SR Colmar

[RACING1906]

Naturellement les 3 points sont possibles et un nul est à espérer et je rajouterai même que la défaite n'est pas inenvisageable.

[Kaniber]

Le Poiré-sur-Vie 0-0 Colmar
SR Colmar : la série continue
le 01/03/2014 Alsace
Les Colmariens ont poursuivi sur la lancée des quatre premiers matches retour en conservant leur invincibilité, hier soir au Poiré. Au terme d’une rencontre qui n’a jamais atteint les sommets, Abdoulaye Diawara et ses hommes ont obtenu un match nul logique (0-0), le troisième d’affilée en déplacement. Ils s’en contenteront.
Le Poiré-sur-Vie et Colmar ont joué à leur niveau, hier soir : celui des équipes du milieu de tableau du National. Les deux formations n’ont en effet pas réalisé un grand match, mais il est vrai que les conditions météorologiques n‘ont pas favorisé le beau jeu. « C’est un match qui n’a duré que 45 minutes, souligne Damien Ott, la première mi-temps ayant été perturbée par le vent qui a joué un rôle indésirable. »
Une volonté offensive

C’est pourtant avec une formation très offensive que Damien Ott a décidé de débuter la rencontre, hier soir en Vendée. Le coach colmarien a en effet aligné quatre attaquants, Moukhlil, Marques, Sané et Armand au coup d’envoi. « Je voulais surprendre Ostwald Tanchot avec un 4-4-2 un peu contre nature, expliquait le coach des Verts. Lui aussi voulait me surprendre avec un 4-3-3, mais on est tous les deux revenus à ce que l’on sait le mieux faire après la pause. »

Dans ces conditions, on pouvait s’attendre à un match offensif, mais les conditions météo, donc, en ont décidé autrement. Ainsi, le vent gêne considérablement les acteurs en début de rencontre et la partie se déroule essentiellement au milieu du terrain. Il reste que de part et d’autre, on essaye de construire, mais les défenseurs prennent constamment le pas sur les attaquants. Il faut dire que, malgré une volonté offensive, les deux entraîneurs n’ont pas hésité à resserrer leur défense, privilégiant le contre comme il est désormais de coutume en National.

Il ne s’est pas passé grand-chose lors de la première demi-heure de jeu, et ni Mensah ni Pichot n’ont été inquiétés. Même si Touré, l’ex Colmarien, avait tenté le seul tir de ce début de match (10e ), largement au-dessus. Les Genôts tentent cependant de passer la vitesse supérieure et obtiennent coup sur coup deux coups francs aux 25 m, mais ni Bourgaud ni Dufau ne parviennent à inquiéter Mensah (39e ). Ce dernier est à l’origine de la seule occasion colmarienne des 45 premières minutes sur un dégagement dans la surface adverse que Marques, en embuscade, a failli souffler à Pichot (44e ).
Mensah rassure

Les Verts débutent le second acte contre le vent avec un milieu un peu plus renforcé, Chéré prenant la place de Marques. Il faut cependant attendre l’heure de jeu pour voir les premières occasions, lorsque le vent décidait de se calmer. Et ce sont les Vendéens qui sont les premiers en action sur un tir soudain des 25 m de Burgaud que Mensah dégage en corner au prix d’une belle détente (61e ).

Les Colmariens répondent du tac au tac et Romain Armand, à gauche, oblige également le portier vendéen à dégager en corner en catastrophe (63e ), avant de tenter sa chance quelques minutes plus tard, une nouvelle fois sans réussite, et d’allumer Pichot des 30 m à la 70e. « Je me suis retrouvé dans l’axe dans une position que j’affectionne, remarque l’attaquant, ça aurait pu le faire. J’espère que ça va me sourire face à Dunkerque. »

La fin de la rencontre est un peu plus ouverte et Meyer et Hérelle, qui ont formé une excellente charnière hier soir, doivent parer au plus pressé à plusieurs reprises, Mensah se chargeant de conserver le nul. « On est content de repartir du Poiré avec un point, se satisfait Damien Ott, contre une équipe très proche de nous. On n’est malheureusement pas encore capables actuellement de faire basculer ce genre de match. » Il reste que les Alsaciens ne sont plus qu’à six points du podium, une situation que Damien Ott ne veut pas commenter.

[RACING1906]

SR COLMAR : LES VERTS SONT AU POINT

À l’exception du dernier match du cycle retour perdu à Luzenac, l’année 2014 sourit aux Colmariens qui restent sur une série de cinq matches sans défaite, dont le dernier vendredi au Poiré-sur-Vie (0-0). Ces cinq rencontres, dont trois à l’extérieur, ont rapporté sept points aux Verts qui avancent à petits pas.

Le Poiré-sur-Vie réussit décidément aux Colmariens. En trois saisons et six matches, les Alsaciens ont battu les Vendéens à quatre reprises et les ont tenus en échec deux fois cette saison. « Vu ce qu’on a vécu contre Colmar par le passé, on peut être content d’avoir pris des points, reconnaissait Oswald Tanchot, vendredi à l’issue du match. Deux points en deux matches, dont celui de ce soir, ça prouve qu’on progresse, même si je pense que sur les deux rencontres, on aurait mérité un peu plus. »

« Les matches nuls ne font pas trop avancer »

L’entraîneur du Poiré, qui s’est souvenu que lors du match aller « c’est Mensah qui nous avait empêchés de rafler la mise » , a estimé que son équipe « a mis plus de contenu et a été plus solide, mais un peu faible en phases offensives. » Oswald Tanchot était déçu de ne pas avoir pris les trois points à l’occasion de cette 22e journée. « Les matches nuls ne font pas trop avancer. Si Colmar avait gagné à l’aller et nous au retour, les deux équipes auraient un point de plus. J’espère que nous gagnerons la saison prochaine, ça voudra dire que les deux formations auront assuré leur maintien. »

Si c’est loin d’être fait pour Le Poiré, qui a longtemps fermé la marche du National avant de réaliser une série exceptionnelle qui l’a sorti de la zone rouge, Colmar commence en revanche à voir la lumière, même s’il lui manque encore trois ou quatre victoires pour être définitivement à l’abri. Et quand on sait que les Verts vont se déplacer pratiquement chez tous les mal classés, on peut imaginer les difficultés qui peuvent encore les attendre.

Vendredi soir, les hommes de Damien Ott ont donc fait un petit pas supplémentaire vers le salut en portant à dix unités leur avance sur le premier relégable. Le coach colmarien semblait satisfait du point pris en Vendée : « Au terme de ce match, particulier en raison du vent, on est content de repartir avec un point. »

Le coach des Verts avait pourtant tenté le tout pour le tout en positionnant sa formation en 4-4-2 au coup d’envoi, avec quatre attaquants d’entrée. « Comme nos trois attaquants avaient bien fonctionné contre Bourg-Péronnas et que Moukhlil me semble indispensable à l’extérieur, je voulais surprendre Tanchot qui a d’ailleurs également modifié son équipe type. Cela m’a également permis de faire souffler Chéré. À la mi-temps, évidemment sans se concerter, on a tous les deux replacé nos formations dans leur configuration habituelle. Dans ce qu’elles savent le mieux faire. »
« On est une équipe dure à jouer »

La tempête s’étant calmée à l’entame de la seconde période, les deux formations ont essayé de poser le jeu sans pour autant éliminer les imprécisions en tous genres. Et il a tout de même fallu attendre l’heure de jeu pour voir les premières occasions, notamment celles de l’attaquant Romain Armand. « On a trouvé une solidité collective et une meilleure cohésion offensive, commente l’ex Clermontois. Quand on est soudé comme on l’a été ces cinq derniers matches, on est une équipe dure à jouer. Les deux formations auraient pu marquer ce soir, mais elles doivent se contenter du match nul. Pour nous, c’est un bon point pris à l’extérieur et le cinquième match d’affilée sans défaite. Mais on n’a pas gagné beaucoup. »

Au sortir des vestiaires, l’attaquant des Verts savait déjà que son équipe était revenue à six points d’Ajaccio, le troisième du National qui venait d’être battu à Vannes. « Si on avait gagné, on serait à quatre points et si on avait perdu on serait à sept », sourit Armand qui, comme son entraîneur, préfère ne pas parler de podium. Une sage initiative sachant qu’à douze journées de la fin rien n’est encore définitif dans ce championnat. Ni devant ni derrière.

lalsace.fr

[Kaniber]

Au sortir des vestiaires, l’attaquant des Verts savait déjà que son équipe était revenue à six points d’Ajaccio, le troisième du National

peut-être la bonne Année pour la L2 ?

[RACING1906]

Vendredi 7 mars à 20h, les verts reçoivent DUNKERQUE.

[RACING1906]

Chéré parti pour rester

Reçu il y a peu par sa direction, Sébastien Chéré aimerait resigner à Colmar. Les deux parties étant satisfaites de leur collaboration, il n’est pas impossible qu’une offre de prolongation soit transmise très prochainement au milieu de terrain. « On veut qu’il reste », a confirmé hier le président Gryczka.

Christophe Gryczka, le président des SRC, s’en félicite régulièrement : six titulaires quasi-indiscutables, dans le onze de départ colmarien, sont encore sous contrat (*).

À cette liste, pourrait très vite s’ajouter un septième nom : celui de Sébastien Chéré (27 ans), qui s’était engagé pour une saison, en juin 2013.

« J’ai besoin de stabilité »

Reçu il y a un moins d’un mois par sa direction, le milieu de terrain pourrait être le premier Colmarien à rempiler, en vue de l’exercice 2014-2015.

« Il s’agissait d’un premier rendez-vous, pour anticiper l’avenir, indique l’ancien Spinalien. Je me sens bien ici, il n’y a aucune raison que j’aille voir ailleurs. Le club est satisfait de moi. Et j’ai besoin de stabilité. »

« Nous sommes contents de travailler ensemble, renchérit Christophe Gryczka. On veut qu’il reste, même si nous n’avons pas encore parlé de négociations. »

Entre Colmar et Sébastien Chéré, l’histoire devrait donc continuer. À condition, bien sûr, que les deux parties tombent d’accord financièrement.

En quelques mois, le joueur a su se rendre indispensable. Vendredi, au Poiré-sur-Vie, il a débuté sur le banc. Cela ne lui était jamais arrivé, depuis le coup d’envoi du championnat. « Je m’y étais un peu préparé, sourit le milieu colmarien. À l’entraînement, on avait beaucoup travaillé le système en 4-4-2 que l’on s’apprêtait à utiliser en Vendée. Je me doutais que j’allais être remplaçant. C’est un choix tactique que j’accepte sans problème. »

Sébastien Chéré se savait, de toute façon, « émoussé physiquement ». Tant mieux, il a pu « souffler un peu ». Du moins jusqu’à la 46e minute...

Dès le retour des vestiaires, Damien Ott l’a en effet renvoyé au combat. Preuve que l’équipe ne peut se passer durablement d’un élément aussi important.

« Ce qui plaît au coach, c’est mon activité sur le terrain, confie le feu follet haut-rhinois. Il faut simplement que je sois plus décisif, je ne perds pas cet objectif de vue. C’est le point essentiel sur lequel je dois progresser. »

« La troisième place est encore jouable »

Sébastien Chéré n’est pas souvent celui qui adresse la dernière passe ou le tir qui libère tout un stade. Il n’a marqué qu’à une reprise cette saison, mais il a bien choisi son moment : c’était le 8 novembre, lors du derby remporté face à Strasbourg (2-1).

Et si la réception de Dunkerque, vendredi, lui permettait de planter un nouveau but ?

Dans l’idéal, le milieu des Verts aimerait en inscrire « quatre ou cinq par saison ». Il sait qu’un succès face aux Nordistes propulserait les SRC vers une fin de saison croustillante. « Notre bonne dynamique actuelle (cinq matches sans défaite, ndlr) peut nous emmener loin. Devant, on voit qu’Ajaccio lâche un peu prise. La troisième place est encore jouable. On ne veut pas en parler à tort et à travers pour éviter la pression. Mais tout le monde, dans le vestiaire, a sa petite idée dans un coin de la tête... »

Et de conclure : « Nous formons un bon groupe et ça se voit sur le terrain. Chacun accomplit les efforts pour le partenaire. Si nous sommes toujours proches du podium à la fin du mois de mars, on pourra afficher nos ambitions. »

(*) Cédric Mensah, Malik M’Tir, Judicaël Crillon, Adam Shaïek, Abdoulaye Diawara et Romain Armand.

DNA

[RACING1906]

ON REVIENT DE LOIN

Le président des SR Colmar, Christophe Gryczka, n’entend pas faire peser la moindre « pression » sur les épaules de ses joueurs, revenus à six points de la Ligue 2. Le patron des Verts indique, en outre, que le « dossier du coach sera bouclé à la mi-avril au plus tard ». Damien Ott, l’entraîneur en fin de contrat, et sa direction s’accordent le temps de la réflexion.

C olmar se rapproche de la troisième place synonyme de Ligue 2. Est-ce pour cette raison que vous ne vous précipitez pas pour renouveler les contrats de certains joueurs ?

– Absolument pas. Vu le niveau du National, les joueurs qui parviendraient à faire monter notre équipe se verraient automatiquement proposer un nouveau contrat. Ce serait leur première récompense et ça ne constituerait pas un souci à mes yeux.

En cas d’accession, notre effectif serait beaucoup plus étoffé. On pourrait donc se renforcer. Mais on n’y pense pas.

– La dynamique actuelle ne vous donne-t-elle pas envie de revoir les objectifs à la hausse ?

– Non, parce que l’on revient de loin. Après un début de saison catastrophique, tout le monde nous voyait en CFA.

Nous n’avons pas perdu depuis cinq matches, ça fait du bien au moral. Mais au cours de cette série, nous avons enregistré quatre nuls.

« Nous ne serons pas déçus, quoi qu’il advienne »
Remplacez deux nuls par une victoire et une défaite, et ça fait plus de points…

Désormais, on joue complètement libéré de toute pression. C’est un gros avantage. Dans l’équipe, il y a une super ambiance. Tout le monde tire dans le même sens.

L’idéal, ce serait de gagner rapidement trois matches pour atteindre les 40 points qui assureraient très certainement notre maintien. Après, on pourra se lâcher…

– Tout semble possible, cette saison en National…

– Tout peut s’inverser très vite. On le voit avec Vannes, qui vient de remporter deux rencontres et va sans doute s’en sortir.

Je ne suis pas non plus persuadé qu’Amiens terminera le championnat en queue de classement.

Il y a un mois et demi, on pensait les trois premiers intouchables, et on constate finalement qu’Ajaccio n’avance plus trop. Mathématiquement, de la troisième à la dixième place, tout reste jouable.

– Y compris pour Colmar…

– Évidemment, et je n’interdis pas aux joueurs d’avoir ça en tête. J’espère même qu’ils souhaitent jouer un rôle cette saison et qu’ils n’ont pas simplement envie de finir en milieu de tableau.

Mais la pression, elle ne viendra pas de la direction. Ils ont aussi droit à un jour sans. Compte tenu de la cohésion et de l’esprit d’équipe qui règnent en ce moment, nous ne serons pas déçus, quoi qu’il advienne.

– L’une des grandes interrogations de cette fin de saison concerne l’avenir de l’entraîneur, Damien Ott, qui arrive en fin de contrat…

– Il est là depuis un certain temps et j’estime toujours qu’il est l’homme de la situation à Colmar. Il a largement fait ses preuves, mais il pourrait avoir des envies d’ailleurs, après six années aux SRC.

– Cela signifie-t-il que la balle est dans son camp, désormais ?

– La balle n’est pas dans un camp ou un autre. La réflexion est commune, c’est du 50/50.

Le dossier du coach, on a déjà commencé à le traiter. Quand on s’y prend tôt, on peut discuter. Si on continue ensemble, il faut aussi voir dans quelles conditions.

– Certains joueurs, comme Sébastien Chéré (voir DNA d’hier) , aimeraient connaître l’identité du futur entraîneur avant de se réengager…

– On le saura bien assez tôt. De toute façon, on ne va pas attendre le mois de mai. Le dossier du coach sera bouclé à la mi-avril au plus tard.

– À titre personnel, les bons résultats actuels vous confortent-ils dans votre décision d’être resté aux commandes du club, après avoir démissionné début décembre ?

– Tout d’abord, j’aimerais rappeler que je ne suis pas parti à cause des résultats, mais en raison d’une accumulation de choses difficiles. Je suis quelqu’un d’honnête et d’intègre, qui a horreur des conflits.

Ce que je retiens, c’est que les bonnes décisions ont été prises. Entre le vestiaire d’hier et le vestiaire d’aujourd’hui, il n’y a pas photo (*).

– Au moment d’annoncer votre décision de conserver la présidence, vous aviez fait état d’un noyau dur de partenaires prêts à s’investir en faveur des SRC… Qu’en est-il ?

– Ils ont respecté leur parole. Jean-Louis Jaegli, le vice-président, et moi-même bénéficions d’un réel coup de main. Nos quatre épaules ne supportent plus seules le poids du club.

François Cattin, qui est partenaire depuis quelques années, a rejoint le comité. Pour l’instant, il n’occupe pas de position officielle dans l’organigramme. Il participe activement aux réunions durant lesquelles sont prises les décisions importantes.

« Je ne suis pas revenu
pour repartir »
D’autres chefs d’entreprise de la région sont déjà à mes côtés et intégreront le comité plus tard.

Il est indispensable de pouvoir compter sur des gens qui ont l’expérience de la gestion d’une entreprise. Plus vous en avez, mieux c’est, surtout quand ils tirent tous dans le même sens.

Les SRC poursuivent leur progression, à tous les niveaux.

– Vous n’allez donc pas démissionner une deuxième fois dans les mois à venir…

– Je ne suis pas revenu pour repartir. Je dispose d’une équipe renforcée, composée de personnes de confiance. Ce noyau est hyper-important.

Quand j’ai eu la volonté d’arrêter, je n’avais pas demandé ce soutien. J’en avais simplement marre. Et des gens sont venus me voir pour me dire : on peut vous aider.

Désormais, si quelqu’un veut abattre Gryczka ou Jaegli, cela sera sans conséquence. Le club continuera à avancer, avec les mêmes idées.

(*) Une allusion au départ houleux de Cédric Liabeuf, en octobre 2013. L’ex-milieu colmarien joue aujourd’hui à Uzès.

DNA

[Kaniber]

Le président des SR Colmar, Christophe Gryczka, n’entend pas faire peser la moindre « pression » sur les épaules de ses joueurs, revenus à six points de la Ligue 2. Le patron des Verts indique, en outre, que le « dossier du coach sera bouclé à la mi-avril au plus tard ». Damien Ott, l’entraîneur en fin de contrat, et sa direction s’accordent le temps de la réflexion.

Ah , il c'est calmé ?(Gryczka) pour Damien je pense que sont contrat sera a nouveau renouveler , sauf gros pépin pour cette monter en L2

[RACING1906]

vers une fin de série ?

Le match de cette 23e journée du National, entre les SR Colmar, qui restent sur une série de cinq matches sans défaites, et l’USL Dunkerque, qui n’a plus été battue depuis onze journées, risque de stopper la série de l’une des deux formations. Encore faudrait-il qu’il y ait un vainqueur.

Les Alsaciens et les Nordistes avancent lentement mais sûrement depuis quelques semaines. Depuis le début du cycle retour, par exemple, les deux formations ont démontré une très belle solidité en ne concédant aucune défaite. Alors que les Colmariens ont décroché une victoire et quatre matches nuls dont trois loin de leur base, les Dunkerquois ont remporté deux matches, et enregistré trois matches nuls dont deux à l’extérieur.

Une défense très solide

Pour le promu, la série positive date même du 8 novembre dernier, soit onze matches sans défaite, ponctuée par cinq victoires et six matches nuls (une victoire et quatre nuls à l’extérieur).
À l’évidence, la tâche des Colmariens s’annonce très ardue puisque, de surcroît, les Dunkerquois n’ont encaissé que 17 buts en 22 matches, ce qui en dit long sur la solidité de la défense nordiste. Jean Bouet, l’ancien gardien du Red Star, et Stjepan Cvitkovic, l’ancien Mulhousien, n’y sont sans doute pas étrangers. « La force de l’équipe réside dans l’esprit qui l’anime, remarque notre confrère de La Voix du Nord. Après être redescendue en CFA2, l’USL a retrouvé une vraie ossature depuis trois ans qui l’a menée en National après deux saisons en CFA avec quelques éléments ajoutés dont des jeunes issus du sérail. De voir cette équipe assurer un maintien tranquille n’est qu’une demi-surprise. Le groupe est content d’être ensemble et le coach, Fabien Mercadal, arrive à le transcender. » Un parcours, avouons-le, qui ressemble à s’y méprendre à celui des Alsaciens.
L’ancien doyen de la Ligue 2 ne cache d’ailleurs pas son intention de retrouver son statut « dans les deux ou trois prochaines années ».

« Une très bonne équipe du National »

La bonne santé de son adversaire n’a pas échappé à Damien Ott dont l’équipe avait décroché le nul dans le Nord (0-0) en ayant évolué durant une demi-heure à onze contre neuf. « Je pense que le match de ce soir n’a aucun lien avec ce qui s’est passé lors du match aller, assure le coach colmarien. Il reste qu’on n’a pas marqué à onze contre neuf, j’imagine que ça va être dur à onze contre onze. On verra la vérité demain (ce soir). Sur les observations que j’ai pu faire des matches que j’ai visionnés, j’ai constaté que Dunkerque était une très bonne équipe du National, très équilibrée et qui ne ferme pas le jeu. Elle a de surcroît un réel diamant, Mouaad Madri, à la pointe de l’attaque. »

Hier matin au Stadium, Damien Ott pouvait compter sur l’ensemble de son effectif lors de la dernière séance d’entraînement, avec Benoît Haaby qui ne sera toutefois pas de la partie puisqu’il purgera son dernier match de suspension. « J’ai la chance de pouvoir compter sur tout le monde, savourait l’entraîneur. Cela prouve une nouvelle fois que Dédé Hermann fait un travail remarquable dans la préparation physique. Mais je ne communiquerai les 16 que demain (aujourd’hui). »

Retour de Crillon

A priori, Judicaël Crillon, qui a purgé son match de suspension la semaine dernière au Poiré, devrait retrouver le groupe qui ne bougera donc pas beaucoup par rapport à celui qui s’est déplacé en Vendée.

L’entraîneur des Verts, qui veut rester prudent et discret sur la composition de son groupe « pour ne pas donner plus d’infos », ne veut pas non plus se projeter plus loin. « On prend les matches les uns après les autres, lâche-t-il laconiquement. On n’est qu’au début du mois de mars et on est là pour gagner des matches. Actuellement, on est dans une position qui ne nécessite pas de programmer des ambitions démesurées, et qui ne nous permet d’ailleurs pas de lâcher prise. On y verra sans doute plus clair à la fin du mois ».

En attendant, les Verts espèrent poursuivre leur belle série.

lalsace.fr

[Kaniber]

Allez Colmar Purée je vais me faire