[06/07] 25ème J: Châteauroux / Strasbourg : 1-1

[Stan]

Bellaid c'est pas un des 3 meilleurs joueurs du racing depuis le début de la saison ?

Et JPP veut le mettre sur le banc..

[D520]

c'est pour bluffer les Berrichons

[Kriskool]

Quel bluff digne d'un Patrick Bruel des grands jours

[Keating]

Racing: le groupe

A l'issue de l'entraînement, Jean-Pierre Papin a communiqué, ce samedi, le groupe de dix-sept joueurs appelés à  faire le déplacement à  Châteauroux lors de la 25e journée de Ligue 2. Privé de Yves Deroff suspendu, l'entraîneur strasbourgeois peut toutefois compter sur le retour de Abou, Pascal Camadini et Ali Mathlouthi, absents la semaine passée face à  Tours.
Après la victoire du Havre, vendredi soir, face à  Ajaccio (4-1), le Racing est de nouveau dans l'obligation de gagner pour rester dans le trio de tête. « Le Havre nous met la pression parce qu'il reste sur une bonne série, admet JPP. Mais, c'est à  nous maintenant de mettre la pression aussi sur Caen et Metz. En cas de victoire ce dimanche, on peut revenir à  un point de Metz et à  égalité avec Caen. Donc, comme je le disais depuis un moment, rien n'est joué dans ce championnat et cela est en train de se vérifier. Le plus important, dans notre situation, est de conserver notre ligne de conduite et de poursuivre notre chemin, en ne perdant pas. »

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Abou, Bellaid, Devaux, Ekobo, Strasser;
Camadini, Cohade, Johansen, Lacour, Mouloungui, Yachir;
Joao Paulo, Mathlouthi, M'Bodji, Tum.

Les absents: Abdessadki (claquage), Gameiro (cuisse), Vergerolle (genou), Deroff (suspendu), Gargorov, Gasmi, Gurtner, Kantari, Loué, Othon, Schneiderlin (choix entraîneur).

Bon, on y va clairement pour ne pas perdre ...

[télésupporteur]

c'est pour donner de la vitesse à  la défense qu'on peut aligner devaux et strasser

[GeoGeo]

lors de son dernier match devaux avait donné satisfaction il me semble ? moi je dis pourquoi pas, même si evidemment bellaid c'est le top

Et pourquoi pas Devaux à  la place de Strasser (ou alors tant qu'à  faire une défense à  5 carrément) Bellaïd je l'ai trouvé irréprochable sur les derniers matchs, au contraire de Jeff ...

ben perso c'est ce que j'aurais fait si j'aurais voulu mettre devaux, mais maintenant c'est pas moi le coach

[L'homme de la vallée]

Ouais et puis en face c'est pas Cissé-Gueye (les messins), c'est Mauricio, Bertin & Co.
D'ou l'option Devaux, on joue l'expérience

Mais ca sent quand même le nul. 0-0 ou 2-2 avec un but d'Ekobo, comme à  Niort.

[Titounetz]

Compo possible d'après les DNA

[Roswell Man]

Juste pour le fun : sur le site du club de Châteauroux, un as des pronostics nommé "papin" prévoit une victoire du Racing...

http://www.berrichonne.net/cla/prono

[argueti]

Défaite interdite

Avec la victoire du Havre vendredi, le Racing n'a pas le choix. Il ne peut se permettre la défaite. Mieux, il doit vaincre Châteauroux pour rester sur le podium de Ligue 2.

« C'est un championnat complet qui commence, lance Jean-Pierre Papin, rien n'est joué, ni devant, ni derrière ». Malgré l'enjeu, l'entraîneur des bleus montre un visage serein à  quelques heures du match capital du RCS à  Châteauroux. « Tout le monde me parle du calendrier difficile du Racing pour ces prochains mois. Mais franchement, je suis plus inquiet quand on joue face aux petites équipes. Je préfère affronter les gros qui jouent au ballon », explique-t-il. Face à  Châteauroux, JPP et les bleus risquent en effet d'affronter une de ces équipes - pas très nombreuses en L 2 -« qui joue au ballon ». Malgré quelques passages à  vide, les Berrichons sont en effet revenus à  leur excellent niveau de début de saison, où ils caracolaient en tête du classement. Mais ni le réveil de Châteauroux, ni l'étincelante victoire du Havre vendredi soir (4-1 face à  Ajaccio) ne douchent l'optimiste de JPP. « Le Havre met la pression, c'est clair, mais d'un autre côté, en cas de victoire, nous aussi on met la pression sur les deux premiers (NDLR : Metz et Caen, qui s'affrontent demain soir). On n'a jamais été si proches des deux premières places », tranche le coach des ciel et blanc.

« Sur le papier, c'est une équipe de Ligue 1 »

Pour museler une équipe de Châteauroux qui reste sur une série de trois victoires (pour une défaite) lors des quatre dernières rencontres, JPP compte avant tout sur un milieu de terrain expérimenté. En l'absence du maître à  jouer Yacine Abdessadki, out pour un mois, l'entraîneur strasbourgeois comptera sur la paire Camadini-Lacour pour assurer la récupération, relayée par Cohade et Johansen sur les ailes. Les deux milieux offensifs étant chargés d'alimenter Tum et Joao Paulo en pointe. « Sur le papier, c'est une équipe de Ligue 1 », souligne Cédric Daury, le coach de la Berrichonne, qui a tâché toute la semaine de faire baisser la pression autour de ce match. « Mon équipe est 5e, à  la place où elle doit être. J'ai un super groupe, mais on ne joue pas la montée », renchérit l'entraîneur castelroussin.

« Le championnat est bâtard, sans aucune vérité »

JPP, lui, relativise aussi une éventuelle contre performance de ses troupes et refuse de parler de tournant. « Le championnat est bâtard, sans aucune vérité. Pour moi, il n'y pas d'équipe plus forte que les autres. Regardez Metz... ils avaient 14 points d'avance, tout le monde disait que c'était plié et aujourd'hui ils doutent. A la rigueur, qu'on gagne ou qu'on perde, ça ne changera pas grand-chose. Tout restera possible. » A ceux qui doutent et soulignent la piètre qualité de jeu du RCS depuis le début de l'année, il répond que son but « est de faire remonter l'équipe. Et si ce n'est pas beau et pas bon, tant pis ». Le coach préfère une fois encore louer les qualités mentales de son groupe. « Quand tu gagnes plusieurs fois à  la 90e minute, ça veut dire quelque chose. Et si je dois gagner 7 matchs de la même manière que face à  Tours, je signe tout de suite. On a quand même pris 11 points sur 15 possibles ces dernières semaines », poursuit JPP.

« On n'a pas vu le vrai visage du Racing »

Bref, « une bonne dynamique » qu'il faut conserver, selon le coach qui assure par ailleurs que l'on a « plus vu le vrai visage du Racing » depuis le match face à  Caen. Ce match à  Châteauroux, équipe réputée offensive à  domicile, est peut être le bon client pour montrer enfin ce « vrai visage ». Histoire de ramener les trois points, et si possible, avec la manière.

Brazil, Brazil

La Berrichonne a renforcé son milieu de terrain au mercato. Et pourra compter sur Thiago-Xavier et Camazzola, ses deux recrues brésiliennes, pour essayer de bousculer le Racing.

MERCATO. - Châteauroux a recruté deux Brésiliens durant le mercato d'hiver. Il s'agit de Samuel Camazzola (24 ans), prêté pour six mois par le club de la Juventudé et de Thiago-Xavier, 23 ans, ancien joueur de Botafogo, qui a signé un contrat de quatre ans avec le club castelroussin.
DEFENSE REMANIEE.- Jean-Pierre Papin va titulariser Devaux en lieu et place de Bellaïd en défense centrale aux côtés de Strasser. Sur le côté droit, délaissé par Deroff (suspendu), JPP a décidé de relancer Eugène Ekobo, Guillaume Lacour conservant sa place en milieu récupérateur.

Le Cronenbourgeois El-Jadeyaoui blessé

CHANGEMENTS. - L'équipe de Châteauroux, sauf surprise de dernière minute, sera privée de trois titulaires habituels. En l'occurrence Djibril Sidibé (fracture au pied), Jimmy Kébé (déchirure intercostale) et David Vandenbossche (qui reprend après une entorse au genou). Des absences qui obligent Cédric Daury à  changer complètement son milieu de terrain. Le brésilien Camazzola, arrivé au mercato, pourrait être relancé, associé au jeune Sako.
A L'ATTAQUE. - En l'absence du Strasbourgeois Alharbi El-Jadeyaoui (déchirure à  la cuisse) - meilleur buteur de Châteauroux avec 6 réalisations - le coach de la Berrichonne devrait titulariser la doublette Mauricio/Mulenga (4 buts chacun) en pointe.
SERIE. - La venue de Châteauroux à  la Meinau, en septembre, avait signé la fin du bon début de saison de l'équipe du président Michel Denisot. Défaits 2-0 (buts de Tum et Rangelov), l'équipe berrichonne était ensuite rentrée dans le rang. Le RCS, lui, avait rassuré ses supporters en produisant du jeu face à  une équipe bien classée. Bis repetita ?

Papys M'Bodji revient dans le groupe

CHOIX. - JPP a laissé Romain Gasmi, Ahmed Kantari et Emil Gargorov à  la disposition de l'équipe de CFA. Le coach ciel et blanc emmène dix-sept joueurs dans le Berry. Papys M'Bodji, auteur « d'une bonne semaine à  l'entraînement », selon JPP, devrait être préféré sur le banc au jeune Ali Mathlouthi.
ANCIENS. - Le Racing retrouvera en terre berrichonne deux anciens joueurs du RCS. A savoir l'inoxydable Teddy Bertin, 36 ans, qui porte le brassard de capitaine, ainsi que le gardien de but Vincent Fernandez.

Barbara Schuster

Le début d'un long voyage

Dépossédé de sa troisième place par Le Havre depuis vendredi soir, le RCS aborde cet après-midi (16h15) à  Châteauroux, 6e, un mois et demi révélateur de sa capacité à  jouer la montée jusqu'au bout.

C'est un peu l'histoire du chat et de la souris. Par le jeu d'une alternance qui a cours depuis quelques matches maintenant et envoie le Racing en déplacement quand Le Havre joue à  domicile – et vice-versa – le classement de L 2 est le théâtre d'un joli chassé-croisé entre Normands et Alsaciens à  la 3e place. Revenu dans la course après un automne cahin-caha, un HAC supersonique (20 sur 24, 6 victoires, 2 nuls lors des 8 dernières journées) se fait, depuis une quinzaine de jours, un malin plaisir d'expulser le RCS d'un podium dont il n'était plus descendu depuis le 27 octobre. L'autre vendredi, par la grâce d'une folle fin de match contre Tours (2-1), les hommes de Jean-Pierre Papin avaient repris leur bien et repoussé à  deux longueurs ceux de Thierry Uvenard, rejoints dans le même temps à  Caen. Mais avant-hier, les Havrais ont remis un coup d'accélérateur en laminant à  Deschaseaux un AC Ajaccio dépassé après le repos (4-1). Du coup, comme avant son expédition à  Guingamp l'autre lundi (1-1), le RCS aborde son match décalé de la 25e journée, à  16h15 à  Châteauroux, avec un handicap d'un point. « Le Havre nous met la pression », admet Jean-Pierre Papin. « Ce qu'il réalise est impressionnant. Mais plutôt que de me focaliser sur les Havrais, je préfère regarder Caen qui n'est plus qu'à  trois points devant et Metz, à  quatre. En gagnant à  Châteauroux, nous reviendrions à  hauteur des premiers et à  une longueur des seconds, en attendant leur choc de lundi à  Saint-Symphorien. C'est la première fois que nous sommes aussi proches de la tête. A mi-championnat, j'avais dit que rien n'était joué, ni devant - même quand Metz avait 14 points d'avance sur le 4e – ni derrière. C'est en train de se vérifier. Les petits sont capables de battre les gros. Moi-même, je suis plus inquiet quand j'affronte une équipe présumée plus faible. Parce que nous sommes meilleurs face aux équipes joueuses. » JPP est ainsi catégorique : le programme du prochain mois et demi, qui propose au RCS quatre périlleux déplacements à  Châteauroux, Le Havre, Grenoble et Caen pour les deux seules réceptions de Créteil et Ajaccio, ne l'affole pas. « Non, car ceux qui vont nous accueillir seront dans l'obligation de nous battre. »

« On n'a pas vu le vrai visage du Racing »

Les déclarations des Castelroussins, qui assurent que « la pression est davantage sur Strasbourg », ne l'émeuvent pas davantage. « Ça, c'est ce qu'ils disent. Mais ils n'ont pas renoncé à  l'accession. Je reste persuadé que dans ce championnat un peu fou, nous n'avons pas vu le vrai visage du Racing, hormis contre Caen (3-2). Mais quand un groupe gagne certains matches sur la fin, c'est qu'il est doté d'une grande force mentale. Un atout capital dans une L 2 dont il faut sortir, c'est tout. »
En face, les Berrichons, délogés de la 5e place vendredi par Amiens, abattent leur dernière carte dans une course à  l'accession à  laquelle ils ne pensaient pas s'inviter. « Strasbourg n'a pas toujours été très bon », observe le gardien castelroussin Vincent Fernandez, portier du RCS entre 2002 et 2004. « Mais le Racing était 3e avant cette 25e journée. Il est dans les clous. S'il est en L 1 la saison prochaine, tout le monde aura oublié ses matches laborieux contre Niort, Guingamp ou Tours.»
Sans doute. Mais le problème du Racing se situe justement là , surtout ces temps-ci : avec des si, on mettrait Le Havre en bouteille. Encore faut-il pouvoir le faire.

Suspendu : Deroff (Strasbourg).
Absents : à  Châteauroux, D. Sidibé (fracture du pied), Viator (reprise), Grauss (convalescence), Moreau (hernie cervicale), Vandenbossche (genou), El-Jadeyaoui (convalescence), Ferreira (genou), Babin, Debec, Viator, J. Kébé (choix de l'entraîneur); à  Strasbourg, Gameiro (cuisse), Vergerolle (genou), Abdessadki (cuisse), N'Diaye (mollet), Gargorov, Gasmi, Loue, Kantari, Schneiderlin, Mathlouthi, Gurtner (choix de l'entraîneur).

Papin calme le jeu

Jean-Pierre Papin est arrivé tout sourire hier midi à  son point-presse hebdomadaire. Huit jours plus tôt, à  la veille de Racing - Tours, l'entraîneur strasbourgeois avait boycotté son rendez-vous avec la presse – exclusivement régionale ou presque en L 2 - et invité ses joueurs à  en faire autant. Hier, JPP est ainsi venu au devant des journalistes avec une bouteille de vin d'Alsace et quelques biscuits salés sous le bras. « Je tenais à  marquer le coup. J'ai manqué à  mes obligations la semaine passée. Plus que moi, les joueurs sont touchés par les critiques qui entourent nos prestations. Je suis quelqu'un d'impulsif et j'ai réagi sous le coup de la colère. Je n'aurais pas dû.» En réalité, la presse, qui avait répondu à  son boycott par un autre - voté à  l'unanimité – au soir du match contre Tours (2-1), ne lui a jamais reproché d'avoir zappé ce rendez-vous, mais d'avoir fait poireauter ses représentants pendant près d'une heure, en prétextant un retard lié à  une réunion « bidon », alors qu'il n'avait jamais eu l'intention de donner d'interviews. Surtout, l'information livrée aux journalistes ce jour-là  laissait supposer que les joueurs étaient les initiateurs de ce mouvement d'humeur. Info fausse, évidemment, à  l'origine de l'irritation de médias pas enchantés du tout d'avoir été pris pour des « truffes. » Et, à  travers eux, leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Ce samedi, l'ex-Ballon d'Or a choisi la voie de l'apaisement. Et convenu que « ces derniers matches, nous n'avons pas été très beaux à  voir jouer. Mais la mission du club est de monter en L 1, pas d'être beau, même si je peux comprendre que tout le monde aimerait que nous soyons beaux et bons. » Une analyse pleine d'un recul qu'il n'a pas toujours manifesté et que la presse s'efforce de faire sien. Ce qui n'a jamais signifié qu'elle souhaite voir trébucher le RCS dans sa course à  la remontée. Ça va sans dire, mais ça allait peut-être mieux en le disant.

Comme prévu

17 Strasbourgeois se sont envolés hier soir pour Châteauroux après avoir assisté à  une partie du derby de CFA entre la réserve du Racing et son homologue sochalienne. « L'aéroport d'Entzheim n'est qu'à  5 minutes du stade de Geispolsheim. Il est important d'aller soutenir les jeunes », indique Jean-Pierre Papin pour expliquer cette initiative. Le coach bas-rhinois alignera l'équipe annoncée hier dans nos colonnes, avec une charnière inédite Devaux-Strasser reléguant Habib Bellaïd sur le banc. JPP estime la responsabilité de l'international espoirs engagée sur les derniers buts encaissés par le RCS. Pour le reste, le Camerounais Eugène Ekobo prendra bien place sur le flanc droit de la défense en lieu et place d'Yves Deroff, suspendu. Sauf blessure de dernière minute, Ali Mathlouthi sera 17e.

Stéphane Godin