je soutiens Télésup à 200%...vigilance c'est quoi, c'est de rester dans le match et de continuer à jouer, et qu'est-ce qu'on voit sur les 2 buts ??? de la passivité, c'est inadmissible au retour des vestiaires
Peut-être tout simplement que ça ne les chamboule pas non plus d'être éliminés en Coupe de France ... Attention je n'avance pas ça comme une bonne excuse ou un mauvais argument, mais juste un constat : vu les interviews, ils avaient l'air plus marqué par la déconvenue contre Pontarlier que par celle-ci.
Pour l'entraîneur du Racing François Keller (photo), l'accession au CFA suffirait à calmer les ardeurs en interne. À deux jours d'un déplacement compliqué à Saint-Louis, le technicien strasbourgeois fait le point sur la situation du club.
François Keller, dans quel état d'esprit abordez-vous ce derby contre Saint-Louis ?
C'est une équipe redoutable avec de gros moyens. Leur objectif était d'ailleurs de se mêler à la lutte pour le podium. Au match aller à la Meinau, je m'étais amplement contenté du nul (1-1). Je m'attends à un match très compliqué car nous avons pas mal de blessures, et notamment des titulaires (David Ledy, le meilleur buteur du RCS, ne devrait pas être de la partie).
Comment jugez-vous votre parcours jusqu'à présent ?
Je me réfère souvent à Grenoble, qui a connu la même situation que nous (ndlr : mis en liquidation judiciaire en juillet dernier, le GF38 a été relégué en CFA2). Ils sont aujourd'hui deuxièmes de leur groupe, ont six points de moins que nous mais onze d'avance sur le troisième. Cela signifie que notre groupe est très disputé et que l'engouement médiatique autour de notre présence n'y est pas pour rien. Ce sera âpre jusqu'au bout et croyez-moi, nous ne sommes pas encore en CFA.
Psychologiquement, comment vivez-vous cette saison ?
C'est très difficile. Le plus dur pour moi, c'est de calmer les ardeurs des personnes qui s'enflamment quand on gagne un match et qui nous voient déjà en L1. Les mêmes individus qui hurlent à la catastrophe quand on en perd un. Une saison, c'est très long. Il y a des bons moments et des moments de doute, comme lorsque nous avons enchaîné les matchs nuls après la trêve forcée due au grand froid.
Et le feuilleton en coulisse, vous en parlez avec les joueurs ?
Moins on leur en parle et mieux c'est. Seul l'aspect sportif prime. Mais je me doute bien qu'ils doivent en discuter entre eux car la presse se fait le relais d'informations qui parfois, sont totalement ubuesques. D'ailleurs, le meilleur service que l'on pourrait nous rendre, c'est d'arrêter de parler de nous.
Quel est votre rôle au milieu de ce mélodrame ?
Je reste concentré sur le sportif, un point c'est tout. Mais une chose me chiffonne. En août dernier, j'ai tenu un discours erroné à certains joueurs. Je leur ai vendu un nouveau projet, la fin de la réputation déplorable que se traîne le Racing depuis cinq ans. On voit aujourd'hui que j'étais loin de la vérité.
Êtes-vous inquiet pour l'avenir du club ?
J'ai confiance en Frédéric Sitterlé. S'il décide de quitter le Racing, je sais qu'il fera son maximum pour confier les clés du camion à une personne de confiance, quelqu'un qui pourra poursuivre son projet en toute sérénité. Après, je vais vous dire franchement : une montée en CFA et tout sera réglé. Je suis convaincu que ça apaisera les tensions.
Évoquez-vous la saison prochaine avec vos joueurs ?
Jamais. Ils savent que je ne suis pas ouvert à la discussion. On le fera lorsque nous serons sûr de monter en CFA. Pour l'instant, nous avons une saison à boucler.