[Ex] Régis Gurtner
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[Ex] Régis Gurtner
Bientot sur le banc du Racing, et avec la chance qu'on a Nico va se blesser et lui va jouer
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DNa a écrit :Gurtner, le bûcheur
A 19 ans, Régis Gurtner est un garçon soulagé. Comme quelques autres stagiaires du Racing, le gardien s'est vu proposer un contrat professionnel. Une première étape sur le long chemin qui mène au haut niveau.
Les habitués de la Meinau, les jours d'entraînement, ont déjà aperçu sa longue silhouette, ses larges épaules et sa coupe à la brosse. Aux côtés de Stéphane Cassard et de Nicolas Puydebois, c'est lui, le troisième homme. Celui qui fournit les mêmes efforts sur la pelouse mais que personne ne connaît. Si ce n'est parce qu'il porte, souvent, le filet à ballons...
Hormis les deux-trois inconditionnels des matches de l'équipe réserve, personne ne parvient à mettre un nom sur ce visage tout juste sorti de l'adolescence. Contrairement à ses camarades de promotion, comme Bellaïd, Faty, Schneider ou Carlier, lui n'a jamais eu le privilège d'évoluer avec les « grands », en Ligue 1.
Tout juste a-t-il pu s'asseoir sur leur banc. Ce qui, pour un jeune gardien, est déjà une forme de reconnaissance. Après la blessure de Cassard, en février dernier à Lens, Régis Gurtner est passé numéro 2. Prêt à sauter dans la brèche en cas de coup dur, mais surtout disposé à attendre patiemment son tour dans l'ombre de Puydebois.
« C'était un vrai timide. En deux ans, il a appris à se libérer »
Ce discret passage chez les pros, l'espace de huit matches de championnat et de quatre sorties européennes, a servi de révélateur. « De tous les stagiaires, j'ai été le dernier à être appelé en pros, rappelle Gurtner. Je rongeais un peu mon frein. Alors, bien sûr, je n'ai pas joué. Mais partager la vie du groupe pendant près de deux mois, c'est très enrichissant. On vit les choses différemment, un peu comme si on était sur le terrain. Mais bon, ce n'est qu'une étape. »
Une étape, une de plus, pour ce « fruit » du centre de formation. Natif d'Eschbourg, près de la Petite-Pierre, passé par Rethal, remarqué à Obermodern, poli au FR Haguenau, Gurtner a suivi le parcours classique de l'aspirant pro. A 16 ans, il débarque au Racing. Sur la pointe des pieds, tête basse et parole rare.
« C'était un vrai timide, se souvient Albert Stoeckel, responsable des gardiens au centre de formation et à Haguenau. Ça en devenait presque maladif. Mais en deux ans, il a appris à se libérer. S'il en est arrivé là aujourd'hui, c'est grâce à son travail. Régis est un grand bosseur. Qui plus est, c'est un garçon plutôt intelligent. Il a quand même eu son bac avec mention. Presque une exception dans le milieu ! »
« Je sais que le plus dur ne fait que commencer »
En concurrence en début de saison avec Mehdi Sennaoui, le grand blond aux chaussures bleues s'est imposé sans faire de bruit. C'est cette discrétion et cette détermination qui lui valent, entre autres, de parapher aujourd'hui son premier contrat pro. « C'était l'objectif de la saison, il est rempli », commente-t-il sobrement.
Désormais, le gardien alsacien dispose d'un an pour faire ses preuves. Un nouvel objectif que l'intéressé aborde sans appréhension. « Je sais que le plus dur ne fait que commencer, poursuit-il. J'ai l'intention de devenir un jour titulaire au Racing. Maintenant, il faut aussi savoir saisir sa chance. D'ici à ce qu'elle se présente, je vais continuer à travailler. »
Régis Gurtner, le bûcheur, est intimement persuadé de pouvoir s'imposer au Racing. Ce que n'ont pas su faire ses prédécesseurs proches, à savoir Debès (Guingamp), Bonis (Pontevedra) ou Kornetzky (Karlsruhe), obligés de s'exiler pour vivre de leur passion.
Gurtner, lui, est parti pour rester un petit moment. Peut-être que les habitués de la Meinau vont finir par retenir son nom.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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