[08/09] Matchs Amicaux

[FM17]

j ai cru lire quelque part que Ducrocq avait joué milieu le dernier match amical ?? encore une fois, dommage de ne pas avoir fait joué Ducrocq avec Rodrigo l an dernier au moment où le Racing avait perdu Cohade...C est pas faute de l avoir demandé de ma part...c est juste à  ce poste que Ducrocq s était révélé il y a une dizaine d années au PSG ...
Toutefois, je ne crois pas en Ekobo, donc si pas d arrière central supplémentaire, Ducrocq formera la charnière avec Paisley je pense...

[Phapha]

D'accord avec toi pour Ducrocq, mais il ne faut pas oublier qu'à  la fin de la saison dernière, JMF l'a fait jouer derrière parce que Bellaid n'y était plus, il n'y avait pas vraiment d'autre choix...

[supppourtjs]

Et je doute qu'il n'ai guere d'autre choix pour la saison à  venir

[argueti]

Un mental à  forger

Diminué par l'absence de quelques cadres, le RCS, vainqueur de ses deux premiers matches amicaux (8-0 face à  une sélection régionale et 2-1 contre Besançon, club de CFA), affronte à  17 h à  Raon-L'Etape le promu en L 1, Grenoble. Un obstacle autrement plus difficile.

Entre un entraîneur – Jean-Marc Furlan – qui avoue que son équipe « n'a pas eu le temps de préparer ce match » et un autre – Mecha Bazdarevic – qui confie n'accorder qu'une importance très limitée au résultat et à  la production de ses hommes, le match amical entre le Racing et Grenoble cet après-midi (17 h) à  Raon-L'Etape promet… Les Grenoblois, promus en L 1, sont en stage à  Vittel depuis une semaine et en partiront demain. Dimanche, les hommes de Mecha Bazdarevic et Philippe Sence, l'ancien coach des gardiens du RCS qui exerce les mêmes fonctions dans l'Isère, ont, pour leur première sortie, fait match nul avec Metz (2-2), déjà  à  Raon-L'Etape. En cette intersaison où ses dirigeants japonais – la société Index - ont dû injecter 4,24 millions pour combler le déficit et valider l'accession conquise sur le terrain, le GF 38 a très peu changé de visage. Laurent Batlles (Toulouse) et Zoran Rendulic (défenseur serbe de Borac Cacak) sont les deux seules recrues, alors que les discussions se poursuivent avec le Suisse Patrick Mà¼ller et l'ex-Strasbourgeois Pascal Johansen. Mais Mecha Bazdarevic, qui suit également l'ancien Bordelais David Jemmali (libre comme Johansen), le Rennais Daniel Moreira et l'ex-Racingman Salim Arrache (OM), doit composer avec certaines contingences financières incontournables. Ce qui n'est pas sans rappeler quelque chose.

« Le président assure la gestion de l'effectif et des contrats »

Pour ce court déplacement dans les Vosges, Jean-Marc Furlan devra, lui, composer avec les absences. Mouloungui (qui a obtenu l'autorisation de ne rentrer de vacances que lundi), Belghazouani (angine), Correia (entorse de la cheville sans gravité), Ekobo (douleur aux adducteurs), James Fanchone (petite tension au quadriceps) et Cohade (dont la convalescence après son opération d'une pubalgie devrait durer encore trois bonnes semaines) sont out. « Et comme les joueurs ont dû subir des tests physiques ces deux derniers jours, nous n'avons vraiment pas préparé cette rencontre », complète le coach, « Mais pour un groupe de 25 à  26 joueurs, il est intéressant d'évaluer la capacité à  se dépasser et de jauger les ressources mentales et morales quand il manque des titulaires potentiels. Nous sommes entre le 15e et le 22e jour de préparation, dans la plus mauvaise période, parce que les gars doivent digérer de lourdes charges de travail. Nous serons davantage dans une phase d'affûtage dans quelque temps. » Tout à  l'heure, Furlan va donc éprouver la force de réaction d'un groupe qu'il juge « très jeune ». Sous-entendu : trop jeune. Hier matin, l'entraîneur a discuté avec le président Philippe Ginestet des perspectives d'avenir. Sachant que ce dernier a clairement fait main basse sur la gestion de l'effectif. Ses récentes interventions pour prolonger Romain Gasmi et Emil Gargorov en attestent. « Le président assure la gestion de l'effectif et des contrats», ne dément pas Furlan, « je n'interviens pas dans ce secteur. Je lui ai juste demandé quelques jours pour estimer encore nos besoins. Après Grenoble, j'aurai une ou deux discussions avec mon staff, je rencontrerai l'un ou l'autre joueur et nous définirons le profil recherché. En ne perdant pas de vue que malgré les ventes, le coffre-fort n'est pas rempli. »

Strasbourg : Cassard, Gurtner – Ducrocq, Ekwé-Ebelé, J.-A. Fanchone, Othon, Paisley, Szelesi, Weber – Damour, Lacour, Gargorov, Gasmi, Bah, Schneider – Ledy, Marcos, Mathlouthi, Zenke.
Grenoble : Cattier, Wimbée – Alphant, Flachez, Mainfroi, Regragui, Rendulic, Robin, Vitakic, Batlles, Dimitrejevic, Feghouli, Kamissoko, Macquet, Romao, Yanev, Akrour, Dja Djedje, Sho Ito, Cianci, Ravet.
Absents : à  Strasbourg, Cohade (reprise), Belghazouani (angine), Correira (cheville), Ekobo (adducteurs), J. Fanchone (quadriceps), Mouloungui (vacances), Yachir (essai à  Tubize), Abou, Sommer, Carlier, Bergueira (choix) ; à  Grenoble, Nganga (reprise), Juan (reprise), El Moubarki (reprise), Gianni (choix).

Au coeur de la gestation

A la moitié de sa préparation, le juvénile groupe de Jean-Marc Furlan affronte une équipe de l'élite hexagonale. Entre jambes lourdes et absences, le sommet de Raon-l'Etape s'annonce tronqué. Il n'en doit pas moins resté instructif.

Plus de quarante ans après ses deux passages express dans l'élite (1960-1961 et 1962-1963), dix ans après avoir fréquenté la défunte D4, Grenoble va retrouver les sommets du football français. Outsider la saison passée en L 2, le club aux mains d'un consortium japonais a fêté dignement l'inauguration de son stade des Alpes, pourvu des derniers cris de la technologie nippone. Dans le même temps, le Racing, dont quelques attentions se sont focalisées sur la construction d'un nouveau stade, a sombré en un printemps meurtrier. Il prépare une saison, sinon en enfer, au moins au purgatoire, avec l'intention à  peine proclamée de s'en extirper pour retrouver les lumières de la L 1. « Il est important d'être ambitieux, déclare à  ce sujet Jean-Marc Furlan, l'entraîneur maintenu en dépit d'avis contraires. Mais je pense qu'il faut faire comme le président de Bordeaux et ne pas dévoiler les objectifs, ce qui ajouterait de la pression. D'autant que nous comptons pour l'instant sur un groupe jeune. » De pression, il n'en sera pas question tout à  l'heure dans l'un des bastions du football vosgien. Le Racing joue donc en « perf » face à  un promu en Ligue 1. Sans rien avoir à  perdre et presque tout à  gagner. Et le programme des derniers jours a encore contribué à  entourer d'une totale sérénité ce 3e match de préparation. Une quinzaine de joueurs se sont consacrés à  des tests physiques mercredi et jeudi. Un quintet - dont deux recrues Correia et Belghazouani - fera l'impasse pour ménager un physique touché. Mouloungui arrivera lundi et Yachir est à  l'essai. Enfin, trois pros, Abou, Carlier et Bergueira s'entraînent avec la réserve.

Le recrutement en guise d'enjeu

« Nous n'avons pas pu préparer ce match, poursuit l'entraîneur du Racing. Et nous nous retrouvons au plus mauvais moment dans la préparation, alors que l'on va achever la charge de travail long et lent, pour se consacrer à  l'affûtage. » Ce qui tombe bien, c'est que le GF 38 est à  peu près dans le même cas. En stage à  Vittel avec ses hommes, l'entraîneur « Mecha » Bazdarevic a programmé un entraînement ce matin. Dans un effectif pour l'heure renforcé d'une seule recrue - Battles, en fin de contrat à  Toulouse - les jambes risquent d'être lourdes et les intentions quelque peu lasses. Il s'agit pour le Racing, confronté à  des oppositions anecdotiques jusqu'ici - une sélection régionale et un club de CFA - de se forger quelques références. « Il y a des joueurs qui manquent, mais il y aura des objectifs par rapport au groupe, conclut Furlan. Ne serait-ce qu'en termes de ressources mentales et morales. Il y a toujours de quoi trouver des enseignements. » Alors qu'une seule recrue, à  savoir Marcos sera alignée ce soir, la question du recrutement à  opérer, dans l'entrejeu ou en défense, ne sera pas le moindre enjeu du sommet amical de l'été. Un sommet, même tronqué, n'est jamais sans intérêt.

Les groupes

RACING : Cassard, Gurtner - Ducrocq, Ekwe-Ebélé, J-A Fanchone, Othon, Paisley, Szelesi, Weber - Damour, Bah, Schneider, Lacour, Gargorov, Gasmi - Ledy, Marcos, Mathlouthi, Zenke.
Absents : Abou, Sommer, Carlier, Bergueira (choix de l'entraîneur), Cohade, Belghazouani, Correia, J. Fanchone, Ekobo (blessés), Yachir (essai), Mouloungui (vacances).
GRENOBLE : Wimbée, Cattier, Alphant, Flachez, Mainfroi, Rendulic ( ?), Regragui, Robin, Vitakic, Battles, Kamissoko, Macquet, M'Baiam, Romao, Cianci, Yanev, Dimitrijevic, Feghouli, Dja Djedje, Akrour, Giroud, Ito, Ravet.
Absents : N'Ganga, Gianni, Juan, El Moubaki (blessés)

[FM17]

D'accord avec toi pour Ducrocq, mais il ne faut pas oublier qu'à  la fin de la saison dernière, JMF l'a fait jouer derrière parce que Bellaid n'y était plus, il n'y avait pas vraiment d'autre choix...

Ducrocq a souvent été sur le banc alors qu il manquait Cohade...une paire Rodrigo-Ducrocq aurait davantage solidifié le milieu que Othon-Lacour...

[Phapha]

Il a fait en tant que titulaire 8 des 11 derniers matchs, pendant que Cohade était absent.
Othon n'a joué que 3 matchs et demi.

Ceci dit j'aurais aussi préféré voir Ducrocq au milieu. Mais à  un moment, il faut bien admettre que c'est le coach le mieux placé pour décider s'il valait mieux le mettre au milieu et laisser jouer Bellaid ou le mettre en défense centrale à  sa place (ou à  droite à  la place de Szelesi). À moins bien sûr de prendre le coach pour qq1 de complètement incompétent...

Je vois où tu veux en venir : les insuffisances de Lacour en MD. Je n'ai pas vu les matchs, peut-être as-tu raison.

[Tenor]

Oh et sûrement qu'il a raison

[Phapha]

0-0 d'après le site de l'Equipe. Comme c'est étonnant !!

[Keating]

La rencontre amicale, qui opposait ce soir le GF38 à  Strasbourg, s'est soldée par un match nul 0 à  0. Un match qui aura permis à  Mécha BAZDAREVIC de faire une nouvelle fois tourner son effectif…

C'est sur une pelouse magnifique et devant un millier de spectateurs, que les Grenoblois ont disputé ce soir leur 2ème match amical de la saison. Après Metz la semaine passée, les Isérois retrouvaient aujourd'hui Strasbourg, une nouvelle fois à  Raôn l'Etape.

Alors que Jimmy JUAN, Francis N'GANGA et Bouchaib EL MOUBARKI se contentaient d'un footing, CIANCI et MAUBLEAU suivaient eux le match depuis les tribunes.
Du côté du terrain, le coach Isérois optait pour un 4-5-1. WIMBEE commençait dans les cages. ROBIN, VITAKIC, RENDULIC et MAINFROI composaient la défense, couverte par 2 milieux défensifs, ROMAO et DIMITRIEVIC. AKROUR était quand à  lui positionné en pointe, assisté de RAVET à  sa gauche, DJA DJEDJE à  sa droite et enfin BATLLES en soutient.

Si le match commençait en trombe, puisque dès la 4ème minute une frappe de DJA DJEDJE frôlait le poteau Strasbourgeois sur une remise d'AKROUR, la première mi-temps restait assez pauvre en occasions. Les Alsaciens, plus avancés dans leur préparation, ne se créaient aucune situation dangereuse malgré leur domination.

En pleine préparation physique, les Grenoblois peinaient à  trouver du rythme et c'est tout naturellement, que Mécha BAZDAREVIC profitait de la pause pour faire tourner son effectif. Même tactique, mais changement total d'équipe : CATTIER prenait place dans les buts, tandis que REGRAGUI, ALPHANT, FLACHEZ et MAINFROI (puis GIANNI, 60ème) composaient une nouvelle défense. Le milieu de terrain était lui aussi renouvelé, MACQUET et KAMISSOKO s'occupant des tâches défensives, alors que YANEV (à  gauche), ITO (à  droite) et FEGHOULI (dans l'axe) suppléaient GIROUD, seul en pointe.

Ces changements donnèrent lieu à  une deuxième mi-temps plus mouvementée : A la 59ème minute, CATTIER devait se détendre de tout sous long pour boxer magnifiquement une frappe adverse. Puis, c'était au tour des Grenoblois de faire trembler le portier adverse, qui, après avoir repoussé un centre de GIANNI venu de la droite, était sauvé par son défenseur sur sa ligne suite à  une frappe de YANEV (69ème). Paul CATTIER se mettait à  nouveau en évidence à  la 71ème minute avec un autre très bel arrêt. Enfin, GIROUD voyait sa belle frappe du gauche déviée de justesse par le gardien Strasbourgeois (79ème).

Demain matin, les Grenoblois retrouveront une dernière fois le terrain d'entraînement de Vittel pour un décrassage. Puis, ils prendront la direction de l'Isère, mettant fin à  ce stage de préparation. Vous les retrouverez donc la semaine prochaine à  la Poterne, pour la suite de leur préparation de la saison 2008/2009. En attendant l'ouverture du championnat, le 9 Août à  Sochaux

[argueti]

Sans but mais sans reproche

Lors d'un match qui ne laissera pas un souvenir impérissable, le Racing a pu se rassurer en tenant en échec un pensionnaire de la Ligue 1 (0-0). Méritants, les hommes de Furlan devront soigner l'efficacité pour concrétiser les espérances nées hier.

La théorie de Jean-Marc Furlan tient toujours en matière de match amical. Viscéralement opposé à  l'idée de rôder son équipe face à  un adversaire de son futur championnat, l'entraîneur strasbourgeois considère que le « petit poucet » y fait toujours preuve d'un mordant plus incisif que le favori. Hier, ses hommes ne l'ont pas fait mentir en rendant une copie propre face à  Grenoble. Le club isérois retrouvera, le 9 août prochain une élite hexagonale perdue de vue depuis quarante-cinq ans. Et la capacité alsacienne à  facilement contrer les velléités adverses peut correspondre à  un petit puits de confiance bâti dans les Vosges, alors que le niveau du Racing reste logiquement mystérieux. « On avait besoin de se rassurer par rapport au résultat et à  notre fin de saison, a d'ailleurs apprécié l'entraîneur strasbourgeois après coup. Et le groupe m'a agréablement surpris. Je considère même que les gars méritaient mieux. » Les joueurs en charge de digérer la relégation n'ont, en effet, pas déçu. Ils n'ont toutefois pas époustouflé en un match intéressant au début, plutôt séduisant à  la fin, mais franchement soporifique au milieu. Au passage, le GF38 a des soucis à  se faire. S'il demeure sur les bases d'hier, il ne sera pas loin de subir le même sort que le Racing la saison passée : irrémédiablement relégué après être monté. Pour le petit millier de spectateurs installés dans le bucolique stade de Raon l'Etape, dont une tribune rutilante avait été inaugurée une semaine plus tôt lors du nul entre Metz et... Grenoble (2-2), la contrariété a tenu également dans le manque d'efficacité des attaquants. Pas plus Dja Djedje pour lancer des hostilités favorables au favori d'un tir trop croisé (5e'), que le mordant Zenke, dont le centre, vers Marcos mais intercepté, a donné suite à  un mouvement décousu (18e'), ou Gargorov, rattrapé in extremis en raison d'un crochet superfétatoire par Vitakic qu'il avait précédemment mis en difficulté (20e'), n'ont trouvé l'ouverture.

Grenoble n'a jamais vraiment existé

Et les acteurs guère enclins à  rompre avec le mode amical se sont alors consacrés à  une grosse demi-heure de partie de ballon estivale. Les organismes étaient visiblement éprouvés, le désir de souffler fort prégnant. Et la ronde des changements n'y a d'abord rien changé. « La pelouse n'a guère privilégié les attaquants, mais je suis content parce qu'il y avait du gaz malgré le travail accumulé », a également noté l'entraîneur du Racing. Ses protégés ont su offrir un bouquet final qui, sans être somptueux, a donné une tonalité moins frustrante à  l'ensemble. Sous la houlette d'un Gasmi tonique après un quart d'heure passé à  trouver ses marques, le Racing a mieux fini. Othon n'a pas été précis à  l'heure de transmettre vers Marcos un ballon récupéré dans les pieds d'Alphant (56e'). Mathlouthi a buté sur Cattier quand il a repris de volée à  l'entrée de la surface (72e'). Grenoble n'a jamais vraiment existé, sauf quand une tentative de Yanev a été sauvée sur la ligne (70e'). Et dans le camp strasbourgeois, on aura aussi apprécié la sortie d'un Weber solide au côté de Paisley en seconde période. La saison du Racing s'annonce assurément juvénile. Au regard de la copie rendue hier, il n'est pas sûr qu'elle soit décevante.

François Namur