dna a écrit :Da Costa finit en tête
Auteur d’un but et d’une passe décisive de la tête, l’attaquant cap-verdien a été l’un des détonateurs majeurs d’un exploit retentissant auquel des Bleus à l’unisson méritent d’être associés.
K AMARA (6). – Le portier strasbourgeois a bien fait le peu qu’il avait à faire, même si Mbappé ne lui a pas laissé de temps de réagir sur l’égalisation de la 42e’. Victime de vertiges à la 72e’ , il a dû quitter le terrain, remplacé par un Alexandre Oukidja qui, pour ses grands débuts en Ligue 1, a sauvé la baraque sur une volée à rebond de Rabiot prolongée par la tête de Cavani (90e’ +
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❏ LALA (7). – Quand on a le PSG en face, on n’a pas la même latitude pour se lâcher offensivement. Comme ses potes de la défense, le latéral droit n’a pas échappé à cette règle. Mais grâce, notamment, à une 2e mi-temps d’une rare intensité, il a été irréprochable dans sa mission défensive.
❏ MANGANE (6). – Le capitaine était conscient que sa pointe de vitesse limitée était un handicap face aux flèches parisiennes. Il a donc compensé par son placement et son engagement. Il s’est, entre autres, sacrifié sur deux buts presque tout faits de Di Maria (63e’ ) et Lo Celso (82e’ ). C’est dire s’il a été précieux.
❏ KONÉ (5). – En deux interventions musclées en début de match, le Burkinabé a tout de suite montré à Kylian Mbappé qui c’était Raoul ! Le grand Bako a parfois été mis en difficulté, mais, à l’image de l’arrière-garde bas-rhinoise, a plié sans rompre.
❏ SEKA (7). – L’ancien capitaine du RC Strasbourg n’en finit plus d’étonner dans un rôle de latéral gauche qu’il n’imaginait pas tenir il y a seulement deux mois. Il aligne les matches pleins. Sur de grandes chevauchées, il s’est même parfois mué en Alberto Tomba du ballon rond en slalomant entre quelques piquets parisiens.
❏ MARTIN (7). – Quelle activité ! Le meneur de jeu, positionné cette fois plus bas, a couru partout. Et pas dans le vide. Il a ratissé un nombre incalculable de ballons et coupé les transmissions parisiennes. Un vrai chien de garde qui a mordu tous les mollets qui passaient à sa portée. Il a d’ailleurs été averti en fin de match (90e’ +8).
❏ AHOLOU (6). – Le grand Jean-Eudes est souvent plus à l’aise quand il n’est pas seul devant la défense. Ça s’est confirmé hier où le système mis en place par Thierry Laurey lui a permis de réduire les espaces et colmater les brèches. Il a parfois eu un peu de déchet dans une relance devenue – c’est vrai – le cadet des soucis d’un Racing de plus en plus acculé sur son but.
❏ LIENARD (6). – Sa patte gauche continue de faire des miracles. Sur un coup franc provoqué par Stéphane Bahoken, le Belfortain a distillé sa quatrième passe décisive de la saison sur la tête de Da Costa. Réduit à la portion congrue dans son rayonnement offensif, il a beaucoup travaillé sur le flanc gauche pour annihiler les déboulés parisiens, comme sur celui de Di Maria qu’il a stoppé net d’un tacle décidé en début de 2e période.
❏ TERRIER (5). – L’international espoirs a, en première période, provoqué la défense parisienne dès qu’il l’a pu, sans doute pas assez souvent à son goût, puisque son équipe était sevrée de ballons. C’est devenu encore plus compliqué pour lui après le deuxième but des Bleus lorsque le PSG a accentué la pression. Lui aussi a apporté son écot à la préservation du mince avantage d’un but.
❏ DA COSTA (7). – Un quatrième but, puis une première passe décisive, tous deux de la tête : le Cap-Verdien, un peu moins en vue ces derniers temps, a été l’un des grands artisans d’un exploit qui fera date. Il n’a pas tout réussi, loin de là, mais a fait basculer la rencontre. Seule ombre à son tableau : averti à la 50e’ , puis rappelé sur le banc à la 86e’ pour être relayé par Jérémy Grimm , il sera suspendu contre… le PSG le 13 décembre à la Meinau en 8es de finale de la Coupe de la Ligue. Son sursis, après son expulsion à Troyes le 4 novembre, a été révoqué.
❏ BAHOKEN (6). – Après son entrée un brin malheureuse à Saint-Etienne il y a neuf jours, l’avant-centre n’avait pas joué contre Caen mardi. Titularisé cette fois,” Steph” a vécu une première période délicate. Mais comme Da Costa qui l’a mis sur orbite pour le 2-1, il a accéléré après la pause et été récompensé d’un but superbe. Son deuxième en Ligue 1 après Rennes, son troisième en trois titularisations (avec la Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne). Remplacé à la 83e’ par Idriss Saadi qui a lui aussi pris sa biscotte (90e’ +2).