Le Fil Rouge

[télésupporteur]

il est bien interdit de dire que l'objectif c'est la montée
Guy Roux n'est'il pas passé en Alsace

[alphons]

pour une equipe comme Colmar qui a fini 4eme la saison derniere et qui a renforcé son équipe, l'objectif est la montée, c'est une évidence. (Une place dans les 3 premiers)

Pour une equipe comme Strasbourg qui vient de froler la descente, mais avec son budget et son passé l'objectif minimum doit etre se battre pour la montée. (Une place dans les 5 premiers)

[Gotcha]

vu que l'an dernier notre milieu de terrain était catastrophique, et qu'aucune recrue n'est venue renforcer ce secteur clé du jeu, pour moi on a absolument aucune chance de monter, malgré ce bon début de saison.

c'est bien beau de jouer la montée, encore faut il se donner les moyens d'y arriver....

[Tenor]

et c'est là justement qu'il fallait se dire : il faudra investir malin, mais est-ce que les dirigeants ont vu juste, ou bien seront-ils à nouveau passés à coté malgré un budget conséquent ??? on saura un ptit peu + prochainement et le résultat à Colmar nous permettra de voir plus clair à mon avis si oui ou non on pourra rivaliser avec les meilleurs cette saison

[Kaniber]

le coach strasbourgeois possède un effectif en nombre suffisant et de qualité pour les futures échéances du championnat de National.

On verra bien , et comme dit tenor , après Colmar On pourra se faire une idée de l'équipe si oui ou non ils peuvent rivaliser avec le haut du tableau ...

[PoY]

L’été des promesses

À défaut de pouvoir vibrer au rythme du très haut niveau, celui qui exhale le parfum de la Ligue 1 ou des soirées européennes, l’Alsace du football peut se remettre à espérer. Que l’on se place dans les rangs strasbourgeois où la ferveur ne se dément pas, ou que l’on fasse partie du cercle plus restreint des suiveurs colmariens, le même constat prévaut. L’été qui s’achève doucement est porteur de belles promesses.

Le contexte, pourtant, n’était pas franchement favorable à l’émergence d’un spectacle de qualité. Marqué par une agitation fiévreuse et quelques piques venimeuses lancées durant la semaine, le derby était recouvert d’une chape de plomb. Qu’à cela ne tienne, les deux équipes sont parvenues à s’approprier l’événement et l’ont transformé en vrai match de foot, avec des buts à la pelle et un joli renversement de situation.

Les SR Colmar, forcément déçus d’avoir laissé bêtement filer deux points dans un final échevelé, n’ont pas tout perdu. Les bases sont solides et la marge de progression importante. Mais la mue la plus spectaculaire est visible sur les visages strasbourgeois. Moribonds la saison passée, sans âme ni vie, les Bleus sont redevenus des compétiteurs sans cesse galvanisés par Jacky Duguépéroux, “l’ancien” passé maître dans l’art du renouveau.

Après cinq journées, les deux clubs, toujours invaincus, semblent bien partis pour jouer les cadors dans ce championnat National compact et indécis.

L’été a entretenu la flamme colmarienne et ravivé celle du Racing. Reste désormais à passer l’automne et l’hiver. Le second acte du derby est programmé en février, à la Meinau. Pourvu que Verts et Bleus soient encore en haut.

[télésupporteur]

personnellement, je trouve le dernier article de butterlin lamentable
pas la peine d'en remettre une couche, sauf à avoir une vision étriqué et surannée du racing

[PoY]

Premiers ou presque

Le Racing est premier en compagnie du Paris FC et du Red Star. Et si Colmar a perdu pour la première fois de la saison, il reste dans les hauteurs du classement. Les Alsaciens du National ne sont pas mal.

VANDALISME – La tribune de presse a été marquée par un acte de vandalisme dans la semaine qui a précédé le match de Marseille Consolat. La cabine de France Bleu a notamment été visée, des cables indispensables pour la retransmission du match en direct ayant été sectionnés. Les responsables de la Meinau ont réparé les dégâts au plus vite et Lucille Guillotin a pu œuvrer, comme d’habitude, en se réfugiant dans une autre cabine.

GARDER LA LIGNE – Il faut croire que les conditions du match de vendredi devaient prendre une tournure particulière, pour la troisième de la saison à la Meinau. Lessivées par la pluie de la journée, les lignes du terrain ont dû être retracées en urgence, moins d’une heure avant le coup d’envoi. Les jardiniers du stade strasbourgeois en ont été quittes pour un coup de pinceau à la dernière minute.

COUPE DU MONDE DE LA NUIT – Ils étaient prévus en lever de rideau. Ils ont été contraints de patienter jusqu’à... 22 heures pour lancer leur match. Les finalistes de la Coupe du monde des quartiers ont dû prendre patience. Le temps pluvieux a fait craindre une détérioration trop importante du terrain pour laisser les jeunes lauréats en découdre avant le match de National. Les jeunes joueurs ont donc vécu un match en nocturne, un vrai de vrai, achevé un peu avant 23h. Il y a eu assurément la nécessité, ensuite, de se consacrer à un gros dodo.

BONNE CAUSE – Pour le prochain match à la Meinau, programmé dans deux semaines, le 26 septembre, avec un coup d’envoi à 20h30 pour des impératifs télévisuels, le Racing s’associe à la Croix Rouge. Un euro sera reversé à l’association pour tout billet vendu.

BONS CALCULS – C’est l’une des actions d’éclat de la troisième victoire strasbourgeoise de la saison. Dans les arrêts de jeu, Frédéric Marques, lancé en contre-attaque, se retrouve face au but adverse, un défenseur en train de se replier sur sa ligne, son gardien ayant été débordé au préalable. Loin de se la jouer perso, le buteur a préféré glisser la balle à Belahmeur que de tenter sa chance. « Si je frappe, j’ai 90 % de chances de marquer, a noté l’ancien attaquant de Colmar. Mais je suis sûr de mon coup en faisant la passe à Abdelhak. Et lui, il avait 99 % de chances de la mettre.

DÉFENSE – Très en colère, vendredi soir, à l’issue de la rencontre perdue par son équipe à Avranches (3-1), l’entraîneur des SR Colmar, Damien Ott, avait évacué une bonne partie de sa frustration, le lendemain. Dans le train qui ramenait les Verts en Alsace, le coach a confié ses impressions beaucoup plus calmement que la veille. Ses intentions sont claires : gommer les erreurs qui ont conduit ses joueurs à encaisser six buts lors des deux derniers matches de championnat. « On s’est beaucoup concentré sur le secteur offensif cet été, souligne-t-il. Désormais, je pense qu’il est temps de travailler la défense… » À l’évidence, les Colmariens ont besoin de se rassurer dans ce domaine.

CHARNIÈRE – La charnière centrale composée de Loïc Meyer et Christophe Hérelle n’a pas convaincu Damien Ott à Avranches. Les deux défenseurs axiaux doivent-ils, dès lors, s’inquiéter pour leur place de titulaire ? Relégué sur le banc des remplaçants, Jude Varsovie se tient évidemment prêt à réintégrer le onze de départ. « Nos problèmes défensifs se régleront peut-être en changeant des joueurs, mais aussi et surtout en travaillant », insiste l’entraîneur des Verts.

REPAS – Cédric Mensah, le gardien colmarien, doit une invitation au restaurant à son coéquipier Youssouf Touré. Ce dernier ne s’est pas privé de le lui rappeler, samedi dans le métro parisien. « C’est un petit jeu entre nous, explique le portier des SRC. Lorsque je prends trois buts pendant un match, je lui paye un repas. Idem si je n’encaisse qu’un but, mais que lui marque. » À Avranches, Mensah a été chercher trois fois le ballon au fond de sa cage… et Touré a marqué. « Mais au Poiré-sur-Vie, c’était le contraire, sourit le dernier rempart haut-rhinois. Je n’avais pas pris de but et Youssouf avait manqué une occase ! » À ce rythme, les deux joueurs risquent de manger souvent en tête-à-tête, cette saison…

CONVIVIALITÉ – La délégation colmarienne a reçu un accueil particulièrement chaleureux à Avranches. Elle a même partagé un apéritif avec les dirigeants du club normand, avant le coup d’envoi du match. S’il n’a pas toujours droit aux mêmes égards lorsqu’il se déplace à travers la France, le promu en National met un point d’honneur à entretenir une certaine convivialité dans son stade. « Ça fait 26 ans que je suis à la tête de ce club et j’ai toujours fonctionné de cette façon. C’est ma conception du football », raconte le président Gilbert Guérin

[PoY]

La prime au jeu, quoi qu’il en coûte

Même si son équipe, animée d’une réelle volonté d’aller de l’avant, s’est fait punir vendredi à Bourg-Péronnas (3-0), Jacky Duguépéroux n’entend pas renoncer à ses principes de jeu, ni à ses orientations offensives. Quitte à en payer parfois le prix.

Jacky Duguépéroux n’est pas un doux rêveur. Jamais l’entraîneur strasbourgeois ne demandera à ses troupes de partir inconsidérément à l’abordage. Mais jamais non plus il n’exigera d’elles qu’elles renoncent à une certaine idée du football, celle que, fort de sa longue expérience, il tente de leur inculquer depuis son retour aux affaires en mars. Sauf – bien sûr – si elles devaient replonger dans les profondeurs abyssales dont les a opportunément extraites un repêchage miraculeux le 15 juillet.
Vendredi à Bourg-Péronnas, comme souvent en 2014-2015 même si son inspiration n’a pas toujours été constante, le Racing a joué. Mais pour la première fois, il a perdu, pris à son propre jeu par un FCBP séduisant et réaliste. Son obstination – son opiniâtreté plutôt – à aller de l’avant et, donc, à se découvrir lui a valu d’encaisser trois buts, sans en rendre un seul. De quoi ébranler « Dugué » dans ses convictions et l’amener à amender sa philosophie de jeu ? Sûrement pas.

« Je préfère mourir avec mes idées qu’avec celles des autres »
La question aurait même tendance à déclencher chez lui une poussée d’urticaire. « Vous voudriez que je demande aux joueurs de balancer de grands ballons et courir après ? Ce n’est pas le football que j’ai appris. Durant ma carrière, j’ai coaché un peu plus haut et à l’époque déjà, je ne jouais pas comme ça. Ce n’est pas parce que nous sommes en National que je vais changer. Peut-être ai-je tort. Mais si ça doit mal se passer, je préfère mourir avec mes idées qu’avec celles des autres. »
Cet esprit d’entreprise auquel il entend rester fidèle n’est cependant pas synonyme d’aveuglement. À Péronnas, le coach bas-rhinois a, comme tout le monde, constaté que son équipe, ballottée entre sa volonté d’attaquer et l’impérieuse nécessité d’éviter les banderilles empoisonnées des piquants attaquants burgiens, a souffert d’un certain déséquilibre. « Nous avons beaucoup de bonnes intentions, mais aussi de déchet technique. Comme je demande aux gars de jouer et qu’ils ont des manques dans les gestes simples, nous nous faisons parfois punir. Ç’a été le cas à Bourg. »
Pour ne rien arranger, le forfait du capitaine et socle de la charnière centrale Ernest Seka n’a sans doute pas favorisé la stabilité d’une défense passablement remodelée (1). Mais J. Duguépéroux refuse de s’en servir d’excuse : « Ce serait trop facile. Nous sommes un groupe de 16 joueurs, plus 3 ou 4 à la maison parce qu’ils sont blessés. Il serait malvenu de dire que nous avons perdu parce qu’il en manquait un seul. »
De même le technicien continue-t-il à ne guère prêter attention à un classement dont il répète à l’envi qu’il « ne veut rien dire. » Le RCSA a beau être descendu au pied du podium vendredi, son entraîneur ne s’en émeut pas. « En Ligue 1, Ligue 2 ou National, une défaite ou une victoire suffit à perdre ou gagner cinq rangs. À ce moment de la saison, ce n’est pas la place qui m’intéresse. Plutôt le contenu de notre jeu. »
Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, François Keller tenait peu ou prou le même discours la saison passée à pareille époque. Mais le Racing ne comptait alors que 8 points en 7 journées et la réalité chiffrée l’avait vite rattrapé.
Son successeur, dont l’armada en a engrangé 12 en 7 rencontres, a trop de bouteille pour ignorer que « seuls les résultats donnent raison à un entraîneur » – l’une de ses formules récurrentes – et que ses audacieux préceptes ne tiendront que si son équipe n’est pas débitrice. L’expérience prouve en effet que la prime au jeu ne peut être durablement appliquée que si l’on dispose d’un certain crédit comptable.

(1) Abdallah N’Dour titulaire pour la première fois, Marc Fachan repositionné à droite après avoir été décalé à gauche la semaine précédente contre Marseille Consolat, Mamadou Camara aligné à droite face aux Marseillais et replacé dans l’axe aux côtés de Milovan Sikimic.

[Kaniber]

Subvention au Racing Club de Strasbourg: EELV et le FN s'abstiennent

Le versement d’une subvention au Racing Club de Strasbourg Alsace (RCSA) a fait l’objet d’un débat sur le sport spectacle hier en conseil municipal : les Verts et le FN se sont abstenus.
Les élus des groupes EELV et RBM/FN ont refusé de soutenir le point concernant le versement d’une subvention de quelque 350 000 euros au Racing club de Strasbourg Alsace. Une enveloppe comprenant notamment « l’invitation des clubs de football strasbourgeois aux matchs du RCSA disputés à domicile », « l’accueil des titulaires de la carte du bénévole », l’organisation de la « Coupe du Monde des quartiers », « le parrainage de clubs de football strasbourgeois et des actions de promotion du fair-play. Ainsi que la passation, d’un autre côté, d’un marché public à hauteur de quelque 167 700 euros supplémentaires (supports publicitaires notamment).

Plus d'information et compte-rendu du débat demain dans l'édition strasbourgeoise des DNA.