[08/09] 7ème J: Clermont / Strasbourg : 2-2

[NéRiK]

Je ne comprends pas trop les choix de Furlan sur ce coup là . Deux attaquants qui rentrent (Carlier et Zenke) et but pour Clermont. On joue pas l'attaque à  2 min de la fin si on mène déjà .

Bon c'est pas dramatique, on est toujours premier et invaincu, ca fait juste mal au cul à  deux min de la fin et de voir que malgré toutes ces victoires acquises, nous sommes pas encore détachés des autres.

[Gotcha]

certes c'est dommage de laisser filer les 3 points dans la derniere minute du match, mais globalement les résultats restent bons....

on joue assez mal et on est premiers, on en a sous le pied pour faire mieux ? Tant mieux !

[Its_me]

J'ai réfléchi hier soir aux changements ... en fait il restait juste Gurtner, Damour, Zenke et Carlier. Il a fait rentrer les plus costauds physiquement (vu les contacts qu'il y avait pendant le match). En tout cas j'aurais bien voulu que Cohade sorte à  la fin du match car il ne courait quasiment plus. Mais tu ne peux pas faire rentrer un attaquant à  la place d'un milieu défensif alors que tu mènes.

[Alkand]

Il n'avait pas trop le choix pour ses remplacements vu ce qu'il avait choisi comme banc.

S'il y'avait eu un Weber, par exemple, ça aurait pû permettre de solidifier un peu derrière.

[fab]

Je trouve aussi qu'un match nul est une bonne chose au final, et ce malgré le déroulement du match qui nous laissait esperer mieux.

8 matchs sans défaite, une place de leader, un jeu qui parfois est plutot pas mal, des jeunes qu'on agguerri, des pretés qui s'en sortent bien: ça fait quand meme pas mal de motifs de satisfaction au global.

en janvier / fevrier avec le traditionnel passage à  vide, on aura de quoi raler

[argueti]

Insuffisante suffisance

Depuis le début de saison, le RCS, tenu en échec dans les arrêts de jeu avant-hier à  Clermont (2-2), réagit plus souvent qu'il n'agit. Le nul concédé en Auvergne résonne comme un avertissement pour le leader de L2 toujours invaincu.

Jean-Marc Furlan a beau prétendre, sans doute avec sincérité, qu'il ne jettera « jusqu'en mars, avril ou mai » qu'un Å“il sinon détaché, du moins distrait, au classement de L 2, il sera sans doute le seul dans les rangs strasbourgeois. En une journée, la 8e, « son » Racing a en effet dilapidé 50 % du pécule épargné lors des sept précédentes. Par la faute d'une égalisation de Clermont dans les arrêts de jeu avant-hier au stade Gabriel-Montpied qui n'est en réalité qu'un double juste retour des choses (2-2). D'abord parce que « sur leur vaillance, les Clermontois ne méritaient pas de perdre » (dixit Furlan). Ensuite parce que cette saison, les Bas-Rhinois avaient déjà  suffisamment été chanceux – ou volontaires, c'est selon – en fin de partie pour ne pas prendre, un jour ou l'autre, un retour de manivelle en pleine poire. Il a suffi que l'attaquant de Clermont, Poté, dépote dans le temps additionnel face à  un Racing longtemps empoté pour que Grégory Paisley et les siens éparpillent deux points précieux sur le gazon du Montpied. Le capitaine des Bleus ne tourne pas autour du pot. « On a les boules. C'est une énorme déception. Mais il n'y a pas à  crier au scandale. Les Clermontois ont joué sur leurs qualités, poussé. De notre côté, nous n'avons pas su négocier certains contres. Surtout, il importe de rectifier le tir sur le plan défensif. Nous encaissons trop de buts (Ndlr : 7 sur les 4 derniers matches officiels). Bien sûr, nous sommes l'équipe à  battre et nous affrontons des adversaires gonflés à  bloc. Mais c'est à  nous de ne pas nous reposer sur nos acquis. Gare à  la suite. Ce nul est un avertissement. »
La lecture du classement en est un autre. En un match, le duo Boulogne-Lens est revenu à  deux points et le voisin messin, à  trois. « Les gros sont là  », observe Renaud Cohade. « On est toujours déçu de prendre un but dans les arrêts de jeu. Mais le nul est logique et montre que nous ne devrons rien lâcher cette année. Nous sommes toujours invaincus et il faut garder un état d'esprit positif avant de recevoir Nîmes lundi (20 h 45) à  la Meinau. » Guère fringant pendant 50 minutes, heureux de mener sur un but chanceux de Shereni, le RCS ne s'est véritablement réveillé qu'après l'égalisation du Cronenbourgeois de Clermont Lhadji Badiane. « Ce but encaissé nous a mis un coup de fouet », convient Cohade, « Mais à  l'avenir, il faudra penser à  agir. Car parfois, réagir ne suffira pas face à  des équipes bien organisées. »

« Parfois, réagir ne suffira pas »

Ce 8e match sans défaite illustre ainsi un constat récurrent depuis le début de saison que Jean-Marc Furlan dresse aussi. « Le groupe n'est pas au-dessus des autres. Il a de la qualité, mais n'est pas dominateur. Dès l'instant où il mène, il fait preuve de suffisance et se relâche. L'équipe s'adapte mieux quand elle est menée. L'an passé, c'était l'inverse. Les gars sont déçus d'avoir laissé échapper deux points. Moi pas. Parce que gratter un nouveau point à  l'extérieur est positif et nous permet de rester invaincus. N'oublions pas que le Racing sort d'une situation difficile et désagréable et qu'en juillet, nous n'imaginions pas nous retrouver là  après huit journées. » En ce début octobre, le RCS s'imagine davantage sur le podium final, même si le souffle des poursuivants lui rafraîchit la nuque. Mais il sait, plus encore depuis son nul à  Clermont lundi, qu'un jeu empreint de suffisance sera insuffisant pour remonter.

Echos

Jean-Marc Furlan digère mal l'action qui a amené l'égalisation in extremis de Clermont lundi soir. Car elle trouve son origine dans un corner en faveur du… Racing. Un corner joué à  deux entre Renaud Cohade et James Fanchone et mal négocié, avec un ballon instantanément perdu. On connaît la suite. L'entraîneur bas-rhinois estime que sur l'instant, ses joueurs « n'ont pas respecté l'esprit du jeu. Ce corner, il fallait le frapper directement, comme on le fait d'habitude, d'autant que nous sommes dangereux sur ces phases-là . » Résultat : un contre assassin et deux points abandonnés qui doivent cependant, moins, à  cette faute tactique qu'à  une prestation globalement moyenne.

Une défense chamboule-tout

Guère adepte des bouleversements en défense, mais contraint de composer avec une arrière-garde remaniée à  100 % à  Clermont, Jean-Marc Furlan a totalement revu sa copie à  la mi-temps. Harlingon Shereni, qui avait vécu une première période pénible, est remonté dans l'entrejeu. Grégory Paisley, qui avait lui aussi souffert face à  Poté dans le couloir gauche, a glissé dans l'axe. Et Guillaume Lacour, cantonné à  un improductif rôle d'essuie-glace au milieu, a reculé à  un poste de latéral gauche qu'il avait déjà  expérimenté à  quelques reprises ces dernières saisons. « Je voulais que Greg opère une reprise en main technique de la défense », explique l'entraîneur, « J'ai remis deux joueurs (Paisley et Shereni) à  leurs vrais postes et l'équipe a été plus équilibrée. » Elle n'en a pas moins cafouillé sur les deux buts auvergnats.

Stéphane Godin

[Keating]

Toujours dans les clous
Rattrapé dans les ultimes instants, lundi soir à  Clermont (2-2), le Racing voit fondre sur lui ses poursuivants immédiats. En dépit de quelques signes inquiétants, les Alsaciens restent néanmoins sereins. Leurs pas sont toujours calés sur ceux d'un candidat à  la montée.

A première vue, rien ne bouge. Les positions au classement de la Ligue 2, à  l'issue de la huitième journée, sont inchangées. Le Racing émarge toujours en tête de liste, devant Boulogne, Lens et Metz. Seul Ajaccio, tombé dans le piège nîmois (2-2) vendredi soir, a cédé un peu de terrain.
Mais en concédant le nul en terre auvergnate, les hommes de Furlan ont vu leur marge de manoeuvre s'amenuiser. Leur appréciable « joker », amassé à  la faveur d'un mois d'août radieux - cinq victoires en autant de rencontres -, s'est fortement déprécié.

Assuré de rester leader avant son déplacement à  Clermont, le Racing ne dispose désormais plus de cette garantie-là . Les deux poursuivants immédiats, les « petits » Boulonnais et les imposants Lensois, peuvent prétendre au trône en cas de faux pas. Seulement deux points les séparent des Strasbourgeois. Quant aux Mosellans, postés au pied du podium, ils sont revenus dans le sillage immédiat de leurs voisins, à  trois longueurs, soit une victoire.
Bref, l'étau se resserre autour du leader. Jean-Marc Furlan ne s'en inquiète pas outre mesure. « C'est bien d'être devant, on va tout faire pour le rester le plus longtemps possible, dit l'entraîneur général. Mais à  ce stade de la saison, le classement n'est pas essentiel. On en reparlera en mars-avril. Parfois, j'ai l'impression que sans ce dossard de numéro un, on évoluerait plus en paix. »
On ne sait pas si Clermont aurait affiché des intentions plus pacifiques si le Racing s'était déplacé sans le maillot jaune sur les épaules. Lundi soir, les hommes d'Ollé-Nicolle, aux joues encore rougies par la claque essuyée à  Ajaccio (5-1), étaient en tout cas déterminés à  se farcir les Strasbourgeois.
Un coup du sort - le tir détourné de Shereni - et un coup de génie - la frappe enroulée de Marcos - ont certes permis aux Bleus de mener à  deux reprises. Honnêtement, c'était inespéré. Comme souvent cette saison, pour ne pas dire à  chaque fois, les Strasbourgeois ne sont parvenus à  imposer ni leur jeu, ni leurs idées. Cette fois, ils ont même subi le plus clair du temps.
Dans la tourmente, cette équipe a toutefois un don inné, celui de toujours relever la tête. Le but égalisateur, oeuvre de Lhadji Badiane qui est venu concrétiser la domination locale avant l'heure de jeu, a d'un coup d'un seul réveillé les troupes somnolantes.

« Cela correspond au profil-type de mon équipe, sur lequel un entraîneur n'a pas vraiment prise, avance Furlan. L'an dernier, nous étions incapables de réagir dès lors que nous étions menés au score. Là , c'est tout l'inverse qui se produit. A l'énergie, les gars cherchent à  forcer la décision. »
Durant ce petit quart d'heure de grandes folies, Marcos a donc fait apprécier sa maîtrise technique, pour son troisième but - tous inscrits à  l'extérieur - de la saison.
Gargorov, qui s'est accessoirement hissé en tête du classement des passeurs de Ligue 2 - avec quatre unités - en prolongeant la balle vers le Brésilien, a rappelé que la finition n'était pas son point fort. Le Bulgare a en effet « mangé » l'occasion du 3-1 qui aurait éteint les velléités de révolte auvergnates.
Passé ce temps d'euphorie, le Racing a fini par retomber dans ses travers. A trop vouloir essayer de gérer leur avantage, sans la lucidité ni la rigueur nécessaire, Paisley et les siens ont prêté le flanc à  un contre assassin. Récemment, Châteauroux et Vannes avaient su profiter de ces moments de « suffisance », selon Furlan, pour tromper Cassard en fin de partie. A la différence près que le but de Poté, lundi soir, leur a coûté deux points.
« Comme on n'est pas dominateur, on doit faire preuve d'un maximum de concentration et d'attention, ajoute le coach. Mais je reste confiant. Une fois que l'on aura assis notre défense, avec le retour des blessés, on ne pourra que s'améliorer. »

Les retours des Othon, Pelé et Jean-Alain Fanchone - dans l'ordre de réapparition - sont censés soulager Cassard de quelques tourments. D'ici lundi prochain (20h45) et la venue de Nîmes, les Alsaciens devront opérer une indispensable mise au point.
Avant de basculer pleinement dans un mois d'octobre à  haut risque - réceptions de Troyes et de Lens, déplacements à  Angers et à  Ajaccio -, le Racing ne peut se permettre de lambiner contre les crocodiles gardois, pâles 19es du championnat.
Pour qui veut viser la montée, le rythme d'une victoire domestique pour un nul à  l'extérieur est recommandé. Jusque-là , Strasbourg est dans les clous. Mais l'équilibre paraît terriblement fragile.

[enzy]

Grâce à  toi on pas besoin de se taper tout l'article, c'est cool, on va à  l'essentiel.

[Keating]

Merci, cool que ça serve

[télésupporteur]

match visionné cet après-midi
un des plus mauvais retransmis cette année par eurosport
absence d'efficacité des deux milieux défensifs
l'avant-centre a rarement été trouvé
les deux buts encaissés sont suite à  des renvois ratés de cohade et shereni
a part gargorov, aucun joueur, sur ce match, à  garder pour la L1
mon top
gargorov, dommage pour l'action ratée à  la 60e, sinon grosse présence défensive qui a soulagé le manque de présence des milieux défensifs
szelesi, bon défenseur, a beaucoup participé en 1e mi-temps aux offensives
marcos, bonne conservation du ballon, but exceptionnel
mon flop limité à  3 joueurs
fanchone simplement absent
shereni loin du niveau du joueur de l'année dernière, défenseur central catastrophique
paisley 1e mi-temps indigne d'un joueur de L2, trop de relances ratées, peut mieux faire
les autres qui évitent le flop
cassard, pas en cause sur les buts, mais sorties peu rassurantes
ducrocq match très moyen, limité par sa lenteur
lacour, court beaucoup mais inutilement, meilleur repositionné arrière gauche
cohade grosse présence en récupération, mais ne sait toujours pas faire une passe ( qui arrive ) vers l'avant
traoré assez maladroit, ne sent pas son positionnement d'attaquant
pour conclure : un racing décevant par ses individualités
j'attends mieux lundi prochain