Ah c'est toit le chat noir...
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[06/07] 10ème J: Ajaccio / Strasbourg : 2-2
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L'Alsace a écrit :Retard au décollage
Après la zone de turbulences traversée en fin de partie à Ajaccio, où ils ont été rejoints alors qu'ils menaient 2-0 à la 85e, les Strasbourgeois ont connu quelques désagréments à leur retour de Corse. Bref, une sale soirée.
Quand tout va de travers, les pépins s'accumulent avec un acharnement souvent irrationnel. Alors qu'ils venaient de se crasher en fin de partie avant-hier à Ajaccio, les Strasbourgeois ont dû patienter deux heures à l'aéroport de la cité corse avant de regagner l'Alsace. Leur avion, qui venait les chercher depuis Amsterdam, avait en effet dû rebrousser chemin et regagner la ville néerlandaise pour réparer un problème technique. Ils n'ont donc quitté le sol insulaire que vers 1 h 10 samedi et ont atterri à Colmar sur les coups de 3 h. Le temps de regagner Strasbourg en bus et de filer chez eux, les derniers ne sont pas montés au lit avant 5 h. Ont-ils pour autant bien dormi ? Rien n'est moins sûr, car le cauchemar du stade François-Coty, où ils menaient 2-0 à cinq minutes de la fin avant d'être rejoints et même à deux doigts de tout perdre, a sans doute troublé leur sommeil. « Samedi dernier contre Le Havre, nous avions perdu 2 points en concédant l'égalisation à 9 minutes de la fin. Cette fois, nous en perdons deux autres dans les cinq dernières minutes après avoir eu des balles de break définitif. Ça fait beaucoup. La déception est la même à chaque fois qu'on lâche des points qu'on ne devrait pas », ruminait le président Philippe Ginestet, la mine déconfite, quelques instants après ce renversement de situation pas si inattendu et encore moins incroyable. Certes, cette propension à lâcher des points dans les dernières minutes rappelle quelques douloureux souvenirs. L'an passé, le RCS s'était fait une spécialité de se faire ainsi « hold-uper ». Mais la comparaison s'arrête là . En 2005-2006, les Strasbourgeois dilapidaient des points qu'ils méritaient. Là , ils en laissent en route qui ne leur étaient pas dus. Surtout contre Le Havre (auteur de 6 buts contre Gueugnon vendredi) qui les a baladés pendant 90 minutes à la Meinau et contre qui le Racing «aurait dû perdre », pour reprendre l'aveu lucide de Habib Bellaïd. Même avant-hier, malgré un retard de deux buts, un tir sur le poteau de Tum et quelques autres occasions très franches du RCS, Ajaccio n'a pas volé le point arraché dans les dernières minutes. Sans les exploits à répétition de Stéphane Cassard, les Corses auraient forcé le verrou bas-rhinois bien plus tôt.
Un repos réparateur
Depuis les soins obligatoires d'hier matin à la Meinau, Yacine Abdessadki et ses coéquipiers sont au repos (1). Ils ne reprendront l'entraînement que demain après-midi. Une coupure de 48 h qui devrait leur permettre de gommer les fatigues d'un voyage mouvementé et d'atténuer les stigmates d'une déception palpable dès le coup de sifflet final. Plusieurs joueurs sont alors restés prostrés un long moment le nez dans la pelouse bosselée du stade François-Coty. « Il y a des signes encourageants », avance néanmoins le président Ginestet. « Sur un terrain difficile, mener 2-0 à Ajaccio n'est pas donné à tout le monde. Si l'on excepte le péché de jeunesse qui nous a fait dérailler en fin de partie, il faut rester positif. » Positive, la série d'invincibilité du RCS, portée à 8 journées, l'est toujours, plus d'ailleurs qu'un classement où il a reculé d'une case (6e). Avant ses deux nuls successifs, il n'était qu'à une longueur du podium. Il est ce matin distant de quatre points de cette fatidique 3e marche, occupée par Grenoble, son prochain adversaire le vendredi 13 octobre à la Meinau, dont la visite précédera d'une grosse semaine celle du dauphin caennais le dimanche 22. Jean-Pierre Papin le répète ces derniers temps : ces deux réceptions consécutives seront sinon décisives, du moins significatives.