[09/10] 14ème J : Strasbourg / Istres - 2/0

[Keating]

Ben on a déjà  été tellement souvent archi-nulles aussi, chacun son tour ....
Et à  la remontée d'il y a 4ans, combien d'équipes archi-nulles avons-nous affrontées ? Un sacré paquet !!!!!!

[baskath]

Mais comment a-t-on pu en prendre 6 face à  cette équipe ?

Quelle faiblesse !
Bon, je trouve que le Racing n'a pas trop mal joué face à  ce néant. On a dû avoir plus d'occasions sur ce match que sur l'ensemble des 13 premières rencontres réunies !

Grande première, j'ai vu Zenke réussir un contrôle...

[argueti]

Mais comment a-t-on pu en prendre 6 face à  cette équipe ?

En faisant exprès de prendre ...

Je dis ça je dis rien ...

[argueti]

Que dire de ce match ...

Que le Racing et surtout Janin a resigné un nouveau CDD de quelques matchs face à  une équipe d'Istres qui est même pas à  sa place en L2 ? Faiblesse affligeante pour une équipe pro dans tous les domaines ...

Et dire que si Fauvergue marque le 3-0 le public était prêt à  lancer la ola ...

Cassard : Les arrêts qu'il fallait mais aussi des lachers de ballon inquietantes
Abadie : N'a pas dépassé la ligne médiane sauf une fois pour se faire dégommer ...
Bellaid : Avait dit faire son boulot ... ça a faillit mal commencer quand il a laisser partir l'istreen au début, mieux après
Pelé : Le bandage sur les yeux l'a empeché quoi ce soit de correct
Fanchone : Trop discret, bon sur le retour ...
Rodrigo : Un très leger mieux que contre Metz, était trop heureux de marquer ... hors jeu
Lacour : Toujours pareil
Bezzaz : Notre Zimzimzindam à  nous : cinq dribbles et je perds la balle car suis cuit
Gargorov : Trop discret ce soir
Fauvergue : Encore une fois le sauveur, bon boulot
Ledy : N'avait pas mis les bonnes chaussures, on a joué à  10 ...
Zenke : A desserrer la ficelle de son short et hop il court plus vite ...
Bramhia : N'a pas touché la balle ou presque

RCS-ISTRES: LES REACTIONS

Pascal Janin (Entraîneur RC Strasbourg): « Il nous fallait la victoire. C'est fait et c'est très bien. Nous nous sommes créé beaucoup d'occasions. Beaucoup plus que depuis le début de la saison. Nous aurions pu marquer plus de buts aussi. Mais il y a aussi eu des périodes au cours de ce match où il y avait moins de qualité, moins de maîtrise. Il y a encore des progrès à  faire. Notre position au classement est difficile et cela explique pourquoi nous avons du mal à  retrouver notre jeu. Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Mais en accumulant des victoires comme celle de ce soir, cela nous y aidera. C'est positif de d'aborder cette trêve avec un succès. Il y aura plus de joie et de sourires aux entaînements. Dans le cas inverse, les trois semaines auraient été compliquées. »

Henri Stambouli (Entraîneur FC Istres): « Nous avons réalisé un début de match catastrophique. Nous avons été absents dans plusieurs domaines. Nous avons donné de l'espoir à  notre adversaire, qui cherchait cela. Nous avons été hors sujet. Nous sommes passés à  côté. A la mi-temps, j'aurais pu changer les trois quarts de mon équipe. On a essayé de se révolter en seconde période. On a un peu plus bousculé Strasbourg en produisant quelque chose de plus intéressant. »

Stéphane Cassard: « Dans le contexte, la victoire était impérative face à  un concurrent direct pour le maintien. C'était un match important et il est bien de l'avoir gagné. On savait que Istres était dangereux en contre. Ils nous ont d'ailleurs attendu pour en placer quelques-uns. Mais nous avons été sérieux. C'est le genre de prestation à  répéter. C'est dans la régularité que nous prendrons un maximum de points. Il reste encore beaucoup de chemin à  parcourir et il ne faut pas se relâcher. Seule une série de victoires pourrait nous permettre de sortir de cette situation. C'est l'équipe la plus costaud collectivement qui gagne les matches du bas de tableau. C'est un succès important, qui va apporter un peu plus de sérénité au Club et aux supporters. »

Nicolas Fauvergue: « Avant mon doublé, je retiens le match et la victoire. On a fait preuve de beaucoup d'envie, ce soir. C'était beau à  voir. Personnellement, c'est très positif d'inscrire un doublé, évidemment. Ce sont trois points qui font du bien au groupe. Il reste beaucoup de chemin. La trêve va nous permettre de travailler pour les prochaines échéances avant Noël. Ce soir, nous avons été conquérants. Il y a eu du déchet, c'est vrai, mais beaucoup d'envie aussi. Nous aurions pu inscrire plus de buts. Nous avons eu les occasions pour, et quelques actions intéressantes que nous n'avions pas vues depuis longtemps. Nous avons réussi à  poser le ballon et à  nous procurer plus d'occasions. Nous avons tous pris du plaisir. »

[fan_racing]

Mieux vaut avoir une pluie d'occasions contre une équipe médiocre et l'emporter en plus, que de confirmer qu'on est définitivement des nuls tout juste bon à  enterrer en National. Comme d'hab' il y a quelques joueurs qui se démarquent par leur talent, Gargorov sait faire la différence sur une ou deux passes même s'il est effacé durant une grande partie de la rencontre et Fauvergue est réellement indispensable. Il y en a aussi quelques uns qui devraient songer à  leur avenir dans le monde professionnel, mais de ce côté-là  rien de neuf non plus ...

[FM17]

Le Havre et Caen ralentissant, le Racing marque des points importants pour la remontée en L1....Le niveau de jeu est au niveau de l entraineur globalement : médiocre.
Un changement d entraineur durant cette mini treve peut faire encore du Racing un outsider pour la L1....Mais faut plus tarder

[argueti]

Juste essentielle

Trois semaines après sa première victoire de la saison arrachée contre Vannes, le Racing a doublé la mise, hier soir à  la Meinau, aux dépens d'une faible équipe istréenne (2-0). Dix-huitièmes, les hommes de Pascal Janin sortent de la zone rouge. L'espoir renaît.

Au moment de basculer dans la trêve internationale, qui verra les équipes de Ligue 2 décrocher trois semaines durant - prochain match à  Dijon le 27 novembre -, le Racing est parvenu à  redresser la tête. Hier soir, Nicolas Fauvergue et les siens ont mis un terme à  leur série d'insuccès, qui courait sur trois journées, pour signer leur plus large et tranquille victoire de la saison.

L'indispensable Fauvergue

Dire qu'il ne s'agit là  que de la deuxième levée - en quatorze journées - suffit à  tempérer les ardeurs, dans le carré des plus fidèles supporteurs des Bleus. Mais l'essentiel a été assuré, contre un FC Istres qui avait « tordu » le Racing le 1er août dernier, dramatique jour de rentrée, lors du premier tour de la coupe de la Ligue (6-1). Si la claque provençale n'a pas été effacée, les hommes de Pascal Janin ont eu la lucidité de ne pas tendre l'autre joue. Pourtant, le déroulement du premier acte aurait pu laisser croire le contraire, tant les Bleus ont paru tendus par « l'enjeu, qui a pris le pas sur le jeu », comme le dit Janin. Si redoutables l'été dernier, les attaquants provençaux, à  l'image d'un Bégéorgi totalement hors sujet, ont été tendres comme des agneaux. « Notre première période a été catastrophique, déplore Henri Stambouli, le coach istréen. On a été un partenaire idéal pour une équipe fébrile. J'aurais voulu changer toute l'équipe à  la pause. Au regard du manque d'enthousiasme et d'envie, il faut croire qu'on a laissé toutes nos valeurs à  la maison. » Les Bleus n'ont pas su tirer profit de l'indigence du promu. Trop maladroits, pas assez tranchants, ils proposent un triste spectacle, bégayent leur football et participent à  l'ennui qui gagne les travées de la Meinau. Certes, un but injustement refusé à  Gargorov pour une position de hors-jeu (19e') aurait dû décrisper l'ambiance. Mais le Racing ne met pas suffisamment de coeur à  l'ouvrage pour bousculer son adversaire. Comme souvent, c'est Nicolas Fauvergue qui extirpe les siens de l'impasse. D'une frappe décroisée, à  la conclusion d'un mouvement collectif initié par Fanchone, l'attaquant prêté par Lille justifie son statut de joueur indispensable. A la demi-heure de jeu, le plus dur semble accompli. Mais cette équipe-là  peine à  se débarrasser de ses vieux démons. Malgré la rentrée encourageante de Fanchone, porté disparu depuis le naufrage à  Clermont (3-0), la défense s'expose au moindre courant d'air. « On a parfois manqué de sang froid dans les relances, dit Janin. Par moment on s'est affolé. On avait pourtant la possibilité de mettre deux ou trois buts de plus. Au lieu de cela, on est resté à  distance de tir. » Nicolas Fauvergue, auteur du premier doublé de sa carrière avant l'heure de jeu, ôte une grosse épine des pieds alsaciens. Intenable, l'attaquant manque le hat-trick dans la foulée sur une balle en cloche de Gargorov.

Trois semaines de tranquillité

Les offensives strasbourgeoises, plus tranchantes, ne sont pas récompensées. Qu'importe, le Racing tient là  un précieux succès qui lui permet de revenir à  un point du FC Istres, premier non-relégable. Au passage, Pascal Janin sauve sa place sur le banc et peut aborder la trêve l'esprit plus serein. L'apport d'un joker offensif, ardemment souhaité par le coach - « on a encore vu que l'on dépend trop de Nicolas », a-t-il rappelé -, pourrait permettre à  cette équipe d'afficher un visage plus présentable dans les prochaines semaines.

Fauvergue ce héros

CASSARD (***) : Il n'a pas eu grand-chose à  faire mais n'a pas non plus incarné un havre de sérénité en raison de quelques prises de balle incertaines.
ABADIE (***) : Loin de son naufrage à  Nantes, il a remporté son duel avec El Bahri ou Bégéorgi et plutôt utilisé son pied gauche, sur le côté droit, avec jugeote notamment pour un centre vers Fauvergue (8e). Moins incisif après la pause, mais globalement satisfaisant.
BELLAàD (**) : Un énorme raté pour débuter, quelques fautes, une ou deux interventions peu inspirées ensuite : l'ancien international espoir n'a jamais complètement retrouvé ses esprits.
PELE (**) : S'est rassuré à  coups de tête pour débuter, a plutôt fait la loi dans les airs à  proximité de la surface de Cassard, mais a parfois manqué d'autorité.
FANCHONE (***) : Titulaire surprise du soir, le latéral gauche a soigné sa première sortie depuis six semaines. Prudent dans un premier temps, il a ensuite offert des solutions et prouvé qu'il était redevenu à  part entière un membre du groupe de Janin. Remplacé par OTHON (78e).
LACOUR (****) : Le capitaine a montré l'exemple en étant judicieux dans ses placements et intelligent dans ses élans. Auteur d'une passe décisive, peut-être heureuse, pour l'ouverture du score. Il a également bien verrouillé le milieu de terrain.
RODRIGO (***) : Plutôt tonique dans ses premières initiatives, le Brésilien a régulé le trafic en offrant des solutions vers l'avant. Néanmoins, on relèvera une transmission ratée après la pause et quelques passes aisées mal assurées. Sans conséquence.
LEDY (**) : Autant battant que brouillon, l'attaquant reconverti ailier n'a pas toujours su bien se situer, ni canaliser son énergie. Remplacé à  la pause par ZENKE (***, 46e) qui, parfois en déficit de précision, notamment dans ses centres, a joué les déménageurs et offert des solutions.
GARGOROV (****) : Pas avare d'efforts, le Bulgare a d'abord manqué de vivacité pour couronner ses actions. Source de décalage, il a buté sur Agassa au moment de conclure (39e). « Milou » a mordu dans tous les ballons pour régner sur les débats techniques. Remplacé par BRAHMIA (89e).
BEZZAZ (***) : Tout feu, tout flamme, un peu tout fou dans le jeu à  l'instar d'une longue séquence conclue d'un centre derrière les buts, l'international algérien s'est montré précis dans ses coups de pied arrêtés.
FAUVERGUE (*****) : A la pointe du combat avec deux costauds sur le paletot (Dielna et Doumbia), l'avant-centre a fait pencher la balance du bon côté. Auteur du doublé, il aurait pu en mettre plus, mais comme ses deux buts valent de l'or, l'enfant de Béthune est l'incontestable héros de la soirée.

François Namur

[argueti]

Et de deux !

Grâce à  un doublé de Nicolas Fauvergue, le RCS, qui aurait pu l'emporter beaucoup plus largement, a signé hier à  la Meinau face à  Istres sa 2 e victoire (2-0). Toujours 18 e et relégable, il gagne néanmoins deux places.

Ce n'est pas encore le nirvana, loin s'en faut. Mais les Strasbourgeois ont assuré l'essentiel hier soir à  la Meinau contre Istres. A savoir une 2 e victoire qui leur évite de s'enfoncer un peu plus dans la crise à  défaut de les extirper d'une zone rouge qu'ils fréquentent assidûment depuis la 4 e journée.

18 e ce matin – en attendant le déplacement de Guingamp à  Nantes lundi – le Racing n'a pas rattrapé le bon wagon. Mais il n'en est pas décroché non plus. Et entre une efficacité retrouvée grâce à  la rentrée de Nicolas Fauvergue et une étanchéité confirmée (seulement 3 buts encaissés lors des 6 dernières journées), les motifs d'espoir sont réels.

Hier, si l'on excepte une frayeur initiale après un ballon perdu par Bellaïd devant un Fettouhi maladroit à  la finition (5 e), le Racing a maîtrisé sans trop de frayeurs les débats et une formation istréenne d'une grande pauvreté.

Son avantage à  la pause (1-0) n'est que le reflet de sa mainmise. Sans être génial, il pourrait même mener plus largement. Avant l'ouverture du score signée Fauvergue, il a en effet inscrit deux autres buts, refusés pour des hors-jeu peu évidents de Rodrigo sur une ouverture de Bezzaz (15 e) et carrément suspect de Gargorov, parti de très loin et auteur d'une impeccable volée sur un centre au cordeau d'Abadie (19 e).

La liste de ses occasions est longue comme un jour sans pain, entre ce coup franc de Bezzaz capté par Agassa (25 e) et ce duel perdu par Gargorov devant le portier provençal (40 e). Heureusement pour les Bleus, dans l'intervalle, Nicolas Fauvergue, servi par son capitaine Guillaume Lacour, s'est débarrassé de son garde du corps pour exécuter Agassa d'un coup de fusil à  bout portant (28 e).

Finalement, les hommes de Pascal Janin ne peuvent regretter qu'une chose : ne pas avoir déjà  tué le suspense, donc le match. On l'a dit : Fauvergue est dans tous les bons coups. Sa tête à  bout portant est repoussée par le gardien istréen qui se sacrifie ensuite dans les pieds de Pelé (48 e).

Fauvergue : son premier doublé en pros

Ça fait beaucoup d'occasions manquées. Trop sans doute. Et c'est tout le danger. La première frappe cadrée des Provençaux, signée Nouri, sur laquelle Cassard doit s'employer des deux poings (55 e), est là  pour rappeler aux Bleus que rien n'est acquis. Qualifié de « joueur indispensable à  la créativité de l'équipe » par Pascal Janin la veille, Fauvergue va une nouvelle fois lui donner raison. Libre de tout marquage, il jaillit au premier poteau sur un corner de Bezzaz (qui a frappé sur le poteau à  la 79 e) pour inscrire de la tête son 2 e but. Le 6 e de sa saison qui lui permet de se hisser à  hauteur de Magaye Gueye au classement des buteurs strasbourgeois (57 e).

Avec un peu plus de réussite et sans un grand Agassa, auteur d'une énorme parade sur l'une de ses autres têtes à  la 59 e, l'ex-Lillois aurait pu doubler son total. « C'est le premier doublé de ma carrière en pros », savoure-t-il, même s'il ne peut masquer une pointe de regret. « Avec le hat-trick, c'était la bouteille de Champagne assurée. »

Il se satisfera néanmoins d'avoir une nouvelle fois prouvé qu'il était incontournable et, d'une certaine façon, apporté de l'eau au moulin à  Pascal Janin qui réclame un renfort pour le suppléer en cas de défection.

Ce sujet de discussion, le coach et ses dirigeants en débattront un peu plus sereinement durant les trois semaines de trêve en L 2. « Sa prestation confirme ce que j'ai signalé », persiste P. Janin. « Il est urgent de trouver quelqu'un, parce que nous dépendons trop de Nico. J'espère que le joker arrivera avant le prochain match à  Dijon (le 27). »

Ça semble moins gagné que le match d'hier soir.

Stéphane Godin

[argueti]

Ledy rejoint l'infirmerie

A peine revenu de blessure, David Ledy réintègre l'infirmerie strasbourgeoise, par ailleurs déjà  bien fournie. La trêve internationale intervient au bon moment. Sorti à  la pause, vendredi soir, et remplacé par Simon Zenke, David Ledy souffre d'une élongation à  la cuisse gauche. « J'ai ressenti la douleur après seulement cinq minutes de jeu, soupire l'attaquant. J'aurais certainement dû sortir plus tôt, je n'arrivais plus à  accélérer. » Hier matin, François Pietra réservait son pronostic quant à  la durée de l'indisponibilité de Ledy. « On y verra un peu plus clair lundi, dit l'un des docteurs du Racing. A priori, il faudra au moins qu'il s'arrête une dizaine de jours. » Le jeune Mulhousien vient ainsi grossir les rangs de l'infirmerie, que devrait quitter Stéphane Pichot dès lundi. L'arrière latéral, victime d'une élongation lors de la venue de Tours, fin octobre, se dit apte. La convalescence se poursuit pour Boubacar Kébé, opéré du tendon rotulien des deux genoux voilà  une quinzaine de jours. Son retour n'est pas programmé avant janvier. Seïd Khiter, qui n'est plus apparu dans le groupe depuis début octobre et la match à  Angers, soigne sa pubalgie. « On devrait le revoir sur les terrains dans une dizaine de jours », précise le Dr Pietra. Quant à  Magaye Gueye, qui souffre des mêmes symptômes que Khiter après un début de saison mené tambour battant, il profitera de la coupure internationale pour se refaire une santé.

SELECTIONS. - Deux Strasbourgeois sont concernés par les matches internationaux le week-end prochain et rejoindront leur sélection dès demain. Yassine Bezzaz et l'Algérie tenteront de décrocher leur qualification pour le Mondial sur le terrain de l'Egypte, où ils ne doivent pas perdre par plus de trois buts d'écart. Mamadou Bah, qui a purgé son match de suspension contre Istres, sera, lui, du voyage en Côte d'Ivoire. La Guinée, dernière de sa poule, peut encore espérer se qualifier pour la CAN.

REPOS. - Avant son entrée en lice en Coupe de France, le samedi 21 novembre (18h) sur le terrain de Biesheim, le Racing n'a pas programmé de match amical. « Les joueurs ont plus besoin de repos actuellement, justifie Pascal Janin. On va d'ailleurs faire des tests physiques ce lundi pour savoir où chacun se situe et ainsi adapter les séances en fonction des résultats. Mais le week-end prochain, il y aura deux jours de relâche. »

[argueti]

Des vÅ“ux de prompt rétablissement

Jusqu'à  son voyage au Havre le 22 décembre et la trêve hivernale, un RCS en voie de guérison va affronter quatre adversaires à  sa portée : Dijon (15 e) en Bourgogne, Bastia (20 e), Nîmes (9 e) dans le Gard et Guingamp (19 e). Un programme idéal - sur le papier - pour amorcer un vrai redressement.

Comme contre Vannes trois semaines plus tôt (1-0), il n'y a pas eu d'euphorie débordante vendredi soir dans les vestiaires de la Meinau après le 2 e succès strasbourgeois de la saison contre Istres (2-0). « Les gars savent bien que ce n'est qu'un premier pas », analyse le médecin du Racing François Piétra.

Les Bleus espèrent surtout que ce pas en avant, synonyme d'un gain de deux places au classement (18 e), ne sera pas suivi de deux autres en arrière. L'autre semaine, les défaites contre Tours et à  Metz (0-1 les deux fois) avaient ébranlé les quelques certitudes qu'ils avaient acquises lors de leur série précédente de quatre matches sans défaite.

« On espère tous que ce succès contre un Istres certes pas extraordinaire va vraiment lancer notre saison », formule David Ledy en guise de vÅ“u pieux. « Nous l'avions cru après Vannes. Alors, nous nous méfions. »

« Il serait bienvenu de faire l'effort sur un joker »

Cette victoire face aux Istréens a toutefois confirmé deux tendances.

- Un, la défense, certes pas très sereine sur la fin face à  des Provençaux globalement inoffensifs, s'est stabilisée depuis la déroute à  Clermont (0-3 le 18 septembre). Elle n'a encaissé que 3 buts en 6 journées et pointe au 3 e rang sur la période. Pour la 3 e fois aussi sur ces 6 rendez-vous, elle est restée intraitable avant-hier. Un symbole alors que son régulateur, Habib Bellaïd, a accompli son match le plus laborieux depuis son arrivée fin août.

- Deux, à  l'autre extrémité du terrain, Nicolas Fauvergue a, en signant son premier doublé en pros, servi non seulement ses desseins et ceux de son équipe, mais aussi ceux de son coach qui réclame ardemment un renfort offensif. « Il a encore été plus évident sur ce match que nous sommes dépendants de Nicolas », pointe d'ailleurs Pascal Janin, « Nico a une double importance dans la construction et à  la finition. Il a marqué deux buts, mais aurait pu en mettre quatre. Avec lui, nous nous sommes procuré plus d'occases contre Istres que lors de tous nos matches précédents. Mais faire toute une saison en ne comptant que sur lui me paraît risqué et compliqué. Il va avoir besoin de souffler à  un moment donné, être blessé peut-être. Il faut trouver quelqu'un que nous puissions lui associer tout de suite et qui, le cas échéant, puisse évoluer sans lui. Je reconnais que ça ne va pas être facile à  cette époque. »

En attendant ce joker encore hypothétique, P. Janin se réjouit d'aborder la trêve de trois semaines en L 2 avec trois points de plus dans la besace. A défaut de s'être totalement relancé, le RCS s'est replacé alors que la fin du cycle aller lui propose un calendrier susceptible d'accélérer sa convalescence : à  Dijon (15 e) le 27 novembre, contre Bastia (20 e) le 1 er décembre, à  Nîmes (9 e) le 4 décembre, contre Guingamp (19 e) le 18 et au Havre (3 e) le 22. « Jusqu'à  Noël, excepté Le Havre et, à  un degré moindre, Nîmes, nous allons affronter des équipes de bas de tableau qui, si nous sommes mieux, seront plus accessibles que les grosses cylindrées que nous avons jouées lorsque nous étions moins bien », a évidemment noté le technicien, « C'est pour cela qu'il serait bienvenu de faire l'effort sur un joker, en l'absence de trois attaquants blessés (Ledy, Khiter et Kébé), pour récupérer un maximum de points avant la trêve. »

La nouvelle année n'est que pour dans deux mois. Mais entre ce joker désiré et le prompt rétablissement souhaité, c'est déjà  l'époque des vÅ“ux à  la Meinau.

Stéphane Godin