5ème Tour CDF : USI Guebwiller / Strasbourg - 1/8

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
Avatar du membre
Its_me
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 19713
Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
Localisation : Strasbourg

Re: 5ème Tour CDF : USI Guebwiller – Strasbourg 11/10/2014

Message par Its_me »

Dommage qu'il n'y ait pas de résumé car j'aurais bien aimé voir le coup-franc de Belhammeur.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Avatar du membre
PoY
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 11850
Enregistré le : 9 nov. 2003 21:26
Localisation : Longjumeau

Re: 5ème Tour CDF : USI Guebwiller / Strasbourg - 1/8

Message par PoY »

L'Alsace.fr a écrit :Le Racing a attendu son heure

Les joueurs du Racing Strasbourg ont logiquement validé leur qualification pour le 6e tour de la Coupe de France, hier soir. Mais ils ont dû patienter plus d’une heure de jeu avant de faire la différence face à des Italiens de Guebwiller accrocheurs (1-8).

Au final, tout ce petit monde s’est dit content. Débarqué hier après-midi dans le Florival avec un statut de grandissime favori, eu égard à son statut d’équipe du National, le Racing Strasbourg en est reparti avec une logique et incontestable qualification pour le 6e tour de la Coupe de France. Quant au club des Italiens de Guebwiller, il a quitté la compétition sans amertume, mais avec des étoiles dans les yeux, des souvenirs plein la tête et le doux sentiment d’avoir été à la hauteur de l’événement.

Cinq divisions : l’écart hiérarchique était bien trop important pour que l’inimaginable se produise, hier au stade du Heissenstein. Mais à défaut d’avoir assisté à un miracle, les 1300 spectateurs présents ont vu au moins un vrai match de coupe. Avec un Petit Poucet volontaire et teigneux qui s’est pointé comme prévu le couteau entre les dents et qui a pris un malin plaisir à titiller l’ogre d’en face, un peu trop sûr de son fait. « On s’est procuré pas mal d’occasions en première période, mais on n’a pas réussi à en concrétiser suffisamment pour se mettre à l’abri dès la pause » , regrettait ainsi l’entraîneur strasbourgeois Jacky Duguépéroux, qui n’avait effectivement pas la mine réjouie au moment de l’entracte.

Le score était alors « seulement » de 2-1 en faveur de son équipe, propulsée par deux éclairs de son milieu de terrain Belhameur (un raid en solitaire à la 14e et un coup franc en pleine lucarne à la 27e ), mais prise à défaut sur la première occasion italienne du match. Lancé en profondeur, Azevedo profitait d’une mésentente de la défense strasbourgeoise pour tromper Oukidja, qui disputait là son premier match officiel avec le RCSA (2-1, 39e ). Suffisant alors pour instiller subrepticement le doute dans l’esprit d’une formation bas-rhinoise d’une insigne maladresse dans le dernier geste, à l’image de son avant-centre Bahoken. Suffisant surtout pour donner trois minutes plus tard à Christophe Hurst, l’entraîneur guebwillerois, le début d’une ébauche d’un rêve fou. « Oui, quand on a eu ce ballon de 2-2 à la 42e (frappe légèrement hors cadre de Nam), j’y ai cru l’espace d’une seconde, j’avoue » , souriait-il l’issue des débats. « Ça aurait été magique, seulement voilà… »

« C’est comme ça que je les aime »
Seulement voilà, il y eut l’entrée de Dimitri Lienard dès l’entame de la 2e mi-temps, du côté strasbourgeois. Et comme l’admettait le coach italien, « cela a tout changé ». À l’heure de jeu, l’ancien Mulhousien inscrivait en effet le but du K-O sur un service en profondeur de Sabo, avant de faire parler une deuxième fois sa délicieuse patte gauche dix minutes plus tard (4-1, 72e ). Les carottes étaient cuites et recuites pour la lanterne rouge de Promotion d’excellence.

Le Racing pouvait dès lors dérouler son jeu face à une formation guebwilleroise en état de déliquescence physique. Et Bahoken pouvait retrouver quant à lui le chemin de la confiance en inscrivant un penalty (1-5, 78e ), puis en convertissant de la tête deux caviars de Lienard (87e et 90e ). Entre-temps, le jeune Ieraci s’était, lui aussi, chargé de saler la note. Voilà qui faisait 8-1 au final, mais qui n’assombrissait en rien le regard de Christophe Hurst au moment de quitter la pelouse et de prendre quelques photos aux côtés de certains joueurs strasbourgeois : « Mes mecs ont été vaillants. Ils ont explosé parce qu’ils n’avaient plus rien dans les jambes, mais c’est comme ça que je les aime. J’espère que ce match nous aidera pour la suite du championnat. »

En attendant, c’est le Racing qui, comme prévu, va poursuivre son petit bonhomme de chemin. Ne reste plus qu’à lui souhaiter « buona fortuna », comme disent les Italiens.
Verrouillé