Alain Fontenla

[silex57]

Si effectivement il vient avec pas mal de pognon (ce que je demande à voir) que pourra-t-on encore lui reprocher ?

[urotsukidogi]

Enfin là il dit qu'il viendrait avec des types qui auraient du pognon. Avec fontenla, on va réviser tous les temps du conditionnel

[fab]

c'etait quoi les banderoles exactement?

[argueti]

[télésupporteur]

les girouettes ne changent jamais d'orientation : toujours celle du vent
c'est le vent qui change de direction

[argueti]

Fontenla dos au mur

Visiblement pas convaincue par les garanties données par le nouveau propriétaire, la DNCG (1) a durci le ton hier. Elle lui a donné jusqu’au mardi 26 janvier pour verser trois millions d’euros sur le compte courant du RCS. L’actionnaire s’engage à le faire très vite. S’il ne répondait pas à cette obligation, le club pourrait être exclu du championnat de Ligue 2.

Jusqu’à quand Alain Fontenla va-t-il avancer comme un funambule sur le fil ténu de l’avenir du Racing ? La question se pose ce matin d’autant plus cruellement que la DNCG n’a rien concédé hier au nouveau propriétaire du club strasbourgeois. Entendu pendant une bonne heure en fin de matinée par le gendarme financier de la LFP, le trader de la City londonienne, accompagné de Christophe Cornelie, son directeur général délégué, Jean-Pierre Cochet, le comptable du club, Luc Dayan, son chargé de mission, et Benoît Rousseau (prestataire, comme Dayan, sur l’administratif et les finances), n’a visiblement pas été écouté.

Le 15 décembre, la DNCG avait demandé à l’actionnaire majoritaire de déposer 3 millions d’euros sur le compte courant du club. Le 6 janvier, elle lui avait accordé un délai pour le faire, plaçant le Racing sous recrutement contrôlé, avec une double obligation : garder une masse salariale constante et ne pas recruter à titre onéreux (autrement dit, n’enrôler que des joueurs libres ou prêtés). Elle posait également un préalable : toute arrivée devait être précédée d’un départ représentant un poste salarial supérieur ou égal. Depuis, Habib Bellaïd s’est envolé pour Boulogne. Son départ représente une économie – toutes charges comprises – de 270000 euros.

Un club au bord du précipice

Depuis aussi, Stéphane Tessier, futur président, est entré dans le capital de Racing Investissements, l’une des holdings de tutelle du RCS. Il a acheté 10 % de RI contre 500000 euros (« L’Alsace » d’hier). Une somme que selon toute vraisemblance, Alain Fontenla va très vite réinjecter sur le compte courant de la SASP.

Ces 500000 euros représentent 1/6 e de la somme que réclame toujours la DNCG. Hier après-midi, dans son attendu, elle a non seulement confirmé ses exigences de la mi-décembre, mais a en plus singulièrement durci le ton. La menace d’une relégation administrative planait il y a un mois. Cette fois, l’organisme de contrôle va plus loin. Elle donne à Fontenla jusqu’au mardi 26 janvier pour déposer les 3 millions. « En l’absence de ce versement », écrit-elle, « la commission convoquera à nouveau le club pour examiner l’éventualité de son exclusion des championnats. » En décrypté, l’équipe pro n’est pas la seule menacée. C’est tout le club qui est au bord du précipice.

À force de jouer avec le feu, Alain Fontenla va-t-il se brûler et le RCS, finir en cendres, même si les investisseurs régionaux, regroupés derrière une bannière brandie par Henri Ancel, le médiateur désigné par la Ville, se tiennent prêts à reprendre le flambeau ?

Aujourd’hui, l’avenir du club dépend de la réponse simple à une question qui ne l’est pas moins : Fontenla va-t-il enfin sortir l’oseille ? « L’actionnaire s’est engagé à répondre aux exigences de la DNCG et à déposer l’argent dans les plus brefs délais », martèle son directeur de la communication, Hervé Seck, qui tente tant bien que mal d’allumer des contre-feux alors que la maison bleue est en flammes. « Si ces 3 millions sont versés, la DNCG n’aura, je crois, pas d’autres exigences. »

On aimerait l’entendre dire par Fontenla lui-même, toujours invisible à Strasbourg où il est, en principe, attendu ce vendredi (et non plus dès jeudi comme annoncé initialement). Il devait venir lorsque le contexte serait « pacifié », pour reprendre l’expression de Seck en fin de semaine passée. L’épée de Damoclès qui se matérialise chaque jour un peu plus au-dessus du Racing invite plus à la révolte de l’environnement local qu’à son apaisement. « Aujourd’hui, Fontenla ne peut plus se cacher », glisse l’un des acteurs du dossier de reprise alsacien. « Il n’a pas d’autre choix que de mettre l’argent. On va très vite savoir. » Si Fontenla confirme sa visite à Strasbourg en cette fin de semaine, c’est qu’il aura du biscuit. Sinon, on doute qu’il vienne.

Stéphane Godin

[hopla]

si quelqu'un pouvait lui faxer les horaires d'avion ce serait pas mal
........allez.....pari du jour.....
- indigestion fulgurante suite au breakfast 2/1
- le taxi londonien creve en route vers l'aéroport 2/1
- brouillard et neige résiduelle sur Londres empechant tout décollage 3/1
- brouillard sur Strasbourg empechant tout atterrisage 3/1
- erreur de la secretaire qui a programmé un vol Londres - Saint Petersbourg (pour célébrer les retrouvailles avec Lobban) 3/1
- euh...ben ça arrive de rater son avion non?? 1/1
- youpi c'est moi vous avez vu j'ai trouvé le chemin tout seul et j'ai ma valise pleine de billets 86/1

comme aux courses la cote la plus forte est la moins probable

[Dropsy]

ou encore il se fait dégommer par le mafieux suisse qui sert d'oeil de moscou à la pègre parce que son plan a foiré ... 0,5/1

[raphou96]

Racing: Alain Fontenla s'engage à verser les 3 millions d'euros

Le propriétaire du Racing Club de Strasbourg, Alain Fontenla, a indiqué que les trois millions d'euros exigés par la DNCG seront versés au compte courant du Racing en deux fois: 1,5 million vendredi et l'autre moitié ce week-end. Plus d'infos dans les DNA de demain.

[argueti]

Un vendredi noir ou bleu

Alain Fontenla a cinq jours pour verser les trois millions d'euros exigés par la DNCG. Le propriétaire du Racing s'est efforcé de rassurer, garantissant le versement d'une moitié de la somme vendredi, l'autre ce week-end.

Après le coup de tonnerre intervenu mardi, dans le sillage de la deuxième audience organisée par la DNCG pour étudier le budget de la fin de saison du Racing, les dirigeants organisent la contre-offensive. Pour l'instant, elle se résume à un plan de communication visant à rassurer. Et il y a du travail. Rappelons que dans la palette de sanctions dont dispose le gendarme financier du foot français, l'exclusion du championnat est une possibilité, tout comme une relégation administrative. Alain Fontenla, le propriétaire du club, s'est présenté une seule fois à Strasbourg depuis qu'il en a pris le contrôle. Sa venue en Alsace n'est pas exigée pour assurer le bon fonctionnement du club jusqu'à la fin de saison. Mais il s'agit de verser trois millions d'euros sur le compte de la SASP Racing pour boucler la saison.

Janin : « Je ne demande pas la lune »

Les questions qui se posaient le 15 décembre, lorsque les nouveaux dirigeants ont été auditionnés une première fois, restent d'actualité. Mais là, l'absence de réponse pourrait avoir de sacrées conséquences. Hier, la nouvelle équipe en place s'est efforcée de confiner l'incendie à coups de nouvelles promesses. Dans la matinée, Ralph Isenegger, en charge du domaine sportif, a contacté Pascal Janin pour évoquer le cas Cyril Serredszum. Ce dernier est pressenti pour devenir l'adjoint du coach. Il en assure la fonction depuis le 12 janvier, mais est toujours... sans contrat. « On ne peut pas continuer d'avoir un garçon qui travaille au club, dont la présence est indispensable pour pouvoir échanger avec le staff et les joueurs, qui occupe un poste qui n'existait pas, et ne pas l'officialiser, a constaté Janin. Sur ce dossier, je n'ai forcé la main de personne, mais j'ai peur de manquer d'interlocuteur. Je ne demande pas la lune, mais je me suis tout de même engagé auprès de l'intéressé ». Des problèmes de signature ont pu être avancés dans un premier temps. Il faut bien constater que le temps en question tend à durer. Le cas Serredszum a valeur de test. L'engagement de l'ancien adjoint du FC Metz entr'ouvrirait seulement la porte d'un mercato un peu plus offensif, totalement impossible pour l'heure. « Des dossiers sont ouverts, souligne encore l'entraîneur sur le sujet. J'attends de voir. En fait, tout le monde est suspendu à l'engagement de Monsieur Fontenla ». Effectivement. Le financier londonien est attendu au tournant du sportif. Il est attendu aussi par l'ensemble des salariés. Il l'est encore par les supporteurs qui lui ont souhaité une forme de bienvenue via des banderoles injurieuses vendredi dernier. « Alain Fontenla sera là vendredi, répète Hervé Seck, le chargé de communication. Il détaillera à ce moment les modalités du versement. Dès vendredi, 1,5 millions d'euros seront versés sur le compte courant du club ». La moitié du chemin sera accomplie. La seconde interviendrait durant le week-end. La première tranche s'organiserait autour d'un transfert en nom propre, la seconde par le biais d'une personne qui gère ses affaires. Dans ce cadre, l'apparition de Stéphane Tessier dans le panorama strasbourgeois a constitué l'information de ces derniers jours. On parle d'une présence dans l'actionnariat du club, au niveau de la SASP, que l'intéressé conteste. On parle d'un accord de principe qui n'est pas le moins du monde concrétisé.

Supprimer l'une des deux holdings qui chapotent le club est dans l'air

Mais on s'affaire plus assurément à pacifier l'environnement agité d'une équipe qui lutte avec courage pour son maintien, comme le nul décroché en Avignon l'a encore illustré mardi. « La présence de Monsieur Fontenla permettra de crever les abcès, souligne Hervé Seck qui se décarcasse pour professer la bonne parole. Il y a la nécessité de clarifier les choses dans trois domaines, au niveau de la structure capitalistique, au niveau de l'exécutif et au niveau du sportif ». Sur le premier point, l'idée de supprimer l'une des deux holdings - Racing Investissement et EuroRacing -, qui chapotent le club est dans l'air. Sur le deuxième point, une gouvernance organisée autour d'un directoire et d'un conseil de surveillance est dans les tuyaux. « On veut lever tous les doutes et calmer toutes les inquiétudes », conclut Hervé Seck. Franchement, si la mission était réussie en une journée, demain, vendredi, serait à marquer d'une pierre blanche.

François Namur