[Ex] Jérémy Blayac

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Tenor
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Re: Jérémy Blayac

Message par Tenor »

si on veut se baser sur la réussite d'Angers faudrait commencer à recruter autrement je pense :roll:
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G-Rom
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Re: Jérémy Blayac

Message par G-Rom »

On est d'accord qu'il manque encore quelques joueurs, notamment un attaquant. Après, pour un promu, tu veux recruter qui d'autres ? On a plus ou moins 4 possibilités:

1) Des joueurs de ligue 1 en relance
- Corgnet
- Martinez (que le coach connait)

2) Des bons joueurs de ligue 2
- Da Costa (sur le papier)
- Lala

3) Des joueurs exotiques
Dieu merci, on s'en passe cette année :-D

4) Des bons coups venus d'ailleurs
Case vide pour le moment.

Le recrutement reste plutôt cohérent pour le moment. Attention à ne pas faire comme Arles à l'époque à recruter toute une équipe :-).
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Re: Jérémy Blayac

Message par Alkand »

G-Rom a écrit :3) Des joueurs exotiques
Dieu merci, on s'en passe cette année :-D
C'est sûr que c'est un risque mais ça peut également être de belles surprises.

Moi je signe tout de suite pour un nouveau Renteria.
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Re: Jérémy Blayac

Message par Tenor »

mais pour 6 mois seulement pas + :lol:
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Roswell Man
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Re: Jérémy Blayac

Message par Roswell Man »

Un article du "Midi Libre" paru aujourd'hui.
Football : Jérémy Blayac, le Belmontais devenu roi de Strasbourg

Le retour en Ligue 1 du Racing club de Strasbourg n'aurait jamais pu se faire sans l'attaquant aveyronnais, devenu le symbole de la renaissance d'une ville. Et le chouchou du stade de la Meinau.

Lorsqu'il ne pourra plus jouer à haut niveau, Jérémy Blayac, 34 ans, aura tout ce qu'il faut pour savourer une belle retraite. De l'argent, grâce aux beaux salaires de footballeur professionnel qu'il perçoit depuis ses débuts, en 2001 à Toulouse. Et surtout des milliers d'amis, grâce à son incroyable popularité à Strasbourg, où le natif de Saint-Affrique a signé à l'hiver 2014-2015.

Le champion de France 1979 végète alors en National, la troisième division, après une déchéance sportive et un dépôt de bilan financier. De son côté, Jérémy Blayac, solide avant-centre de Ligue 2, sort d'une expérience décevante dans le Maine-et-Loire.

“J'étais un peu dégoûté du football”

“Je ne m'entendais pas avec l'entraîneur d'Angers (Stéphane Moulin, NDLR), avoue celui qui a grandi à Belmont-sur-Rance, où son père, Roland, tient toujours une entreprise de maçonnerie. Je jouais peu, mais dès que j'entrais, j'étais performant. Je ne comprenais pas, j'étais un peu dégoûté du football.”

En Alsace, où le club cherche alors un attaquant confirmé, son arrivée ne fait pas rêver les foules. Les foules retourneront rapidement leur veste. “Pas mal de supporters étaient sceptiques de prime abord, du fait de son manque de temps de jeu à Angers, confirme Maxime Weil, contributeur de l'influent forum internet Racingstub. Il a rapidement mis tout le monde d'accord. D'abord par ses nombreux buts (13 en une demi-saison, NLDR) et surtout par son état d'esprit.” Car Blayac fait partie de ces joueurs déterminés, du début à la fin des matches.

“Le public de la Meinau m'a de suite adopté, confirme l'intéressé. En ne lâchant jamais rien, j'essaie de leur rendre.” Après une montée en Ligue 2 ratée d'un cheveu, un autre événement inscrit le nom de Blayac dans le cœur des ultras : il accepte de rester au club en réduisant considérablement ses prétentions salariales. Et finit par porter le club en L2. “Le football, c'est un tout, surtout à mon âge, explique Jérémy Blayac. Ma femme s'est vite sentie bien dans cette ville, moi aussi, et cela contribue aux performances d'un footballeur.”

Rendre encore service

L'année suivante, celle de l'accession en Ligue 1, une blessure l'écarte du terrain pendant des mois. Les supporteurs ne l'oublient pas, son nom est chanté à tous les matches. “Même durant sa convalescence, une partie du public réclamait sa titularisation”, rapporte Maxime Weil, témoin de cette époque. L'Aveyronnais terminera la saison capitaine et soulèvera le trophée de champion de Ligue 2 dans un stade comble.

Samedi dernier, lors du premier match du RCS contre Lyon, Jérémy Blayac n'a pas joué, relégué au troisième rang d'une attaque à une seule pointe. Il n'est pas annoncé non plus pour la réception de Lille, dimanche prochain. “La marche de la L1 est sans doute trop haute, estime Maxime Weil. Mais quoi qu'il arrive (...) il restera l'un des symboles de la remontée du Racing du National jusqu'en L1.”

“Je vais me mettre au niveau et montrer que je peux rendre service sur le terrain, même à mon âge”, oppose l'intéressé, têtu comme un Aveyronnais. Les Alsaciens adorent.
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Kaniber
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Re: Jérémy Blayac

Message par Kaniber »

dna a écrit :«On doit se faire respecter »
L’attaquant d’expérience, joker de Thierry Laurey depuis le début de saison, envisage avec envie le match du soir, face à Marseille. La tâche est compliquée mais le Racing a tant besoin de points…
Que vous inspire la venue de Marseille, à la Meinau ?

– C’est un adversaire qui fait partie des grosses équipes de notre championnat. C’est peut-être un match de gala mais pour nous, ça ne change pas grand-chose parce qu’on a besoin de points. On a besoin de réaliser un grand match et de faire plein de choses pour espérer un résultat.
« Ne pas se faire une montagne de l’adversaire »

– Comptez-vous sur l’environnement pour pouvoir vous en sortir ?


– Même si on n’est pas Marseille, à Strasbourg, on peut aussi s’appuyer sur une certaine ferveur. On n’est pas habitué à disputer ce genre de match, face à de tels adversaires. Mais on veut montrer que l’on progresse. On n’a pas le choix. On a perdu des points contre des équipes de notre championnat. Il faut les rattraper.

– En votre for intérieur, quel sentiment domine à quelques heures d’un si gros match ?


– C’est toujours attirant de se mesurer à des internationaux. C’est un match excitant à préparer. Après, il ne faut pas non plus se mettre une pression supplémentaire. Il ne faut pas se faire une montagne de l’adversaire pour être performant.

Je les ai vu jouer plusieurs fois. Il y a énormément de talent devant et depuis quelques matches, ils ont trouvé de l’équilibre dans le jeu. Ils sont beaucoup mieux, même s’ils devront faire sans un joueur important de leur milieu.

Il va falloir être costaud, mettre de la vitesse dans nos actions, de l’enthousiasme, de la générosité et de la détermination.

– Quelle est la méthode pour se sortir de cette confrontation, a priori, déséquilibrée ?


– On doit se faire respecter, imposer notre identité, montrer à l’adversaire qu’on défendra notre chance avec énergie, que ce sera très compliqué pour lui, avec notre public. On a les moyens d’embêter pas mal d’équipes et on doit le démontrer. J’espère que les quinze jours sans compétition nous serviront à faire un grand match. On est chez nous.

– Considérez-vous que l’apprentissage de la Ligue 1 n’a que trop duré ?


– On a pu se rendre compte de ce qu’était ce niveau. On doit mettre les pieds pleinement dans ce championnat. Le match de Lille est notre référence. Il faut continuer à grandir, à avancer. Mais cela n’est possible que si on prend des points.
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Kaniber
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Re: Jérémy Blayac

Message par Kaniber »

dna a écrit : iNTERVIEW EXPRESS… -
Jérémy Blayac « Une victoire méritée »

Pour sa première titularisation en championnat, Jérémy Blayac n’a pas tardé à sortir des starting-blocks. Il a ouvert la marque et conduit le Racing vers le succès.
– Quel regard portez-vous sur la rencontre remportée face à Rennes, qui relance le Racing ?


– C’est une victoire méritée parce qu’on a eu beaucoup d’occasions. On a un peu déjoué en deuxième mi-temps, on a un peu perdu le fil de la rencontre, on n’a pas tout bien fait et on le sait. On doit encore progresser.

Mais il y a des matches où on a mieux joué et qu’on n’a pas gagnés. On bat Rennes et j’espère que c’est le début d’une série pour nous. Parce que ce n’est qu’un match et il faudra en gagner beaucoup d’autres derrière.
« Que ce stade redevienne un endroit où il est compliqué pour l’adversaire de prendre des points »

Le coach avait insisté sur le fait que l’on prenait trop de buts, qu’il fallait faire attention à notre jeu tourné vers l’avant. On prend des risques, on se crée des occasions à chaque match. Mais après, il faut que l’on se montre rigoureux, plus concentré et c’est un problème collectif.

Sur ce match, on a eu la chance de mener 2-0 mais, encore une fois, on n’a pas gommé toutes nos petites erreurs. On a reculé après le carton rouge de Rennes, il y a eu du déchet, Rennes nous a mis en difficulté à 10 et on a fait preuve de fébrilité. C’est des choses qu’on doit corriger, on doit se montrer plus à l’aise.

– En renouant avec la victoire à domicile, trois mois après le succès face à Lille, avez-vous aussi le sentiment de retrouver une habitude qui avait été à l’origine de votre réussite ces dernières saisons ?


– Dans notre position, on ne peut pas se permettre de perdre des points en route à la maison, comme on l’avait fait quasiment à chaque match depuis le début de saison. On a remédié à ça et c’est très bien.

Mais il est clair que l’on ne pourra pas faire un bon championnat sans prendre régulièrement les trois points à la Meinau. Il faut que ce stade redevienne un endroit où il est compliqué pour nos adversaires de prendre des points. Il faut qu’on enchaîne, notamment dans dix jours contre Caen qui vient ici.

– Quel est le sentiment du buteur que vous êtes, d’avoir ouvert la marque et initié la tendance favorable ?


– J’ai senti le coup. Je suis là, sur la trajectoire du tir d’Ernest ( Seka ). Ça fait évidemment plaisir de marquer. Avec Stéphane ( Bahoken ), on voulait montrer au coach qu’il pouvait compter sur nous. On a posé des problèmes à Rennes, on a été récompensé de nos efforts. Et on a tout donné.

D’un point de vue personnel, j’ai essayé de compenser. On dit souvent que ceux qui jouent moins sont plus frais. Mais ce n’est pas nécessairement la vérité. Le rythme est important. Il faut quand même s’habituer à une intensité aussi élevée comme il peut y en avoir en Ligue 1.

– Par rapport à votre âge (34 ans), n’y a-t-il pas un clin d’œil par rapport à ce but qui intervient… sept ans après le précédent en Ligue 1 ?

– Le dernier, c’était en 2010, c’est bien ça, face à Nice avec Boulogne ( les Azuréens menaient 3-0, Blayac, entré à l’heure de jeu, avait réduit le score pour, au final un nul 3-3 ) ? Pour ma part, j’ai toujours été clair : je veux être utile à cette équipe, c’est ce qui me fait avancer, faire partie de la concurrence par rapport aux postes en attaque.

– Que vous inspirent les prochaines échéances et ce voyage à Saint-Étienne ?


– Ce sera une autre histoire. On va déjà savourer, récupérer avant de se remettre au travail dès lundi ( aujourd’hui ). L’objectif est d’enclencher une série, de s’offrir un petit matelas avant la trêve pour se retrouver dans une situation un peu plus confortable.
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Re: Jérémy Blayac

Message par Kaniber »

dna a écrit :Blayac, droit au but
Déçu de n’avoir pas été titularisé avant-hier à la Meinau en Coupe de la Ligue face au PSG, Jérémy Blayac, entré à la 74e , a encore fait ce qu’il fait de mieux : marquer. Un joli lot de consolation avant la réception de son club formateur demain (20h).
Il aura 35 ans le 13 juin, à la fin de son bail au Racing. Jérémy Blayac le sait : il n’incarne plus l’avenir du promu strasbourgeois. Mais l’avant-centre, qui joue très peu cette saison, reste plus que jamais ancré dans le présent et dans un club qui lui a permis de retrouver la Ligue 1, sept ans après Boulogne.

En 2016-2017 déjà, alors qu’il était plus souvent remplaçant que titulaire, notamment en fin de saison (18 contre 11 en 29 matches), il s’était efforcé de faire ce qu’il fait de mieux : marquer (sept buts) et être décisif (quatre passes). À l’époque, une phrase avait suffi à résumer sa détermination intacte. « J’ai toujours marqué et je marquerai jusqu’à la fin de ma carrière. »
« Je vais dans le sens du collectif »

Depuis, le RCS a grimpé un nouvel échelon et son temps de jeu a encore décru. L’Aveyronnais n’a été titulaire qu’une fois en L1, contre Rennes le 18 novembre, et a ouvert le score (2-1). Également aligné d’entrée en 16e de Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne le 25 octobre (1-1, 5-4 tab), il espérait l’être de nouveau avant-hier face au PSG en 8e (2-4). Un espoir déçu.

Il a attendu la 74e pour fouler le pré et a, encore une fois, fait ce qu’il fait de mieux : marquer (88e ). Mais il n’a pas célébré son deuxième but officiel 2017-2018. « Parce qu’à 1-4, il ne servait pas à grand-chose et parce que j’en avais gros sur le cœur. Cette année, j’ai très peu joué. Mais quand j’ai joué, j’ai saisi ma chance. En L1, nos attaquants sont très performants et il est normal qu’il y ait une hiérarchie. Mais j’ai du mal à accepter de n’avoir pas été titulaire en Coupe de la Ligue, surtout face au PSG et après un tour précédent où j’avais été plutôt bon. N’importe quel joueur dans cette situation a le droit d’être déçu. »

De ces propos ne filtre néanmoins aucune colère. C’est juste le cœur qui parle. « Je constate qu’en étant performant, je ne parviens pas à bousculer la hiérarchie. Je n’ai rien d’autre à dire. Mais même si je trouve que je méritais plus, je vais évidemment dans le sens du collectif. »

Les jours passant, fort de sa longue expérience, il ravalera sa frustration. Dès demain (20h) contre Toulouse, le club de ses débuts, l’attend une nouvelle échéance. Car il sait que Thierry Laurey, qui a fait de lui son vice-capitaine, le considère comme un rouage important. « C’est vrai, je suis toujours dans le groupe, reconnaît l’enfant de Saint-Affrique, j’espère l’être aussi contre Toulouse où je suis arrivé en 17 ans 1re année, en provenance des 15 ans nationaux de Rodez. J’y suis resté quatre ans. J’en garde de bons souvenirs. Après une saison en 17 ans, je suis monté chez les pros. J’étais alors le seul à jouer sous licence amateur. Quand le club a été rétrogradé en National, j’ai participé aux deux montées successives pour revenir en L1, avec les “Pitchouns” qu’encadraient Christophe Revault, William Prunier, Anthony Bancarel et Stéphane Lièvre. Il y avait Nabil Taider, Julien Cardy… Pendant trois ans, je me suis entraîné tous les jours avec les pros. J’ai joué quelques matches et fait beaucoup de bancs. En janvier de la dernière année, le coach Erick Mombaerts m’a promis un contrat pro de trois ans. J’attends toujours. Il fallait que je parte pour m’aguerrir et progresser. C’est à Reims que j’ai signé pro. »

Treize ans après, “Jérem” Blayac l’est toujours. S’il n’a plus de contact au Téfécé, il continue à le suivre. « La région de Toulouse est une terre de rugby où le foot a du mal à exister. Le stade est rarement plein. C’est le grand problème d’un Téfécé un peu plus dans le dur cette année, mais qui, pour moi, a une équipe cohérente et n’est pas à sa place. »

« Aujourd’hui, c’est l’un de nos rivaux (*), ajoute-t-il. Nous sortons de deux belles victoires en L1, contre Paris (2-1) et à Bordeaux (3-0), avec, à la clef, six points qu’on attendait moins. La défaite de mercredi en Coupe de la Ligue n’a pas altéré notre confiance et notre dynamique. Jusqu’ici, nous avons souvent eu du mal face à nos concurrents directs. Il faut inverser cette tendance avant la trêve et prendre des points à domicile contre Toulouse pour préparer sereinement le derby de mercredi à Metz. »
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Re: Jérémy Blayac

Message par Kaniber »

dna a écrit : interview express… - Jérémy Blayac «L’étau se resserre»
L’attaquant du Racing ne tire pas encore la sonnette d’alarme mais à l’heure de recevoir Dijon, Jérémy Blayac considère qu’il est grand temps de mettre fin à la mauvaise passe strasbourgeoise.
– Comment vivez-vous la série de trois défaites en cours ?

– On est dans une période compliquée en championnat, c’est clair. On doit vite changer de direction, se remettre dans une dynamique positive. On était prévenu. On savait que ça pouvait aller vite dans un sens ou dans l’autre. Les défaites nous font mal, mais elles font partie de la vie d’un footballeur.

– Pourquoi cela tourne-t-il moins bien en ce moment ?


– On a manqué d’engagement et de détermination à Metz. On a raté notre première mi-temps, notamment dans les duels, face à Guingamp. Après avoir fait beaucoup d’efforts, on a été puni sur une perte de balle, à Marseille.
« Pour pouvoir travailler dans la sérénité »

– La venue de Dijon relève-t-elle dès lors de la plus haute importance ?


– On joue à domicile face à un adversaire qu’on a croisé il y a quinze jours. Mais ce sera un match différent. Il faut absolument redémarrer et rentrer de plain-pied dans la deuxième moitié de saison.

– Pensez-vous que Dijon sera marqué par sa lourde défaite encaissée à Paris, mercredi ?


– Ils vont vouloir resserrer les boulons après ce 8-0, un score qui fait mal à la tête. Ils vont vouloir être plus costauds après avoir pris un savon. Dijon sera revanchard et ça reste une équipe joueuse, qui combine bien. Mais on est, nous aussi, capable de faire des bonnes choses si on respecte les consignes et qu’on met de l’enthousiasme.

– Est-ce une période cruciale alors que quatre matches face à des concurrents directs se profilent?


– On sait que l’on ne joue pas le maintien face à Marseille même si on a parfois su rivaliser avec des équipes supposées supérieures à nous. On doit apprendre de nos erreurs, hausser le niveau alors qu’on a eu du mal à hausser le niveau face à des adversaires supposés inférieurs.

Lors des quatre prochains matches, il va falloir des résultats. L’étau se resserre. Avant nos trois défaites, on avait acquis une marge de manœuvre, on en a moins. Il faut gagner face à Dijon pour pouvoir travailler dans la sérénité. Même si tout va bien encore, il faut remonter le curseur.»
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Re: Jérémy Blayac

Message par Kaniber »

dna a écrit :b]Gardien du temple[/b]
Arrivé en janvier 2015 en Alsace, Jérémy Blayac a grimpé les échelons avec son équipe, jusqu’à retrouver la Ligue 1. Et le chouchou de la Meinau espère bien aider les siens à s’y maintenir.
À Toulouse, il y a deux semaines, Jérémy Blayac n’a pas chômé. Pour sa deuxième titularisation consécutive – après celle étrennée à la Meinau face à Monaco –, l’attaquant strasbourgeois a inscrit le premier but alsacien. Et, accessoirement, sa 30e réalisation personnelle en championnat sous les couleurs du Racing (*).
« Sens du sacrifice et engagement total »

Pourtant, le joueur à l’accent chantant du Sud-Ouest n’a pas vraiment « savouré » sa 3e réalisation de la saison en Ligue 1.

« Ce but n’avait aucune saveur, car sans la victoire, les buts ont un goût amer », lance d’emblée l’expérimenté joueur de 34 ans.

Il y a certes eu le plaisir de faire un bon match « devant la famille et des gens que j’ai côtoyés », lui qui est natif de l’Aveyron et qui a commencé sa carrière au TFC, mais sans plus. Car le Racing est rentré de Haute-Garonne avec un point seulement, là où il aurait dû en prendre trois.

Reste que Jérémy Blayac ne jette pas non plus “le bébé avec l’eau du bain”, comme on dit. Car ce point du nul, arraché à Toulouse (2-2), est pour lui un signe positif pour la suite.

« On a retrouvé notre état d’esprit, lâche le natif de Saint-Affrique. Je parle du sens du sacrifice, des efforts faits les uns pour les autres et d’engagement total. » Car pour lui, « si on n’a pas cet état d’esprit, ce sera mort » pour le maintien.

« C’est simple, lors de ces huit derniers matches, on est en mission, enchaîne l’attaquant. À Toulouse, on a fait des efforts et bien… il va falloir en faire encore plus ! Et aussi faire preuve de beaucoup de concentration et de rigueur. »

Jérémy Blayac le reconnaît volontiers : depuis le début de l’année 2018, le Racing a parfois manqué de « certaines vertus » qui s’avèrent essentielles quand on joue un maintien. « On se doit d’être irréprochable », clame-t-il ainsi.
« Il faut bien comprendre l’importance du Racing en Alsace »

Avec Grimm, Lienard, Bahoken et quelques autres, Jérémy Blayac est bien placé pour mesurer le chemin parcouru par le Racing depuis les saisons de National. Et il refuse catégoriquement tout pas en arrière.

« Ici, il y a tout pour réussir… Il faut bien comprendre l’importance du Racing en Alsace. On est en Ligue 1 et il faut tout faire pour y rester », répète-t-il.

À titre personnel, celui dont la cote de popularité n’a jamais baissé auprès du public de la Meinau espère bien apporter son écot. Mais sans en faire des tonnes non plus.

« Ces derniers temps, c’est vrai que je joue un peu plus, mais j’ai gardé la même ligne de conduite depuis le début de saison, explique-t-il. Je savais que je partais remplaçant et j’ai toujours continué à travailler. L’idée était de montrer ce que j’étais capable d’apporter. »

Et l’attaquant d’ajouter, en souriant : « Il n’y a pas d’âge dans le football ». Petit clin d’œil à ceux qui penseraient qu’à 34 ans, “Jérèm” est “carbonisé” ou trop vieux pour la Ligue 1.

Ses dernières prestations, face à Monaco comme à Toulouse, ont certainement fait taire les – quelques – grincheux. Mais le joueur, de toute façon, n’est pas obsédé par ses stats et son temps de jeu.

« Je suis focalisé sur le maintien et mon seul but est de mettre mes qualités au service du groupe. Après, physiquement, je me sens très bien et j’ai toujours l’envie. Et ça, à mon âge, c’est essentiel », estime-t-il.
« On s’est remis en question »

Celui qui compte cette saison six titularisations et onze entrées en jeu ne sait pas encore s’il sera à la pointe de l’attaque dimanche. Mais il attend tout de même cette 31e journée avec l’appétit d’un junior. « C’est un match essentiel pour le maintien et au-delà de cet objectif, on doit aussi une petite revanche à notre public par rapport au match aller », énonce-t-il doctement.

Quant à la façon d’y parvenir, point de secret. Les clés sont toujours les mêmes si l’on en croit Jérémy Blayac. « À Toulouse, on s’est beaucoup parlé, on s’est remis en question… et on a retrouvé une vraie équipe. Ces derniers temps, dans les attitudes, on ne ressemblait pas à un groupe qui jouait sa survie. Il fallait se remettre dedans et on l’a fait à Toulouse. Il faut rester dans cette continuité pour réaliser un match sérieux face à Metz. »

Effacer un affront, prendre des points. Voilà donc la mission qui attend les Strasbourgeois dimanche.

(*) Jérémy Blayac a inscrit 20 buts en National, 7 en Ligue 2 et 3 cette saison en Ligue 1. À ce total s’ajoutent 5 buts en Coupe de France/Coupe de la Ligue.
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