[06/07] 15ème J: Reims / Strasbourg : 2-0

[NéRiK]

Enzy a totalement raison car pour moi, Reims n'avait pratiquement aucune occaz et ils ont en planté 2. Faut qu'on soit des killers devant et arretons de gamberger, il faut tirer quand on en a la possibilité.

A noté au passage que à  part Enzy, personne n'a parlé de la prestation de Feret, qui a ete enormisime. Quel joueur technique et intelligent dans ses dirbbles. Il faudra le surveiller.

[argueti]

Pas si simple

Après sa défaite à  Reims, le Racing devra obligatoirement s'imposer face à  Libourne pour rester au contact de la tête du classement de Ligue 2. Pas forcément si simple.

Après sa quatrième victoire d'affilée face à  Istres, le Racing est revenu sur terre mardi soir face à  Reims. Caen a repris la deuxième place et les leaders messins ont désormais 9 points d'avance au classement de L 2.
Car au stade Auguste-Delaune, le RCS est tombé sur plus réaliste que lui. Tout simplement. « La réussite nous a fuis », tente d'expliquer Eugène Ekobo après la rencontre. Et Jean-Pierre Papin pointe « le manque d'adresse » devant le but.

Le Racing, trop maladroit n'a pas beaucoup inquiété Liébus

Une évidence, puisque les attaquants strasbourgeois sont restés muets. Mais face à  Reims, le Racing a surtout oublié que « les fautes se paient cash », comme l'a répété à  de nombreuses reprises le capitaine Yacine Abdessadki. Les Strasbourgeois ont pu le constater à  leurs dépens. Une faute à  30 m, une défense étrangement statique sur le coup de pied arrêté qui suit, un attaquant qui se défait trop facilement de son marquage. Et 1-0 pour Reims, au bout de dix minutes de jeu. Scénario à  peu près identique sur le deuxième but. Une passe en retrait pas assez appuyée de Johansen, un tacle trop tardif de Bellaïd sur Tiéné et rebelote. Coup franc, faute de marquage et but de Fauré. Entre ces deux actions, on ne peut pas vraiment dire que Cassard ait subi un siège en règle de sa cage. Mais le Racing, trop maladroit dans sa dernière passe, n'a pas non plus beaucoup inquiété Liébus. Il a poussé, tenté, mais de manière trop brouillonne pour mettre en danger Burle et Baldé, excellents en défense centrale.

Libourne reste sur une victoire probante face à  Grenoble

Dommage aussi que la combativité des ciels et blanc se soit muée en contestation stérile et énervement inutile. Au point qu'une vilaine faute de Kantari sur Tiéné soit à  deux doigts de dégénérer en bagarre générale.
Mais au-delà  de la défaite, le Racing a surtout brûlé son joker. Jean-Pierre Papin l'avait annoncé avant cette série de trois matchs en dix jours. Il voulait au moins 6 points. Et plus si affinités. Vendredi, sur le coup des 22 h, il faudra certainement se contenter de ce total. Mais pour ça, encore faut-il battre Libourne-Saint-Seurin. Et ceux qui croient que cette petite équipe du sud-ouest sera mangée à  la même sauce que les fantômes istréens risquent d'avoir une fâcheuse surprise. Tout d'abord, parce l'équipe girondine est loin d'être ridicule et tient une solide 13e place au classement de cette Ligue 2. Mieux, elle reste sur une probante victoire 2 à  1 face à  Grenoble. Deux buts, de Delchié et Deranja, ont scellé le sort des Isérois en première période mardi soir. Et d'une manière générale, ce petit poucet réussit bien face aux gros de ce championnat. Libourne a en effet arraché le nul au Havre. Et n'a pas non plus été ridicule à  Metz, où elle ne s'est inclinée que sur le plus petit des scores. Alors méfiance. Comme le dit JPP, « il faut vite remettre le bleu de chauffe ».

Barbara Schuster

[argueti]

Le Racing passe à  autre chose

Battus à  Reims avant-hier (2-0) après douze journées d'invincibilité, les Strasbourgeois veulent tourner la page et sont déjà  tournés vers la réception de Libourne Saint-Seurin demain (20 h) à  la Meinau.

Si l'on excepte l'élimination en 16e s de Coupe de la Ligue à  Auxerre chez une AJA qui émarge à  l'échelon supérieur (2-0), le Racing a subi avant-hier à  Reims sa plus sévère défaite de la saison. La seconde en L2 après celle concédée dès le 3 août à  Amiens (1-0) lors de la 2e journée. Invaincus pendant 12 journées, les hommes de Jean-Pierre Papin ont donc rendu les armes en Champagne face à  un Stade de Reims certes solide, mais pas aussi pétillant que ses précédents résultats à  domicile le laissaient entendre. Oui, les Rémois ont signé mardi une prestation sérieuse. Non, ils n'ont pas éclairé le jeu d'une inspiration ébouriffante. Ils ont juste su mettre sur orbite leurs « Messieurs Plus », Julien Féret (auteur de son 4e but) et Cédric Fauré (qui a porté son total à  7). Pourtant, malgré ce « large » revers, le Racing n'a pas récité à  Delaune sa plus mauvaise partition. A Niort (2-2) où il avait frôlé le 3 ou 4-0 au bout d'une demi-heure, à  Créteil (2-0) où il s'était fait secouer pendant une mi-temps, voire à  Gueugnon (1-0), il avait produit moins de jeu. Il s'était surtout procuré moins d'occasions. « C'est vrai que nous avons eu beaucoup d'occases et c'est ce qui est navrant », concède Ahmed Kantari, qui ne figurera pas dans le groupe pour la réception de Libourne demain (voir par ailleurs), « mais il faut savoir accepter la défaite. Même les meilleurs perdent un jour. La preuve : Lyon à  Rennes le week-end dernier. Je crois que nous n'avons pas eu la réussite qui était la nôtre ces derniers temps. Dans le foot, il en faut. »

« Nous savions déjà  que ce ne serait pas facile »

Une façon de reconnaître que le bon parcours du RCS depuis le début du championnat emprunte en partie à  un facteur chance plutôt complice. Sans qu'il faille, évidemment, relier cette trajectoire ascendante à  ce seul coup de pouce. « Si nous avions une part de réussite, c'est que nous la provoquions », clame d'ailleurs Renaud Cohade. « Il fallait bien perdre un jour, mais au vu de nos occases, il y a de quoi être déçus. Ceci dit, à  Reims, nous avons gardé nos valeurs, notre état d'esprit. Et de temps en temps, ça fait du bien de prendre une petite claque. » Le retour en bus dans la nuit de mardi à  mercredi a forcément été un brin morose. « C'est normal », enchaîne Cohade, « après une défaite, on ne va pas sauter de joie. Mais nous avons accompli beaucoup de boulot depuis le début de saison et ce n'est pas parce que nous avons perdu un match que nous allons nous arrêter là . Il faut réagir dès vendredi contre Libourne qui vient de battre Grenoble (2-1). Cette défaite à  Reims prouve que ça ne va pas être facile. Mais nous le savions déjà . L'accession passera par un état d'esprit irréprochable et beaucoup de solidarité. C'est bien de rejouer tout de suite. Si nous gagnions vendredi, nous oublierions plus vite la défaite. Une série s'est arrêtée. Nous allons tout faire pour en recommencer une. Le classement ? Franchement, je ne l'ai même pas regardé. Je ne le regarderai qu'à  la fin. » « Les défaites s'oublient à  travers les victoires », lui fait écho Kantari. « Il faut continuer à  détester l'échec. Nous avons la chance de rejouer vite pour effacer ce faux pas qui reste quand même une grosse déception. » L'avenir dira s'il ne s'agit que d'un simple contretemps.

Abou titulaire

Jean-Pierre Papin a tranché et procédé à  deux changements dans le groupe des 16 qui affrontera Libourne demain à  20 h à  la Meinau dans le cadre de la 16e journée de Ligue 2. Ahmed Kantari, qui évoluait depuis deux rencontres au poste d'arrière gauche, et Jean-Christophe Devaux, qui a besoin de temps de jeu après ses longues blessures du début de saison, en sortent. L'attaquant bulgare Dimitar Rangelov et l'arrière gauche égyptien Abou font leur retour. Jean-Christophe Vergerolle blessé et Kantari hors circuit, Abou sera titularisé sur le flanc gauche de la défense, pour la seconde fois de la saison en L2 seulement (après le déplacement à  Tours fin août). « Ahmed a pris un coup sur le genou et était incertain. Je n'étais pas sûr qu'il récupère en 48h. Alors, je ne me suis pas posé de question », explique JPP. « Quant à  Jeannot (Devaux), il a besoin d'un match plein en CFA en prévision de la prochaine suspension de Jeff Strasser (voir ci-dessous). Il jouera samedi avec la réserve contre Nancy. » L'équipe de départ sera la suivante : Cassard – Deroff, Bellaïd, Strasser, Abou – Abdessadki, Lacour, Cohade, Mouloungui – Tum, Gameiro. Remplaçants : Johansen, Mathlouthi, Ekobo, Rangelov, Puydebois (g). Strasser suspendu. Averti avant-hier à  Reims après l'avoir été à  Créteil et contre Grenoble, le défenseur international luxembourgeois Jeff Strasser purgera prochainement un match de suspension. S'il passe en commission de discipline dès ce soir, il sera suspendu lors du déplacement à  Brest le 20 novembre. Si son cas n'est examiné que jeudi prochain, il le sera en Coupe de France le week-end des 25 et 26 novembre (Ndlr : le tirage au sort du 7e tour a lieu ce midi à  Paris).

[Gotcha]

YES, Abou titulaire !!!!

[fab]

au fait y a pas de topic [avant] strasbourg - libourne?

content pour abou!!!

Reste plus qu'a virer deroff et on pourra appeler ça une defense..

[The_Key_Player]

Heureux pour Abou, c'est clair!