[10/11] 2ème J : Strasbourg / Cannes - 3/3

[lolo]

Je serais curieux de connaitre les possessions de balle: je pense qu'on est dans un ordre de grandeur de 60-40 pour Cannes, voire un peu plus.

[baskath]

Moi qui avais adoré Peuget lors du match contre Evian, j'ai été déçu hier soir : dans un rôle beaucoup plus défensif, on ne l'a pas beaucoup vu.

[fan_racing]

Coller trois buts à un candidat à la montée c'est toujours réjouissant, et en prendre autant face à lui lorsqu'on joue soi-même la montée, c'est toujours décevant. Après quand t'as un milieu défensif et un défenseur central pas entièrement dans le match ou à la peine, ça s'en ressent rapidement surtout si t'as Koller et Compan en face en National. Il faut néanmoins pas oublier qu'il y a pas mal de contrats qui restent encore à valider : une fois que ce sera fait, on y verra encore un peu plus clair. Je dois avouer que même si le résultat est frustrant compte tenu de la physionomie du match, je n'aurais pas craché dessus non plus avant le match

[argueti]

Les leçons d'une première

Une jeune équipe strasbourgeoise a décroché un point pour la première du Racing en National. Sans désespérer, le nul face à Cannes a révélé des lacunes et appelle la résolution des problèmes en suspend du côté de la Meinau.

Cela a constitué le gimmick de tout l'après-match de samedi. Entre « les péchés de jeunesse », « le manque d'expérience » ou « les regrets de ne pas avoir eu recours à plus de vice », entendus dans la bouche de l'entraîneur ou de son meilleur joueur, Benjamin Genghini, le Racing a fait l'âge de ses artères. Et elles sont juvéniles.

Loïc Damour, 19 ans, était le capitaine

Comme un cruel symbole, le vétéran Jan Koller, 37 ans au compteur tout de même, a mis en lumière les lacunes alsaciennes. Il a réussi le doublé et arraché l'égalisation face une équipe qui a affiché 23 ans de moyenne d'âge au coup d'envoi. En face, le Cannois était plus âgé de cinq années et s'appuyait sur quelques saisons de plus dans son parcours. Contraint et forcé de lutter avec des moyens humains limités, Laurent Fournier n'a globalement pas à se plaindre du comportement de sa troupe dont Loïc Damour, 19 ans, était le capitaine. Elle n'a eu de cesse de lutter. Elle n'a pas toujours fait montre d'une grande lucidité, notamment en première période quand elle a été dominée. Elle n'a pas varié d'un iota dans une démarche presque frénétique. Le ballon lui a souvent brûlé les pieds. L'idée est donc de « gérer un tempérament » un peu trop joueur, selon Laurent Fournier, et, à terme, d'ajouter un peu de bouteille à cet ensemble.

Du monde ? Un peu

Au-delà de ce visage rafraîchissant d'un groupe, estampillé centre de formation puisque sept des 14 acteurs du match ont appris le foot au Racing, la première en National était attendue au niveau de l'environnement. 6 340 spectateurs avaient acheté une place, a indiqué le club. Un peu moins de 5 000 étaient sans doute présents au stade. Ils ont globalement encouragé, plutôt séduits par le comportement des petits Bleus. Avec la présence de quelques émissaires dans les tribunes, il semblerait que quelques attentions continuent de se porter sur la bannière strasbourgeoise. En fait, plus sérieusement, c'est le championnat National dans son ensemble qui s'affirme chaque saison comme une source de joueurs à recruter à peu de frais. En termes de décor, les couloirs de la Meinau ont été nettoyés des sponsors de la saison passée. Trois caisses ouvertes n'ont pas permis à plusieurs dizaines de supporteurs d'assister au coup d'envoi. Mais le travers avait déjà été constaté dans le passé, en L2 comme en L1. Le budget a été calculé au plus juste.

La contrariante question des contrats

Il a même été calculé trop juste si on songe au futur immédiat. Le refus de la DNCG d'enregistrer les contrats de cinq joueurs - Anicet Eyanga, Jérémie Abadie, Marcio, Yohan Betsch, actuellement blessé, et Éric Nyatchou Ndema - a réduit radicalement la palette de Laurent Fournier. Il exclut l'intégration rapide de deux éléments, en salle d'attente, Jocelyn Ahouéya et surtout Bill Tchato.

Les contraintes sportives liées au bricolage imposé

« Il n'y a pas de concurrence », regrette Laurent Fournier, qui a couché sur la feuille de match, samedi, le nom des seize joueurs pros valides dont les contrats sont enregistrés, les trois absents (Othon, Kébé et Brahmia) étant contraints de fréquenter l'infirmerie pour plusieurs semaines encore. « Cela peut remettre en cause la solidarité affichée », craint le coach, empêché d'aligner des joueurs qui s'entraînent normalement. Avec cette anomalie, cela pourrait tourner au vinaigre. Dès lors, il s'agit de convaincre au plus vite l'instance parisienne de qualifier le quintette impatient. Jean-Claude Plessis compte s'y employer dans les plus brefs délais. « Il y a des choses qui ne nous conviennent pas dans la manière de comptabiliser certains contrats, explique le président. Il se base sur une année de salaire alors qu'il va y avoir des départs avant la fin du mois. J'irai à Paris cette semaine. Ma priorité, dans les quinze jours, c'est de régler ce dossier. » Le n°1 du Racing ne sait que trop les contrariétés sportives liées au bricolage imposé. Julien Outrebon a évolué au poste d'arrière gauche où Bill Tchato aurait assurément plus de repères. Mamadou Bah dépanne en défense centrale alors que son équipe a souffert à la récupération. De plus, le Racing n'est pas à l'abri d'un nouveau pépin physique ou d'une suspension - Sikimic, Damour et Mathlouthi ont vu jaune face à Cannes - qui révéleraient un peu plus les limites quantitatives de son effectif. En ce sens, régler le cas Pichot semble tout indiqué pour donner quelques coudées franches aux dirigeants et aux sportifs. Avec son gros salaire de L 2, le défenseur ne veut pas jouer en National. Le Racing ne compte pas trop sur lui et cela tombe plutôt bien. Il reste que les clubs désireux de l'accueillir ne se bousculent pas au portillon. A vrai dire, il n'y en a pas. « Une bonne partie de la masse salariale lui est consacrée, admet Plessis, qui a pu espérer régler plus facilement le départ du joueur étant donné l'ancienneté des relations entretenues avec lui - à Sochaux notamment . Je pense qu'en discutant, on peut arriver à une solution. On avance toujours par la discussion ». Avec ces lourds dossiers en suspend, Jean-Claude Plessis est attendu au tournant. En dépit de ses ennuis de santé, il ne se départit pas de son éternel optimisme. Parmi les récentes mauvaises nouvelles apparues dans le ciel strasbourgeois, la perspective de licenciements ont pu angoisser dans les bureaux. « Je ne vais pas parler de ça parce que rien n'est décidé, a conclu le président sur le sujet. On peut arriver à des reclassements. On continue à réfléchir, sachant que moins cela concernera de monde, mieux ce sera. » Si la première de la saison n'a pas été pleinement rassurante, c'est comme si elle avait un peu permis de croire à la fin d'une saison pleine de nuages.

François Namur

[Pinon]

RCS-AS CANNES: démenti suite à l'article paru ce lundi matin

On a pu lire dans la presse quotidienne régionale de ce lundi matin que plusieurs dizaines de supporters n'ont pas pu assister au coup d'envoi du match RCS-Cannes, ce samedi à la Meinau, en raison de l'ouverture de seulement trois caisses.

Le Racing Club de Strasbourg tient à démentir cette information et à apporter des précisions. En effet, huit caisses étaient ouvertes à la Meinau dès 16h30 et deux caisses supplémentaires furent ouvertes à 17h50 pour absorber le flux de supporters et réduire leur attente.

Le Club tient également à ajouter que pour éviter l'attente aux caisses les soirs de match, les supporters peuvent acheter leurs tickets à l'avance, soit dans l'un des quarante-cinq points de vente partenaires (voir la liste sur le site internet), soit grâce à l'e-ticket (marche à suivre sur le site internet du RCS).

[Maneo]

L'important c'est qu'il y ait des saucisses à la mi-temps ...