L'Infirmerie

[Kriskool]

Ne croyant pas au chat noir, et devant le nombre trop important de blessés cette saison, pensez vous qu'il faudrait revoir aussi bien l'encadrement médical que les préparateurs physiques, pour la prochaine saison?

[The_Key_Player]

Tout le staff serait à  balancer, c'est un fiasco total cette saison!!!

Les dossiers Pagis et surtout celui de Niang nous plombé la saison, c'est ça la vérité, pas le chat noir...

[argueti]

Pour les blessures, y a un coté peut etre trop fragile mais les blessures viennent souvent sur des chocs et donc la on peut rien faire ...

Par contre, quand tu as pas trop envie de jouer, les petits bobos deviennent vite un drame alors que quand l'équipe tourne l'envie est la et tu guéris plus vite ...

[argueti]

Aux abonnés absents

Entre blessures, maladies, suspensions et CAN, le Racing a enregistré 220 forfaits en 42 matches cette saison. Tentative d'explication de cette ahurissante moyenne de cinq absences par rencontre.

Le chiffre fait peur : en cette maudite saison 2005-2006, le Racing a atteint des pics sans doute inégalés de pépins. Sur blessures ou maladies, Jacky Duguépéroux a, en 42 rencontres officielles, dû se priver de 179 joueurs (soit une moyenne de 4,26 par match). Un total effrayant qui grimpe même à  220 absences si l'on ajoute les 12 suspensions, les départs à  la Coupe d'Afrique des Nations, la non-qualification de Nemeth en Coupe UEFA et les motifs personnels (le deuil familial de Jean-Christophe Devaux). La moyenne culmine alors à  5,24 joueurs manquants par rencontre. Un total en deçà  de la réalité de ces derniers mois, puisque le phénomène ne trouve son point d'ancrage qu'avec la rupture des ligaments croisés de Sidi Yaya Keita le 21 septembre à  Ajaccio lors de la 8e journée de L 1. Jusque-là , le RCS ne déplorait guère qu'une à  deux absences par rendez-vous. Depuis fin septembre, la cascade d'indisponibilités a pris des proportions vertigineuses. Le sommet de cette mauvaise série noire ? À Lyon-Duchère le 31 janvier en 16e s de Coupe de France : ce soir-là , le forfait de dernière minute de Yacine Abdessadki priva « Dugué » d'un 14e joueur (dont trois sélectionnés et trois suspendus). Un demi-effectif bien tassé.

« Comment prévenir une fracture ? »

« Quand vous me demanderez quelle équipe j'alignerai jeudi (18 h à  la Meinau) contre Bâle, je vous répondrai : Cassard dans les buts, Haggui et Devaux en défense centrale, Loue et Keita en récupérateurs, Le Pen à  droite, Arrache à  gauche, Gmamdia et Gameiro devant », souriait jaune l'entraîneur lundi, en dressant le sombre tableau de ses neuf titulaires potentiels blessés, « Il me reste à  trouver deux latéraux et je composerai une équipe qui tient la route. C'est comme ça depuis des mois. En fin de saison, à  l'heure de dresser le bilan, nous approfondirons. Mais nous verrons alors que la plupart des grosses blessures est d'origine traumatique, consécutive à  des contacts ou à  des chocs qu'il est malheureusement impossible d'anticiper. Mais je ne vais pas me lamenter. C'est ainsi. » Concerné au premier chef, le staff médical cherche lui aussi désespérément à  comprendre. « Bien sûr qu'entre médecins et kinés, nous en discutons », reconnaît l'un des deux toubibs du RCS, François Piétra, « Ça nous fait ch…, d'autant que la tentation est grande à  l'extérieur de se demander : " Que font les médecins ? " Mais que peuvent-ils bien faire pour sortir plus vite de l'infirmerie quelqu'un qui se remet d'une fracture ? Nous n'avons pas d'explication rationnelle. Notre lot de blessures musculaires et tendinites est habituel et ne pose pas de problème majeur, exception faite de Salim Arrache (out depuis le 3 décembre) dont la déchirure à  une cuisse est très longue à  se résorber. En revanche, l'équipe est victime d'une série incroyable de graves traumatologies, entre ruptures des croisés (Gameiro, Keita), entorses sévères, luxations et fractures. Quand tu regardes le tableau des opérés depuis deux ans, tu prends peur. C'est invraisemblable et, surtout, impossible à  prévenir. » À défaut de solution, François Piétra tente de cerner l'origine des maux. « À mon sens, deux facteurs se combinent : la jeunesse de l'effectif et l'inexpérience de certains, qui arrivent des étages inférieurs. Karim Haggui est déjà  passé trois fois sur le billard, sans doute parce que dans son désir de bien faire, il se jetait trop. Habib Bellaïd fait preuve de la même générosité. Kevin Gameiro s'est rompu les croisés en tentant de forcer le passage devant trois défenseurs. Avec un peu plus de bouteille, c'est un risque qu'il ne prendra sans doute plus. Beaucoup de graves blessures touchent de jeunes joueurs. Ce n'est pas anodin. En ce moment, une équipe complète est sur le carreau. C'est un frein évident à  la progression des individualités et du collectif. » Jacky Duguépéroux ne dira pas le contraire, lui qui reconnaît toutefois que le club avait misé sur « un effectif un peu juste en quantité. » Malgré l'incorporation – et la révélation — des jeunes (Gameiro, Faty, Bellaïd et, à  un degré moindre, Carlier et Krebs) et le réajustement du mercato (Loue, Abou, Abdessadki et Nemeth pour contrebalancer les deux départs de Mouloungui en prêt à  Gueugnon et Pagis à  Marseille) pour atténuer cette erreur d'appréciation, il doit chaque semaine se triturer les méninges pour trouver la meilleure formule, desservi par l'effarante scoumoune qui s'acharne sur son groupe.

[NéRiK]

la jeunesse de l'effectif et l'inexpérience de certains, qui arrivent des étages inférieurs. Avec un peu plus de bouteille, c'est un risque qu'il ne prendra sans doute plus. Beaucoup de graves blessures touchent de jeunes joueurs.

Ah ok, allez dire ça à  Le Pen.

[Pinon]

Lui c'est l'exception qui confirme la règle