[Ex] Jonas Martin

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Kaniber
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit :Martin, cœur montpelliérain
Le milieu de terrain Jonas Martin va retrouver samedi une pelouse de la Mosson qu’il connaît par cœur. Le joueur de 27 ans, formé dans l’Hérault, porte donc un intérêt tout particulier à cette 3e journée de Ligue 1.
Jonas Martin n’a pas raté ses débuts à la Meinau. Auteur du premier but alsacien – sur un service parfait de Lienard –, la recrue strasbourgeoise la plus chère de l’été (*) a réalisé un match plein devant un public déjà conquis.

« Marquer ce but fait plaisir, souligne le milieu relayeur quelques jours après. J’avais manqué une occasion juste avant et puis inscrire le premier but de la saison à la Meinau, c’est un beau symbole. »
Stambouli, Belhanda et les autres

En effet. Et cela permet à Jonas Martin de faire le plein de confiance avant un déplacement à Montpellier qui sera forcément particulier pour lui. « Je suis arrivé à Montpellier à l’âge de 14 ans, c’est ma maison », expose d’emblée le joueur.

Après avoir été repéré avec son équipe de Nîmes, Jonas Martin rejoint le centre de formation du MHSC, où il évolue deux ans comme stagiaire au sein d’une génération en or. Ses copains de “promo” se nomment Benjamin Stambouli, Abdlehamid El Kaoutari, Younès Belhanda ou encore Rémy Cabella.

C’est d’ailleurs avec ce groupe plein de talent que Jonas Martin va connaître son premier grand frisson. « On a gagné la Coupe Gambardella (en 2009, NDLR) en s’imposant 2-0 face à Nantes », rappelle Martin , arguant qu’il s’agit d’un des « meilleurs souvenirs » de sa carrière.

La suite sera tout aussi positive pour Jonas Martin, qui se fait une place au sein du groupe pro. Lors de la saison 2010/2011, il inscrit même son premier but en Ligue 1. « Je m’en souviens très bien, lance-t-il dans un grand sourire. C’était contre Saint-Etienne, on perdait 2-0 et j’ai réduit la marque. » À la fin de cette saison, il est prêté à Amiens, alors en Ligue 2 pour « s’aguerrir ».

Accessoirement, ce séjour en Picardie lui permet aussi de découvrir un nouveau poste, sous les ordres de Ludovic Batelli. « Jusqu’alors, je jouais milieu offensif et j’évoluais sur un côté. Batelli m’a remis au cœur du jeu, en me faisant reculer », raconte Jonas Martin.

Bonne pioche : le milieu réalise une belle saison à un poste de milieu relayeur qu’il affectionne. « J’aime être face au jeu », souligne-t-il.

Pendant que Jonas Martin apprend le métier en Picardie, le Montpellier Hérault fête un inédit titre de champion de France. « J’ai fait un match cette saison-là avec Montpellier, donc je suis champion de France sur le papier, mais je ne me considère pas comme tel », assure Jonas Martin en toute modestie.

À son retour dans l’Hérault, le milieu devient un titulaire incontournable. Durant quatre saisons, sa carrière connaît des bons moments, comme « ce but inscrit face à Lorient, qui sauve Montpellier de la relégation ». Un moment tellement émouvant que le milieu l’a fait tatouer sur son bras. « J’étais monté dans les gradins », en rigole encore le joueur.

Mais Jonas Martin garde aussi en mémoire quelques mauvaises expériences, comme cette grave blessure à l’épaule à Lorient début 2014. « J’étais dans une super période et ça m’a coupé », regrette le néo Strasbourgeois.

À l’été 2016, après une saison pleine avec son club formateur (36 matches, 4 buts), Jonas Martin s’exile, direction le Bétis Séville. Las, cette expérience à l’étranger ne s’avère pas vraiment concluante.

« Je me suis blessé lors du premier match, au Camp Nou face à Barcelone, raconte le milieu de terrain. Et quand je suis revenu, le coach qui m’avait fait venir en Espagne a été remplacé. Je suis resté avec la réserve jusqu’en janvier. »

Il termine tout de même la saison avec 22 matches au compteur mais n’a qu’une envie : retourner en France. « J’ai vraiment connu le haut niveau à Séville. Je savais que ça allait être très dur et je pensais être prêt. Mais c’était encore plus compliqué que je ne le pensais », avoue le joueur sans se chercher d’excuses.

Contacté par cinq ou six clubs de Ligue 1, Jonas Martin s’engage finalement avec le Racing en juillet.

« Certains clubs étaient plus huppés, si on peut dire, mais je connais bien Thierry (Laurey) car j’ai joué avec son fils, je connais aussi Fabien (Lefebvre, adjoint de Laurey) et le discours du président m’a convaincu. C’est un club sain, avec un bel objectif. Les relations humaines y sont bonnes et il y a une belle ferveur autour du club », expose la recrue, qui connaissait déjà Pablo Martinez – « On était au collège ensemble » – et Landry Bonnefoi, son ancien coéquipier à Amiens.
« Ça va être bizarre d’être dans les vestiaires visiteurs »

Juste après avoir signé son contrat en Alsace, Jonas Martin s’est précipité sur le calendrier. « J’ai regardé direct la date de Montpellier », lance-t-il en rigolant.

Car forcément, ce match aura un goût différent des autres pour lui. « Ça va être très bizarre d’être dans les vestiaires visiteurs. Il y aura une certaine émotion car je suis très attaché à Montpellier : j’y suis devenu un footballeur et un homme. J’ai appris certaines valeurs », souligne-t-il.

Jonas Martin aura aussi une pensée particulière pour “Loulou” Nicollin, l’emblématique président de Montpellier, décédé cet été. « Ça va être très dur de ne pas le voir au bord du terrain. J’étais à son enterrement et je regrette vraiment qu’il ne soit plus là », expose le joueur avec pudeur.

Jonas Martin promet toutefois de ne pas se laisser distraire par le contexte de cette rencontre. « Il ne faut pas que les émotions entrent en compte. On est des pros », rappelle-t-il. Comprendre : s’il peut jouer un vilain tour à son club formateur samedi soir, il ne va pas s’en priver…

(*) Le Racing a payé une indemnité de transfert d’1,5 millions au Bétis Séville.
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

equipe a écrit : Jonas Martin : «Strasbourg a sa place en Ligue 1»
Le milieu de terrain Jonas Martin estime que son club de Strasbourg a sa place en Ligue 1.
Cet été, après une expérience pas tout à fait concluante d'un an au Bétis Séville (20 matches, 2 buts), Jonas Martin est revenu en Ligue 1. L'ancien milieu de terrain de Montpellier a choisi Strasbourg, un club familial, qui correspond mieux à ses attentes pour renouer avec le championnat de France.
«Il faut peut-être parfois moins bien jouer et prendre plus de points»

Après 12 journées, soit près d'un tiers du Championnat, le club alsacien occupe la 18e place du classement, synonyme de barrage à la fin de la saison. Samedi (20h00), pour la reprise de la Ligue 1 après la trêve internationale, Strasbourg va recevoir Rennes, qui reste sur quatre succès de rang. «Chaque match de Ligue 1 est compliqué pour nous, reconnait Jonas Martin. Certes, plus il y a de l'instabilité à Rennes, plus ils sont bons. Mais avec le changement d'entraîneur, c'est peut-être le bon moment pour les jouer. Il y aura une part d'inconnue».
L'ancien Montpelliérain est persuadé que son équipe aura son mot à dire lors de cette rencontre. Il s'appuie notamment sur les bonnes performances des Strasbourgeois invaincus durant tout le mois d'octobre et qui ont notamment fait chuter Nice (2-0) à l'Allianz Riviera et avaient accroché l'OM (3-3). «Il y a de bonnes choses dans le contenu, assure Martin. Beaucoup de joueurs ont découvert la Ligue 1 cette saison. Ils ont besoin d'un temps d'adaptation. Le coach avait besoin de trouver son équilibre. Mis à part à Troyes où on a fait un non-match, il y a beaucoup de points positifs. Après, il faut peut-être parfois moins bien jouer et prendre plus de points.»
«L'idéal serait d'arriver à la trêve avec au moins 20 points»
D'ici la trêve, Strasbourg se verrait bien doubler son nombre de points afin de passer l'hiver dans une position plus confortable. «C'est toujours bien de se fixer des objectifs, poursuit le milieu de terrain. L'idéal serait d'arriver à la trêve avec au moins 20 points. On en a 10 à prendre, en 7 matches, ce n'est pas insurmontable. On a un calendrier assez abordable.»
Sur un plan individuel, Jonas Martin a repris ses marques après un début de saison perturbé par une préparation tronquée. «Je n'étais pas à 100%, ça se voyait, j'avais du mal à finir mes matches, je terminais avec des crampes, avoue-t-il. Là, je me sens bien. Sur les derniers matches, j'étais dans un nouveau rôle. Benjamin Corgnet était blessé, du coup je jouais un peu plus haut que d'habitude. Je suis au service du collectif, l'équipe passe avant mes performances.»
«Parfois, ça empêche de dormir»

Martin ne semble ainsi pas perturbé par l'idée de jouer le maintien avec Strasbourg. «En venant ici, je savais très bien que je n'allais pas jouer la Ligue des champions. En tout cas, pas la première année, sourit-il. Je m'étais conditionné à ça. Chaque match où tu as des regrets, tu te dis que tu espères que tu ne regretteras pas les points en fin de saison. Parfois ça empêche de dormir. Quand j'ai signé ici, le coach et le président ont clairement affiché l'objectif. On serait très déçus que le groupe n'y arrive pas. On a un groupe de qualité et le club fait vraiment tout pour qu'on soit mis dans les bonnes conditions. Strasbourg a sa place en Ligue 1.»
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit :La tête à Caen
Auteur de l’égalisation à deux partout sur penalty avant-hier à Saint-Étienne, le milieu offensif strasbourgeois Jonas Martin a fait son choix : des deux matches de la semaine à la Meinau, contre Caen mardi (19h) et le PSG samedi (17h), le premier prime largement.
Un peu déçu, comme ses partenaires, du nul concédé – récolté, diront d’autres – avant-hier à Saint-Étienne, Jonas Martin s’en « satisfait quand même ». Celui que Thierry Laurey a replacé au poste de meneur de jeu depuis la blessure de Benjamin Corgnet disait même, avant de quitter le stade Geoffroy-Guichard, que les Bleus n’allaient « pas faire la fine bouche ».

« Prendre un point ici chez une bonne équipe de Saint-Étienne, c’est toujours bien, précise-t-il. On a un peu bonifié la victoire contre Rennes (2-1). Après, au regard des occasions que nous nous sommes créées, nous aurions pu rapporter les trois points en étant un peu plus décisifs. »

Lui l’a été dans le Chaudron lorsqu’à la 63e’ , après l’accrochage de Florentin Pogba sur Bakaray Koné dans les 16 mètres, il s’est saisi du ballon pour égaliser à deux partout sur penalty. L’ancien Sévillan a pris ses responsabilités.

« Ce n’était pas décidé avant, mais je me sentais de le tirer. Le jour où Kenny a inscrit le sien (contre Angers le 28 octobre, (2-2), NDLR) , je voulais déjà le faire. Mais je le lui avais laissé parce qu’il n’avait pas marqué de la saison. J’aime bien cette responsabilité. Je ne tremble pas trop dans cet exercice. Là, je le mets au fond et ça rapporte un point. »

Il a ainsi gonflé ses stats et totalise désormais deux buts – après celui contre Lille le 13 août – et une passe décisive. Mais la prestation collective l’intéresse davantage. Car pour le Racing, revenir au score à l’extérieur n’a pas été si fréquent.
«C’est un peu un tournant»

C’est seulement la deuxième fois en huit déplacements (*) , après le nul arraché à la 92e à Dijon le 30 septembre (1-1). C’est même la première, hors de la Meinau, qu’il égalise à deux reprises pour décrocher le nul. « C’est positif et encourageant, car on a souvent du mal quand on est mené à l’extérieur. Il y a quelque temps, nous aurions peut-être perdu. Mais là, nous avons montré du caractère, joué en équipe, fait des efforts ensemble et été récompensés, même si nous pouvions faire mieux encore. »

Avec l’enchaînement des rencontres avant Noël – six en 23 jours, entre la réception de Caen ce mardi et le voyage à Metz le 20 décembre –, Jonas Martin entend «vite tourner la page», tout en se félicitant de la bonne passe du promu alsacien. «C’est surtout bon pour la confiance. Après le coup d’arrêt à Troyes dans les circonstances que l’on connaît (échec 3-0 le 4 novembre après l’expulsion de Nuno Da Costa à la 31e alors que le score était vierge) , nous voulions entamer une bonne série. Pour sortir la tête de l’eau, il est important de ne pas perdre.»

Après-demain, il sera cependant davantage question de gagner. Malgré ses 10 points lors des 7 dernières journées, le Racing n’a en effet pas réussi à s’extraire de la zone rouge.

«Il faudra s’imposer pour passer dans la gamme supérieure, insiste le Strasbourgeois. Nous allons vite nous concentrer sur ce gros match contre Caen, avant de songer, ensuite seulement, à celui que tout le monde attend. Si nous faisons ce qu’il faut, nous pourrons voir plus loin. Ce match ressemble à celui contre Rennes il y a une semaine: c’est un peu un tournant. Avec le public, notre confiance à domicile et notre style de jeu, il nous faudra bonifier le point pris à Saint-Étienne. Ce duel face aux Caennais est plus important que celui de samedi contre le PSG. Battre Caen nous permettrait de jouer libérés et sans complexe face aux Parisiens. À nous de tout faire pour que Paris devienne un vrai match de gala.»

Le Racing, qui n’aura de toute façon rien à perdre face à la bande à Neymar, n’aurait alors pour seul impératif que de ne pas servir d’amuse-gueule à l’ogre.

(*) Les quatre autres fois, à Lyon (4-0), Guingamp (2-0), Monaco (3-0) et Troyes (3-0), le Racing s’est incliné
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit : Interview express… -
Jonas Martin « La roue tourne mais pas toute seule »

Touché à l’adducteur, Jonas Martin s’est ménagé depuis deux semaines pour aborder avec appétit les deux derniers matches de la Meinau.
« – Comment vivez-vous cette période intense en termes de matches disputés ?


– C’est vrai que l’on joue tous les trois jours. On replonge vite dans les matches. Pour ma part, ça avait tiré à l’adducteur. J’ai préféré ne pas prendre de risque. Il vaut mieux s’arrêter une semaine ou dix jours que plus longtemps.

– En cette période, le Racing se montre efficace et accumule les bons résultats. Quel regard portez-vous sur votre équipe ?


– La réussite n’est pas le fruit du hasard. On est récompensé de nos efforts. La roue tourne mais elle ne tourne pas toute seule. Maintenant, il reste deux matches que l’on veut bien négocier pour passer de bonnes fêtes.
« On doit être à 150 % »

– Quel est votre avis sur l’adversaire, Toulouse ?


– C’est une équipe difficile à manœuvrer, athlétique. Elle aime les longs ballons. Le TFC a connu une période difficile mais a retrouvé la confiance avec ses deux victoires d’affilée. Mais notre capital en la matière est élevé également. On joue à domicile, on doit être à 150 % et mettre la détermination nécessaire.

– Face aux mal classés, vous avez pu connaître des difficultés. Espérez-vous manifester vos progrès ?


– C’est vrai que l’on aime l’espace et la profondeur. Face à Caen, face à Amiens, à domicile, on a effectivement été en difficulté. On va essayer de ne pas commettre les mêmes erreurs.

– La trêve approche. Parlez-vous entre vous du total envisageable à mi-championnat ?


– Oui, on en parle dans le vestiaire. Depuis la victoire à Bordeaux (0-3), on a dépassé la barre des 20 points qu’on avait dans un coin de la tête. On peut faire mieux encore. Mais on sait aussi que le match face à Toulouse sera aussi compliqué celui de mercredi face à Paris. Après, plus on aura de points, plus notre confiance sera élevée pour aborder la seconde partie de saison.
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit : Interview express :
Jonas Martin « Regagner vite »

Après la défaite au Vélodrome, il a échangé avec des amis marseillais, parmi lesquels la famille du milieu Maxime Lopez. Mais Jonas Martin est revenu ensuite s’exprimer sur la situation du Racing : à ses yeux, il est l’heure de faire redémarrer le compteur pour le Racing.
– Le Racing aura tenu pendant un peu plus d’une heure, au Vélodrome, avant de craquer. Quel regard portez-vous sur ce nouvel échec, pas le plus honteux face à l’un des gros du championnat ?


– Tactiquement, on avait réussi à mettre en place ce qui était prévu. On voulait bloquer les espaces, ne pas offrir de solution à Marseille et, longtemps, on n’a pas été mis en danger à part sur un ou deux centres.

En plus, c’était l’idée, leur interdire l’axe du terrain, les obliger à passer par les côtés, être efficace dans le cœur du jeu, car à la retombée du ballon, on pouvait dominer de la tête. On n’avait pas trop de souci aussi longtemps qu’on a su respecter ce plan.

Après, au début de la seconde période, on a essayé d’en profiter. Et on encaisse un but qui nous plombe. Le regret, sans doute, c’est qu’on se relâche trop après pour revenir.

– Comment expliquez-vous cette fin de match où vous avez réellement souffert ?


– On avait quand même en face de nous un adversaire qui te fait payer cash le moindre faux pas. Il y avait peut-être un manque de lucidité à ce moment-là. C’est la preuve qu’on doit encore grandir, apprendre à gérer les temps faibles, éviter de perdre le ballon dans des moments clefs.
« Jamais bon de terminer un match sans marquer »


Le paradoxe, c’est qu’on avait bien insisté pour ne pas se faire prendre en contre, notamment à la pause, et c’est comme ça qu’on a concédé l’ouverture du score.

Après, tout n’est pas à jeter par rapport à ce match de Marseille. On a posé beaucoup de problèmes à un gros du championnat. On peut s’appuyer sur ce match pour repartir.

– Voilà le Racing sur une série de trois défaites. Cela vous inquiète-t-il ?


– Il est clair qu’il faut vite recommencer à gagner et tenter de renouer avec ce qu’on avait fait de bien sur la deuxième partie du cycle aller. Je ne m’inquiète pas par rapport à cet enchaînement, mais plutôt sur nos difficultés à marquer en ce moment. Ce n’est jamais bon de terminer un match sans marquer. Et là, ça fait tout de même trois matches que ça nous arrive.
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit : Trois questions à… - Jonas Martin « Il nous manque un peu de tout »
Le milieu de terrain assume. Le Racing est dans une mauvaise passe et il ne le nie pas. Jonas Martin évoque l’urgence d’arrêter la funeste série qui frappe l’équipe strasbourgeoise depuis plus d’un mois.
– Le Racing est dans le dur après avoir enregistré sa cinquième défaite en six matches de Ligue 1. Quelle est votre réaction par rapport à cette situation ?

– Il faut que l’on réussisse à retourner la situation. On fait les efforts mais on prend des buts à l’image de la situation où on est, justement. Il faut vite inverser la tendance.

Il nous manque un peu de tout. Ce que l’on arrivait à bien faire sur notre fin d’année, on n’y arrive plus. Un but comme le premier, on ne l’aurait pas encaissé il y a deux mois. L’adversaire est là pour nous contrer, pour nous faire mal et il y parvient en ce moment. On se crée quelques situations et on ne marque pas. Voilà toute la différence par rapport à il y a quelques semaines.
« Troyes, un match à six points »

– Considérez-vous que la défaite de Bordeaux s’inscrit dans une période particulièrement défavorable ?


– Quand il n’y a rien qui va… On a vécu la même chose face à Guingamp (0-2), à Lille (2-1). Ce serait préoccupant de tomber dans le doute même s’il faut bien constater qu’on n’est pas en confiance. Tous les points qu’on a laissé filer, il va falloir les récupérer. Là, face à Troyes, on doit se préparer à un match à six points.

Toutes les équipes de ce championnat sont dures à battre. On l’a vu sur le cycle aller : on a gagné des points face à des adversaires alors que ce n’était parfois pas prévu, on en a perdu face à des équipes qu’on n’attendait pas. Il faut absolument que le doute ne s’installe pas.

– Samedi, vous avez paru en difficulté pour réagir. Entre le scénario du match et les conditions de jeu, avez-vous le sentiment d’une forme d’impuissance ?


– Sur une pelouse comme ça, c’est clair, on ne peut pas faire le jeu, même si le coach prône le beau jeu. On est dans une spirale négative et c’est compliqué de s’en sortir.

Après, on encaisse trop de buts. À Lille, on avait manqué de concentration, le coach a tenté de nous piquer dans la préparation du match dans ce domaine. Et là, on prend un but gag. On ne peut tirer sur personne.

Dès lundi on doit se remettre au boulot. On a déjà connu des moments compliqués, notamment en tout début de saison. Et on avait déjà su inverser la tendance. Avec un peu de recul, Bordeaux, avec l’effectif qu’il a, ne doit pas jouer le maintien. On va jouer Troyes qui nous en a mis trois à l’aller, on se doit de rentrer sur le terrain avec les crocs.

Pour revenir à la pelouse, on est obligé de s’adapter. C’est dur de décrocher sur ce terrain. Au moment du contrôle, il peut y avoir un faux rebond. Mais on ne va pas se cacher derrière ça. Bordeaux a réussi à nous en mettre deux et ils ont aussi des joueurs de ballon. »
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit : Interview express :
Jonas Martin « Pas se relâcher »

En jouant bien le coup sur le penalty de l’égalisation qu’il a provoqué et transformé, Jonas Martin a offert un point précieux au promu strasbourgeois samedi à Angers. Encourageant, mais pas suffisant pour se sentir à l’abri, selon lui.
Repositionné à la récupération aux côtés de Jean-Eudes Aholou en première période, Jonas Martin a véritablement pris le jeu à son compte durant le deuxième acte avant-hier à Angers. Sur un penalty qu’il a provoqué avec un soupçon de malice, il a égalisé et permis aux Bleus de rapporter d’Anjou un point qui pèse lourd.

– Jonas, vous vouliez bien débuter à Angers et vous encaissez un but d’entrée…


– Toutes les équipes de la deuxième partie de L1 se tiennent et, du coup, quand on démarre mal et encaisse un but, on se pénalise. Après, on doit courir après le score. Pour prendre les trois points et enfin gagner de nouveau, il va falloir marquer les premiers.

– Vous êtes néanmoins revenus au score pour la troisième fois de suite…


– Ça montre qu’on a du caractère et qu’il y a de la qualité dans l’équipe. C’est bien de ne pas lâcher et de ramener un point, mais il nous manque quand même cette victoire qui nous ferait le plus grand bien.

– L’attendez-vous impatiemment ?

– Bien sûr. On voit que nos concurrents directs ne profitent pas de notre passe difficile (10 points sur 42 lors des 14 dernières journées). Il nous reste à faire les choses correctement pour nous mettre à l’abri et vivre une fin de saison un peu moins stressante.
« Sept matches sans victoire, mais aussi trois sans défaite »


– À titre personnel, vous avez inscrit votre quatrième but à Angers, le troisième sur penalty en trois tentatives…


– Je me sens bien dans cet exercice. Je n’ai pas de pression. Depuis tout petit, je tire les penalties. Le plus important, c’est que celui-ci rapporte un point à l’équipe. Si je l’avais mis et si nous avions perdu, il n’aurait eu aucune saveur.

– Vous le gagnez sur le bas de tableau. Est-ce un soulagement d’accroître votre avance ?


– Évidemment. Il n’est pas facile de gagner à Angers, ni même de prendre un point à l’extérieur en L1. La défaite des autres nous arrange. Ça fait sept matches que nous n’avons pas gagné, mais ça en fait aussi trois que nous n’avons plus perdu…

– Pensez-vous avoir pris un ascendant psychologique sur les équipes classées derrière ?


– C’est sûr que quand on a cinq points d’avance sur le barragiste, on peut aborder les matches un peu plus sereinement. Mais il ne faudra surtout pas se relâcher parce que la fin de saison va se jouer au mental. Nous avons montré en revenant une nouvelle fois au score que nous étions armés pour lutter jusqu’au bout.

– Affronter des “gros” (Saint-Etienne, Nice et Lyon) pour vos trois derniers rendez-vous à la Meinau invite-t-il à la prudence ?


C’est certain. Malgré tout, on a démontré cette saison que contre les grosses écuries, nous n’étions pas loin du compte. Avec un peu plus de réussite, on aurait d’ailleurs pu gratter un peu plus de points contre elles. Mais c’est vrai que la fin du championnat va être ardue et qu’aucun signe de relâchement ne sera tolérable.

– Votre prochain visiteur, Saint-Etienne, n’a plus perdu depuis dix matches (cinq victoires, cinq nuls)…


– Cette équipe a totalement changé depuis le match aller (2-2 à Geoffroy-Guichard). Les Stéphanois jouent beaucoup mieux, sont beaucoup plus en confiance. Ils méritaient les trois points contre le PSG vendredi (1-1). On s’attend à un gros match, mais pour eux aussi, la tâche ne sera pas facile.
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

canal racing a écrit : Qui pour remplacer Jean-Eudes Aholou ?
Si le départ de Jean-Eudes Aholou vers l'AS Monaco pour 14 millions enchante les caisses du Racing Club de Strasbourg, il rassure beaucoup moins les amoureux du club alsacien.

Effectivement, son départ laisse pour l'heure un grand vide dans l'entre-jeu strasbourgeois. Cependant, un joueur pourrait palier à son départ sans pour autant chercher à recruter un joueur qui le remplacera poste pour poste !

Arrivé lors de l'été dernier, Jonas Martin a eu du mal à convaincre dans un rôle de "meneur de jeu" et encore moins d'ailier. L'ancien joueur du Betis Seville n'a jamais caché être plus à l'aise dans un poste de milieu récupérateur. Le poste de numéro 6 lui irait très bien et c'est un poste que Jonas Martin affectionne particulièrement. Positionné à la récupération lors du mois d'avril dernier, il est vrai que le natif de Besançon a su se montrer à son avantage. Capable de récupérer le ballon très bas et d'orienter le jeu, Martin est un véritable "box to box".

Le coach du RCS pourrait également repartir dans un schéma tactique 4-2-3-1 avec deux joueurs à la récupération. Jonas Martin pourrait être aligné à côté de Jérémy Grimm ou de Mohamed Sissoko.

Reste désormais à savoir si l'entraineur du RC Strasbourg, Thierry Laurey, souhaite favoriser cette piste ou, si celui-ci va faire un tour sur le marché des transferts afin de palier au départ de Jean-Eudes Aholou.
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Re: Jonas Martin

Message par Kaniber »

dna a écrit : Entretien avec Jonas Martin
« Un coup d’arrêt »

Le Racing a perdu la bataille de l’entrejeu contre Nantes. Son milieu Jonas Martin reconnaît que ce deuxième revers d’affilée, le premier à la Meinau (2-3), jette un voile sur le début de saison des Bleus.
Il a lui-même été moins rayonnant que lors des trois premières journées. Pour une raison simple : comment organiser le jeu de son équipe quand on est sevré de ballons ?

Comme ses partenaires, Jonas Martin a beaucoup couru samedi à la Meinau contre Nantes. Après le ballon donc, mais aussi des Nantais à la maîtrise collective supérieure, du moins sur ce match.

Après deux revers d’affilée, le stratège bas-rhinois appelle de ses vœux une réaction le samedi 15 septembre à Montpellier.

– Jonas Martin, comment analysez-vous ce premier revers domestique ?


– Nous avions bien commencé et avons été récompensés par l’ouverture du score. Mais petit à petit, les Nantais ont pris le contrôle du match. On savait qu’ils aimaient avoir la possession.

Jusqu’à leur égalisation, nous ne nous sommes pas affolés. Le tournant, c’est ce deuxième but encaissé juste avant la mi-temps. Nous nous arrêtons de jouer parce que nous pensons qu’il a penalty en notre faveur. Nous n’aurions pas dû. Ça nous a fait mal, un peu comme à Lyon. Nous aurions pu réagir. Nous l’avons fait, mais un peu trop tard. On n’a rien lâché, mais au final, on perd trois points.

– Est-ce une vraie déception après un début de saison prometteur ?


– Nous avons récolté quatre points en quatre journées. Je trouve que nous n’avons pas été récompensés de tous nos efforts. Les points perdus à domicile devront être récupérés à l’extérieur.
« Nous n’avions pas le ballon »

Un gros match nous attend dans quinze jours à Montpellier. À nous de bien le préparer, relever la tête et ne pas baisser les bras. Le championnat est long. Il faut apprendre de nos erreurs.

– Pour la première fois cette saison, vous avez évolué en 4-4-2 en losange. Cela a-t-il engendré des soucis de réglages ?


– C’est vrai que nous n’avions pas tous nos repères. Mais nous devons être capables de nous adapter. Nous avions travaillé cette semaine comme ça. Tous les joueurs savaient ce qu’ils avaient à faire sur le terrain.

Nous avons eu du mal à trouver la solution, surtout que nous n’avions pas le ballon. Mais tout n’est pas à jeter. Nous avons inscrit deux buts. Comme je l’ai dit, nous avons deux semaines pour bien travailler.

– Est-ce malgré tout un vrai coup de bambou ?


– C’est un coup d’arrêt. Ça fait mal. Nous avions affronté trois grosses équipes et pris des points.

Là, nous rencontrions une équipe en difficulté au classement, mais elle a montré sa force de caractère. À nous d’en faire autant pour gagner à Montpellier.

– Pourtant, pour la première fois, vous aligniez deux attaquants…


– On peut en mettre cinq ou six, c’est l’animation qui dicte tout. À Lyon, nous nous étions créé des occasions en première mi-temps avec un seul. Cette fois, nous ne nous sommes pas créé énormément de situations avec deux.

L’animation part de derrière. De ce point de vue, nous n’avons pas été à notre niveau pendant 60 minutes. C’est dommage, parce qu’en fin de match, il y a eu une révolte, malheureusement trop tardive.

– Votre coach Thierry Laurey disait vendredi que le collectif était perfectible. Ce match le démontre-t-il ?


– C’est exactement ça. On a vu que les Nantais étaient, sur ce plan, plus prêts que nous, qu’ils avaient davantage d’automatismes. La trêve tombe bien, même si nous aurions aimé prendre les trois points pour être plus sereins.

– En 2017-2018, vous en aviez récolté quatre en trois journées avant d’enchaîner quatre défaites. Ce premier revers à domicile fait-il ressurgir le spectre de la saison passée ?

– Non, non (il insiste). C’est une nouvelle saison, avec de nouveaux joueurs. L’an dernier, nous avions démarré par une défaite.

Cette année, par une victoire (2-0 à Bordeaux). Oublions la saison d’avant et remettons nous en question pour faire un bon match à Montpellier.
Stan
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Re: Jonas Martin

Message par Stan »

Il devient petit à petit un très bon joueur de ce championnat, et est très régulier.

Il a 28 ans c'est la fleur de l'âge pour un milieu. S'il continue comme ça il aura certainement des sollicitations de clubs plus huppés du standing de Lyon ou de l'OM par exemple. Il faudra alors certainement consentir à le laisser partir, mais absolument en tirer un bon chèque.
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