[05/06] 8ème CDF : Colmar / Rennes : 1-4

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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argueti
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DNA a écrit :Du plaisir, pas de regrets

Les Verts colmariens se sont entraînés hier matin sur la pelouse du stade de l'Ill à  Mulhouse, où ils disputeront en «Cendrillon» et en challenger déterminé leur huitième de finale face à  des pros en superforme.

« Ne boudez pas votre plaisir. Des dimanches pour dormir le matin, il y en aura encore plein dans votre vie. » Il était 9 h 30 hier matin, et Dominique Lihrmann avait réuni ses 18 joueurs (Barquero, Da Costa et Aimetti jouaient avec la deux) au centre d'une pelouse du stade de l'Ill qui commence à  sécher et qui ne sera pas mauvaise demain 18 h 15 pour la venue de Rennes.
« Aujourd'hui on est 18, demain on sera 20, puis le jour du match 16 seulement. Ensuite, 11... »
Sur les terrains annexes, les amateurs mulhousiens s'apprêtaient pour la rentrée. Dans l'antre du glorieux vieux FCM, les verts venus de Colmar, visiblement, savouraient leur bonheur. Alors que le staff technique et les dirigeants, au grand complet autour du président Roland Hunsinger, prenaient leurs marques dans ce cadre inédit.
« Ce sera super mardi quand le stade sera plein », note François Bader, un des régionaux de l'étape, avec les frères Milliet, Kalathung, Mastroianni, Kittler, tous heureux de discuter avec quelques « anciens » responsables mulhousiens.

« Rennes, c'est le Nancy de 1996, le cobra de Bà¶là¶ni. A nous de ne pas
nous faire piquer »


Bruno Scherer parle des Rennais avec respect. « Une équipe difficile à  jouer, une très bonne organisation défensive avec des joueurs offensifs qui n'hésitent pas à  défendre. Un groupe en pleine confiance, qui ne mérite sans doute pas de gagner à  Metz, pas qui a défendu à  dix et marqué sur un contre. »
Dominique Lihrmann va plus loin encore. « Rennes c'est le Nancy de 96 quand il est remonté en Ligue 1. Du vrai Bà¶là¶ni, fidèle à  la philosophie du Roumain. Très très solide derrière, technique au milieu et capable d'aller très vite de l'avant. La tactique du cobra à  la sauce bolonaise, qui se regroupe puis qui pique. A nous de ne pas nous faire mordre, ou alors de trouver l'antipoison. On y arrivera. »
La tactique colmarienne pour tenter de contrecarrer la force retrouvée de Bretons restant sur cinq succès consécutifs probants en championnat ? Personne n'en doute aux SRC, à  l'image d'un « Maestro » pimpant, explosif. Ou de l'avant-centre.
« Je serai à  nouveau seul devant, en pointe, sans doute plus axial, remarque Mika Rodriguez, 20 buts cette saison, dont 14 en CFA2. Cela signifie de la course, beaucoup de courses. A moi de bien respirer et d'attendre ma petite chance. Elle existe. On a même travaillé les tirs au but, mais on souhaite ne pas y arriver »

« J'espère que les Rennais ne vont pas imiter Monaco et nous respecteront »

Les Colmariens renforceront leur défense, leur milieu, pour résister à  ce bloc de cinq dans l'entre-jeu, capable de plonger à  tout moment dans les espaces.
Sosthène Bikai, le latéral gauche, le remarquable défenseur camerounais, aura son rôle à  jouer. « Si ma cheville ne me fait pas souffrir... J'espère que l'équipe de Rennes va nous respecter ; Monaco ne l'avait pas fait. Les Bretons s'annoncent très forts, mais on va y aller à  fond, se battre, pour ne pas avoir de regrets. »
Ils ne doutent pas un seul instant, les partenaires de Régis Kittler. Ecoutez Simon Enama, le roc défensif, excellent contre les Monégasques. « On attend le grand jour, les batteries sont chargées, on va tout donner ce qu'on a dans le ventre. »
Un éclat de rire contagieux, partagé par Vincent Milliet, le libero de métier, par Tchen Kalathung également, le moteur du milieu. « le terrain ici est plus long, plus large que le Stadium. On va essayer de se défendre au mieux, probablement avec le même dispositif que contre Monaco. Bien regroupés derrière, à  l'affût d'une occasion. »
Devant Christophe Milliet, le gardien décisif des 16es, on devrait retrouver Nemouchi (Ignatowicz), Heitzmann (Enama), V. Milliet, Bikai derrière. Puis Bader, Dupéroux, Kalathung, Kittler, Mastroianni (Somphouchanh) au milieu, et Rodriguez seul devant. Les jeunes 18 ans, Bontemps et Allard, Miollany et le goal Bury en réserve.
Lihrmann et Scherer trancheront. En attendant, le coach insiste, persuasif. « A vous de positiver, de faire plaisir à  tous ceux qui viendront vous voir. Moi, je prends un pied terrible. »
Des événements de ce style, ils n'en vivront sans doute plus beaucoup. A eux de saisir au vol cette balle printanière qui passe...
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argueti
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DNA a écrit :Entre folie et raison

La réalité du terrain plaide évidemment en faveur des pros, l'équipe en grande forme de la Ligue 1. Mais la voix du coeur souffle à  l'oreille que ces Verts-là , préparés « à  la rennaise », ont leur chance.

« Le foot a cette folie de laisser toujours une porte ouverte sur le miracle. On n'a pas la prétention d'être plus fort que Lyon. On sait que si le scénario se déroule comme Rennes le souhaite, que les Bretons jouent sur leurs qualités, nous n'avons aucune chance. Alors, on se tourne une fois encore vers le ciel, déjà  généreux avec nous, pour un Lourdes bis. On sait surtout qu'il nous faudra être à  100% de nos possibilités. Je suis confiant, car comme contre Monaco, les joueurs n'ont pas disputé le match avant et ne le joueront pas après. Ils sont mentalement et physiquement affûtés. Il ne faudrait tout simplement pas que nous soyons menés 2-0 après un quart d'heure, mais que nous puissions résister le plus longtemps possible. Ensuite, place à  la folie du ballon rond. »
Serein, Dominique Lihrmann, à  quelques heures du coup d'envoi d'un match qu'il a su savourer à  l'avance. A l'image de tous ces verts portés irrésistiblement sur une vague médiatique que personne n'aurait pu soupçonner.

« Un match de foot se joue surtout sur le mental »

Les SRC vivent à  l'heure professionnelle depuis quelques jours. Ils ont même su faire reporter leur match de CFA2 de samedi contre la trois d'Auxerre (merci Guy Roux), afin de ne pas puiser dans les réserves. Savoir protéger ses équipes. En France on a toujours su y faire avant les grands rendez-vous européens...
Hier soir, ultime séance d'entraînement. Très légère. Avant la mise au vert à  Rouffach, à  mi-chemin de Mulhouse. Tout est en place. Reste uniquement à  connaître la réponse du terrain. Et si Laszlo Bà¶là¶ni a raison quand il dit, « un match se joue surtout sur le mental », si le mentor roumain ajoute « si Colmar en est arrivé là  c'est qu'il y a beaucoup de motivation, de coeur, de volonté et sans doute de valeur aussi », si l'ancien champion d'Europe avec le Steaua Bucarest insiste, « on a l'habitude de respecter toutes les compétitions, la coupe de France également », il semble évident que les Bretons répondront présents sur le plan du mental. Ils prendront leur adversaire au sérieux.
« Ce match ne représente que du bonheur, parce que contrairement à  nos débuts dans l'épreuve à  Ribeauvillé, on n'aura pas le rôle du dindon, personne ne nous en voudrait en cas d'élimination, poursuit Lihrmann, qui imite les pros en refusant de communiquer la composition de son groupe de 16 et, a fortiori, son onze de départ.

« Comment s'y prendre pour neutraliser la flèche Utaka ? »

« On va probablement commencer comme face aux Monégasques, sans prendre de risque », n'hésitent pas à  affirmer les joueurs eux mêmes. Un seul avant de pointe, Mickael Rodriguez. Un milieu renforcé, qui cherchera aussi à  neutraliser le côté gauche, très fort, des Rennais. Un ou deux stoppeurs devant le libero Vincent Milliet ?
C'est la grosse question. A nouveau Christophe Heitzmann et Simon Enama, deux vrais défenseurs, deux athlètes, prompts au combat. « On s'interroge avec Bruno Scherer. Il ne sera pas aisé de neutraliser un Utaka qui va très vite. Et il n'est pas exclu que Simon et Chris jouent en même temps, mais à  des postes différents. »
Les Colmariens veulent se focaliser sur leur propre jeu, ne pas faire de complexe, profiter de l'effervescence pour se transcender une fois encore. Miser sur un coup de patte de Kittler, un rush de Mastroianni, une inspiration de Bader, une reprise aérienne de Rodriguez. Sur la valeur de tout ce groupe d'autant plus fort qu'il sait qu'entre la raison et la folie la frontière demeure infime. Aussi étroite que celle qui sépare un poteau sortant d'un but. Le match leur appartient à  vie !

Les leçons de Bà¶là¶ni

Les professionnels se sont entraînés « top secret » hier soir au Leymel. Ce match, ils le prennent très au sérieux.

Il n'a pas changé, Laszlo Bà¶là¶ni. Une interview avec le coach de l'équipe de pointe du football français actuel coïncide avec un éprouvant parcours du combattant. Attentif au moindre mot, maître de l'esquive, prompt à  mettre en difficulté celui qui se serait imprudemment aventuré sur une pelouse glissante.
« Je ne plaisante pas quand l'éthique sportive est bafouée, quand je sais que de petits arrangements se font derrière le rideau et que la FFF ne réagit pas. On nous oblige à  jouer avec les mêmes qu'en championnat et on remet un match de nos rivaux. Personne n'a le droit de nous donner de leçon sur ce plan. »

Détente à  Kintzheim

Et l'entraîneur d'ajouter, pince sans rire. « Je ne connais pas spécialement le jeu de Colmar. Ils n'ont pas beaucoup joué depuis longtemps. »
La délégation bretonne a rejoint Munster dans la nuit de dimanche, dans l'énorme bus rouge et noir aux couleurs du club. Les seize vainqueurs de Metz. « D'autres joueurs nous rejoindront encore. Vous verrez en temps utile. » Pas question de donner une composition d'équipe. On ne parle pas pour ne rien dire au sein du groupe...
Hier matin, à  l'heure du petit déjeuner, le chauffeur et l'intendant prenaient du carburant. « On part à  Kintzheim. » Détente en groupe à  la montagne des singes. « Si on s'entraîne aujourd'hui ? Quand ? Il faut voir avec le coordinateur. » Lequel nous invite à  appeler le chef de presse à  Rennes.
Ce sera le huis clos. Mesure assez fréquente, semble-t-il, la veille des matches. Plus une conférence de presse de M. Bà¶là¶ni. « C'est toujours un plaisir de revenir en Alsace, où l'accueil est excellent. La mairie de Munster, l'hôtel. Nous n'avons pas eu de blessé à  Metz ; ceux qui sont là  sont en bon état de santé. On va continuer à  récupérer. »
Sur place, les managers Jeannot Werth et Bertrand Sonet s'en vont saluer Olivier Monterrubio, qui ne s'attarde pas. Quelques chasseurs d'autographe prennent leur mal en patience. Les journalistes insistent, sur la pointe des pieds. « Rennes va bien actuellement. » « Quelle est la question ? » « Si je connais le stade ? J'ai joué à  Mulhouse avec Nancy, peu avant le dépôt de bilan du FCM. On a gagné 1-0. A Colmar aussi, mais sur l'ancien stade. Cette ville mérite mieux que le CFA 2. » A tout à  l'heure, pour le match !
L'Alsace a écrit :Colmar ne lâchera rien

Tombeurs au tour précédent de l'AS Monaco, les SR Colmar rêvent désormais d'épingler le Stade rennais au stade de l'Ill, aujourd'hui à  18 h 15. Une place en quart de finale de la Coupe de France est au bout de l'effort.

« On a déjà  fait quelque chose de très grand. On veut maintenant réaliser quelque chose d'immense. » Fidèle à  lui-même, Régis Kittler ne se perd pas en conjectures. Le regard serein, la voix déterminée, le capitaine colmarien donne le ton du rendez-vous qui attend aujourd'hui sa jeune équipe face au prestigieux Stade rennais. Tout à  l'heure, sur les coups de 18 h 15, le Petit Poucet de la Coupe de France ne se contentera pas de poser pour la « photo souvenir » puis de faire la fête avec les 10 250 spectateurs venus le soutenir dans les travées du stade de l'Ill. Non, s'il revient ce mardi sur le devant de la scène, c'est bel et bien pour y laisser toute sa sueur, ses tripes, jouer sa carte à  fond, et créer l'exploit. Un nouvel exploit, plutôt, après celui réalisé le 1e r février dernier face à  l'AS Monaco et sa pléiade de joueurs internationaux. Aujourd'hui, quelques données ont changé par rapport à  ce 16e de finale victorieux. Les Colmariens sont tout d'abord sortis de l'anonymat général, l'intérêt médiatique a décuplé (Ndlr : la rencontre sera diffusée en direct sur Eurosport), le match se déroule à  Mulhouse, et l'adversaire n'a évidemment plus le même visage. L'ampleur de la tâche confiée aux joueurs haut-rhinois, elle, reste en revanche tout aussi vaste et consistante qu'il y a un peu plus d'un mois. Les hommes de Dominique Lihrmann s'apprêtent en effet à  croiser le fer avec l'une des toutes meilleures équipes de l'Hexagone : le Stade rennais. Fort d'un budget annuel de 36 millions d'euros, soit environ 240 fois celui des SRC (proche de 150 000 euros), le club breton occupe actuellement le sixième rang du championnat de Ligue 1, où il reste par ailleurs sur une série de cinq victoires consécutives. « Il n'y a pas à  dire, Rennes, c'est du costaud de chez costaud, glisse Lihrmann. C'est très solide en défense, c'est techniquement impressionnant au milieu du terrain et ça va très vite devant, avec notamment John Utaka qui peut faire basculer les matches à  lui tout seul. Laszlo Bà¶là¶ni donne quasiment toujours le même style aux formations qu'il entraîne. L'équipe rennaise a connu des hauts et des bas cette saison, mais elle a un potentiel énorme. Quand on voit qu'elle est allée planter 4-1 à  l'Olympique lyonnais sur sa pelouse, ça situe de toute façon assez vite sa force de frappe. Mais aussi et surtout la difficulté de notre mission… » Une mission qui sera d'autant plus corsée que, contrairement à  la dernière confrontation face à  Monaco, disputée sur une pelouse gelée, l'état du terrain ne nivellera en aucun cas le niveau technique des uns et des autres. « À la limite, c'est tant mieux, rigole le stoppeur colmarien Simon Enama. Comme ça, si on gagne, on prouvera à  la France entière qu'on sait jouer sur toutes les surfaces ! »

« Ce match n'est pas un aboutissement »

Pensionnaires du cinquième échelon national, les petits hommes verts ont-ils réellement les moyens de se payer le scalp d'une deuxième formation de L1 en moins de deux mois, un exploit que seul Blénod est parvenu à  réaliser lors de ces vingt dernières années (victoires face à  Bastia et Le Havre en 1996) ? La question trottera à  l'évidence dans toutes les têtes, ce soir au stade de l'Ill. Sauf dans celles des seize joueurs colmariens. « Car nous, on en est intimement convaincus, tonne encore Régis Kittler. Si on a effectué une si grosse préparation, ce n'est pas pour faire de la figuration. Ce match n'est pas un aboutissement. Rennes est plus fort que nous tactiquement, physiquement et techniquement. Mais on tentera de compenser tout ça par le coeur et l'envie. Le mental sera l'une des clés de la rencontre. Rennes gagne tout en championnat depuis plusieurs semaines, et c'est peut-être là  notre chance. Car ils tomberont peut-être dans l'excès de confiance, comme l'ont fait d'ailleurs les Monégasques. J'ignore ce que tout cela va donner après le coup d'envoi. La seule chose que je sais, c'est qu'on ne lâchera rien. » Comme toujours lorsqu'une équipe amateur affronte une formation professionnelle, la tactique employée par le "petit" n'est pas d'une grande complexité. Pour Colmar, elle se résumera d'ailleurs une nouvelle fois en un seul mot : « tenir ». Tenir le plus longtemps possible ce 0-0 qui irrite le favori et renforce les ardeurs du challenger. « Il est essentiel de ne pas prendre un pion dès le début de match, note le buteur colmarien François Bader. Si on arrive à  contenir les assauts rennais jusqu'à  la mi-temps, la physionomie des débats peut changer. Il faut tout faire pour instiller le doute dans les esprits rennais et essayer de mettre au fond la petite occasion qui se présentera forcément à  nous au cours de la rencontre. L'équation est très difficile à  résoudre. Mais elle n'est pas impossible. » Les Monégasques peuvent en témoigner.

Bon à  savoir

16 h : mise en place du service d'ordre 16 h 30 : ouverture des caisses 16 h 30 : ouverture du portail principal 18 h 15 : coup d'envoi de la rencontre Tarifs : 8 euros en populaire. La caisse n°15 se situant à  côté du portail principal est réservée aux personnes munies de billets achetés au préalable. Les caisses n°4 et 5, donnant sur le champ de foire, sont réservées aux personnes munies de billets achetés au préalable. La caisse n°3 est réservée aux invitations « LAFA » Il est recommandé aux spectateurs de se présenter aux caisses le plus tôt possible (Boulevard Stoessek fermé, problèmes de stationnement, passage à  la fouille obligatoire).

Enama sous les yeux de maman

Le 1e r février dernier, il a eu droit à  un rendez-vous très particulier avec Marco Di Vaio himself, star de l'AS Monaco, membre de la Squadra Azzurra et champion d'Italie avec la Juventus de Turin. Tout à  l'heure, il se coltinera John Utaka, surnommé "Super U", attaquant international du Nigéria et actuel 5e meilleur buteur de la Ligue 1. Et alors ? Si certains stoppeurs du CFA 2 en feraient des cauchemars, Simon Enama assure quant à  lui dormir sur ses deux oreilles. Il en faut donc davantage pour faire vaciller le roc camerounais, parti de son Afrique natale en 2001 dans l'espoir de décrocher un contrat professionnel sur le Vieux Continent. « Je respecte beaucoup Utaka, en tant que joueur et en tant qu'homme. Mais je ne lui ferai aucun cadeau, glisse-t-il. Je saurai aussi me faire respecter. Je sais qu'il va vite et qu'il est assez athlétique, ça tombe bien puisque ce sont mes deux principales qualités. Il faudra que je sois présent dès les premiers "coups de chaud," histoire de ne pas le mettre en confiance. D'une manière générale, il nous faudra tous réaliser le match parfait pour espérer saisir notre petite chance. »

Yaoundé va vibrer

Lorsqu'il évoque, le sourire aux lèvres, ce rendez-vous face à  Rennes, Simon Enama parle de « cadeau tombé du ciel ». Pas seulement parce qu'il a fêté ses 24 ans il y a tout juste deux jours. Ni parce qu'il sait que « jouer devant 10 000 personnes face à  une équipe professionnelle est une chance qui ne se représentera peut-être plus jamais. » Mais plus simplement parce que la rencontre sera diffusée en direct sur Eurosport et qu'à  des milliers de kilomètres du stade de l'Ill, dans un petit coin de Yaoundé, ses cousins, copains et voisins viendront tous regarder la rencontre chez sa mère. «C'est ma première supportrice, dit-il, des étoiles dans les yeux. Au Cameroun, elle faisait tous les déplacements avec moi. Elle me suivait aux quatre coins du pays et adorait voir mes matches. Cela va faire cinq ans que je ne l'ai pas vue. Ce mardi, je crois qu'elle sera la téléspectatrice la plus heureuse du monde. C'est clair, ce match, je vais le jouer pour les SR Colmar. Mais aussi pour elle. »

Echos

DVD. Didier Grossetête, qui fait partie de l'équipe chargée de la communication aux SR Colmar, suit, caméra aux poings, l'équipe fanion depuis son match face à  Troyes. Il a fait le déplacement à  Dijon et à  La Chapelle et a accompagné Dominique Lihrmann et Bruno Scherer à  Metz samedi soir. Je vais faire un montage vidéo de cette préparation pas ordinaire. Je ferais alors plusieurs copies que je distribuerais aux principaux acteurs. Cela fera un beau souvenir. Accueil. A l'occasion de leur déplacement à  Metz, les trois Colmariens ont été accueillis les bras ouverts. «Dominique Lihrmann avait contacté Michel Ettore, remarque Didier Grossetête, et on a été reçu royalement. On était placé en tribunes officielles en compagnie de Marc Keller, et on a pu discuter avec Carlo Molinari et Joël Muller, le président et l'entraîneur messins. Michel Ettore a même remis à  Doumé et Bruno une cassette vidéo de 20 minutes sur le Stade Rennais.» Promenade. Les Rennais ne se sont pas entraînés, hier matin. En revanche, ils ont quitté l'hôtel Verte Vallée dans leur magnifique car noir et rouge aux couleurs du club pour une longue ballade. Ils ne sont en effet revenus à  l'hôtel que vers 13h, à  l'heure du repas. Agent. Jeannot Werth, le manager colmarien qui vit désormais à  Nyon, en Suisse, était également à  Munster, hier. «J'ai fait d'une pierre deux coups puisque j'ai passé le week-end avec ma mère à  Colmar et j'ai également pu voir, Olivier Monterrubio et Olivier Sorlin, dont je suis l'agent, dimanche soir. Cet après-midi, j'en vois un troisième et ce soir, j'ai un rendez-vous avec Pierre Dreossi, le manager général du club, puisqu'on prépare déjà  la saison prochaine. Globalement, le Stade Rennais est un bon club et les gens sont sérieux. Ce n'est pas toujours le cas dans le milieu.» Huis clos. Les Rennais se sont donc entraînés hier soir au stade du Leymel à  Munster. Une séance d'entraînement que le coach, Laszlo Bà¶là¶ni, a voulue à  huit clos. Alors que les portes du stade étaient effectivement fermées, les lycéens se sont tout de même agglutinés derrière le grillage du côté du Lycée Hartmann. Autographe. Les matches de Coupe de France des SR Colmar font des heureux parmi lesquels Max Corrèges, l'ancien attaquant vert, devenu chasseur d'autographe devant l'éternel. Après avoir rencontré les Monégasques au Château d'Isenbourg, lors du tour précédent, il était à  l'hôtel de la Verte vallée à  Munster, hier, où «l'entraîneur et les joueurs ont répondu favorablement à  mes demandes.» Places. Près de 200 places seront encore disponibles, tout à  l'heure, lors de l'ouverture des caisses du stade de l'Ill. Hier soir, un peu plus de 10 000 tickets avaient trouvé preneurs. 70. C'est le nombre de billets qu'a achetés le capitaine des SR Colmar Régis Kittler pour ce 8e de finale de la Coupe de France. «J'ai eu beaucoup de demandes, au sein de ma famille et auprès de mes amis. Alors il a fallu mettre la main à  la poche !» Il faut dire que Kittler, l'un des rares joueurs colmariens à  avoir tutoyé le foot professionnel au Havre et à  Clermont, évoluera ce mardi en terrain connu. Le Sausheimois a en effet effectué toutes ses classes de jeunes sous le maillot du FC Mulhouse. Surnom. Auteur de dix buts depuis le début de la compétition, François Bader a marqué à  chacune de ses apparitions en Coupe de France. De fait, il est désormais surnommé «Monsieur Coupe» par ses coéquipiers. L'ex-Mulhouse l'assure, il n'a pourtant aucun secret. «J'ignore vraiment pour quelles raisons je marque beaucoup en Coupe et peu en championnat ! Je ne le fais pas exprès. En tout cas, que tout le monde ses rassure, je ne prends pas de "piquouze" avant les rencontres de Coupe».

Laszlo Bà¶là¶ni très contrarié

Les Rennais sont au vert à  Munster depuis dimanche soir. Leur entraîneur n'a pas encore digéré le report du match de CFA 2 des Verts face à  Auxerre 3.

« C'est un réel plaisir de revenir en Alsace et surtout à  Munster où j'ai toujours été bien accueilli, par la Ville, par le club et par cet établissement où nous sommes vraiment bien ». Laszlo Bà¶là¶ni connaît bien le coin pour y être venu à  cinq reprises avec l'AS Nancy-Lorraine. Installé dans le salon de l'Hôtel de la Verte Vallée à  Munster face aux journalistes, l'entraîneur du Stade Rennais passe rapidement à  un autre discours quand il évoque le report du match des SR Colmar face à  Auxerre 3 (*). «J'estime que l'éthique sportive a été bafouée et je sais qu'il y a eu des arrangements entre le club d'Auxerre et de Colmar et la Fédération a été incapable de réagir à  la suite de ces petites négociations. Une chose est certaine, je vais suivre attentivement le match de Colmar face à  Auxerre lorsqu'il se jouera. » Ce que regrette surtout Laszlo Bà¶là¶ni est de ne pas avoir pu superviser les Haut-Rhinois. « J'aurais voulu avoir quelques renseignements, mais la Fédé m'en a empêché. Il est vrai que cette équipe ne joue pas beaucoup. Mais si elle est arrivée à  ce stade de la compétition, ça veut dire qu'elle a beaucoup de coeur et de motivation. Je suis persuadé que cette équipe va tout faire pour nous mettre en difficulté. Il faudra que l'on soit costaud. » Les Rennais vont encore profiter des heures qui viennent pour « poursuivre le travail de récupération pour être en bonne condition physique et mentale. On n'a pas de blessés, mais je réfléchis tout de même sur la possibilité de faire venir des joueurs frais car je ne pense pas que nous pourrons résister avec les joueurs qui ont joué à  Metz. Il faut un peu de sang neuf. » Le Stade Rennais, qui reste une belle série de cinq succès d'affilée qui l'a propulsé à  la sixième place de la Ligue 1, a tout de même un bon coup à  jouer en Coupe de France dans son rôle de favori face aux amateurs colmariens. Laszlo Bà¶là¶ni en est conscient mais avoue qu'il n'a pas de priorité. « On respecte toutes les compétitions et tous les adversaires, donc on va respecter la Coupe de France et Colmar d'autant que cette équipe va être combative et va jouer tous les coups à  fond. Dans le football, il n'y a pas de certitudes. » Hier soir, Laszlo Bà¶là¶ni a emmené ses joueurs au stade du Leymel à  Munster où était prévu un entraînement à  huis clos. « Je ne le fais jamais », mais aujourd'hui, c'est l'exception qui confirme la règle. Les Rennais rejoindront Mulhouse, aujourd'hui dans l'après-midi, où l'entraîneur breton ne découvrira pas le Stade de l'Ill. « J'y ai joué avec Nancy l'année ou Mulhouse a déposé le bilan et nous avions gagné 1-0. Je connais également le stade de Colmar pour y être allé une fois (N.D.L.R. : l'AS Nancy-Lorraine, avec Bà¶là¶ni à  sa tête, avait éliminé de la Coupe de France Illhaeusern, alors emmené par Dominique Lihrmann, lors de la séance des tirs au but, mais c'était au Stade des Francs). Je pense que cette ville, assez importante en Alsace, mérite plus qu'une équipe en CFA 2. » Les SR Colmar sauront-ils une nouvelle fois se hisser au niveau des plus grands ?
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Manu
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Message par Manu »

Y en a qui vont à  Colmar ce soir ?
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Message par Gotcha »

non

a noter que le match est diffusé sur eurosport
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Message par Seb T. »

Il faut que les rennais ne laissent pas trop de force dans cette bataille afin de battre Troyes samedi en championnat...
Mieux vaut une bière qui fait pisser qu'une femme qui fait chier (P. Heineken)
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Its_me
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[En cours] Colmar / Rennes

Message par Its_me »

1-0 pour Rennes par Utaka ... c'est bien parti :?
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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G-Rom
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Message par G-Rom »

J'vais peut être être méchant, mais à  la limite le score je m'en fiche. J'aimerais juste qu'il n'y a pas de prolongations ou de blessés rennais pour le match de samedi contre Troyes :roll:
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Pinon
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Message par Pinon »

Ca commence mal en tout cas :roll:
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Message par anonix »

égalisation 1-1 à  1 minute de la fin de la 1er mi temps
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argueti
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Message par argueti »

F365 a écrit :But de François Bader !!! Beau travail de Mastroianni qui remet pour Bader. L'attaquant alsacien se retourne et frappe le ballon qui file poteau rentrant !! Pouplin est battu !!!
L'Equipe.fr a écrit :L'égalisation pour Colmar juste avant la pause. Bader pivote et marque sur un très bon centre en retrait de Mastroianni ! C'est son onzième but dans cette Coupe de France.
L'histoire est en marche ...
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