercato.
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Le bilan du Racing à mi-saison (les milieux et les attaquants) : Ajorque-Diallo, le beau duo
Depuis la période faste de l’association Pagis-Niang, voilà plus de quinze ans, le Racing ne disposait plus d’un duo d’attaque aussi performant. Avec Habib Diallo et Ludovic Ajorque, quinze buts à eux deux sur la phase aller, les Bleus sont armés pour viser un peu plus haut que leur 15e place.
Avec 28 buts inscrits lors des 19 journées du cycle aller, le Racing se situe dans la moyenne haute des attaques de Ligue 1, loin des armadas parisiennes (43) ou lyonnaises (39), mais mieux loti que Marseille, Angers ou Bordeaux, soit des équipes du Top 10.

La nouvelle marque de fabrique en 4-2-3-1
Logiquement, les hommes de Thierry Laurey peuvent aspirer à un meilleur rang final que leur 15e place à mi-parcours validée samedi dernier à Lens (victoire 1-0). Surtout si la défense continue de resserrer les mailles et si le milieu de terrain se montre aussi concentré qu’en ce début d’année, dans un système en 4-2-3-1 qui devient la nouvelle marque de fabrique alsacienne. Revue de détails.

❏ Jeanricner BELLEGARDE (17 matches, 16 titularisations, 1 198 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Après une première saison d’adaptation à la Ligue 1, où il n’avait pas réussi à trouver sa juste place sur le terrain, l’ex-Lensois s’est naturellement imposé à un poste de milieu gauche où ses qualités de vitesse détonnent. Une fois lancé, “Jeanjean” est difficilement arrêtable. Le Rémois Mbuku, le Montpelliérain Pedro Mendes et le Nîmois Ahlinvi sont bien placés pour le savoir, puisqu’ils ont concédé un penalty devant le lutin bleu (1,72 m). Reste encore à franchir le dernier palier, à savoir marquer en L1.

❏ Ibrahima SISSOKO (19 matches, 16 titularisations, 1 389 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Un été en pente raide, puis un début d’automne à court de souffle : le grand “Ibou” a d’abord déçu dans une équipe qui cherchait son point d’équilibre.
Thierry Laurey lui a alors demandé d’arrêter de s’excuser d’être mauvais et de se concentrer sur ses qualités. Ça a fonctionné à partir du match à Nantes (victoire 4-0) où il s’est imposé comme récupérateur droit, en binôme avec Liénard ou Aholou.

❏ Dimitri LIÉNARD (16 matches, 6 titularisations, 695 minutes, 1 but sur penalty, 2 passes, 1carton jaune. Note : 5,00). Onze fois titulaire l’an dernier à pareille époque, plus que six fois cette saison, et cela sans être blessé : à bientôt 33 ans, “l’âme bleue” est moins sollicitée et commence à reculer dans la hiérarchie des milieux alors que son contrat arrive à son terme en juin. Mais quand il joue, “Dim” mouille toujours autant le maillot, à l’image de ses deux passes décisives et de son but inscrit sur penalty à Nantes. Irréprochable dans l’investissement.

❏ Jean-Eudes AHOLOU (11 matches, 10 titularisations, 855 minutes, 1 but, 1 passe, 5 cartons jaunes. Note : 5,20). Revenu en octobre sous forme de prêt en provenance de Monaco, celui qui avait constitué la première grosse opération financière de la nouvelle ère Keller – 14 millions d’euros à l’été 2018 – joue le rôle « d’essuie-glace » devant la défense. Hormis son attirance pour la couleur jaune – déjà cinq cartons – et un coup d’arrêt subi à cause de la Covid début novembre, l’Ivoirien remplit sa mission en “musclant” l’entrejeu.

❏ Adrien THOMASSON (19 matches, 13 titularisations, 1 156 minutes, 2 buts, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,00). Il y a eu deux Thomasson sur cette première partie de saison. D’abord un joueur râleur, emprunté et sans génie, qui a perdu sa place de titulaire au cœur de l’automne, chose inimaginable un an plus tôt. Puis le vrai “Adri” est revenu. À partir du match contre Rennes, lors duquel il a ôté une énorme épine du pied de son coach en marquant son premier but de la saison (1-1, 12e journée), la mue s’est opérée. À nouveau inspiré, il s’évertue à briser les lignes adverses et à faire briller Ajorque et Diallo. Avec succès.

❏ Ludovic AJORQUE (18 matches, 17 titularisations, 1 501 minutes, 8 buts dont 3 penalties, 3 passes, 4 cartons jaunes. Note : 5,12). Un seul être vous manque et tout paraît dépeuplé : avant l’arrivée de Diallo, l’avant-centre n’avait inscrit qu’un but et beaucoup couru dans le vide. Puis sur les 12 matches suivants qu’il a disputés, il a fait trembler sept fois les filets… Les deux compères se trouvent de plus en plus facilement, à l’image de leur match à Angers (0-2) – un but, une passe chacun –, comme à la belle époque de Pagis et Niang. Bientôt, la comparaison va s’imposer comme une évidence.

❏ Habib DIALLO (13 matches, 10 titularisations, 978 minutes, 7 buts dont 1 penalty, 3 passes, 1 carton jaune. Note : 5,82). « Maintenant, il vaut vingt millions ! » La plaisanterie de Thierry Laurey à l’issue du dernier succès en date, samedi à Lens (0-1), souligne les effets du retour sur investissement pour la recrue la plus chère du Racing (achetée 10M€ à Metz le 5 octobre). Diallo n’a pas besoin de cinq occasions pour marquer. Une lui suffit, qu’il joue dans l’axe ou sur un côté, souvent en faisant la différence à lui seul.
Avec 7 buts en 13 matches, plus 3 passes, le Sénégalais s’inscrit dans la lignée des grands attaquants bleus. Un seul joueur a été plus prompt au XXIe siècle (source Racing Database) en atteignant ce total en 10 rencontres : son compatriote Mamadou Niang. On y revient !

Repères
Milieux-attaquants : zoom sur les remplaçants


Certains n’ont pas su saisir leur chance, d’autres ne l’ont jamais eue, et les derniers sont encore trop tendres pour la Ligue 1 : vue plongeante sur le banc du Racing, concernant les milieux de terrain et les attaquants.

❏ Mehdi CHAHIRI (14 matches, 6 titularisations, 559 minutes, 2 buts, 1 carton jaune. Note : 4,71). Débarqué du Red Star (National), l’ailier gauche a été le premier buteur de la saison, lors de la défaite inaugurale à Lorient (1-3). De belles dispositions techniques, mais pas encore assez régulier pour s’imposer comme un recours naturel aux titulaires. Un potentiel à confirmer.

❏ Majeed WARIS (11 matches, 4 titularisations, 396 minutes, 1 but sur penalty. Note : 4,00). Le Ghanéen avait disparu de la circulation au cours d’un été marqué par la Covid. Il revient à peine dans la rotation de Thierry Laurey. Son premier but, un penalty inscrit en fin de match contre Nîmes (5-0), pourrait contribuer à son retour au premier plan.

❏ Kevin ZOHI (14 matches, 1 titularisation, 232 minutes, 1 but. Note : 4,00). Victime collatérale du recrutement de Diallo, l’attaquant ivoiro-malien doit se contenter de miettes. Hormis son but inscrit à Nantes (4-0) , il n’a pas eu l’occasion de s’illustrer. Et on ne voit pas comment cela pourrait évoluer en sa faveur dans l’immédiat.

❏ Sanjin PRCIC (8 matches, 2 titularisations, 232 minutes, 1 carton jaune. Note : 3,50). Déjà peu utilisé par Thierry Laurey en temps normal, le milieu défensif bosnien a encore reculé dans la hiérarchie avec le retour d’Aholou. Son profil atypique entre les costauds du milieu ne correspond guère aux canons du coach, qui en a fait un joueur d’appoint.

❏ Mahamé SIBY (3 matches, 12 minutes). D’abord touchée par la Covid puis blessée, la recrue de Valenciennes, sorte de clone physique d’Aholou, n’a pas encore eu l’occasion de montrer ses qualités.

❏ Idriss SAADI (6 matches, 0 titularisation, 108 minutes). Meilleur buteur en préparation, l’Algérien n’a pas su saisir sa chance sur les bouts de match qu’il a disputés en début de saison. Il ne fait pas partie des plans de Thierry Laurey.

❏ Adrien LEBEAU. Le milieu offensif, pas épargné par les blessures, devra trouver du temps de jeu ailleurs.

❏ Lebo MOTHIBA. Opéré du genou durant la préparation estivale, l’attaquant sud-africain se rapproche d’un retour sur les terrains. « Avec Matz Sels, on peut le considérer comme une recrue », dit Thierry Laurey.
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Message par Kaniber »

dna a écrit :une saison si singulière
Entre épidémie de Covid-19 et fiasco des droits télé, le club strasbourgeois est, comme tout le football français, confronté à un contexte inédit, financièrement délicat, en cette baroque saison 2020-2021 où sa situation sportive (13e ) s’améliore.
<i>« The show must go on. » Le spectacle doit continuer. Dans un monde du football professionnel qui, comme la planète, subit les affres de la crise sanitaire, le spectacle continue donc. Mais il fait résonner cette pub des années 1980 pour une boisson sans alcool : « Ça ressemble à de l’alcool, ça a la couleur de l’alcool, mais ce n’est pas de l’alcool. »

À l’heure des huis clos dans les stades, dont la Meinau évidemment, une sono crache ainsi durant 90 minutes des encouragements préenregistrés censés combler le vide abyssal laissé par l’absence de public. Des joueurs courent célébrer leurs victoires devant un kop désert.

Mais ces artifices un brin ridicules ne sauraient masquer le désœuvrement des clubs français. Car à l’épidémie qui sévit partout ailleurs s’est ajoutée la défection du diffuseur majeur de la Ligue 1 et la Ligue 2, Mediapro.

Dimanche, après la troisième victoire d’affilée du Racing devant Saint-Etienne, amoindri par 14 forfaits, dont 10 pour Covid – la limite autorisée, sur un effectif de 30 joueurs, pour maintenir un match –, Thierry Laurey s’est d’ailleurs arrêté sur ce double sujet épineux : « Entre le coronavirus et Mediapro, il y a un élément de trop. Ça fait beaucoup. Mais c’est un bon rappel aussi, car ça va peut-être nettoyer un peu le football. »

« Il y a peut-être des questions à se poser »


Vraiment ? On peut s’interroger lorsqu’un match, qui, certes, respecte la charte sanitaire édictée par la LFP, a lieu alors qu’un cluster a été découvert dans l’un des deux clubs : outre les dix Stéphanois, huit membres de leur encadrement étaient positifs au virus.

« Tout le staff était absent. Il y a peut-être des questions à se poser sur le règlement », a suggéré le responsable technique du centre de formation Laurent Huard, propulsé sur le banc des Verts par la contamination de Claude Puel, sans s’attaquer ouvertement à la légitimité de la rencontre.

Thierry Laurey ne l’a pas fait non plus, mais il a mis le doigt sur le nœud du problème. « À un cas Covid près, le match était remis. Ou on décide de jouer avec un risque minime ou on décide d’arrêter et on ne sait pas quand on va reprendre. Si on est considéré comme cas contact à chaque fois, alors, on ne joue plus. C’est fini ! »

L’entraîneur strasbourgeois, lui-même infecté fin octobre, rejette néanmoins cette extrémité. « Il y a moins de risques à attraper le virus sur un terrain que dans beaucoup d’autres endroits. On ne va pas trembler à chaque fois. Le Covid, on peut l’attraper n’importe où. »
C’est précisément pour cette raison que les huis clos perdurent, entraînant pour les clubs des pertes en billetterie auxquelles s’ajoute la débâcle des droits télé envolés (lire par ailleurs). « Je ne crains pas spécialement les retombées pour Strasbourg, mais il y en aura, car tous les clubs sont impactés, de manière plus ou moins importante », reconnaît Thierry Laurey dont l’employeur va devoir faire face à une baisse de recettes comprise entre 20 et 25 millions.
« Des clubs obligés d’élaguer en janvier »

« Pas mal de clubs vont être obligés d’élaguer un peu en janvier. Il n’était pas prévu, quand on a attaqué en juillet, que le diffuseur ne paie pas, que tu te retrouves avec des difficultés financières et que tu sois obligé de te “débarrasser” de tes meilleurs joueurs parce qu’en général, ce sont ceux-là qui ont des offres, pas les plus mauvais. »

À Strasbourg, la vente du jeune défenseur axial Mohamed Simakan, ralentie par l’arthroscopie du genou qu’a subie le joueur lundi et son indisponibilité de deux mois, participe de ce processus de rééquilibrage budgétaire. Les clubs se préparent aussi à négocier des baisses de salaire avec leurs joueurs. Pas simple quand on sait qu’au Racing, neuf – dont Jean-Eudes Aholou, prêté par Monaco – et une partie du staff, Thierry Laurey en tête, sont en fin de contrat et font face à un avenir incertain.

Sans remettre en cause les 15 millions de travaux prévus au centre de formation, le président Marc Keller a admis le 5 janvier lors de la présentation du projet de rénovation de la Meinau qu’ils seraient repoussés. « L’impact du Covid et la défaillance de Mediapro vont décaler un peu les investissements. Mais on projette de faire ces dossiers et on va les faire. »

Si l’ex-international s’est bien gardé de fixer une échéance, c’est qu’entre pandémie persistante et négociations à venir sur les droits télé, sa visibilité est faible.
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Re: Le Fil Rouge

Message par alphons »

Selon nos informations, la Ligue a présenté il y a quelques jours aux clubs de L1 un prévisionnel de déficit très élevé (1,3 milliard d'euros). Bien supérieur aux 800 millions annoncés il y a quelques semaines.
l'été va être chaud.......Caen et Bordeaux ont déjà commencé à licencier......

en gros 25 millions de deficit en juin pour le racing.....

1. pas sur que la vente de Simakan ne suffise
2. le racing devra sérieusement alléger sa masse salariale, éviter les joueurs à 80k+ par mois qui cirent le banc......
3. va falloir étre malin pour remplacer les 10 joueurs.....

bon si Ajorque met encore 10 buts .......les offres autour de 20 millions devraient tomber.....
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Une reprise à couvert
Comme tout le monde ce mercredi matin, le Racing s’est fait surprendre par l’averse de neige qui a blanchi la campagne et… les terrains d’entraînement. Bien que chauffée, la nouvelle aire de jeu est rendue impraticable dans ces conditions. Du coup, Ludovic Ajorque et les siens ont trouvé refuge sous la halle couverte du centre de formation.

La séance dynamique a concerné 22 joueurs, dont Majeed Waris, écarté avant le dernier match à Dijon, et trois jeunes de l’académie régulièrement appelés en renfort (Abdoulaye Ousmane, Marvin Senaya et Alexandre Pierre), sous les ordres de l’adjoint Jean-Marc Kuentz et le regard de Thierry Laurey.
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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : “dix de der” pour finir en beauté
Au sortir d’un week-end de repos forcé, en raison de son élimination prématurée en Coupe de France, le Racing va s’engager dans la dernière ligne droite de sa saison de Ligue 1, avec l’objectif de se maintenir et de terminer le plus haut possible. Il lui reste dix matches pour finir en beauté.
Belote, rebelote et “dix de der”. Après avoir accroché le leader lillois (1-1) puis battu à la Meinau l’outsider monégasque (1-0), le Racing est en passe de remporter la partie à l’attaque des dix dernières journées de championnat.

Mal emmanchée, cette quatrième saison de Ligue 1 depuis la remontée devrait se terminer par un maintien tranquille, sauf effondrement soudain qu’il ne faudrait jamais totalement exclure tant les grands équilibres dans une équipe restent infiniment fragiles.
Pour avoir souffert durant des mois, le Racing semble toutefois vacciné contre tout relâchement. Et la dynamique actuelle (lire chiffre) incite plus à l’optimisme qu’à l’inquiétude. « Avec cet état d’esprit, on peut faire de belles choses, bien plus qu’un maintien », disait ainsi le dernier venu Frédéric Guilbert, héros du succès contre l’AS Monaco mercredi dernier.
Au moment de reprendre le chemin de l’entraînement, ce mardi, pour préparer le déplacement dominical à Rennes, les Bleus peuvent être confiants. Nous avons listé pour eux quelques raisons objectives de croire en un printemps radieux.

Parce que le Racing est lancé


S’il parvient à maintenir la cadence élevée adoptée en 2021, le Racing finirait la saison aux alentours des 50 points, ce qui lui assurerait une place aux portes ou sur le seuil du top-10.

Depuis la remontée, en 2017/2018, la troupe de Thierry Laurey est toujours parvenue à améliorer son rang final d’une saison à l’autre (*). Cela est-il envisageable après avoir touché le fond un triste soir de novembre et de défaite contre Marseille (19e avec 6 points, à égalité avec la lanterne rouge dijonnaise) ?

Pourquoi pas, répondent des joueurs dont le regard est plus porté vers le haut du classement que sur la zone de relégation, désormais distante de huit points (l’écart sur Nantes, actuel barragiste).

« Dans ce groupe, personne ne regarde derrière, assurait Laurey au soir du succès contre Monaco. Moi, il m’arrive de jeter un œil dans le rétro. Eux, non, ils ont confiance. Il faut quand même faire attention, parce que ça peut jouer des tours. Mais je suis content de cette mentalité et de cet investissement. »

Parce que la mentalité est irréprochable


Maintenant que les voyants sont repassés au vert, il est toujours facile d’écrire que le groupe vit bien. Cette affirmation n’a rien d’un poncif quand on parle du Racing. C’est même une vérité intangible, que l’entraîneur résume par la formule suivante : « Les garçons jouent tous les uns autour des autres, ou les uns avec les autres ».

Voilà pourquoi Frédéric Guilbert est « allé au bout du bout » pour inscrire le but du succès contre les Monégasques mercredi dernier. Voilà pourquoi les Bleus ont fait corps un soir de novembre pour préserver le point du nul contre Rennes (1-1) alors que leur coach était assis sur un siège éjectable.

Parce que Laurey a retrouvé son flair


Longtemps, ses choix paraissaient au mieux frileux, au pire malencontreux. Sur le terrain, même ses joueurs paraissaient parfois perdus, à ne pas comprendre le schéma ni la consigne. Mais depuis le début de l’année, le technicien qui a passé le cap des 200 matches officiels avec le Racing a retrouvé son flair.

Les succès à Metz (2-1) et contre Monaco ainsi que le nul à Lille ont rappelé que Laurey sait y faire, quand il s’agit d’élaborer un “coup” tactique et de faire déjouer son adversaire.

Peu importe le système, l’équipe a trouvé une assise défensive autour de l’épatant gardien n°3 Kawashima et du roc Djiku, que l’on ne reverra hélas plus ce mois-ci (lésion à l’adducteur droit), et d’une animation offensive grâce à un Thomasson retrouvé.

Et peu importe même les hommes, puisque quand des titulaires sont absents, à l’image d’Aholou et de Sissoko contre Monaco, Laurey trouve la parade sans altérer l’efficacité de la machine.

Parce que le duo d’attaquants est royal


L’un a retrouvé le chemin des filets à Lille, l’autre ronge son frein depuis désormais neuf matches : Ajorque et Diallo, respectivement auteurs de 11 et 7 buts, ont potentiellement les qualités pour dynamiter n’importe quelle défense.

Si le grand Réunionnais a déjà dépassé son record en Ligue 1 (9 buts), son compère sénégalais espère rattraper le temps perdu. Ça peut faire du grabuge.

Parce que le calendrier est abordable

Si la venue du PSG constitue le point d’orgue en termes de difficultés sur les dix dernières journées, le calendrier des Alsaciens est globalement abordable. Les Bleus affronteront notamment quatre équipes qui sont derrière eux (Bordeaux, Nîmes, Nantes et Lorient) et autant d’autres en forme précaire (Rennes, Marseille et Nice). De quoi voir plus haut...

(*) 15e avec 38 points (2017/2018), 11e avec 49 points (2018/2019) et 10e la saison dernière, le classement étant calculé au quotient après son arrêt à la 28e journée en raison de la pandémie
Le chiffre
1,72

La moyenne de points pris en 2021 par le Racing, soit 19 en 11 matches (5 victoires, 4 nuls, 2 défaites). Sur la première partie de saison, cette moyenne était seulement de 0,94, soit 16 points en 17 matches (4 victoires, 2 nuls, 11 défaites).
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