Le Fil Rouge

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[ECHOS DU RACING - AU REVOIR ET MERCI

La 19e journée du National a été marquée par des nouveautés. C’était une première pour certains, le moment de s’effacer pour d’autres.

CÉRÉMONIE – La petite cérémonie était programmée depuis le début de semaine. Anthony Sichi était sur son 31, Omar Hassidou à ses côtés. Les deux joueurs ne sont plus Strasbourgeois puisqu’ils ont rejoint respectivement l’AS Cannes et l’US Sarre-Union en ce mercato hivernal. Le milieu de terrain (61 matches de championnat, 11 buts pour deux montées) et l’attaquant (8 matches, 1 match, une montée) ont reçu un bouquet de fleurs au coup d’envoi. Le premier a été vivement acclamé par les spectateurs, le kop lui consacrant même une banderole, le second n’a pas été oublié. Si Hassidou demeure donc dans la région, Sichi a lui regagné son sud de la France natal, samedi matin.

SUSPENDU. – Il était sous la menace et le jaune récolté vendredi le contraindra à faire l’impasse sur une rencontre. Tout laisse à penser que Jean-Philippe Sabo sera bientôt suspendu. L’ailier gauche, plutôt à son avantage en cette nouvelle année, ne sera a priori pas du déplacement à Vannes dans deux semaines.

PENALTY. – Le Racing a bénéficié de son premier penalty de la saison face à Fréjus-St-Raphaël. Benjamin Genghini en a profité pour doubler la mise en même temps que son capital but depuis le mois d’août. Il fallait remonter au mois d’avril pour trouver trace du penalty précédent sifflé en faveur du Racing. C’était face à Sarre-Union et, à l’époque, c’est Jean-Philippe Sabo qui l’avait transformé pour ouvrir la marque face à l’équipe d’Alsace du nord.

NOUVEAU. – Si Anthony Sichi et Omar Hassidou se sont donc effacés, Alexandre Mendy a connu sa première sortie en bleu, quelques jours après avoir été prêté par Nice. L’attaquant est le 26e joueur apparu en cette saison de National avec le Racing. Il a plutôt réussi ses débuts, provoquant notamment le penalty. À noter qu’un seul joueur a disputé toutes les rencontres depuis le début de saison, Gauthier Pinaud.

TÉLÉVISION. – La 20e rencontre de National disputée par le Racing fera l’objet des attentions télévisuelles. En effet, les caméras de Ma Chaîne Sport retransmettront la rencontre face à Ajaccio. Le coup d’envoi est donc décalé à 20h30 vendredi.

[Kaniber]

Alexandre Mendy a connu sa première sortie en bleu, Il a plutôt réussi ses débuts, provoquant notamment le penalty.

Il a pas marquer de but , mais en a fait marquer un grâce au pénalty

[RACING1906]

Pour lui donner une meilleure confiance à l'avenir, ç'aurait même été sympa de lui laisser tirer le penalty.

[télésupporteur]

généralement, et même statistiquement, il est déconseillé de faire tire le pénalty par celui qui l'a provoqué

[RACING1906]

J'avais vu un avis opposé sur un autre forum mais toutes les opinions se défendent.

Si les statistiques le prouvent, je ne peux que changer d'avis.

[Kaniber]

>Alsace
Racing : Ribas en suspens
le 05/02/2014
La 4e et dernière recrue hivernale du Racing Sebastian Ribas sera-t-elle qualifiée pour la venue du GFC Ajaccio ce vendredi (20 h 30) à la Meinau lors de la 20e journée de National ? Pour l’heure, la question reste en suspens et le suspense demeure. Si tous les éléments ont été signés en temps et heure vendredi avant la clôture du marché des transferts, il reste maintenant à les acheminer au bon destinataire.

Ainsi la Fédération française a-t-elle sollicité son homologue italienne, dont dépend le Genoa, club d’attache de l’attaquant uruguayen prêté à Strasbourg jusqu’en juin (Ndlr : il y est sous contrat jusqu’en 2015), pour l’obtention du CIT (certificat international de transfert). Mais le précieux document ne lui a pour l’instant pas encore été délivré. « Il nous faut récupérer ce CIT avant la réunion de la commission de la Fédé jeudi après-midi. Sinon, Sebastian risque de ne pas être qualifié pour Ajaccio » , s’inquiète le secrétaire général du RCSA Romain Giraud. « Nous sommes confrontés à une lenteur administrative qui n’est pas de notre fait, mais nous espérons que tout va se régler dans les délais et bien se terminer. »

Golliard reprend. Forfait de dernière minute vendredi contre Fréjus pour une tension à l’ischio-jambier droit, le défenseur central du RCSA Ludovic Golliard a eu droit hier à une séance aménagée avec l’entraîneur adjoint Sébastien Roi. Idem pour Jean-Philippe Sabo qui avait ressenti quelques douleurs derrière la cuisse après la rencontre face aux Varois. Les deux hommes reprendront l’entraînement collectif ce matin, tout comme la recrue offensive Alexandre Mendy (prêtée par Nice), ménagée ce mardi pour un torticolis. Benjamin Genghini (contracture à l’ischio droit) retrouvera également le terrain tout à l’heure pour une préparation individualisée, avant, en principe, de réintégrer le groupe jeudi. Yann Bénédick, touché le 22 janvier à l’ischio droit, et Jacques Momha, à l’infirmerie depuis deux semaines pour une inflammation à un genou, ont recommencé à courir, mais ne seront pas prêts pour Ajaccio.

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PREPARATION AUX PETITS OIGNONS D'HIVER

Le Racing se porterait-il mieux après la trêve, depuis que François Keller l’a pris en main ? Depuis le début du mois de janvier, il va mieux en tout cas. Et ce n’est peut-être pas un hasard.

On peut à peu près tout faire dire aux chiffres, notamment en matière de football. Toute série se rapproche invariablement de sa fin.

La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. La forme d’un joueur dépend de trop de paramètres pour qu’une méthode d’entraînement réussisse à tous les coups.

« Le seul classement qui compte, c’est celui de la dernière journée »

Mais il y a des faits, têtus, qui accompagnent le Racing depuis que la catastrophe financière qui lui est tombée sur le coin du nez l’a envoyé dans les profondeurs à l’été 2011. Et la parcours de François Keller ne serait pas loin de les expliquer.

Longtemps à la tête de la réserve strasbourgeoise, l’entraîneur actuel du Racing a longtemps dû composer avec le groupe professionnel sur lequel il n’avait guère de prise.

Il devait contribuer au retour en forme des anciens blessés, maintenir à flot les pros sur lesquels on ne comptait plus.

Accessoirement, dans une première partie de saison qui laisse une large place à la Coupe de France dans le monde amateur, il s’agissait plutôt d’envisager une seconde canon, quand le rythme des matches de championnat s’intensifiait.

Il y a ce passé. Mais il y a aussi des convictions. « J’ai effectivement toujours pensé que le cycle aller ne décide de rien, admet François Keller. Je suis aussi sensible à la culture du foot anglais, je regarde ce qui se passe en Ligue des champions. Et dans ces environnements, tout se passe dans la deuxième partie de saison. Et puis, quelque part, le seul classement qui compte, c’est celui de la dernière journée. »

L’entraîneur a en tête les mésaventures récentes de quelques compagnons d’infortune. Lyon-Duchère, ces dernières années, n’a eu de cesse de dominer son championnat, au début, avant de s’écrouler sur la fin.

« Bon là, ils sont nettement moins bien, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont revenir », sourit le coach des Bleus.

Dans l’idéal du staff technique strasbourgeois, la médiocre moyenne de points affichée avant Noël (0,94) doit évidemment s’élever. Pour l’heure, c’est spectaculaire (2,33) et cela peut rappeler l’exemple de l’an dernier.

Avant la trêve à cheval sur 2012-2013, le Racing tournait à 1,4 point par match et à 2,16 après. La saison précédente, la différence est moins nette (de 2,27 à 2,42), mais les Strasbourgeois avaient dominé leur groupe de CFA2 de la tête et des épaules.

L’apport déterminant de Nicolas Mayer

Évidemment, le recrutement hivernal a permis de monter en intensité, à chaque fois. Ali Bamba et Mamadou Bah donnent leur pleine mesure ces temps-ci, quand Alexandre Mendy a donné un coup de main, en attendant Sebastian Ribas.

L’an dernier, Guillaume Gauclin, Jean-Philippe Sabo et Yann Benedick avaient tout changé. Cette saison, la discrète arrivée de Nicolas Mayer peut aussi être un coup de pouce déterminant.

Ils sont quelques-uns, dans l’effectif, à louer l’apport déterminant du prof de sport âgé de 31 ans, en charge de séances d’entraînement physique, deux à trois fois par semaine.

« Le Racing m’a appelé fin décembre, alors que j’avais achevé une mission auprès de la Fédération, à Clairefontaine, indique-t-il. Mais j’avais déjà travaillé avec le Racing de 2006 à 2012. Le club a surtout envie de se professionnaliser. »

Dans l’esprit de Nicolas Mayer, il s’agit d’individualiser le travail des joueurs, selon leurs besoins mais surtout ceux de l’entraîneur.

« Tout part de ce que François attend sur le terrain, en match, précise Nicolas Mayer. Après, en fonction de l’âge, du profil et du passé du joueur, on travaillera tel ou tel aspect. Par rapport à des joueurs adultes, il faut surtout rééquilibrer. »

Il y a déjà quelques résultats, certains ex-fantômes affichant à nouveau du mordant. Mais celui qui a appris au contact de Michel Dufour à Strasbourg, ou de Philippe Lambert, un pilier dans les staffs de Laurent Blanc en équipe de France puis au PSG, ne croit pas dans les miracles.

« Il y a surtout qu’avec un staff composé d’un entraîneur et de son adjoint, il n’est pas possible de consacrer du temps à chaque joueur, précise l’ancien joueur du Sporting et d’Eckbolsheim, qui a fait ses armes d’entraîneur au Racing au point d’avoir eu la responsabilité des U 19 rapidement. Je suis là pour soulager et pour optimiser le travail des coaches. Pour ce qui se passe en ce moment, il faut surtout constater qu’il y a eu une prise de conscience des joueurs. Les dirigeants et l’entraîneur ont marqué un degré d’exigence. Les joueurs y ont été réceptifs, ont mis un coup de collier. »

Et voilà le Racing qui se remet à récolter.

DNA

[Kaniber]

L’apport déterminant de Nicolas Mayer
prof de sport âgé de 31 ans, en charge de séances d’entraînement physique, deux à trois fois par semaine.

Certains pépins physique ou blessure pouvait t'il venir d'une mauvaise préparation physique ?? , Avec l'apport de Mayer sera peut-être un plus pour l'équipe

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LA PREUVE PAR NEUF

En récoltant neuf points lors des cinq dernières journées, le RCSA, qui a arraché le nul dans le temps additionnel avant-hier à la Meinau contre le GFC Ajaccio (1-1), s’est remis en selle. Il lui reste à aller chercher une première victoire à l’extérieur pour accélérer son redressement. Dès vendredi à Vannes ?

92e minute avant-hier : sur un corner frappé de la droite par Dimitri Lienard, Tristan Do, l’ex-Strasbourgeois du GFC Ajaccio, unique buteur de la partie jusque-là, touche nettement le ballon de la main, surpris par la déviation ratée de Stanislas Oliveira juste devant lui. Romain Zamo désigne aussitôt le point de penalty.

Témoin privilégié de l’action, Lienard avoue avoir douté de la décision de l’arbitre à un instant aussi crucial. « Do est trompé par la tentative de déviation de Stan. Il a le bras décollé du corps et touche clairement le ballon du bras. Mais la main n’est pas intentionnelle. Cinq arbitres sur dix n’auraient pas sifflé. C’est tout le problème de la notion de main volontaire ou pas. »

Une fois la sanction suprême prononcée, le meilleur buteur strasbourgeois (5 buts, tous inscrits lors des cinq précédents matches du RCSA à domicile) pénètre à son tour dans la surface de réparation et se saisit du ballon. La suite, c’est lui qui la raconte. « J’ai voulu tirer le penalty, à la fois pour l’équipe et mes stats personnelles. Seb (Sebastian Ribas) s’est approché et m’a dit qu’il avait envie de le frapper. Comme je n’étais pas spécialement dans un grand soir sur un terrain difficile, comme je n’avais pas des jambes de feu et comme je suis quelqu’un de collectif, je lui ai volontiers cédé la place. Je savais que c’était important pour lui pour ses débuts avec son nouveau club, à la Meinau qui plus est. Surtout que, comme l’équipe, il avait vécu un match compliqué. »

Grâce à son attaquant uruguayen, un peu perdu pour ses premiers pas en Bleu, mais suffisamment sûr de lui pour prendre ses responsabilités, le Racing a sauvé un point important, poursuivi sa série d’invincibilité - cinq matches désormais - et conservé un matelas de cinq points sur la zone rouge. « L’égalisation est importante pour la spirale positive dans laquelle nous sommes. Elle l’est plus mentalement que comptablement , réagit François Keller. Sebastian a fait preuve de caractère, alors qu’il manque de repères et ne connaît pas encore très bien ses partenaires et le jeu de l’équipe. Il n’avait plus marqué depuis deux ans. J’espère que ce but va lui faire du bien. »

« Ce qui a changé, c’est qu’on a du gabarit »

Avec un seul but encaissé lors des cinq dernières journées, sur une bévue de Guillaume Gauclin avant-hier, le club bas-rhinois a retrouvé, selon Dimitri Lienard, « une stabilité sans laquelle rien n’est possible en National. » L’attaquant se mue d’ailleurs en parfait avocat de son gardien. « Ok, Guillaume commet une faute de main sur l’ouverture du score. Mais avec sa parade du début de 2e mi-temps, il sauve le match. Car si on prend le 2e but, c’est fini. Nous avons eu le mérite de ne pas lâcher, de ne pas nous énerver non plus alors que les Corses faisaient tout pour truquer la rencontre. Ce qui a changé depuis la trêve, c’est qu’on a chopé (sic !) du gabarit. On le voit bien : les équipes joueuses sont derrière au classement. Fréjus et Ajaccio viennent de montrer à la Meinau que pour être devant, il faut être costaud, organisé avec un bon bloc et prêt au défi physique. C’est maintenant notre cas. Mais il faudra bonifier vendredi à Vannes le point pris contre Ajaccio. Là-bas, seule la victoire nous intéressera, pour mettre les Vannetais très loin et accentuer notre avance sur la zone rouge. »


Pénalisés cette semaine en appel de trois points pour des problèmes financiers, après l’avoir été de quatre en première instance, les partenaires de l’ex-défenseur du Racing Steven Pelé ont reculé à la 17e place avec 14 points (et un match en retard à Fréjus). En allant chercher vendredi dans le Morbihan leur première victoire à l’extérieur, les Strasbourgeois les rejetteraient à 12 longueurs. Mais le conditionnel s’impose, et pour cause : ils sont encore loin d’avoir en poche le butin de leur rapine à la Rabine.

Échos Donzelot out un mois

Privé de la première moitié de saison après sa rupture du tendon d’Achille gauche le 2 juillet, Pacho Donzelot joue décidément de malchance. Le latéral droit franco-colombien, utilisé ces temps-ci comme milieu droit, a dû céder sa place vendredi contre Ajaccio dès la 41e minute, touché à l’ischio-jambier droit. Le médecin du club, François Piétra, évalue son absence « à quatre ou cinq semaines. » Pour en avoir le cœur net et déterminer la gravité de la déchirure, le joueur passera une IRM jeudi.

Confusion autour d’un carton. 84e avant-hier : en retard, l’Ajaccien Roderic Filippi rate le ballon, mais pas Abdelhak Belahmeur qui venait de le pousser de la pointe du pied. Une faute grossière certes, mais plus spectaculaire que méchante. Pour tenter d’amadouer l’arbitre Romain Zamo, le défenseur insulaire simule alors, dans une posture à la fois pathétique et drolatique, une blessure hors des limites du terrain. Le directeur de jeu appelle donc le capitaine corse, Anthony Colinet, pour lui signifier qu’il avertit Filippi, en désignant le fautif, toujours couché au bord de la pelouse. Le hic, c’est que Colinet, au nez duquel la ‘‘biscotte’’ jaune vient d’être brandie, a lui-même reçu un avertissement à la 62e. Dans la confusion qui générera 6 minutes d’arrêts de jeu, le banc alsacien, persuadé de l’autre côté du terrain que le capitaine du GFCA doit être expulsé, apostrophe l’arbitre pour lui signifier qu’il veut déposer une réserve technique. Mais ce dernier viendra calmement expliquer à François Keller qu’il fait fausse route et tout rentrera dans l’ordre.

Quintuplé pour Noro, triplé pour Perrin. Six joueurs du groupe pro ont participé hier après-midi au galop d’entraînement de la réserve du Racing à Gengenbach (Allemagne), club de la région d’Offenburg qui évolue à un niveau équivalent à l’Excellence : Stéphane Noro, à qui avait été laissé le choix, mais qui a tenu à jouer, Julien Perrin, Robin Binder, le gardien Harold Ball, Brian Amofa et Alexandre Gisselbrecht. Les quatre premiers ont disputé l’intégralité de ce match amical. Les deux derniers sont sortis après 70 minutes à la demande de François Keller. Le RCSA II l’a emporté 11-0, avec, notamment, un quintuplé de Noro et un triplé de Perrin. « Je suis content parce qu’ils ont tous été dans l’esprit, confie P. Droehnlé. Malgré la pluie, le terrain était excellent et je pense qu’ils ont pris du plaisir. »

L'ALSACE

Article difficilement classable car il aborde plusieurs sujets.

[PoY]

Ce topic est justement fait pour ca