[10/11] 35ème J: Strasbourg / Créteil - 1/1

[Roswell Man]

En passant...

Rudy Carlier libère Créteil
samedi 9 avril 2011

Au terme d’un match poussif, les Cristoliens se sont finalement imposés face à Bayonne grâce à Rudy Carlier. C’est grâce à la première réalisation de la saison de l’attaquant que l’USCL atteint 44 points et décroche son maintien. Une bonne nouvelle qui devrait autoriser les dirigeants franciliens à dessiner les contours du prochain exercice.

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Toujours en course (poursuite)

Le Racing affronte ce soir l’US Créteil, à la Meinau. Les hommes de Laurent Fournier, qui restent sur six succès consécutifs, vont tenter de poursuivre leur belle série et consolider leur place sur le podium de National. Le chassé croisé avec Guingamp continue.

De « chasseur », le Racing est devenu « chassé ». Telle est la logique, si l’on regarde le classement actuel de l’équipe strasbourgeoise, qui occupe la troisième marche du podium de National.

En fait, il n’en est rien et ce classement ne serait qu’un trompe l’œil, à en croire l’entraîneur Laurent Fournier, l’entraîneur.

« On est quatrième, lance-t-il. Il ne faut pas oublier qu’on a un match d’avance sur Guingamp. Donc pour être réellement sur le podium, il nous manque encore deux points. » (*)

«Creuser l’écart »

Il en manque même cinq, avant le match du jour, puisque Guingamp a battu Pacy dès hier soir (2-1).

«Mentalement on est toujours dans la position du chasseur, car on sait qu’il faut encore creuser l’écart», expose Pacho Donzelot, le défenseur latéral.

Bref, rien n’a changé malgré la victoire à Alfortville (1-3), combinée au faux pas des Bretons à Fréjus (1-1). Si le Racing veut continuer à rêver, il faudra engranger trois points ce soir, face à l’US Créteil. Pas évident, car l’équipe cristolienne arrive libérée en Alsace.

« Ils vont jouer sans pression, reconnaît Pacho Donzelot. Pour nous, ça peut être très dangereux. Ils vont certainement tenter des choses qu’ils ne feraient pas s’ils avaient quelque chose à perdre ».

« Beaucoup de cadres sont partis, évoque de son côté Laurent Fournier, qui avait décroché une belle 4 e place la saison passée sur le banc cristolien. Mais cette équipe a beaucoup de joueurs de qualité, qui voudront se montrer ».

Bref, le jeu pourrait être plus ouvert ce soir, à la Meinau, que face à des adversaires en quête de points. Mais méfiance tout de même, car comme le dit encore Donzelot, « ils ne viennent pas non plus pour en prendre trois ».

Pour le défenseur alsacien, le maître mot sera donc – encore une fois – la patience.

« En ce moment, on est bien physiquement, analyse Donzelot. Du coup, on arrive souvent à faire la différence en fin de match, après une heure de jeu. À nous d’être solide et de ne pas prendre de but avant ».

Ces dernières semaines, ce scénario s’est régulièrement répété. Et les Strasbourgeois signeraient tout de suite pour une issue similaire face à Créteil, quitte à mettre le spectacle au placard.

Mais les hommes d’Hubert Velud ont des arguments à faire valoir. Avec Jean-Michel Lesage à la baguette et un Rudy Carlier motivé pour son retour à la Meinau, les Cristoliens ne se présentent pas en victimes.

Côté alsacien, Laurent Fournier a l’embarras du choix. À tel point que l’entraîneur a retenu un groupe de 21 joueurs (!) pour cette rencontre.

« Il reste sept matches et il faut que tout le groupe soit à 300 % lors de ces cinq dernières semaines », justifie le coach.

Comme à son habitude, il n’a pas donné beaucoup d’indications sur son onze de départ, même si Ledy pourrait faire son retour après deux semaines d’arrêt dues à une entorse de la cheville.

« Je change souvent d’organisation, souligne malicieusement l’entraîneur alsacien, adepte des surprises. Cela permet notamment de sur prendre l’adversaire ». Et aussi, de préserver la fraîcheur et la motivation de ses troupes.

Ahoueya, beaucoup utilisé au milieu, pourrait bien débuter sur le banc, Fournier ayant (avec Betsch, Peuget et Damour) trois récupérateurs en forme. Devant, seuls Mathlouthi et Noro sont assurés de débuter la rencontre, les autres places de titulaires se jouant entre Genghini, Yenga, Brahmia, Ketkéo et Belvito.

« On a un bon capital confiance, mais il ne faut pas s’enflammer non plus », pose encore Fournier qui se montre prudent. Et le coach de donner, à l’instar de certains joueurs, l’exemple de… Guingamp.

« Tout peut aller très vite »

« Ils étaient sur le podium et se voyaient déjà en Ligue 2, dit Donzelot. À nous de ne pas faire les mêmes erreurs. Pour l’instant, on est sur une bonne dynamique, on avance, mais il ne faut pas se relâcher. Tout peut aller très vite, dans un sens comme dans l’autre ».

Depuis janvier, le vent souffle en faveur du Racing. Mais un seul faux pas pourrait replonger les Alsaciens dans le doute. « Après avoir fait tant d’efforts pour revenir, ce serait vraiment du gâchis », assène Donzelot. Pour le moins, oui…

Barbara Schuster

(*) le Racing étant exempt lors de la dernière journée, les Alsaciens devront avoir trois points d’avance sur le 4 e lors de l’avant-dernière journée pour être assurés de remonter.

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Un peu de rêve

Alors que les perspectives du club n’ont jamais paru aussi sombres en coulisses, Laurent Fournier et ses joueurs entretiennent l’espoir d’une remontée en Ligue 2 avec une conscience professionnelle sans faille. À 18 h à la Meinau contre Créteil, ils tenteront de repasser devant Guingamp, vainqueur hier de Pacy (2-1), et de reprendre place sur le podium.

Pendant que la direction du Racing s’ingénie à vouloir vendre du REV (1), Laurent Fournier et ses joueurs s’efforcent depuis maintenant des mois de donner du rêve à tous les amoureux du club. Dans le grand théâtre du RCS où se croisent des avocats, des huissiers de justice, des marchands de tondeuses, des prestataires et agents mécontents de ne pas être payés ou un président fantôme - ou plutôt un fantôme de président, pas vu à la Meinau depuis le 7 février -, l’entraîneur strasbourgeois et ses hommes réussissent l’authentique exploit de rester concentrés sur la remontée en Ligue 2.

Alors que d’autres commenceraient à penser à leur pomme - autrement dit à leur avenir personnel -, les Racingmen filent droit et à toute allure, rassemblés par un Fournier qui s’efforce de ne pas laisser en route quelque brebis égarée. Invaincus depuis 13 matches (10 victoires, 3 nuls), « boostés » par une série en cours de six victoires, Milovan Sikimic et ses coéquipiers ne développent peut-être pas un jeu à se pâmer, mais qu’importe ! Le fait qu’ils soient encore dans le coup pour l’accession si près du but mérite à lui seul un coup de chapeau.

Sans doute l’absence quasi totale de leurs dirigeants ne leur est-elle pas préjudiciable, puisqu’elle évite finalement tout parasitage. « Dans les vestiaires, on ne parle pas trop des coulisses », confie le milieu béninois Jocelin Ahoueya. « Les discussions portent presque exclusivement sur le match à venir. Vu la situation du club, on ne se projette pas plus loin. On sait juste que si l’équipe monte en L 2, ce sera une bonne nouvelle pour toute une région. Aujourd’hui, on ne se met pas de pression, sinon celle de ne rien regretter. Après tout ce qu’on a fait depuis le début de saison, ce serait bête de tout gâcher. »

« Cinq semaines à 300 % »

En attendant, Guingamp a, en écartant difficilement Pacy-sur-Eure hier soir à Roudourou (2-1), donné raison à un Laurent Fournier qui, sur les coups de midi, se livrait à une lecture toute personnelle du classement : « Nous ne sommes pas 3 es, mais 4 es, parce que nous n’avons qu’un point d’avance et un match de plus que Guingamp. » Bien vu. Car ce matin, les Guingampais possèdent une marge de deux unités sur les Bleus, avec le même nombre de matches. Alors que Rouen a dit adieu à la montée avec sa défaite à domicile contre Orléans (0-1), Christian Bassila et ses partenaires ont remis un coup de pression sur le Racing, obligé de battre Créteil tout à l’heure. « À nous d’aller chercher les deux points qui nous manquent pour être réellement sur le podium », disait encore le coach hier midi. « Nous ne sommes peut-être pas géniaux dans le jeu, mais nous n’en avons rien à foutre. Il reste cinq semaines à vivre ensemble, à 300 %. Contre Créteil, dont les joueurs vont vouloir se montrer, ça va être compliqué. Nous avons toujours eu des difficultés à domicile dans ce type de match. Mais si nous l’abordons avec le même sérieux que les précédents, ça doit passer. »

Guidés par un Stéphane Noro qui, depuis son arrivée en janvier, leur a permis de hausser la cadence, les Bleus seront sous pression ce soir. Ils en ont l’habitude. Jusqu’ici, accrochés à leur rêve et à celui de toute une région, ils l’ont plutôt bien supportée.

(1) En l’occurrence sa filiale Racing Espace Vert dont le président Jafar Hilali et le directeur général Christophe Cornelie souhaitent vendre le matériel, des tracteurs aux tondeuses, en passant par les bâches (voir notre édition d’hier).

[argueti]

22 joueurs contre 14

Laurent Fournier a convoqué 22 joueurs pour cet après-midi. Il dévoilera comme d’habitude son groupe des 16 lors de sa causerie d’avant-match. Le coach du RCS tient à tenir tout son groupe sous pression. Seul Cyriaque Rivieyran a été laissé à disposition de la réserve en déplacement à Vesoul (18 h).

En face, c’est exactement l’inverse : Créteil, qui n’a plus rien à gagner, ni à perdre, a envoyé neuf joueurs (Kerboriou, Mahon de Monaghan, Bong, Abbar, Izem, Da Cruz, Dubeaux, Djellilahine, Marques) renforcer son équipe 2, 13 e du groupe B de CFA 2, à Lesquin, histoire d’accroître ses chances de maintien. Berrebi (genou), Esteves (genou), Marzougui (cheville), Gondouin (suspendu) et Aït-Bahi (suspendu) sont, eux, absents.

Du coup, Hubert Velud, qui a repris son poste d’entraîneur après avoir été victime d’une agression il y a quelque temps, ne se déplacera à la Meinau qu’avec quatorze joueurs, dont trois (Piccini, titularisé au poste de latéral droit, Fofana et Jean-Baptiste) feront leur première apparition (Ndlr : Galim en compte une seule). Mais le onze de départ ne sera cependant pas très loin de l’équipe type, avec le retour en grâce de l’ancien attaquant du RCS, Rudy Carlier, pourtant prié de faire ses valises cet hiver. « Ruud » traverse une saison très compliquée. Il a eu la malchance de rater le dernier tir au but contre Nice le 8 janvier en 32 es de Coupe de France (1-1, 5-6 aux t-a-b). Longtemps cantonné à la réserve, il a enchaîné une entorse du genou et un déboîtement de la mâchoire. Mais il sort peu à peu du tunnel et a inscrit samedi dernier le but de la victoire contre Bayonne (1-0). « J’ai pleuré, mais je n’ai jamais sombré », disait-il en début de semaine à nos confrères du « Parisien ».

Au Racing, Laurent Fournier pourrait relancer David Ledy, remis de son entorse de la cheville droite ( « j’hésite, mais j’ai confiance en lui »), en pointe aux côtés d’Ali Mathlouthi, en lieu et place de Farez Brahmia. Au sein d’un milieu en losange, Jocelin Ahoueya, très sollicité depuis janvier, devrait souffler, Alexi Peuget glissant dans l’axe et Benjamin Genghini récupérant le flanc droit et une place de titulaire. Le reste de l’équipe, notamment la défense, sera sans doute inchangé.

[Roswell Man]

1-0, Peuget !

[Roswell Man]

1-1

[fan_racing]

Match nul logique. Domination du Racing en première période et belle poussée dans les cinq dernières minutes, mais une vraiment trop grosse période de creux entre les deux.

[télésupporteur]

quand j'entends parler de fatigue, il faudra m'expliquer la gestion de l'effectif

[fan_racing]

Il peut y en avoir un peu vu le rythme de l'équipe ces derniers temps, cela dit à mon avis c'est un petit argument pour ne pas trop allumer devant les caméras les joueurs après leur série de six victoires consécutives. Perso je l'ai pas tellement senti comme ça, sauf peut-être pour Mathlouthi qui c'est vrai semble quand même de moins en moins explosif (sauf que personne pour le remplacer).

J'avoue qu'au-delà du score, j'ai vraiment pas apprécié notre deuxième mi-temps. En première période ça jouait bien au foot, on était appliqué, on essayait de construire et ça donnait quelque chose de cohérent : en plus Créteil ne fermait pas le jeu et on se procurait des opportunités. Bon notre ouverture du score est entachée d'une main, mais passons. Puis mi-temps. On se met de plus en plus à balancer devant et on ralentit le jeu, on se prend ce but imparable et pas franchement justifié au vu de la physionomie du jeu (là pareil je ne sais pas s'il y avait faute à la base, mais pareil passons), et après aucune réaction. On a même eu tendance à laisser les Cristolliens nous promener Il a fallu attendre les 5-10 minutes dernière minute pour qu'on fasse de nouveau le forcing. Les rentrées de Ketkeo et de Brahmia nous ont fait du bien, mais n'ont pas suffi, malgré les trois dernières très grosses occasions (Noro deux fois et Ketkeo).

Je vais pas me mettre à tirer sur l'équipe après sa belle série. C'est peut-être un accident de parcours qui peut être gommé à Luzenac. Mais le temps presse. Et c'est dommage de lâcher deux points dans ces circonstances, contre une équipe qui était venue pour jouer.