fait de jeu c'est tout et on ne va pas s'emballer sur çà non ?FM17 a écrit :Non seulement y a pas péno sur Da Costa mais y a carton pour simulation aussi non ??
Sans déconner.....
c'est du passé et je prépare déjà le déplacement à Montpellier
fait de jeu c'est tout et on ne va pas s'emballer sur çà non ?FM17 a écrit :Non seulement y a pas péno sur Da Costa mais y a carton pour simulation aussi non ??
Sans déconner.....
l'essence même des discussions, aucune justification dirais-je puisque le résultat est implacable, simplement des constations qui animent le sujettélésupporteur a écrit : je regrette que tous ceux qui se sont largement plantés dans leur pronostic essayent quand même de se justifier
Tu parles de celui qui est accordé ? Oui il n'y a pas de faute, le défenseur tacle le ballon et les 2 bleus tombent dans l'élan.Gotcha a écrit :Par contre si pour vous y avait pas peno de martinez à Lyon, il n'y avait pas non plus pour nous hier car le défenseur tacle bien le ballon (avant d'arracher tout le reste, mais comme martinez à Lyon)
dna a écrit :Un “petit” à la hauteur
Dévoré chez l’ogre lyonnais lors de la 1re journée (4-0), le Racing a fait mieux que museler les Dogues lillois dimanche pour ses débuts à la Meinau. Son succès 3-0 doit bien plus à son implication sans faille qu’aux circonstances qui l’ont certes favorisé.
« Le match a été un peu tronqué. Je ne pense pas qu’à onze contre onze, ç’aurait été aussi facile. Mais nous sommes restés professionnels et c’est tant mieux. »
Dimitri Lienard a toujours le sens de l’analyse juste. Ce n’est pas pour autant que le Belfortain, entré avant-hier contre Lille à la 70e’ et auteur de sa première passe décisive et de son premier but en Ligue 1, va bouder son plaisir.
Pas davantage qu’un public aux anges pour le grand retour de la Ligue 1 à Strasbourg ou que des suiveurs ravis d’assister à «un truc agréable à l’œil», pour reprendre l’expression du coach Thierry Laurey.
« À Lyon, on a fait l’inverse de ce qu’on a fait contre Lille »
Arrivé en 2013 en provenance du FC Mulhouse “Dim” Lienard juge en effet le premier succès 2017-2018 du Racing « mérité », car arraché avec de la sueur et des larmes, de bonheur évidemment.
La déroute du 5 août à Lyon (4-0) n’avait pas spécialement semé le trouble dans l’esprit du double promu strasbourgeois, passé du National à la Ligue 1 en à peine plus d’un an.
Mais avec « les deux matches très difficiles à Montpellier et à Guingamp (ce samedi, puis le dimanche 27) » qui attendent les “Bleus”, « il était important de nous rattraper », comme le concède Thierry Laurey, vainqueur d’une intense joute tactique face au maestro Marcelo Bielsa .
Une semaine après avoir retrouvé les sommets du football français, les “Bleus” se sont cette fois hissés à la – bonne – hauteur.
En prenant les Lillois à leur propre jeu – celui du pressing constant de l’adversaire – et, surtout, le parfait contre-pied de leur mièvre prestation dans le Rhône. «Nous ne voulions pas refaire le même match qu’à Lyon où nous avions été un trop timorés. Les garçons avaient été tétanisés», martèle le coach.
Avant d’ajouter: « Lille est une très bonne équipe qui se nourrit du déséquilibre qu’elle provoque, avec des joueurs habiles techniquement, qui vont plus vite que les nôtres. Ça cavale beaucoup et ça te fait courir encore plus. Nous nous sommes concentrés sur l’aspect défensif, sur le fait de ne pas trop les laisser respirer en début de rencontre. On a fait ce qu’il fallait pour livrer un match qui tienne la route. Nous nous sommes prouvé que nous en étions capables et voulons rester dans cette dynamique. »
« Depuis mon arrivée à Strasbourg, on n’est jamais aussi bons que lorsqu’on harcèle l’adversaire sans rester derrière, embraye Dimitri Lienard. Je suis content parce que l’équipe a su répondre présent à onze contre onze. Nous avons montré un autre visage qu’à Lyon. »
Son gardien Bingourou Kamara, qui disputait son premier match à la Meinau sous le maillot ciel et blanc – « Un match vraiment sympa, dans une très grosse ambiance » –, pousse même le raisonnement plus loin.
« À Lyon, nous avions fait le contraire de ce que nous avons fait contre Lille. Nous avions trop respecté les Lyonnais. Là, nous avons beaucoup couru. Nous avons été très présents dans les duels pour montrer que Lyon était un accident. Nous voulions presser les Lillois, les oppresser. Il faut nous montrer intraitables à domicile», exposait le gardien de but.
«Nous n’avons pas décroché la lune»
Pour la première de leur club en Ligue 1 à la Meinau depuis dix ans, Kader Mangane et ses camarades ont donc remis au goût du jour les vertus qui caractérisent la patte Thierry Laurey.
Mais ce dernier se veut prudent. «Nous n’avons pas décroché la lune et il y a encore beaucoup de travail. Je connais un petit peu la Ligue 1. Pas beaucoup, mais un petit peu. C’est un championnat très long. Si on n’arrive pas à durer, ça devient très délicat.»
À défaut d’avoir prouvé après seulement deux journées qu’il pouvait durer, le Racing a au moins fait la démonstration, dimanche, qu’il disposait des atouts pour y exister.
dna a écrit :Coaching gagnant, coaching perdant
Thierry Laurey, l’entraîneur du Racing, a parfaitement géré, tactiquement parlant, cette rencontre rocambolesque face à Lille. Tout le contraire de son homologue Marcelo Bielsa. Celui-ci a pris des décisions qui ont précipité la chute de son équipe.
Le technicien argentin Marcelo Bielsa est l’une des “stars” de cette saison 2017/2018 de Ligue 1.
Son passage sur le banc de l’Olympique Marseille (2014-2015) a marqué les esprits, lui qui avait déjà tapé dans l’œil de nombreux amateurs de foot lorsqu’il avait pris en main la sélection chilienne, lors de la Coupe du monde 2010.
La démonstration de force des “Dogues” face à Nantes, lors de la première journée de championnat, avait d’ailleurs confirmé que le technicien n’avait pas perdu le “mojo”.
Mais dimanche à la Meinau, lors d’un match au scénario complètement fou, l’Argentin n’a rien pu faire pour aider les siens. Pire, il a précipité la chute de ses troupes par un coaching qui s’est avéré globalement perdant.
Après les sorties prématurées de Thiago Mendes et Kevin Malcuit, tous deux blessés avant la première demi-heure de jeu, Marcelo Bielsa a en effet décidé de procéder à son troisième et dernier changement avant la mi-temps, en sortant un Ballo-Touré au supplice dans son couloir face au remuant Nuno Da Costa.
Une décision qui s’avérera lourde de conséquences pour ses troupes en fin de match, après l’expulsion du gardien Mike Maignan. Et ironie de l’histoire, Marcelo Bielsa a justifié ce changement par la crainte de voir Ballo-Touré écoper d’un… rouge, lui qui était déjà averti.
«Il fallait améliorer deux ou trois petits trucs»
« Je ne regrette pas ce troisième changement, il était nécessaire, a exposé l’Argentin après coup. J’ai pris cette décision car elle me semblait indispensable, j’avais l’impression que mon joueur était trop exposé à une expulsion ».
Mais au-delà de la question des rotations, Marcelo Bielsa a aussi – et surtout – buté sur la tactique strasbourgeoise mise en place par Thierry Laurey, qui n’a pas hésité à passer d’une organisation en 4-1-4-1 à un système en 4-2-3-1.
« On n’a pas réussi à imposer notre style de jeu. Le coach adverse a neutralisé notre jeu et imposé sa façon pour gagner ce match », reconnaissait d’ailleurs “El Loco” Bielsa, bon perdant sur ce coup-là.
Le changement de système, jugé nécessaire après la défaite à Lyon, a empêché Lille de développer son jeu. Mais il a surtout transfiguré l’équipe du Racing.
Jean-Eudes Aholou, à la rue face à l’OL, a réalisé un match plein à côté de Jonas Martin. Benjamin Corgnet a pour sa part été beaucoup plus influent dans le jeu à un poste de “10” qu’il ne l’avait été sur un côté lors de la première journée… Ce ne sont que des exemples parmi d’autres.
« Si on a changé le système de jeu, c’est parce qu’on s’est aperçu qu’on n’avait pas été à la hauteur à Lyon et qu’il fallait améliorer deux ou trois petits trucs, soulignait d’ailleurs Thierry Laurey. Les joueurs sont cette fois restés dans ce que l’on voulait faire. On a vu une équipe qui s’est battue de la première à la 93e minute. »
Et côté strasbourgeois, les remplacements ont en plus été couronnés de succès. Dimitri Lienard, lancé au relais de Yoann Salmier, a donné une passe décisive et inscrit un but (sur penalty), Anthony Gonçalves a apporté sa rage et sa technique sur son côté et Jérémy Grimm a fait une entrée fracassante en fin de match, ponctuée d’un but…
« Les remplaçants qui sont entrés ont fait le boulot. Deux d’entre eux ont marqué, reconnaissait l’entraîneur alsacien. Tout le monde est raccord, dans l’esprit, dans l’objectif qu’on s’est fixé, les anciens comme les nouveaux. On a de bons joueurs, pas des phénomènes, mais de bons joueurs, respectueux de leur métier, de leurs partenaires, du jeu, de leur club et qui donnent le maximum. »
On pourrait dire peu ou prou la même chose de Thierry Laurey. Le natif de l’Aube n’est pas un “phénomène” comme Unai Emery, Claudio Ranieri ou d’autres grands noms de cette Ligue 1. Mais dimanche à la Meinau, “l’artisan” Laurey a donné une belle leçon à “l’artiste” Bielsa.