
mais bellaid je l'ai déjà pas trouvé convaincant l'an dernier, et je trouve cela risqué de compter sur lui comme titulaire...
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Opération séduction
Le Racing a affiché un visage séduisant face à Munich, samedi soir, à la Meinau. De bon augure deux semaines avant le début du championnat.
La scène a quelque chose de surréaliste. Le match est terminé depuis une demi-heure, samedi à la Meinau. Sur le terrain, les joueurs strasbourgeois finissent de s'étirer, après un court décrassage.
Mais les regards des quelques supporters encore présents dans le stade sont tournés vers l'autre extrémité de la pelouse, où Jean-Pierre Papin enquille les pénalties comme au bon vieux temps. Et enchaîne cinq pompes dès qu'il bute sur le gardien.
Depuis le haut des tribunes, on entend des « Reviens JPP, reviens ! » ou encore des « Vencel au but ». Le Slovaque sourit. On se chambre, on rigole. Jean-Pierre Papin continue à enrouler les coups francs. Il tape la barre transversale. Re-pompes. On se marre à nouveau. Il ressemble à ça, le nouveau visage du Racing.
« On a envie de porter ce maillot de Strasbourg. On sent un très bon
groupe »
Une équipe qu'on avait laissé moribonde, anesthésiée au formol, après une humiliante défaite à la Meinau face à Nancy en mai. Une équipe qui avait été rapidement amputée de quelques-uns de ses joueurs clés (Kanté, Diané...). Une équipe au fond du trou, à qui on prédisait le pire.
Mais samedi, dans son antre, cette équipe a redécouvert l'envie de jouer. Pas forcément de quoi pavoiser ou s'extasier outre mesure, mais au moins de quoi espérer - enfin - des jours meilleurs.
« On a envie de porter ce maillot de Strasbourg. On sent un très bon groupe », estime Ahmed Kantari. Romain Gasmi, buteur providentiel, parle d'une même voix. « On travaille dans la joie et la rigueur avec JPP. C'est très important », explique le jeune joueur de 19 ans.
« Plus le temps va passer, plus les jeunes seront bons »
« Je suis très content de l'envie démontrée, concède le coach dès la fin du match, tout le monde s'est senti concerné, il y avait une grosse solidarité ». Une solidarité et - déjà - quelques automatismes intéressants dans les couloirs entre des joueurs qui se connaissent à peine. Mais quand on parle tactique, JPP préfère embrayer sur l'ambiance « qui est montée crescendo » dans le stade. Et quand on parle recrues éventuelles, JPP répond : « j'ai tout ce qu'il faut ».
« Plus le temps va passer, plus les jeunes seront bons. Les jokers, on les a peut être déjà au club », explique le coach strasbourgeois. Avant d'ajouter : « on a le nombre et la qualité ».
Quant au « patron », qui a tant manqué l'an dernier quand les Bleus s'enfonçaient dans les bas-fonds du classement, « j'en ai trois ou quatre », argue Jean-Pierre Papin, en citant notamment Kantari, aboyeur de service, et l'indispensable Yacine Abdessadki, qui a récupéré le brassard de capitaine.
Pour l'instant, le RCS a joué à Opération séduction. Avec un certain succès face à une équipe bavaroise certes diminuée, mais toujours prestigieuse. « Le plus important, c'est le 28 juillet, face à Dijon. En attendant, c'est un groupe qui vit bien », tranche Jérémy Perbet, l'autre buteur de la soirée.





Grégory Debs a écrit :Je peux comprendre votre mécontentement concerant les tarifs du match face au Bayern.
J'ai cependant plusieurs informations à vous donner concernant cette rencontre.
- Premièrement, ce n'est pas une rencontre qui compte pour le centenaire mais bien un match de préparation.
- Deuxièmement, la venue du Bayern engendre des frais très importants (je ne peux pas vous communiquer de chiffre mais le Bayern est très gourmand)
- Enfin, le club propose déja des tarifs ultra attractifs en matière d'abonnement, ce qui limite notre marge de manÅ“uvre ( à partir de 40 € ).
Le Racing fait des efforts énormes pour son public mais n'oubliez pas que le club est une entreprise qui doit non seulement dégager des bénéfices mais au moins rentrer dans ses frais pour ne pas être déficitaire.
Honnêtement, 15 € pour le spectacle proposé, est ce réellement ce abusifs ?

