[08/09] 35ème J: Strasbourg / Amiens : 2-1

[fan_racing]

Ça ne l'a pas empêché de perdre bêtement quelques ballons, enfin ça ne change rien au final ...

[Keating]

C'est parce qu'il était dégouté de voir qu'Emil tirait beaucoup mieux les pénaltys que lui

On n'en pas parlé encore, mais c'est le 2ème qu'Emil tire cette année, et comme le précédent, il est vraiment inarrêtable à  moins d'un sacré exploit ! J'aimerai que ce soit lui qui les tire plutôt que Cohade ...

[argueti]

A noter aussi, la rentrée plus que moyenne de Cohade, il était vraiment pas dedans vendredi, que des mauvais choix ...

C'est vrai, mais je pense qu'il y avait aussi une part de consignes : conserver le ballon au maximum pour ne pas donner l'occasion de contres aux amiénois, d'où les nombreuses passes en arrière de Cohade alors qu'on pensait pouvoir attaquer. En tout cas j'espère, sinon, il a vraiment raté sa rentrée !

Je le pense aussi et comme à  dit fan_racing, ça se voyait qu'il en n'avait pas l'habitude car il ne savait plus quoi faire alors qu'il était seul ...

[vaevictis]

Il y a une difference entre conserver et faire completement avorter les tentatives de contre attaque. De plus je ne vois pas la logique de demander à  un seul joueur de conserver le ballon et de jouer derrière si les 9 autres jouent devant.

[supppourtjs]

Pourtant c'était les commentaires d'après match.

[Phapha]

C'est parce qu'il était dégouté de voir qu'Emil tirait beaucoup mieux les pénaltys que lui

On n'en pas parlé encore, mais c'est le 2ème qu'Emil tire cette année, et comme le précédent, il est vraiment inarrêtable à  moins d'un sacré exploit ! J'aimerai que ce soit lui qui les tire plutôt que Cohade ...

Je ne trouve pas que Cohade les tire moins bien, mais comme ils sont près du sol on a l'impression que le gardien peut les avoir plus facilement...
En tout cas, nous pouvons nous féliciter d'avoir deux bons tireurs de pénalty (aucun échec cette saison), et d'avoir des joueurs qui savent en provoquer (Fanchone et Traoré surtout).

[argueti]

Des combats marquants

La remontée n'est pas assurée, loin de là . Mais à  trois journées de la fin, les trois points d'avance accumulés sur le quatrième par le Racing permettent d'envisager une fin riante à  la saison. Le succès décroché vendredi, face à  Amiens (2-1), a valeur d'emblème. Mais quatre matches moins récents ont servi de base à  la tendance actuelle.

En venant à  bout d'Amiens, dans la douleur, dans la difficulté et en infériorité numérique la plupart du temps, le Racing a donc remporté une victoire essentielle. L'indispensable débauche d'énergie consentie a peut-être rabiboché une équipe avec son difficile public. Le relégué a réalisé une bonne opération comptable, quel que soit le sort de Montpellier demain sur les terres des héros de Guingamp. Et Jean-Marc Furlan a apprécié remporter un match qu'il n'avait pas hésité à  considérer comme « capital ».

« Un signe important de notre force »

Paradoxalement, pour analyser l'importante victoire, le technicien a eu à  l'esprit des précédentes réussites dans la saison qui n'ont peut-être pas autant marqué vues de l'extérieur. Il y a même un match nul essentiel, décroché à  Vannes au mois de février, dans l'esprit des joueurs et de leur entraîneur (2-2). « En fait, les rencontres que l'on a réussies dans un moment délicat montrent que l'on est paré, considère encore le technicien. Il y a eu des instants où l'on aurait pu glisser dans le ventre mou. On les a bien négociés et c'est un signe important de notre force. » Dans la genèse d'une saison qui aboutit à  la situation favorable d'aujourd'hui, le groupe strasbourgeois n'a eu cesse d'identifier le rendez-vous initial de Montpellier comme un premier tournant majeur. « Rolland Courbis voulait nous tuer définitivement avant de venir à  Strasbourg », rappelle l'entraîneur du Racing.

« Le match de Boulogne change tout »

Le truculent technicien méridional n'a d'ailleurs toujours pas exclu de le faire au final, rêvant d'un dernier match à  la Mosson avec une place sur le podium comme enjeu. Mais d'ici là , on peut se remémorer ce premier match remporté à  l'arraché. A moins de dix minutes du terme, James Fanchone a lancé son étincelant début de saison en même temps qu'une série de cinq victoires. En reprenant de la tête en cette nuit du 4 août, le Racing signifie son intention de s'installer dans le haut du panier.
Franchement, jusqu'en décembre, tout n'est pas loin de baigner. Une série de trois matches et près de six semaines sans victoire fait craindre le coup de la panne. Le choc face à  Boulogne, 48 heures avant Noël, remet d'équerre l'ensemble alsacien. « C'était la veille des vacances et il change tout », confie encore Jean-Marc Furlan.

Ecarté du podium pendant plus d'un mois

Pour la 150e de Cassard sous le maillot strasbourgeois, le football proposé n'a rien d'étincelant. Mais le penalty complètement stupide concédé par Brignoni débloque l'affaire. L'équipe strasbourgeoise peut faire la fête avec ses supporteurs et partir en (de courtes) vacances l'esprit léger. Elle y demeure un peu plus longtemps que prévu. Avec cinq points en cinq matches en janvier, l'affaire prend une vilaine tournure. Ecarté du podium depuis plus d'un mois, le Racing semble même avoir perdu son foot avant ce 27 février. Il évoque les blessés et les conditions de travail sans convaincre. Il ne ressemble pas à  grand-chose quand il s'agit d'aller se coltiner un tube de l'année en rendant visite aux Vannetais. Un match nul avec un doublé de James Fanchone comme match référence ? Les acteurs strasbourgeois n'apparentent pas les triomphes nîmois (5-0) ou tourangeau (4-1) à  des moments-clefs. « La défaite face à  Sedan (1-3) ou l'enchaînement récent de deux défaites (à  Lens 4-1 et Tours 2-0) sont plus importants, considère même Cohade. Car ils nous ont donné l'occasion de montrer que l'on savait retenir les leçons. »

« On sentait à  nouveau l'odeur de sang autour de nous »

Au stade de la Rabine, les Strasbourgeois ne sont guère payés avec un point, mais ils ont retrouvé le fil directeur de leur saison. Une victoire face à  Clermont la semaine d'après le confirme. « Ce match nous a montré que l'on pouvait sortir de la mauvaise série », explique Furlan. Le Roudourou a correspondu au théâtre de la dernière relance en date avec un improbable doublé de Bah qui a valu un grand bonheur. « Avec nos deux défaites d'affilée, on sentait à  nouveau l'odeur du sang autour de nous, rappelle l'entraîneur. La seule question que l'on nous posait concernait notre capacité à  redécoller de la 4e place. Par rapport au contexte, le succès face à  Amiens peut être plus spectaculaire. Mais au regard des événements, celui de Guingamp est plus important. » En ce 1er mai, le Racing a bien travaillé. Mais la tâche n'est évidemment pas finie. Un succès à  Boulogne pourrait bien rendre caduque toute une hiérarchie.

François Namur

[Its_me]

Ce soir Amiens a fait 3-3 contre Guingamp avec un triplé d'un certain Bakaye Traoré. Il est bon ce joueur ?

[urotsukidogi]

Je sais pas trop mais face à  nous, il a quand même vendangé 2 occases énormes contre nous

[fan_racing]

On peut aussi se poser la question pour Papiss Cissé à  Metz : seulement 23 ans, profil intéressant, marque beaucoup mais a toujours besoin d'une tonne d'occasions pour en mettre une au fond (sans oublier ses frappes qui tendent à  trouver la barre).