[06/07] 34ème J: Libourne / Strasbourg : 1-0

L'actualité du Racing en championnat
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Keating a écrit :
argueti a écrit :Jean-Pierre Papin (Entraîneur RC Strasbourg): « Nous n'avons pas joué durant les dix premières minutes. Peut-être avons-nous manqué de fraîcheur. En tout cas, nous avons été incapables de remonter ce but de handicap. Je suis déçu car on n'est pas loin de la fin et nous ne sommes pas capables de battre une telle équipe. Le temps qu'on se rentre dans ce match, on avait un but de retard et nous n'avons pas été capables de refaire surface. Et vendredi prochain, on risque d'avoir le même genre de match contre Brest... La fin de championnat s'annonce peut-être plus compliquée que prévu mais il n'y a pas péril en la demeure. »
Il se voile les yeux le JPP, C'est plutôt pendant les 3/4 du match que son équipe n'a pas joué ... Il ne faut pas penser qu'à  ces débuts de matchs ratés. Les Strasbourgeois n'ont quasiment pas eu d'occasion par la suite, on a joué sans intelligence, à  vouloir imposer notre physique, et je commence à  en avoir marre ...
Comme tous les matches cette saison où vers la 60e on commence un peu à  jouer. :roll:

Lol un tir dans le match, quelle honte. :evil:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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Keating
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Message par Keating »

Le mal du pays

En s'inclinant pour la cinquième fois de la saison à  l'extérieur, le Racing a une nouvelle fois montré un tout autre visage que celui affiché lors des matchs à  la Meinau.

« On a été mauvais dès le début et on n'a pas pu réagir, explique Eric Mouloungui. Ce ne sont pas eux qui ont été très forts, c'est nous qui avons été en dessous de nos possibilités. »
Très en-dessous même, au vu de la prestation médiocre offerte par les Strasbourgeois vendredi soir en terre girondine. Une prestation aux antipodes de la maîtrise technique dont le Racing avait fait preuve - même réduit à  dix - face à  Reims. Loin aussi, cette « haine de la défaite » qui a permis aux ciel et blanc de retourner des situations souvent mal emmanchées cette année.
« On n'avait pas le même état d'esprit que face à  Reims, avance un Yacine Abdessadki sans concession. On a été trop fébriles, on a manqué de maturité et on n'était pas concernés. »
Sûr que le Racing n'a pas montré son meilleur visage à  Libourne. Manque de gnac, pertes de balles à  foison, absence de construction offensive... Bref, un match à  l'image de celui d'Istres ou de cette première mi-temps grenobloise.
Si on fait les comptes, les Strasbourgeois n'ont ramené qu'un tout petit point - sur 9 possibles - lors des trois derniers déplacements. Plutôt faiblard pour une équipe lancée dans un sprint final pour la montée en Ligue 1. « Ce n'est pas digne d'une équipe qui joue le haut de tableau », reconnaît Abdessadki.
Car même si le parcours à  domicile du RCS est digne d'un champion, celui effectué à  l'extérieur l'est beaucoup moins. On peut arguer que vendredi, au stade Jean-Antoine Moueix, la pelouse avait des faux rebonds, dont l'un a été fatal à  Jeannot Devaux et ses coéquipiers.

Reste que Libourne mérite une victoire qui aurait même pu être plus large sans les réflexes de Cassard et le manque de réalisme de Gragnic, qui a vendangé à  lui tout seul deux énormes occasions girondines. « C'est une grosse déception. C'est énervant et frustrant parce qu'on n'enchaîne pas. Et au lieu de se donner de l'air, on se met en difficulté. » Le gardien de but exprime ses regrets.
Pour Abdessadki, une remise en question est nécessaire : « Individuellement, chacun doit élever son niveau. On n'a pas trouvé les automatismes, ni montrer du beau football et on a manqué d'agressivité ».
Un scénario qui se répète un peu trop depuis quelques semaines, dès que le Racing s'éloigne d'une Meinau où il s'est toujours battu jusqu'au bout pour son public.

Quant à  savoir pourquoi le Racing joue à  docteur Jekyll (à  la Meinau) et à  mister Hyde (à  l'extérieur), mystère. Stéphane Cassard, lui, ébauche une autre explication, qui n'a rien à  voir avec le paramètre domicile/extérieur. « On est meilleurs sous pression, je l'ai déjà  dit », lance le portier. Et meilleurs, aussi, face aux grosses artilleries comme Caen, Reims ou le Havre que face aux derniers de la classe.
Mais si les joueurs « ciel et blanc » veulent préserver leurs chances d'accession en Ligue 1, il va désormais falloir l'emporter face à  Brest (qui joue le maintien) ou dans l'ambiance hostile de Furiani face à  Bastia. Et pas seulement face à  Metz, qui arrivera en ayant déjà  fêté son titre de champion de Ligue 2. « On a notre destin entre nos pieds, à  nous de gérer la situation », termine Yacine Abdessadki.
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FM17
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Message par FM17 »

vincenzo2004 a écrit :prochain match on gagne 3-0 contre brest et tout d'un coup ils sont nouveaux des supers héros ...
faut-il rappeler qu'on a joué à  10 pendant 75 minutes, qu'on a joué lundi ... je pense ca a pas du influencer le match ca va ... :oops:
cette equipe a trop de coeur pour lacher comme ca ...
je nous le souhaite... :? on va à  Bastia et Dijon et on recoit Metz après...que les choses soient claires, si on ne bat pas Brest, on ne montera pas j en suis certain...
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Its_me
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Message par Its_me »

Je viens de voir le but qu'on se prend ... mais Devaux est fautif à  400% !!!! C'est la honte de se prendre un but comme ça. Le pire c'est que j'ai l'impression que après il ne cherche pas franchement à  le rattraper alors qu'il part seul au but.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Keating
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Message par Keating »

C'est clair que l'excuse du faut rebond est ridicule :evil:
Et ensuite, t'as l'impression qu'il n'y va pas, parce qu'au niveau vitesse, Devaux ça reste Devaux ...
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Seb T.
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Message par Seb T. »

Alors immaginez une charnière centre Devaux-Strasser en L1... :?
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Un Racing bleu pâle

Ralenti depuis quinze jours dans sa marche vers la L 1, le RCS a cruellement manqué de conviction avant-hier à  Libourne (défaite 1-0). Il devra se ressaisir vendredi (20 h 30) à  la Meinau contre Brest.

Les 3137 spectateurs – record 2006-2007 – du désuet stade Jean-Antoine Moueix à  Libourne sont repartis ravis. Enchantés même après ce que nos confrères de « Sud-Ouest » qualifiaient hier matin de « victoire la plus prestigieuse de la saison» face au Racing de Jean-Pierre Papin, l'enfant du pays ou presque, entre ses expériences de joueur à  Bordeaux et d'entraîneur au FC Bassin d'Arcachon Sud dont l'ex-Ballon d'Or, resté en Gironde pour le week-end, a d'ailleurs suivi le match à  domicile hier soir contre Blagnac en CFA 2. Après 5 défaites en 6 journées, les « Pingouins », qui avaient déjà  séduit à  l'aller à  la Meinau (battus à  la 95e sur un but de Tum), ont prouvé, selon JPP, « qu'ils méritent de garder leur place en L 2. » Ils ont surtout porté leur avance sur le premier relégable, Montpellier, à  cinq points avant les quatre dernières journées.
Battu sans discussion, ni rémission, le Racing a, lui, laissé passer « l'occasion de resserrer l'étau sur nos poursuivants », selon son capitaine Guillaume Lacour. Amiens, vainqueur de Guingamp (3-1) après deux défaites consécutives, revient même à  quatre longueurs à  quatre journées de la fin. Le RCS conserve tout de même un joker et demi – compte tenu aussi d'un goal-average supérieur à  celui des Picards -, mais son coup de moins bien d'avril ne lui laisse pas le loisir d'aborder la dernière ligne droite en toute quiétude. Pour la première fois de la saison, Lacour et les autres ont en effet concédé deux défaites en quinze jours : 3-2 à  Istres le 13 avril, 1-0 avant-hier. Leurs trois échecs précédents s'étaient étalés du 4 août (0-1 à  Amiens) au 8 décembre (1-4 à  Metz), en passant par le 7 novembre (0-2 à  Reims). En ce mois d'avril où ils ont un peu perdu le fil, les Strasbourgeois n'ont ainsi récolté que quatre points en quatre rencontres. Un rythme au ralenti en rupture avec le tableau de marche idéal inlassablement décrit par JPP : nul à  l'extérieur, succès à  domicile.

Un point en trois déplacements

Certes, trois de ces quatre matches se sont déroulés hors d'Alsace (avec le 1-1 de Grenoble), mais leur bilan est maigre: un point sur neuf. « Une fois de plus, nous ne sommes pas bien rentrés dans notre match », observe encore Lacour après la déconvenue de Libourne, « Nous l'avons raté. Nous avons commis trop d'erreurs et été dominés durant toute la partie dans l'impact. Résultat : nous perdons un peu de terrain sur Amiens. Ça prouve que nous ne sommes pas encore en L 1, même s'il n'y a aucune raison de paniquer. Il faut rester concentrés sur nos quatre derniers matches.» A commencer par celui de vendredi (20 h 30, Eurosport) contre Brest, pour l'avant-dernière sortie dans une Meinau où les Bleus sont toujours invaincus (13 succès, 4 nuls). Les Brestois, dirigés par l'ex-gardien et coach des portiers du Racing, Pascal Janin, depuis l'éviction de Thierry Goudet fin janvier, ont perdu deux points précieux vendredi. Tenus en échec au stade Francis-Le Blé par des Istréens déjà  virtuellement condamnés au National (0-0), ils surnagent juste au-dessus de la ligne de flottaison, dans l'inconfortable fauteuil de premier non-relégable. Un malheureux point devant un Montpellier en perdition. « Ils ne viendront pas à  la Meinau en victimes », disait le président Philippe Ginestet à  Libourne. Sûrement pas. Mais ils vont devoir en repartir en victimes si le Racing veut s'épargner une fin de saison sous le signe du stress.

Stéphane Godin
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