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Les inscriptions au forum sont rouvertes 
), Gameiro et Yachir auraient selon moi dû faire partie du groupe (ne serait-ce qu'en tant que remplaçants), Gargorov ça reste à voir ... Quant à Gasmi, je crains pour lui qu'on ne le reverra pas trop 
Mouaih, personnellement je sens plutôt une petite déroute ce soir ...DNA a écrit :L'ivresse d'un sommet
Après trois semaines sans jouer, le Racing (3e) affronte ce soir une équipe de Caen accrochée à sa deuxième place, dans ce qui est bel et bien le choc au sommet de cette 30e journée de Ligue 2.
« La Normandie nous réussit bien », ironise Jean-Pierre Papin. Sûr que beaucoup de Strasbourgeois ont encore en tête leur dernier voyage dans l'Ouest. Celui qui les avait conduits en Seine-Maritime, au Havre et qui avait permis à l'équipe de JPP de marquer un grand coup.
Ce hold-up parfait réalisé par les ciel et blanc à Jules-Deschaseaux avait néanmoins dû être arraché dans la douleur. Ce soir, dans un stade Michel d'Ornano plein comme un oeuf, il risque d'en être encore de même. Car le Racing est confronté à une équipe caennaise forcément revancharde après sa défaite de l'aller (3-2), qui n'a d'autre choix que de chercher la victoire devant ses 21 000 supporters.
Pourtant, ce choc entre le 2e et le 3e de L 2 n'inquiète pas des Strasbourgeois qui se disent tous « sereins ». « On est tranquilles », lâche même JPP. Une sérénité qui se mêle d'impatience avant cette confrontation alléchante entre la meilleure attaque du championnat (Caen) et l'une des meilleures défenses (Racing). « On a hâte d'y être et de jouer, comme pour tous les gros matchs de L 2 », résume Guillaume Lacour.
Pour les Strasbourgeois, la pression est forcément sur les épaules des Caennais, qui évoluent à domicile et ne se sont plus inclinés sur leur pelouse depuis 15 mois. « On va à Caen avec un petit matelas. Avec nos 4 points d'avance sur le Havre et ce match en retard, on a deux jokers, explique le technicien du RCS, et en plus, après ce déplacement, il y aura toujours huit matchs et beaucoup de points à prendre ».
Reste que l'enjeu comptable est important pour le Racing. « Celui qui gagne ce soir aura un pied en L 1, reconnaît Jean-Pierre Papin, avant de préciser, si Caen gagne, pour eux ce sera fait et si nous on les bat, on n'aura plus besoin de s'occuper de ce qui se passe derrière ».
Une victoire qui aurait certainement l'avantage de décourager définitivement des Havrais qui ne jouent que lundi soir à Reims. Mais pour ça, il va falloir tenir 90 minutes face à une équipe de Caen offensive et souvent inspirée. « C'est une équipe qui joue très bien au ballon, souligne Lacour, mais je crois qu'on a les moyens défensifs pour les contenir. Si on ne se retrouve pas acculé devant nos buts, ils vont être perturbés ».
Pour JPP, même topo. « La clé du match, c'est la maîtrise technique au milieu de terrain », poursuit le coach, qui compte ensuite sur la vitesse de Mouloungui et la lucidité de Joao pour faire la différence sur un contre.
Derrière, la paire Bellaïd/Devaux aura la lourde tâche de bloquer les incursions de Gouffran, Samson et Compan. Pas évident. Mais comme le dit encore Papin, « On fait tous une carrière de footballeur professionnel pour jouer ce genre de matchs ».
Trouver la clé
Les Strasbourgeois devront trouver la clé du cadenas caennais s'ils veulent rapporter trois points de Normandie. Pas évident face à une équipe invaincue sur sa pelouse depuis le début de saison.
SIX. - Caen a une attaque prolifique, la meilleure de L 2, avec 52 buts marqués. «C'est vrai que le nombre de buts marqués par Caen est impressionnant», reconnaît Jean-Pierre Papin. Côté défense, l'équipe normande n'a encaissé que six buts dans son antre. Seule l'équipe de Dijon a réussi à marquer plus d'un but à d'Ornano, le 22 décembre dernier. Ce qui n'a pas empêché les Bourguignons de s'incliner 3-2.
ABSENTS. - L'entraîneur caennais Frank Dumas sera privé de trois titulaires, à savoir Sébastien Mazure, Nicolas Seube et Brahim Thiam. Mazure, qui a marqué 4 buts cette année (dont un face au RCS à la Meinau) est touché au mollet tout comme Thiam. Seube, habituel capitaine, est victime d'une élongation.
RESCAPES. - Seuls deux Strasbourgeois (Devaux et Johansen) avaient participé au dernier déplacement du Racing à Caen en Championnat de France, durant la saison 2001/2002. Le Racing de Chilavert s'était incliné (2-1).
SERIE. - Après un mois de février difficile, où le SM Caen s'est incliné à deux reprises (à Bastia, puis Metz), l'équipe de Frank Dumas est à nouveau sur une bonne dynamique, avec une série en cours de trois victoires (Montpellier, Tours, Niort) et un nul (Guingamp) lors de ses quatre derniers matchs. Et l'équipe normande ne s'est toujours pas inclinée sur sa pelouse depuis le début de saison. «Il y a un début à tout et toutes les séries ont une fin», a indiqué JPP, pas vraiment inquiet.
CACHOTTERIES. - Frank Dumas ne donne que très rarement son groupe avant les matchs à enjeu. Cachottier (ou superstitieux selon les versions), l'entraîneur caennais a une nouvelle fois joué au chat et à la souris avec les journalistes, comme il l'avait déjà fait la semaine précédent la venue du Havre.
SUR LE BANC. - Ahmed Kantari partira en Normandie en cas de coup dur de dernière minute et devrait être le 17e homme. Hervé Tum, toujours pas à 100% en raison d'un problème de genou et Yacine Abdessadki, qui n'a pas joué depuis son retour de blessure, seront sur le banc. Papys M'Bodji est quant à lui laissé à la disposition de la CFA.
Quant à Jeff Strasser, JPP le juge «trop court» pour être «frais et prêt» et a préféré faire confiance à la paire Devaux/Bellaïd en défense centrale.
