[06/07] 7ème Tour CDF : Vesoul / RCS : 1-3

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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fan_racing
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Message par fan_racing »

L'essentiel est assuré ; Vergerolle encore trop juste semblerait-il, erreur de JPP :?: En tout cas Floréal nous a bien fait vivre le match (malgré le brouaha ambiant), match qui était très agréable à  écouter :)
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argueti
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Message par argueti »

L'essentiel est la un match de coupe reste un match de coupe. Les "petits" jouent le match de leur vie, c'est pas si evident que ca ...

Tirage mercredi ;)
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D520
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Message par D520 »

allez un peu de bol contre une équipe de ligue ou de district s'il en reste: genre Mutzig s'ils passent :D
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Ils iront plus loin

Hier soir, le Racing a eu le mérite de ne pas tomber dans le piège tendu par Vesoul. Grâce à  un doublé de Mouloungui en première période, les Strasbourgeois ont assuré l'essentiel, à  savoir la qualification, même s'ils n'ont pas fait les fiers en fin de partie.

VESOUL 1
RACING 3


Stade René-Hologne. Mi-temps : 0-2. - 2 200 spectateurs. Arbitre : M. Fraise. Temps doux. Pelouse synthétique. Avertissements : J.-P.Nicot (72e', tacle par derrière sur Mathlouthi), F. Nicot (77e', antijeu) à  Vesoul ; Johansen (79e', antijeu). Les buts : Cossi (64e') pour Vesoul ; Mouloungui (31e', 38e'), Johansen (90e'+2) pour le Racing.
VESOUL : Joly - F. Nicot, J.-P. Nicot (cap.), Maire, Lux - Faivre (Cakir 84e') - Michon (Abda 63e'), Toujani, Kalaa, Belhaj - José (Cossi 58e'). Entraîneur : Bruno Poinsel.
RACING : Puydebois - Ekobo, Devaux, Strasser, Vergerolle (Kantari 8e') - Gasmi (De Géa 61e'), Lacour (cap.), Johansen, Mouloungui - Rangelov, Mathlouthi. Entraîneur : Jean-Pierre Papin.

Le Racing a voulu voir Vesoul et il en a vu sa zone commerciale. C'est peut-être pas très glamour, mais, que voulez-vous, le stade René-Hologne jouxte le Cora. A son époque, Jacques Brel ne pouvait pas le deviner, évidemment. Pour ce qui est de la vieille ville, les Strasbourgeois auraient de toute façon eu les pires difficultés à  en découvrir les charmes. C'est qu'hier, à  Vesoul, on célébrait la Sainte-Catherine. Une sacrée affaire, que cette fête en l'honneur de la patronne des jeunes filles célibataires. Quelque 50 000 badauds se pressent dans les rues d'une cité qui comptent, en temps normal, à  peine 18 000 âmes.

C'est Mouloungui qui douche l'ambiance

Après les flonflons de la kermesse, les supporters vésuliens se sont pressés au stade, histoire de voir s'il n'y avait pas, par le plus grand des hasards, matière à  exploit. Lanterne rouge de sa poule de CFA, le club local ne devait pas peser bien lourd face aux pros de Strasbourg. Même dans une version largement remaniée, le Racing n'avait a priori aucune raison de se faire du mouron. « Je veux que l'affaire soit plié en vingt minutes » avait prévenu Papin. Il aura fallu attendre le double de temps pour que les Bleus ramènent à  la raison ces vaillants amateurs. Sans une parade de Simon Joly, habituel troisième gardien qui évolue en DH, sur une frappe de Mathlouthi après cinquante secondes de jeu, le Racing aurait pu accélérer le processus. C'est finalement Mouloungui, auteur d'un doublé sur deux services millimétrés de Pascal Johansen, d'abord de la tête puis du gauche (31e' et 38e'), qui douche l'ambiance. Une sentence pas forcément méritée pour Vesoul, qui ne paraissait alors pas vraiment débordé face à  une équipe alsacienne sans grand ressort.

Johansen, grand bonhomme de la soirée

Hormis une tentative lointaine et audacieuse de Mouloungui, qui avait vu Simon très avancé, en fin de première période et une tête de Strasser (61e'), le Racing peine à  inquiéter les locaux. Le vent commence même à  tourner quand Puydebois repousse le ballon sur un coup-franc de Maire (64e'). Dans la foulée, Cossi réalise une « papinade » libératrice. Le minot de Marseille, qui voue un culte à  l'entraîneur du Racing, fait naître l'espoir. Et soudain, tout Vesoul se remet à  y croire. Dans la tribune, le « manolo » moustachu du club redouble d'effort sur la grosse caisse et tombe même la chemise. Les Bleus passent alors un mauvais quart d'heure. « Johansen, finalement le grand bonhomme de la soirée, met un terme au suspens dans les arrêts de jeu. « Je n'ai jamais été inquiet, assure Papin. Les gars ont appliqué les consignes à  la lettre. On passe ce tour, c'est ce qu'il fallait. » N'en déplaise à  maître Jacques, ils iront plus loin, les Bleus...

Sébastien Keller
L'Alsace a écrit :Le Racing dans la douleur

Alors qu'il menait 2-0 grâce à  un doublé de Mouloungui, le RCS s'est fait peur hier à  Vesoul lorsque les Haut-Saônois ont réduit le score. Après 25 minutes de doute, Johansen, déjà  double passeur, l'a libéré dans les arrêts de jeu (3-1).

Jean-Pierre Papin avait demandé à  ses joueurs de « plier l'affaire en 20 ou 25 minutes. » L'entraîneur strasbourgeois pensa longtemps hier soir à  Vesoul n'avoir patienté qu'un peu plus d'une demi-heure avant d'être exaucé par ses joueurs. En sept minutes, de la 31e à  la 38e, le temps pour le Gabonais Eric Mouloungui de signer un doublé, le Racing crut effectivement lui aussi avoir ôté aux Vésuliens leurs illusions et tout suspense à  une partie qu'il avait contrôlé jusque-là  sans souffrir. Les Strasbourgeois avaient même été tout près d'ouvrir le score dès la 1ère minute, mais Simon Joly s'était jeté avec bonheur dans les pieds de Mouloungui, avant de détourner d'une superbe parade la reprise de Mathlouthi. Mais les hommes de Bruno Poinsel surent dépasser cette frayeur initiale pour entrer de plain-pied dans la partie et soutenir la comparaison avec le troisième de L 2. Du moins jusqu'au cap de la demi-heure où Mouloungui servit donc aux amateurs vésuliens sa spécialité : la tête victorieuse au premier poteau. Comme contre Le Havre, à  Ajaccio et face à  Caen en championnat, il sauta plus haut que tout le monde sur un corner de Johansen pour ouvrir le score (31e). Seule différence notable avec ses trois précédents buts inscrits dans des circonstances similaires : le nom du passeur, Johansen remplaçant Abdessadki, habituel préposé aux coups de pied arrêtés, blessé hier. On retrouva les deux hommes sept minutes plus tard, mais sur action construite cette fois. Johansen distilla sa seconde passe décisive à  un Mouloungui esseulé au second poteau et qui, d'une demi-volée du gauche, ne se fit pas prier pour doubler la mise et porter ainsi son compteur à  8 buts officiels cette saison (38e).

« Les gars ont appliqué les consignes »


Oui, mais voilà , alors que fort de ce confortable avantage de deux buts, il croyait se diriger vers une qualification sans frayeur, le RCS, qui avait raté le K-O définitif par Mathlouthi (41e), puis Strasser (61e), perdit les pédales. Il suffit d'un but – absolument splendide – du remplaçant du VHSF, Johann Cossi, entré quelques minutes plus tôt, pour gripper la machine strasbourgeoise et relancer l'équipe de Bruno Poinsel. Le ciseau retourné du Vésulien, à  10 m du but, laissa Puydebois sans réaction (65e). La sérénité de façade des Alsaciens, qui gâchèrent quelques précieux ballons de contre, s'effondra comme un château de carte. Toujani faillit même réussir l'improbable à  la 87e, mais Puydebois claqua sa frappe puissante en corner. Face à  la lanterne rouge du groupe A de CFA, les Bleus restèrent pratiquement jusqu'au bout sous la menace d'un mauvais coup qu'ils surent néanmoins esquiver, portant même l'estocade dans les arrêts de jeu par leur meilleur homme, Pascal Johansen (90e + 3). Hier soir, Strasbourg a donc vu et vaincu Vesoul, mais sans gloire. Un succès au forceps qui suffit cependant à  faire le bonheur de Jean-Pierre Papin. « J'avais demandé aux gars de la simplicité et du sérieux dans le jeu, de faire aussi la différence très vite. C'est ce qu'ils ont réussi en appliquant les consignes à  la lettre. »

De notre envoyé spécial Stéphane Godin
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Keating
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Message par Keating »

SO a écrit : Le Racing se qualifie

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Pour son entrée en lice en Coupe de France, samedi soir, le Racing a éliminé Vesoul, pensionnaire du CFA. Les hommes de Jean-Pierre Papin avaient fait l'essentiel en première période grâce à  un doublé d'Eric Mouloungui. Un peu plus menacés ensuite, ils ont tenu avant que Johansen n'assure définitivement la qualification.
Ils connaîtront leur adversaire du 8e tour mercredi.

Le Racing n'est pas tombé dans le piège. Cela y ressemblait pourtant. Face à  une équipe de Vesoul lanterne rouge du groupe A de CFA, dans un stade qui n'attendait qu'une chose, l'exploit des joueurs de Haute-Saône, et sur un terrain synthétique inhabituel pour les Strasbourgeois, il y avait quelques ingrédients pour que le Racing chute au stade René-Hologne.
Il n'en a rien été, grâce, surtout, à  une première mi-temps sérieuse et appliquée des hommes de Jean-Pierre Papin. Au bout de cinquante secondes de jeu, l'affaire aurait même pu être pliée sans une parade de Joly, habituel troisième gardien et titulaire en l'absence du numéro 1 suspendu, devant Mathlouthi. La délivrance viendra un peu plus tard sur deux réalisations d'Eric Mouloungui (31e, 38e) sur des services de Pascal Johansen, omniprésent lors de ce match.

En seconde mi-temps, Vesoul cherchait, logiquement, l'exploit. Les joueurs de Bruno Poinsel pensaient même en être proche après la réduction du score de Cossi (64e). Quelque peu bousculés, les coéquipiers de Guillaume Lacour, qui portait encore le brassard de capitaine, ont su tenir et repousser les assauts des Vesuliens. En toute fin de partie, c'est même Pascal Johansen qui assurait définitivement la qualification strasbourgeois en inscrivant le troisième but (90e+2).
« Honnêtement, je n'ai jamais été inquiet, confiera, dans les couloirs du stade, Jean-Pierre Papin. Les joueurs ont appliqué les consignes et cela nous a permis d'éviter toute déconvenue. » L'entraîneur du Racing repart donc de Vesoul avec la satisfaction du devoir accompli. D'autant qu'il a pu, lors de ce match du 7e tour de la Coupe de France, relancé quelques joueurs en manque de temps de jeu ces dernières semaines (Puydebois, De Gea,; Mathlouthi), et revoir Romain Gasmi dans le onze de départ après un mois d'absence suite à  sa blessure à  la cheville.
Qualifié pour le 8e tour de cette compétition, le Racing connaîtra son prochain adversaire mercredi, lors du tirage au sort effectué à  Paris. L'idée est de passer encore ce tour pour se hisser jusqu'en 32es de finale pour, pourquoi pas, écrire un deuxième chapitre d'une histoire qui peut se révéler très belle.
Les clubs de L1 arrivent au prochain tour ou seulement en 32ème ?
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Its_me
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Message par Its_me »

Ils ne rentrent pas au prochain mais à  celui d'après (le 9ème) mais je ne sais pas si c'est le 32ème.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
télésupporteur
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Message par télésupporteur »

si
9=32 :P
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Vesoul-Bastia en ligne directe

Le président Philippe Ginestet n'a pas fait dans le superflu samedi soir dans le vestiaire du Racing à  Vesoul. Son discours minimaliste s'est davantage centré sur les impératifs professionnels du championnat que sur le basique contrat de qualification pour le 8e tour de Coupe de France que venaient de signer ses hommes en Haute Saône. « Je les ai félicités, mais je leur ai ensuite dit que ce que j'attendais d'eux tenait en six lettres : Bastia. » Des Corses que les Bleus recevront ce vendredi (20 h 30) à  la Meinau pour l'avant-dernière journée (la 18e) d'un cycle aller à  boucler le vendredi suivant chez le leader messin. Un peu plus tôt dans la soirée, avant le coup d'envoi de ce 7e tour à  Vesoul, le président Ginestet n'avait pas cherché à  dissimuler sa préoccupation majeure : « La Ligue 1, nous n'y sommes pas encore. Ce sera dur. » Un discours lucide guidé par les dernières sorties de son équipe. Entre une défaite à  Reims (2-0), une victoire arrachée à  la 95e contre Libourne Saint-Seurin (2-1, après avoir été mené 1-0), un nul guère convaincant à  Brest (1-1) et une qualification à  Vesoul moins aisée que ne semble l'indiquer le score final (3-1), le RCS ne se balade pas. Si Jean-Pierre Papin assure ne pas avoir tremblé au stade René-Hologne, il est sans doute le seul. Car le RCS a passé un sale quart d'heure après la réduction du score vésulienne à  la 65e. S'il n'a pas martyrisé des Bleus soudain fébriles, le dernier de CFA leur a tout de même fait passer quelques sueurs froides dans le dos. « C'est toujours le même genre de match », constate Pascal Johansen, auteur du but libérateur à  la 93e et de deux passes décisives pour Eric Mouloungui. « Même quand tu mènes 2-0 face à  un adversaire de niveau inférieur, tu n'es sûr de rien. Car les amateurs ont toujours envie de tout donner jusqu'au bout. Notre équipe est assez jeune et nous étions pas mal sur le terrain à  n'avoir pas trop joué ces derniers temps. D'où un manque de rythme. »

Vergerolle rassuré

Le RCS est toutefois reparti sans dommage, avec la sensation d'avoir « fait le boulot », d'être sorti du tunnel là  où d'autres (Dijon par exemple) n'ont pas réussi à  passer, même par un trou de souris. Avec, cependant, une légère ombre au tableau : le retour à  la compétition de Jean-Christophe Vergerolle, après son élongation à  l'ischiojambier droit le 22 octobre contre Caen, s'est terminé dès la 8e. Samedi soir, Jean-Pierre Papin annonçait son latéral gauche out jusqu'à  Noël. L'examen clinique du muscle sous tension hier matin a rassuré tout le monde. Au repos quelques jours, Vergerolle est forfait pour Bastia. Mais il pourrait retrouver les terrains avant la fin de semaine. Après un repos dominical, ses coéquipiers, eux, reprendront l'entraînement cet après-midi. Hormis Emil Gargorov, au mollet toujours douloureux, Vergerolle et Leyti N'Diaye, tous seront sur le pont, notamment Yacine Abdessadki et Kevin Gameiro, qui en terminent avec leurs pépins musculaires.
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silex57
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Message par silex57 »

Quelle forme le Mouloungui quand même !! C'est incroyable, c'est le meilleur buteur du club ! Sinon c'est quand même dommage à  2-0 contre Vesoul de prendre un but ...
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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