C'est effectivement très étonnant qu'ils n'aient pas fait venir un gardien de renom pendant le mercato. Pourtant ils devaient arriver à en trouver un !supppourtjs a écrit :Je ne comprends même pourquoi il est 2eme gardien de Lyon !!! Pauvre Mr AULAS, Henry et Ronny vont rigolés.
[Ex] Remy Vercoutre
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ya vraiment pas de quoi le direEncore passé au travers sur un des deux buts manceaux samedi, le gardien lyonnais Rémy Vercoutre s'est expliqué dans les colonnes du Progrès de Lyon.
« Je n'ai pas de bons appuis. Je suis sur le reculoir et je ne peux pas prendre correctement le ballon. Que voulez-vous que je vous dise ? Les erreurs font partie du foot, et de toute façon, je sais que quoi que je fasse, les médias ne retiendront que le côté négatif. J'apprends le métier. Il faut que je sois bon sur le peu de ballons que j'ai à négocier. » Avec franchise, Rémy Vercoutre plaide coupable dans les colonnes du Progrès. Très fébrile depuis el début de saison, l'ancien gardien de Montpellier dresse un bilan « mitigé » de son début de saison : « Je continue à bosser et j'avance avec Joël (Bats) et Frédéric (Roux). C'est dur. Je ne lis pas la presse et je ne vais pas dire que je suis sensationnel. Mais, j'ai le soutien de mes coéquipiers, du staff et du président, et cela fait beaucoup de bien. J'essaie de faire au mieux et je trouve que l'on ne s'en sort pas trop mal. D'ailleurs, on effectue une belle remontée au classement. La manière n'est peut-être pas là , mais on est efficace et c'est ce qui compte. On bosse tous pour pallier l'absence de certains, mais avec l'OL, on a toujours l'habitude de chercher la petite bête. »
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L'Alsace a écrit : Vercoutre sous la loupe
Le lauréat de la Coupe de la Ligue 2005 avec Strasbourg assure depuis le début de saison à Lyon le difficile intérim du gardien des Bleus Grégory Coupet. Récit avant OL - Racing ce dimanche à Gerland.
Au téléphone, le ton est courtois, mais ferme et inflexible. Rémy Vercoutre ne souhaite pas s'exprimer. « Je n'en ai pas envie. J'ai pris l'habitude de ne pas parler avant les matches. Je ne veux pas me mettre de pression inutile. Dimanche soir, ce sera sans problème. » Celui que l'Olympique lyonnais avait prêté au Racing en 2004-2005 a choisi de garder le silence avant le match de ce dimanche (20 h 55) à Gerland. Une règle d'or à laquelle il a toutefois dérogé en fin de semaine passée pour le Midi libre, quotidien régional basé à Montpellier où le Nordiste — né à Grande Synthe le 26 juin 1980 — a été formé. L'entretien est paru mardi, jour du choc Lyon – Barcelone. Le lauréat de la Coupe de la Ligue 2005 avec le RCS (*) a ce soir-là signé un grand match. Sur la lancée de prestations récentes qui atténuent doucement les critiques ayant entouré certaines de ses précédentes performances. Le jeudi 2 août, à deux jours de l'ouverture en L 1, Grégory Coupet se rompt le ligament interne du genou gauche. Verdict annoncé : quatre mois d'indisponibilité. Le 4e mois touche à sa fin et le gardien international n'est toujours pas opérationnel. Il espérait être prêt le 12 décembre à Glasgow pour la dernière – décisive – journée de Ligue des Champions. Mercredi, il s'est rendu à l'évidence : même s'il a retrouvé le groupe et si son retour sur le banc face au Racing avait été – prématurément — évoqué, il ne sera pas prêt pour l'échéance écossaise. Il n'en reste pas moins que comme Mickaël Landreau et Sébastien Frey en équipe de France, Rémy Vercoutre est suivi par cette ombre envahissante, projetée sur tous les écrans par les médias nationaux. Canal + est accroché aux basques de Coupet au quotidien. Dimanche encore, « Téléfoot » a diffusé un long reportage sur le n° 1 des Bleus. Et encore ce dernier a-t-il eu le bon goût de rester longtemps hors du groupe et de ne revenir dans les tribunes de Gerland que le 7 novembre lors de Lyon — Stuttgart. « Entre nous, il n'y a pas de problèmes », déclarait Vercoutre au Midi libre, « mais nous ne sommes pas de grands proches. Nous avons de bonnes relations de travail. Nous ne sommes pas de la même génération, c'est tout. »
« Sa situation n'est pas facile à vivre »
Promu du jour au lendemain, en charge d'un lourd héritage, le n° 1 intérimaire n'a pas été veinard : sa défense a tout de suite perdu Cris, blessé lui aussi. L'absence du roc brésilien ne l'a pas aidé. À Sochaux le 29 août, il est passé à travers. Sans conséquence fâcheuse (succès de l'OL 2-1 à Bonal). Depuis, il a rectifié le tir. « En enchaînant les matches, il a fini par trouver son rythme », témoigne un confrère lyonnais. « À sa décharge, sa situation n'est pas facile à vivre. Coupet ne joue pas et on n'a jamais autant parlé de lui. D'autres que Rémy seraient déstabilisés. »
Alors que son intérim touche à sa fin, Vercoutre se protège donc, pour préparer dans la quiétude le voyage à Glasgow où ses faits et gestes seront une nouvelle fois épiés et disséqués. « On parle déjà assez de moi, en bien ou en mal », glisse-t-il, « à Strasbourg, je n'aurais sans doute pas eu cette attitude. Mais je suis à Lyon. » Sous-entendu : chez le sextuple champion de France (Ndlr : lui a remporté les titres 2003, 2004, 2006 et 2007) où la pression est décuplée. Dans quelque temps pourtant, on ne parlera sans doute plus assez de lui. Il retrouvera alors l'angoisse du gardien de but remplaçant au coup d'envoi. Sa solitude aussi.
En fin de contrat en juin
Alors que son contrat s'achève en juin, Rémy Vercoutre, bientôt rendu à la condition de doublure, ignore de quoi son avenir sera fait. L'ex-Racingman n'a encore reçu aucun signe tangible de l'OL pour une prolongation éventuelle. L'été passé, il avait d'ailleurs envisagé de partir, mais n'avait reçu qu'une offre ferme : Amiens. Il a préféré honorer sa dernière année comme doublure chez le champion de France plutôt que d'accepter un poste de titulaire en L 2. « Je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied et je suis resté sans m'attendre à vivre une telle période. »
(*) Rémy Vercoutre était arrivé au RCS comme n° 1, mais s'était blessé après quatre matches. Stéphane Cassard avait assuré un intérim si brillant que Jacky Duguépéroux l'avait maintenu en place. Le Nordiste avait mal digéré cette « éviction » sur blessure, considérant, à juste titre, qu'il n'avait pas démérité. Les relations entre les deux gardiens s'étaient dégradées. En vertu de l'alternance, Vercoutre avait disputé les Coupes et était titulaire lors de la finale au Stade de France contre Caen.
Stéphane Godin
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