[Ex] Stéphane Cassard

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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solari1
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par solari1 »

En prenant connaissance du parcours de Hours en tant qu'entraîneur de gardiens, on constatera que c'est un parcours honnête, un profil intéressant pour un club en construction, et/ou en reconstruction.
De ce côté là, il a rempli sa mission.

Maintenant, je pense que son départ correspond à une restructuration du staff.
Un staff certainement plus adapté pour faire franchir un cap au club.

Cassard en cela est un bon choix.
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fan_racing
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par fan_racing »

solari1 a écrit :Outre l'unanimité sur sa venue, du fait de l'excellent souvenir qu'il a laissé au Racing, ce sont ses compétences d'entraîneur de gardiens qui sont à mettre en avant.

Cassard a effectué un très bon travail à l'OM.
Participant au retour de Mandanda à un très bon niveau, après sa parenthèse compliquée à Crystal Palace.
Pelé a retrouvé un très bon niveau grâce au travail effectué avec Cassard.
Cassard a également participé à la progression du jeune Dia, actuellement 3 ème gardien.

Je suis de fait très content de sa venue au Racing.
Un très bon travail à l'OM qui a d'ailleurs contribué à certaines distinctions : Mandanda a été élu 3 fois meilleur gardien de Ligue 1 pendant les 4 années où il a été coaché par Cassard. Bien sûr Mandanda est déjà un excellent gardien en tant que tel, mais on peut se dire qu'il n'aurait pas réussi une telle prouesse sans l'appui d'un coach valeureux.

Je suis également très content de le revoir :)
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par Tenor »

oui faut relativiser tout de même
Mandanda élu 3 fois meilleur gardien de Ligue 1 pendant les 4 années où il a été coaché par Cassard. Il était déjà en équipe de france avant la venue de Cassard donc il n'a fait que son job.
perso je n'ai rien contre son retour , quoique :
- je n'ai pas oublié son départ quand nous nous retrouvions dans la mouise dans laquelle il baignait également et quelque part il fait bon vivre chez nous et coutoyer des gens honnêtes ou un peu plus qu'ailleurs et qu'on peut se fier sur un super président hein ;)
- sa maison qu'il détient ici peut être vendue à n'importe quel moment ;)
- le racing n'a pas eu véritablement un problème d'encadrement des gardiens ;)
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PoY
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par PoY »

SO a écrit :STÉPHANE CASSARD RETROUVE LE RACING
Libre depuis son départ de l’Olympique de Marseille l’été dernier, Stéphane Cassard revient au Racing. Il rejoint le staff de Thierry Laurey en tant qu’entraîneur des gardiens.

Stéphane Cassard s’est engagé au sein du Racing et remplacera Jean-Yves Hours au sein du club qu’il avait quitté en tant que joueur en 2010. Particulièrement apprécié par les supporters strasbourgeois, le doubiste formé à Sochaux retrouve un club qu’il connait très bien. À ce jour, il est le 3ème gardien ayant joué le plus de matches de championnat sous le maillot strasbourgeois, devancé uniquement par Dominique Dropsy et Johnny Schuth. Avec le Racing, il a remporté la Coupe de la Ligue en 2005 ainsi que l’Etoile d’or France Football du meilleur gardien de L1 la même année. Devenu entraîneur des gardiens après avoir pris sa retraite sportive en 2011, il a occupé ce poste à l’US Boulogne, à Valenciennes puis à l’Olympique de Marseille où il est resté pendant 5 ans.

« Nous sommes très heureux du retour de Stéphane dans une maison qu’il connaît bien explique Marc Keller, Président du Racing. Stéphane s’est engagé avec nous et rejoint le staff de Thierry Laurey, désormais au complet ».
« Le Racing est un club qui a beaucoup compté dans ma carrière et je suis très content de revenir, se réjouit Stéphane Cassard. Je viens pour apporter mon expérience et continuer à grandir avec le club. ».
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par PoY »

L'Alsace.fr a écrit :Cassard : « J’avais donné ma parole »
Relancé en dernière minute par Lyon, l’ancien portier strasbourgeois Stéphane Cassard (2004-2010) est resté fidèle à la promesse faite quelques jours plus tôt aux dirigeants du Racing d’y revenir comme entraîneur des gardiens pour les deux prochaines saisons.

Dix ans après son départ, Stéphane Cassard revient au Racing comme coach des gardiens. Le troisième portier le plus capé sous le maillot alsacien en championnat (204 matches de Ligues 1 et 2 entre 2004 et 2010) succède à Jean-Yves Hours dont le contrat n’a pas été reconduit. En ce week-end de Pentecôte, le Franc-Comtois, qui s’est engagé jusqu’en 2022, est passé à Strasbourg pour y (re)nouer le contact avec un club et un staff qu’il connaît bien.

Stéphane, Thierry Laurey avait annoncé une réunion du staff ce lundi. Étiez-vous présent ?
Bien sûr. Je suis arrivé dimanche après-midi en TGV et reparti lundi après-midi. Même si nous nous connaissions déjà, cette prise de contact physique était judicieuse et bienvenue. Il était important de faire un point global, notamment avec le secteur médical, mais nous avons aussi passé un très bon moment.

Avez-vous eu la sensation de rentrer à la maison ?
C’est un peu ça, oui. Depuis mon départ en 2010, les choses n’ont pas tant changé. J’ai plaisir à retrouver cette belle enceinte de la Meinau, des gens que je connais bien et à intégrer un staff qui fait du bon boulot. Le Racing a marqué ma carrière de joueur. Quand tu t’es plu dans un club, tu as envie de lui redonner ce que tu as vécu.

« C’était le bon moment »

Jamais, depuis dix ans, vous n’avez cessé de croire à un retour à Strasbourg…
C’est vrai, car c’est l’un des clubs où j’avais envie d’exercer. Après quelques belles expériences, dont celle, plus longue, à Marseille (2014-2019), c’était le bon moment.

Amiens, relégué en L2, vous courtisait. Vous auriez aussi pu y évoluer en terrain connu et favorable aux côtés du directeur sportif John Williams, rencontré à Boulogne-sur-Mer, et de votre ex-coéquipier et ami alsacien Régis Gurtner. L’attrait de la Ligue 1 et votre passé à Strasbourg ont-ils fait pencher la balance ?
C’est un peu les deux. Il y a aussi et surtout eu la volonté des dirigeants strasbourgeois. Je n’ai rien à cacher : juste avant l’officialisation de mon retour à la Meinau, Lyon m’a approché. Rudi (Garcia, qu’il a côtoyé à l’OM d’octobre 2016 à juin 2019) m’a appelé (*). Mais je n’ai pas changé d’avis. Pour deux raisons : un, j’avais donné mon accord et ma parole au Racing : deux, le projet strasbourgeois me tenait vraiment à cœur. Connaître les autres membres du staff, la direction et le club a également accéléré la prise de décision, c’est évident.

Est-il néanmoins difficile d’opter pour Strasbourg quand on sort du bouillant environnement marseillais ?
Pas du tout. Je savais très bien qu’après avoir travaillé à l’OM, il me serait compliqué de rejoindre un club aussi populaire. Mais le Racing n’est pas un club comme un autre. À mes yeux, il arrive juste derrière les gros du foot français. Il a une vraie histoire, génère une grande ferveur et travaille aujourd’hui dans la stabilité. C’est un challenge très intéressant.

Votre contrat est de deux ans. Cette durée était-elle un préalable à votre venue ?
Non. À Marseille, je n’avais d’ailleurs d’abord signé qu’un an. Mais là, nous sommes vite tombés d’accord avec les dirigeants. Pour moi, la durée compte moins que la façon dont on s’implique. La preuve : Thierry (Laurey, le coach) prolonge d’année en année, mais son investissement est toujours au top. Les relations humaines et les compétences ont guidé mon choix vers Strasbourg.

« Je vais appeler les gardiens pour me présenter »

Avez-vous hâte d’attaquer la saison 2020-2021 le 29 juin, jour de la reprise de l’entraînement ?
Je suis impatient, oui. Ce week-end, je n’ai pas eu l’occasion de croiser nos trois gardiens (Matz Sels, Bingourou Kamara et Eiji Kawashima). Je vais laisser passer quelques jours, mais je leur passerai un coup de fil pour me présenter. On sait que la préparation durera plus longtemps et que plus encore que d’habitude, il faudra y aller progressivement, surtout après une aussi longue coupure sans compétition.

Ne pas savoir si vous pourrez reprendre dans des conditions normales vous inquiète-t-il ?
Le gouvernement s’exprimera le 22 juin. Nous espérons tous que d’ici là, la situation sanitaire continuera à évoluer dans le bon sens. Nous ne retrouverons pas tout de suite des conditions normales pour nous entraîner et jouer. Il faudra s’adapter. Mais je reste positif. En voyageant ce week-end, j’ai constaté que dans le train et les gares, tout le monde était masqué et attentif. Même s’il faut rester prudent, je suis convaincu que le plus gros de l’épidémie est derrière nous et que la vigilance en vigueur favorisera encore sa régression.

(*) L’OL a officialisé ce mardi l’arrivée de Christophe Revel en remplacement de Grégory Coupet, parti à Dijon.
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par Kaniber »

dna a écrit :la sérénité selon Cassard
En cette période de gros stress pour les équipes engagées dans la lutte pour le maintien, Stéphane Cassard garde la tête froide. L’entraîneur des gardiens du Racing (48 ans) livre sa recette avant la réception capitale de Montpellier, ce dimanche (15h) à la Meinau.
Dans sa carrière de gardien, commencée en 1993 à Sochaux et achevée dix-huit saisons plus tard du côté de Boulogne, Stéphane Cassard a vécu des « hauts et des bas, comme tout joueur professionnel ».

Quand le natif de Montbéliard a été débauché du Havre par « Monsieur Nicollin » en janvier 1999 pour garder le but montpelliérain, la pente était plutôt ascendante. Le charismatique président du MHSC, décédé voilà bientôt quatre ans, était « une bonne personne, un passionné et homme de parole avec qui tu n’avais pas besoin de signer de papiers ».
« Garder beaucoup de sérénité, de concentration et de simplicité »

À la Mosson, Stéphane Cassard a enchaîné les matches et vécu de beaux frissons. « On a disputé une demi-finale de Coupe de la Ligue (perdue contre Metz) et gagné l’Intertoto (aux penalties contre le Hamburger SV) qui nous ouvrait les portes de l’Europe. Ça reste un grand moment à titre personnel, puisque j’avais arrêté les trois penalties lors de la séance de tirs au but… »

La suite sera moins heureuse. À mi-saison, Cassard perd sa place de titulaire au profit du jeune Rudy Riou et vit du banc la relégation en Ligue 2. La deuxième dans sa carrière au long cours d’une série de… cinq, dont deux sous le maillot du Racing (2006 et 2008).

Des expériences douloureuses qui vous forgent une carapace et un caractère mais qui ne vous transforment pas forcément en chat noir. « Je ne suis pas descendu non plus chaque saison , se marre celui qui a entamé sa reconversion d’entraîneur des gardiens voilà dix ans. Il y a aussi eu des issues heureuses. Je pense notamment à la fois où Jacky Duguépéroux avait repris l’équipe (en octobre 2004 au relais d’Antoine Kombouaré) et redressé la barre. Derrière, on gagne la Coupe de la Ligue et on fait une belle campagne européenne (jusqu’en 8e de finale contre le FC Bâle). De toute expérience, qu’elle soit bonne ou mauvaise, il y a des choses à retenir. »

C’est justement ce vécu qui permet au quadragénaire de rester calme en ces temps agités, alors que le Racing s’apprête à jouer gros dimanche à la Meinau contre Montpellier. Une attitude qu’il tente de partager avec Matz Sels et l’ensemble de l’effectif.

« Dans ces moments-là, il faut garder beaucoup de sérénité, de concentration et de simplicité, insiste-t-il. On a vu que l’on était capable de belles performances contre de grosses équipes, à condition de ne rien lâcher. »

À chaque fois que le Racing s’écarte de ce chemin, il se fait punir. « C’était le cas contre Nantes (défaite 1-2) , rappelle Cassard. On a livré une première période très cohérente. À la mi-temps, on avait réussi à étouffer l’adversaire. Et puis on s’est relâché et on a pris deux buts tout à fait évitables. Il faut impérativement s’en souvenir au moment de préparer le match de Montpellier. »

Aussi contrariant soit-il, ce faux pas contre les Canaris ne dénote pas un état d’esprit friable, à écouter l’ex-gardien. « Si c’était le cas, on aurait explosé à Marseille, une équipe qui tourne bien ces temps-ci, rappelle l’adjoint de Thierry Laurey au sujet du match nul de vendredi dernier au Vélodrome (1-1). Certes, on aurait pu se mettre un peu plus rapidement à l’abri. Mais on va se servir des derniers matches pour corriger nos erreurs, en étant efficaces dans les deux surfaces. »

Contre un MHSC même diminué et entièrement concentré sur sa demi-finale de Coupe de France contre le PSG, mercredi prochain à la maison, Cassard ne s’attend pas à une partie facile.
« Ne pas leur laisser d’espoir pendant 90 minutes »

« Quand tu ne joues plus grand-chose au classement, tu peux évoluer l’esprit libéré, c’est d’autant plus dangereux. Mais cela ne change rien à notre problématique. Je le dis et je le répète. Ça dépendra d’abord de nous. Il faut que notre curseur de concentration soit plus élevé que le leur. On ne doit pas leur laisser d’espoir pendant 90 minutes. Et on ne doit pas avoir de regrets, comme contre Nantes… »

La défense du Racing pourra déjà compter sur un Matz Sels qui vivra sa sixième titularisation consécutive depuis son retour de blessure – « Il est déjà régulier dans ses performances, on ne voit pas de signe de fébrilité », dit Cassard au sujet du gardien belge – et misera sur la force collective pour atteindre sans tarder les 41 points.

« Concentrons-nous sur le jeu sans nous laisser inhiber par l’enjeu, conclut-il. Jusqu’à maintenant, on a su répondre présent quand il le fallait. On laisse beaucoup d’influx nerveux dans la bataille, mais on a des joueurs comme Alex (Djiku) , Dim (Liénard) ou Stefan (Mitrovic) pour montrer l’exemple. Ce n’est pas la méthode Coué, mais un discours d’optimisme et de réalité. Si tu fais bien le job, tu arriveras là où tu veux aller. »

Parole de Stéphane Cassard, homme sage qui a livré quelques batailles indécises. Il ne les a pas toutes gagnées, mais il est toujours debout.
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Re: [Ex] Stéphane Cassard

Message par Kaniber »

dna a écrit : Stéphane Cassard (Racing) : « À Marseille, c’est une grosse pression »
Stéphane Cassard (49 ans), ex-gardien du Racing devenu entraîneur des hommes gantés à la Meinau, a vécu cinq saisons dans le rôle de coach à Marseille. La venue de l’OM, ce dimanche (17h), ravive quelques souvenirs.
En début de semaine, Stéphane Cassard a temporairement abandonné ses gardiens strasbourgeois pour boucler un stage de perfectionnement à Paris.

Bientôt, le Franc-Comtois sera titulaire d’une “licence A goalkeeper ”. « Ça permet d’entraîner partout et à tous les niveaux », synthétise l’ex-gardien du Racing, revenu au club pour intégrer le staff en remplacement de Jean-Yves Hours à l’été 2020.

Avant cela, Cassard avait tenu le même rôle à Marseille. Durant cinq saisons (2014-2019) et sous la direction de… quatre entraîneurs différents – de Marcelo Bielsa à Rudi Garcia –, il a vécu une « expérience unique enrichissante » et goûté à la spécificité phocéenne.
Deux ans et demi après votre départ de Marseille, quel regard portez-vous sur cette équipe ?


Il y a eu énormément de changements, avec un nouveau président (l’Espagnol Pablo Longoria) , un nouveau directeur sportif (le Mosellan David Friio), un nouveau coach (l’Argentin Jorge Sampaoli) et beaucoup de nouveaux joueurs.

Ceux que je connais ne sont plus très nombreux. Il y a bien sûr Steve (Mandanda) , avec qui j’ai bossé durant cinq ans, (Jordan) Amavi, (Boubacar) Kamara ou (Dimitri) Payet, un des rares joueurs en France qui est capable à lui seul de porter toute une équipe.

Je constate qu’avec l’apport des nouveaux, comme (William) Saliba, (Mattéo) Guendouzi ou (Cengiz) Ünder, la qualité individuelle reste élevée. C’est une formation qui peut remporter un match sur une action.

Au but, avez-vous vu venir le remplacement du capitaine Mandanda par l’Espagnol Pau Lopez, de dix ans son cadet ?
Honnêtement, non. Que Marseille recrute un joueur pour concurrencer Mandanda (36 ans) , c’est normal. Mais qu’il le remplace aussi vite, j’ai été très surpris. Steve, ça reste quand même un gardien qui a le meilleur jeu au pied en Ligue 1.

Après avoir vécu l’OM de l’intérieur, pouvez-vous encore être surpris ?

C’est sûr que c’est un club particulier, mais je n’en garde que de bons souvenirs. Je suis arrivé quand Marcelo Bielsa a été nommé. Les gens l’appelaient “El Loco” (le fou) , mais c’est un personnage très attachant, hyper exigeant et qui sait rigoler. En fait, il faut l’avoir vécu pour comprendre !

« Réussir à se mettre dans sa bulle »
Qu’est ce qui rend le club si particulier ?

La spécificité, c’est qu’à Marseille, c’est une grosse pression en permanence. Il faut réussir à se mettre dans sa bulle sans se laisser polluer par l’extérieur. À titre personnel, je n’ai pas eu de soucis. Je suis resté dans mon rôle et j’ai fait ce que je savais faire. Après, dans les moments chauds, les supporters en veulent au “prési”, au coach, pas trop à l’entraîneur des gardiens !

Quel est votre plus mauvais souvenir ?

Lors de ma dernière saison (2018/2019) , il y a eu un vrai acharnement contre Rudi (Garcia ). Il avait fait un super job la saison précédente avec la finale de la Ligue Europa (perdue contre l’Atlético Madrid, 0-3) et une quatrième place en championnat. Les critiques étaient très dures, presque injustes. Pour tenir dans la tempête, il faut être très fort…

Cette folie a aussi du bon, non ?

Oui, bien sûr ! Dans cette même campagne européenne, quand on a éliminé Leipzig puis Salzbourg, c’était énorme. J’ai aussi le souvenir d’un match contre Toulouse, avec Marcelo (Bielsa, en 2014/2015). On avait remporté notre huitième victoire de suite. Le Vélodrome était littéralement en feu, un vrai volcan !

De manière générale, j’ai toujours été impressionné par le monde qui nous suivait. Même à l’extérieur, dans les stades ou devant les hôtels, il y avait tout le temps des supporters. Tu avais l’impression de jouer à la maison de partout…
Finalement, qu’est ce qui différencie l’ambiance de la Meinau de celle du Vélodrome ?


La taille de la ville et du stade. À Marseille, tout est exacerbé par rapport à Strasbourg. Mais sinon, ce sont deux clubs qui ont une vraie identité et qui peuvent compter sur des supporters fidèles. La passion y est forte, les joueurs la ressentent.

Êtes-vous devenu un autre homme depuis votre passage à Marseille ?


Un autre homme, je ne sais pas. En tant qu’entraîneur, j’ai beaucoup appris. Le fait de travailler avec des techniciens étrangers m’a ouvert de nouveaux horizons. Avec beaucoup de pression, on relativise plus quand ça tangue un peu…
Stéphane Cassard en bref

➤ Stéphane Cassard est né le 11 novembre 1972 (49 ans) à Montbéliard

➤ Sa carrière professionnelle de gardien a débuté en 1993 à Sochaux pour se finir en 2011 à Boulogne , avec un passage remarqué au Racing (2004-2010). Il a disputé 247 matches en L1.

➤ Sa reconversion comme entraîneur des gardiens débute en 2013 à Valenciennes. Après cinq saisons à l’OM (2014-2019) , il rejoint le Racing à l’été 2020 , d’abord dans le staff de Thierry Laurey puis dans celui de Julien Stéphan.
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