[06/07] 26ème J: Strasbourg / Créteil : 1-0

L'actualité du Racing en championnat
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Seb T.
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Message par Seb T. »

Joao Paulo est un attaquant très utile dans son placement et son réalisme dans la surface...

Quand à  Tum, même quand il sort deux grosses prestations, il est toujours aussi peu réaliste, pour moi, je le maintiens, c'est insuffisant quand on joue la montée avec un Le Havre qui nous colle aux baskets, Tum nous coûte deux points à  Chteauroux... Néanmoins, je reconnais qu'il monte enfin en puissance et s'impose à  la pointe de notre attaque mais il faut à  présent que le camerounais nous apporte des points, chose que Traoré ou Lesage arrivent à  faire aisément malgré un jeu tout aussi moyen que le nôtre...
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enzy
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Message par enzy »

C'est vrai qu'ils leurs faut moins d'occasions qu'aux notres pour la mettre au fond, pareil pour la doublette messine.

Ceci explique d'ailleurs une telle différence au niveau du goal-average.
De toute façon, il n'y a pas mort d'hommes
NianKaRud
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Message par NianKaRud »

J'ai trouvé Tum excellent, vraiment, il mouille le maillot ce type !! Même si on a beau dire que c'est une chèvre devant le but, on peut pas lui repprocher de TOUT donner pour le Racing ! C'est évident..


:lol: :lol: :lol: Tum
:lol: :lol: Devaux
:lol: Abou

:evil: :evil: :evil: Strasser
:evil: :evil: Mouloungui
:evil: Johansen
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :A nul autre pareil

Bon gré mal gré, le Racing maintient sa cadence. Vendredi soir, les Strasbourgeois ont remporté leur quatrième victoire de rang à  la Meinau, assortie de trois résultats nuls à  l'extérieur. Jusque-là , tout va bien.

Incontestablement, c'est une allure de champion. Depuis la douloureuse déculottée prise à  Metz (4-1), en décembre dernier, l'horloge interne du Racing bat à  un rythme régulier. Trois points tombent systématiquement dans son escarcelle à  la Meinau - Amiens, Niort, Tours et donc Créteil -, une unité supplémentaire s'y ajoute hors de ses murs - Montpellier, Guingamp, Châteauroux. Hormis Le Havre, qui s'affranchit des contraintes habituellement liées aux voyages et cartonne indifféremment chez lui comme à  l'extérieur, personne n'a fait aussi bien. C'est un fait. « Moi, ce rythme me convient parfaitement, explique Jean-Pierre Papin. Si on reste sur notre lancée, on aura 71 points. Et avec ce total, on sera en Ligue 1. Il nous reste cinq matches à  la Meinau. Tâchons déjà  de tous les gagner (*). »

Papin met en avant les indéfectibles qualités mentales

L'entraîneur strasbourgeois sait aussi que pareille projection ne résiste quasiment jamais à  la réalité du terrain. Parce qu'il y aura forcément une équipe plus inspirée - ou moins malchanceuse - que ses devancières pour ne pas repartir battue de la Meinau. Quant aux sept déplacements encore au calendrier, ils ne peuvent raisonnablement tous se conclure par un partage des points. Si encore les Strasbourgeois affichaient une maîtrise inflexible en toute circonstance, si leur fonds de jeu recelait une qualité supérieure à  la moyenne, si l'adversaire montait sur le terrain avec les jambes qui flagellent et les mains moites à  l'idée de passer une sale soirée, ces perspectives optimistes pourraient tenir du champ du possible. Il n'en est rien. Comme l'a rappelé Pascal Johansen vendredi soir, cette nouvelle victoire, la onzième à  domicile, a encore été « arrachée avec les tripes. » Papin ne dit pas autre chose, lui qui met en avant les qualités mentales, indéfectibles il est vrai, nourries par « un coeur gros comme ça. »

Juste un faisceau d'indices pas favorable aux Strasbourgeois

A quelques jours du déplacement peut-être décisif au Havre, « un match à  six points », selon Joao Paulo, rien ne dit que ces seules vertus s'avéreront suffisantes pour franchir le col et basculer sur la face sud le sourire aux lèvres. A contrario, il paraît tout aussi présomptueux d'affirmer que la machine havraise passera les vaillants Alsaciens à  la moulinette, à  l'image de Metz deux mois plus tôt. En fait, il n'y a qu'un faisceau d'indices. Et celui-ci n'entoure pas les têtes strasbourgeoises d'un halo de quiétude. Le manque de réalisme offensif, encore et toujours, suffit à  tempérer les ardeurs. Contre Créteil, l'incorrigible Mouloungui a croqué deux-trois grosses occasions de break. Tum, bien que plus clairvoyant, l'a imité d'un pas lourd. « Je ne peux leur en vouloir, avance Papin. Ils ont tout donné. A dix contre onze, en fin de match, tu as les yeux qui se ferment un peu plus quand tu pars en contre. »

Chaque match a son histoire propre

Force est quand même de constater que des quatre derniers candidats à  la montée, le Racing est le seul à  n'avoir inscrit qu'à  une reprise trois buts dans la même partie. C'était certes de la plus haute importance, contre Caen (3-2). Mais les hommes de Franck Dumas n'en ont pas pâti, eux qui ont passé quatre buts à  Ajaccio, Istres et Niort. Quant aux Havrais, ils ont ridiculisé Gueugnon (6-1) avant d'exploser Tours et Montpellier (3-0). Metz n'est pas en reste, depuis son 5-0 passé à  Dijon... Faut-il s'en inquiéter ? Papin répond par la négatif, arguant que chaque match à  son histoire et sa vérité propre. Il n'a pas tort. En outre, Le Havre ne sera en lice que demain, à  Grenoble, et bénéficiera de deux jours de récupérations en moins. Pas négligeable, ça. Pour peu que la troupe de Thierry Uvenard s'enlise demain en Isère et que les Alsaciens sortent le match de l'année à  Jules Deschaseaux, et l'exception alsacienne fera école.

La vie sans Strasser

Expulsé vendredi soir, et déjà  sous le coup d'une suspension pour avoir écopé de trois cartons jaunes, Jeff Strasser ne sera pas du déplacement au Havre et manquera la venue d'Ajaccio. Une double peine qui privera le Racing de l'expérience de son défenseur luxembourgeois dans ce sommet, et aussi la semaine suivante pour la venue d'Ajaccio. En fonction du rapport de l'arbitre, il risque même d'écoper d'un match supplémentaire, mi-mars à  Grenoble. Le dossier sera examiné jeudi en commission de disciplines. Du coup, c'est l'actuel « banni » Habib Bellaïd qui devrait faire la paire avec Jeannot Devaux dans l'axe central. A condition que l'international espoirs retrouve grâce aux yeux de Papin, lui qui l'a écarté des deux dernières rencontres, le tentant pour responsable des quatre derniers buts encaissés.

Séb.K.
L'Alsace a écrit :Gagne-petit et grands pas

Opportuniste à  défaut d'être emballant, le Racing grignote des points précieux dans la course à  l'accession. Après son succès étriqué contre Créteil avant-hier à  la Meinau (1-0), la barre des 50 points est proche.

Pour les grandes envolées, il faudra repasser. Mais faut-il s'en étonner avec ce Racing qui a fait du réalisme sa marque de fabrique ? Aux antipodes des récitals réalisés vendredi soir par Metz (5-0 contre Dijon) et Caen (4-0 face à  Niort), le RCS a encore péniblement gagné à  la Meinau devant Créteil (1-0). Comme contre Libourne (2-1), Amiens (1-0), Niort (1-0) et Tours (2-1) auparavant, pour ne citer que les exemples les plus récents. Mais sans filer à  la vitesse supersonique du Havre (20 points sur les 24 derniers mis en jeu), l'équipe de Jean-Pierre Papin n'en finit plus d'engranger : 15 points sur 21 lors des sept dernières journées. « À ce rythme, nous atteindrons 71 points », calcule JPP, « Ce sera suffisant pour monter. »

Ginestet supporter de Grenoble

Depuis l'éclat reçu à  Metz le 8 décembre (1-4), le club bas-rhinois n'a plus perdu. Il n'a pas survolé son sujet non plus, hormis à  Châteauroux où il a paradoxalement laissé deux points et des plumes, à  10 contre 11 pendant plus d'une mi-temps. Cinq jours après Pascal Camadini, injustement expulsé à  Gaston-Petit, Jeff Strasser a, avant-hier, été prié de regagner prématurément les vestiaires juste après la pause. Le Luxembourgeois, qui devait déjà  purger une suspension vendredi au Havre, en purgera une autre dans deux semaines à  la Meinau contre Ajaccio. Voire une de plus lors du déplacement suivant à  Grenoble si la commission de discipline le décide. Pour la 8e fois (sur 13 victoires), le RCS, ainsi réduit à  dix, s'est imposé par un but d'écart et a repris pied sur le podium, en attendant le Grenoble – Le Havre de lundi en clôture de la 26e journée. « Je ne dis pas qu'à  11 contre 11, nous en aurions mis 4 ou 5, comme Metz ou Dijon, mais nous aurions peut-être pu nous mettre à  l'abri plus vite », estime JPP. Son président, Philippe Ginestet, avoue que « le succès a été difficile ». Mais le patron du RCS ne s'en alarme pas. « C'est surtout lié aux circonstances. Il est important de sortir indemne d'un match comme celui-là  à  dix. Ça montre la détermination du groupe. Aujourd'hui, la pression est sur Le Havre, relégué à  3 points de nous. Lundi, nous serons supporters des Grenoblois et d'Yvon (Pouliquen, entraîneur du club isérois). Si les Grenoblois pouvaient freiner ou même battre les Havrais, nous nous déplacerions vendredi pour le choc au HAC avec deux ou trois points d'avance. » Le président n'ignore pas que la mésaventure survenue l'an passé à  Caen, recalé pour l'accession en L 1 à  la différence de buts, guette son équipe. « Il faut souhaiter que ça ne se joue pas au goal-average », admet-il. « Ceci dit, Metz a mis 5-0 à  Dijon, mais il aurait inscrit dix buts qu'il n'aurait toujours pris que trois points. Comme nous. »
Sans doute. Mais cette différence de buts n'en inquiète pas moins. Car les Strasbourgeois (+ 12) y sont nettement à  la traîne derrière Metz (+ 27), Caen (+ 22) et Le Havre (+ 20). Par bonheur, avant que ces calculs d'apothicaire ne deviennent vraiment d'actualité, quelques-unes des douze dernières journées sont susceptibles de décanter la situation. À commencer, pour le RCS, par les quatre prochaines (déplacement au Havre, réception d'Ajaccio, voyages successifs à  Grenoble et Caen), annoncées comme autant de révélateurs.

Et le goal-average...

Le différentiel entre le Racing et ses trois concurrents directs au goal-average s'explique assez aisément à  la lecture des chiffres : après 25 journées, le club strasbourgeois n'a toujours pas remporté le moindre succès par plus de deux buts d'écart. Un signe, assurément, que Guillaume Lacour et les autres n'ont jamais survolé leur sujet, malgré certaines bonnes prestations. Pendant ce temps, Metz, Caen et Le Havre ont signé quelques cartons qui laissent à  penser qu'ils en ont sous la semelle. Les Messins ont ainsi battu Istres 3-0, Dijon sur le même score en Bourgogne, le Racing 4-1 et Dijon 5-0. Caen a lui passé un 4-0 à  Istres, Ajaccio et Niort. Ses voisins normands du Havre ont puni Tours (3-0), Gueugnon (6-1), Montpellier (3-0) et Ajaccio (4-1).

Stéphane Godin
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