[06/07] 32ème CDF : Ajaccio GFCO / RCS : 1-2

[FM17]

Pour moi c est un tres bon resultat puisque le racing a gagné...point final !

[FM17]

Et puis où sont ce soir Metz, Caen, Dijon, Reims, Le Havre, Chateauroux ???
"seule la victoire est belle"
Allez Racing

[enzy]

C'est clair, en coupe il faut passer même avec un but du nez ou de l'oreille à  la 95 ème.

Combien d'équipes se sont déja inclinées en déplacement chez un adversaire qui évolue 2 échelons en-dessous

Ceux qui pensaient qu'on allait foutre une branlée à  Ajaccio n'ont pas du suivre les résultats de la coupe de France ces 10 dernières années.

[Keating]

Par la petite porte

L'enfer était promis au Racing dans l'antre de Mezzavia. Mais si les Strasbourgeois n'ont pas été brillants, ils ont assuré l'essentiel, à  savoir une qualification pour les 16es de finale.

Des pétards qui claquent derrière le but, des insultes qui fusent et une bronca indescriptible dès le début du match... Les supporters corses n'étaient - officiellement - que 3 000, mais les Strasbourgeois ont compris d'entrée que ce 32e de finale de Coupe de France serait tout sauf une partie de plaisir. Une fois le folklore local mis de côté, il restait un match à  jouer face à  une équipe de CFA bien équipée pour cette pêche au gros. Traoré, Diawara et un Beneforti digne de ses belles années bastiaises font souffrir Strasser et consorts dès l'entame. En face, un Racing emprunté débute la rencontre de la pire façon, en se repliant peu à  peu dans son camp face aux offensives brouillonnes du GFCOA. Et ce Racing là  est même à  deux doigts de craquer face à  la pression ajaccienne, venue du terrain autant que des tribunes. A l'image de Papys M'Bodji qui perd son calme face à  un Saladini qui joue l'intimidation.

Mais si le RCS plie, il ne rompt pas, grâce notamment à  un excellent travail de Puydebois et de Bellaïd. Reste que du côté de l'animation offensive, c'est Waterloo morne plaine et seule une occasion est à  mettre à  l'actif du RCS durant les 45 premières minutes. « On n'est pas bien rentré dans le match, concède Nicolas Puydebois, mais bon, ces équipes là  jouent tous les coups à  fond. Au début du match, ils étaient à  200% et nous à  60%. Et ils étaient bien meilleurs dans les duels ». En deuxième mi-temps, la situation va se « décanter » comme le raconte Cohade, mais il va falloir un coup du sort favorable. Et comme souvent depuis le début de saison, la lumière va venir sur coup de pied arrêté. Fauché dans la surface par Zakari, Renaud Cohade transforme le penalty qu'il a obtenu, avant d'offrir une passe décisive à  Kevin Gameiro quelques minutes plus tard. Entre-temps, l'arbitre Alexandre Castro a fait le ménage côté corse, expulsant Zakari, puis Cristofari. Traoré réduit logiquement le score d'une belle frappe, mais à  neuf contre onze, le match est bouclé.

« On savait que venir ici, jouer contre une CFA, ce serait un piège. On a été sérieux et solide », lâche Jean-Pierre Papin à  la fin du match. Avant d'ajouter : « on n'a pas l'habitude de se faire agresser comme ça. Les joueurs ont été vaillants et ne se sont pas énervés, c'est déjà  bien. Et la manière, je m'en fous, l'essentiel c'est de passer ». Renaud Cohade, encore une fois buteur providentiel hier après-midi, se satisfait lui aussi du résultat. Et rien que du résultat. « En venant ici, on savait que ce serait particulier, que ça se jouerait à  l'intimidation, explique le milieu de terrain, et comme d'habitude, ça s'est joué sur des détails, à  savoir ce penalty ». « Le principal, c'est de passer et être en 16es », enchaîne un Habib Bellaïd tout heureux d'être enfin revenu sur le terrain après sa blessure. « J'espère que qu'on ira le plus loin possible », ajoute encore Kevin Gameiro, qui a inscrit son deuxième but de la saison en coupe. Mais avant de penser au stade de France, la route est encore longue.

LES CHIFFRES DU MATCH
Stade Ange-Casanova. - Mi-temps : 0-0. 3 000 spectateurs. Pelouse : état médiocre. Arbitre : M. Castro.
Avertissements : Moretti (9e, tacle par derrière sur Cohade), Zakari (58e, tacle irrégulier sur Cohade; 75e, tacle dangereux sur Rangelov) à  Ajaccio ; Vergerolle (28e, tacle à  retardement sur Beneforti), Strasser (34e, antijeu), Gameiro (90e+1, antijeu) à  Strasbourg. Expulsions : Zakari (75e), Cristofari (81e, antijeu) à  Ajaccio.
Buts : Traoré (83e) pour Ajaccio ; Cohade (58e, s.p.), Gameiro (80e) pour Strasbourg.
RACING : Puydebois - Deroff, Bellaïd, Strasser, Vergerolle - Cohade, Ekobo, Lacour (cap.), Yachir (Gameiro, 24e) - Rangelov (Kantari, 90+2), M'Bodji. Entraîneur : Jean-Pierre Papin.
AJACCIO : Abrial - Paoli, Antona, Zakari, Moretti (Fiori, 87e) - Cristofari (cap.), Saladini (Gehin, 66e), Beneforti, Keita - Diawara, Traoré. Entraîneur : Patrick Leonetti.

Le film du match :
6e : Diawara passe Bellaïd sur la gauche. Puydebois sauve son équipe de deux parades réflexes.
9e : centre de Yachir. M'Bodji rate complètement sa reprise.
15e : coup franc tiré directement par Paoli, qui frôle la lucarne droite de Puydebois.
18e : nouvelle incursion ajaccienne dans la surface. Le tir de Beneforti est contré par Bellaïd aux 16 m.
35e : belle parade de Puydebois, qui détourne du bout des doigts un centre tir de Traoré.
39e : Beneforti, lancé dans le couloir gauche, passe Vergerolle, puis centre. Traoré manque d'un rien sa reprise.
43e : Antona rate son dégagement. Cohade récupère et centre de la gauche pour M'Bodji. Sa reprise de volée passe au-dessus du but d'Abrial.
58e : Cohade, servi par Gameiro, est fauché par Zakari dans la surface. Le milieu récupérateur se fait justice lui-même.
60e : contre attaque menée par Gameiro. L'attaquant donne à  Cohade, qui bute en deux temps sur Abrial.
61e : corner de Beneforti. La tête d'Antona passe juste à  côté.
64e : nouvelle percée de Traoré dans la surface, qui efface Bellaïd. Son tir puissant fini dans le petit filet du but strasbourgeois.
68e : centre de Deroff de la droite pour la tête de Gameiro, qui passe largement au dessus du but ajaccien.
71e : Lancé par Keita, Beneforti centre devant le but. La balle frôle les montants de Puydebois et file en touche.
77e : centre de Paoli pour Diawara. Sa reprise est sortie d'une belle claquette par Puydebois.
80e : Cohade lance Gameiro plein axe. Ce dernier trompe Abrial d'une frappe du plat du pied, à  mi-hauteur.
83e : Traoré efface deux défenseurs strasbourgeois et trompe Puydebois d'un tir croisé.
90+5 : tir puissant de Keita qui trouve le petit filet de Puydebois.

Bonne entente Gameiro - Cohade visiblement ...

Les buts

[FM17]

cohade-Ekobo-yachir-lacour...pas étonnant qu on se soit fait bouffer en milieu de terrain dès le début...

[Keating]

C'est clair qu'il y avait un milieu défensif de trop ... Gasmi ou Gargorov auraient dû commencer côté gauche ...

[argueti]

Secoué, mais qualifié

Comme prévu, le Racing a éprouvé les pires difficultés hier à  Ajaccio pour se débarrasser du « Gazélec », 15e de son groupe de CFA, et se qualifier pour les 16es de la Coupe de France (2-1). Longtemps ballotté, il a tout de même assuré l'essentiel.

« On a la chance de ne pas faire partie des surprises. » En une formule, Nicolas Puydebois a tout résumé. Le gardien strasbourgeois et le Racing sont effectivement passés entre les gouttes hier après-midi à  Mezzavia sur la pelouse du GFCO Ajaccio, ce qui - pour être franc - emprunte surtout de l'astuce rhétorique, tant un soleil rayonnant baignait la bien nommée Ile de Beauté en ce premier samedi de janvier. Comme à  Vesoul au 7e tour, face à  un autre représentant du CFA, les hommes de Jean-Pierre Papin ont souffert. Dans leur chair d'abord, puisque la nouvelle recrue Samy Yachir (entorse de la cheville gauche dès la 24e qui devrait lui valoir deux à  trois semaines d'absence) et le Bulgare Dimitar Rangelov (qui s'est fait marcher sur le bras gauche et portait les stigmates de crampons ajacciens à  sa sortie du stade Ange Casanova) n'ont pas terminé la rencontre. Sur le terrain ensuite où Habib Bellaïd avouait sans détour : « Ce serait mentir que de prétendre que nous ne nous sommes pas fait bouger en première mi-temps. » Un constat que dresse aussi implicitement Puydebois avec cette confidence : « J'ai eu un petit peu de boulot. » Le remplaçant de Stéphane Cassard a ainsi été le meilleur Strasbourgeois sur la pelouse, avec un Habib Bellaïd toujours incisif derrière malgré son mois d'absence et un Renaud Cohade qui, après une première période en demi-teinte, a éclairé le jeu alsacien après le repos dans une position inédite de meneur de jeu. L'ex-portier lyonnais a d'ailleurs tout de suite été mis dans le bain en réussissant une décisive double parade devant Diawara dès la 6e. Deux interventions décisives en préambule d'un orage qui a tout de même duré 45 bonnes minutes.

Cohade meneur, buteur et passeur

Pendant ce temps, le RCS ne s'est créé qu'une « pauvre » occasion, sur un dégagement raté d'Antona récupéré par Cohade et exploité par M'Bodji d'une volée au-dessus (43e). Un Cohade, donc, décisif en seconde période. Il élimine ainsi Zakari, contraint de le faucher en pleine surface de réparation. L'ex-Bordelais en profite pour inscrire son 7e penalty - son 7e but aussi - de la saison (58e), avant de servir une passe décisive à  Kevin Gameiro - parti à  la limite du hors-jeu - pour le second but qu'on croit alors être celui du K-O. D'autant que dans l'intervalle, l'arbitre M. Castro a expulsé Zakari, déjà  averti sur le penalty et coupable d'une nouvelle faute sur Rangelov (75e), et qu'il va en faire autant à  la 81e avec le capitaine corse, Cristofari, auteur d'un vilain geste sur Lacour. À 11 contre 9, Lacour et les autres vont pourtant se faire quelques frayeurs. Traoré, le meilleur Ajaccien que la défense alsacienne a cru hors-jeu, résiste à  Bellaïd pour aller réduire le score à  la 83e. Malgré quelques rushes désespérés du GFCOA sur la fin, le RCS ne laissera pas échapper son ticket pour les 16es. Et c'est tout ce que Jean-Pierre Papin préfère retenir : « Nous savions dès le tirage au sort que venir à  Ajaccio contre une CFA avait tout du piège. Nous nous y attendions, mais nous n'étions pas prêts pour une telle bagarre. Du bord du terrain, j'ai vu des choses scandaleuses. Les Corses ont essayé de nous déstabiliser. Mais l'arbitre ne s'est pas dégonflé. Dans ces conditions, gagner 1-0 sur un but foireux m'aurait suffi. La manière, on n'en a rien à  faire. Maintenant, j'espère qu'en 16es, nous accueillerons un gros à  la Meinau pour faire une vraie fête. Et tant qu'à  choisir, j'aime autant tirer Lyon. »
Réponse ce soir lors du tirage sur Eurosport peu avant 20 h.

«Pas faire la fine bouche»

Jean-Pierre Papin : « Nous sortons indemnes et il ne faut pas faire la fine bouche. Malgré 5 ou 6 absences, les gars ont été vaillants. Heureusement d'ailleurs, car nous n'avons pas l'habitude de nous faire agresser comme ça. Mais bon, cette qualification tombe à  pic pour la confiance de tout le monde. Maintenant, nous sommes en 16es. Il reste quatre tours avant la finale. Et nous allons pouvoir raisonner comme les petits en nous disant qu'à  chaque tour, tout est possible. »

Renaud Cohade : « Je reconnais que nous nous sommes un peu inquiétés en première période, car les Ajacciens se sont créé des occasions. Ils ont été très agressifs. Ce genre de match se joue toujours sur un détail. Il a basculé sur un penalty en notre faveur. Même si nous avions surtout bossé cette semaine en stage à  Hendaye pour préparer Montpellier dans une semaine, il aurait été vexant de se faire éliminer. À défaut d'en avoir fait preuve dans le jeu, nous avons affiché une certaine sérénité dans l'état d'esprit. Personnellement, je suis heureux d'avoir marqué et donné une passe décisive, même si j'aurais aimé marquer sur ma seconde occasion très franche (Ndlr : un duel perdu face à  Abrial à  la 59e). Mais tant que l'équipe gagne… »

Nicolas Puydebois : « Nous ne sommes pas très bien entrés dans la partie, mais c'est à  mon sens dû au lourd travail foncier consenti pour Montpellier. En première période, les Corses ont été bien meilleurs que nous dans les duels. Après, nous avons su faire ce qu'il fallait pour que ça se décante en notre faveur. Quand l'adversaire est à  200 % et nous, à  seulement 50 ou 60 %, les choses s'équilibrent. Mon souhait pour le prochain tour ? Pas Lyon, même si j'aurais plaisir à  retrouver des copains. L'an dernier, nous en avions pris quatre à  la Meinau (4-0) et c'est ce jour-là  que j'avais perdu ma place. »



Stéphane Godin

[télésupporteur]

JPP a dit : "les joueurs ont été vaillants"
c'est comme d'un type dont on dit qu'il n'est pas méchant
pas flatteur pour les joueurs
au fait, JPP, on fera comment en L1 pour se maintenir sans manière?
la méthode Coué, celà  ira mieux demain

[enzy]

Ben avec l'effectif actuel, on va pas faire long feu en L1 si on a la chance d'y retourner ça c'est sur .
Quand je lis que si on ne monte pas avec cet effectif, JPP doit sauter, ça me fait bien rire.
Quand on regarde le 11 de base hier à  Ajaccio, faut vraiment chercher pour trouver des joueurs qui auraient le niveau de la L1.
Un effectif ne se juge pas sur la quantité mais sur la qualité et hormis Metz et Caen, je ne vois pas en quoi le notre serait meilleur que celui de Bastia, Le Havre, Dijon, Amiens voir Châteauroux.

On a gardé des joueurs qui n'ont pas su se maintenir la saison passée en L1 et pas les meilleurs (Deroff, Lacour..), et on est venu rajouter des joueurs qui n'ont jamais évolué en L1 (Kantari, Ekobo, N'Diaye, Vergerolle, Perbet, Yachir), d'autres qui n'ont qu'un petit vécu en L1(Cohade, M'Bodji), et des bulgares qui évolaient dans un championnat qui vaut à  peine notre L2.

Et avec ça, le raçing devrait monter facilement, c'est franchement surestimer la valeur de notre effectif.

[Its_me]

18e : nouvelle incursion ajaccienne dans la surface. Le tir de Beneforti est contré par Bellaïd aux 16 m.

Ahhh .... c'était ça quand Lucille nous disait que Bellaïd a sauvé sur sa ligne