[96/97] Demi-finale CDF : RCS / Monaco : 2-1

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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Hans
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[96/97] Demi-finale CDF : RCS / Monaco : 2-1

Message par Hans »

Un peu de lecture pour vous faire patienter. ;)
Source : L'Alsace
Un Monaco, sinon rien !

Jacky Duguépéroux et le Racing ont bien l'intention d'avaler le leader du championnat de France, Monaco, demain à  20 h 30 à  la Meinau, en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

LES TRACTATIONS engagées autour de la reprise du Racing ont presque totalement occulté le terrain. Du moins Jacky Duguépéroux, l'entraîneur strasbourgeois, le ressent-il ainsi. Il estime - à  raison sans doute - que la venue de Monaco, l'incontestable leader du championnat, invaincu depuis la 16e journée et sa défaite à  Marseille (3-1) le 5 novembre, ne déchaîne pas les passions. Pas autant, en tout cas, que la demi-finale de Coupe de France 1995 contre Metz. « Et pourtant », assène avec force l'entraîneur strasbourgeois, « même si la compétition est différente, nous nous trouvons dans le même cas de figure : aux portes d'une finale qui ouvre sur l'Europe. Il y a deux ans, avant Metz, toute l'Alsace voulait voir le Racing à  Paris. Là , personne n'en parle ou presque. J'espère que cette demi-finale va, dans les 48 h qui viennent, bénéficier de la publicité qu'elle mérite.» Gérald Baticle, son capitaine, n'hésite carrément pas à  en faire le match de l'année : « Je considère même que nous avons bénéficié du meilleur tirage. Car Monaco est, à  l'heure actuelle, l'adversaire le plus difficile à  vaincre sur terrain neutre. Tant qu'à  faire, autant bénéficier de l'avantage de le recevoir dès les demi-finales. Je me souviens qu'en 1994, nous nous étions retrouvés à  peu près dans la même situation en demi-finales de Coupe de France avec Auxerre. Nous avions reçu et éliminé - difficilement - Nantes, l'équipe en forme du moment (1-0), avant de nous imposer plus aisément en finale contre Montpellier (3-0), tombeur de Lens au tour précédent. Je ne dis pas que ce sera facile en finale contre le vainqueur de Bordeaux-Montpellier, mais ce ne sera pas plus dur que si nous devions affronter Monaco.»

« LE PUBLIC AVEC NOUS ! »

J. Duguépéroux espère de son côté que le public, bien maigre vendredi contre Nice (7 887 spectateurs), décrétera la mobilisation générale : « Honnêtement, et sans montrer du doigt qui que ce soit, je m'interroge : nous sommes quatrièmes tout seuls (Ndlr : comme après la quatorzième journée) et nous jouons devant à  peine 8 000 personnes. Que faut-il que nous fassions ? Je sais que le temps ne s'y prêtait pas vendredi, que deux matches sont programmés à  la Meinau en quatre jours. Alors, j'espère que les gens se sont réservés pour Monaco. Si nous voulons aller au bout, sur les trois fronts sur lesquels nous sommes engagés, nous avons besoin de tout le monde. Du public en particulier.» Samedi au décrassage et hier à  l'entraînement, l'entraîneur strasbourgeois s'est évertué à  convaincre ses hommes qu'ils n'avaient rien à  perdre : « En championnat, nous avons l'obligation de gagner chez nous. Cette fois, c'est différent : nous sommes challengers. Quand on voit le banc de Monaco contre le Havre (Henry, Scifo, Grassi et Martin), on a tout compris. Pour autant, les joueurs de Tigana ne sont pas imbattables. Ils sont passés par un trou de souris à  domicile contre Troyes en 16es de finale de cette Coupe de la Ligue (3-3 et 4 tirs au but à  2), ont été éliminés à  Laval en 32es de finale de la Coupe de France (1-0) et ont concédé le nul à  Lyon en encaissant trois buts. Les Monégasques ont beau avoir l'effectif le plus riche de France, tant en quantité qu'en qualité, nous sommes prêts.» Prêts pour l'exploit. Prêts à  aller chercher le premier billet de finaliste jamais décroché par le Racing en Coupe de la Ligue. Avec, en filigrane, une Europe dont le dessin prend peu à  peu forme dans les trois tableaux qu'évoque Duguépéroux.
Faites-leur plaisir !


Le Racing, qui accueille à  20 h 30 le leader du championnat, Monaco, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, se voit offrir l'occasion de séduire ses 20 à  25 000 supporters.

TOUS LES INGREDIENTS sont réunis : l'enjeu, l'affiche, la ferveur populaire, l'émotion. Tout pour faire de cette demi-finale de Coupe de la Ligue entre Strasbourg et Monaco le véritable événement de ce début de semaine, avant qu'une autre affiche n'occupe jeudi le devant de la scène, avec l'annonce du nom du repreneur du club. Mais en attendant cette seconde échéance capitale, place au terrain. Et rien qu'au terrain. A cette porte ouverte vers la finale du 12 avril au Parc des Princes et, derrière elle, à  ce billet pour la Coupe de l'UEFA promis au vainqueur. Jacky Duguépéroux, l'entraîneur strasbourgeois, le répète à  l'envi depuis deux mois : « La Coupe de la Ligue est le plus court chemin pour atteindre l'Europe. On peut décrocher sa qualification en C 3 en gagnant cinq matches.» Saint-Etienne en 16es (3-0), Cannes en 8es (2-0) et Louhans-Cuiseaux en quarts (5-1 a p) sont déjà  passés à  la trappe à  la Meinau. Et voilà  que se dresse aujourd'hui l'AS Monaco sur la route d'un Racing qui occupe fièrement - et tout seul - la quatrième place en championnat. Le quatrième contre le leader : c'est l'affiche rêvée. Car le Rocher monégasque est, cette saison, devenu montagne. Quart de finaliste de la Coupe de l'UEFA, caracolant en tête de la D 1, avec une bonne moitié du titre en poche, l'AS Monaco a faim et soif de tout. Elle est déterminée à  enrichir un palmarès vierge de tout succès depuis la Coupe de France 1991, son dernier sacre en championnat remontant à  1988. « J'ai revu Lyon - Monaco ce midi », disait Duguépéroux après l'entraînement hier soir, « j'avais presque oublié combien les Monégasques étaient agressifs dans le jeu, combien ils pressaient haut.» L'entraîneur strasbourgeois garde pour autre référence le match aller en championnat, au stade Louis 2 :« Nous avions certes perdu 2-0, mais en prenant le second but à  la dernière minute (marqué par Ismaël contre son camp), alors que quelques instants plus tôt, nous avions raté une balle d'égalisation. C'était la première fois que nous faisions jeu égal avec un adversaire en déplacement.»

LE RETOUR DE DJETOU

Le public, lui, ne s'y trompe pas. Hier soir, ils étaient déjà  13 000 à  avoir retiré leurs billets. Et les retardataires ont tout intérêt à  prendre leurs dispositions aujourd'hui.« Nous allons devoir écouler 10 à  12 000 places », prévient Jean-Michel Colin, le directeur administratif du Racing, « et je ne peux que conseiller aux gens de venir tôt.» L'enjeu, l'affiche, la ferveur populaire : pour relever un mets qui s'annonce délicieux, l'émotion sera elle aussi de la partie. Avec le retour de Martin Djetou, le fils prodige du centre de formation du Racing, dans son jardin de la Meinau. Le néo-Monégasque, nouvel international, n'a rien oublié de ses six années à  Strasbourg. « Je n'en garde que de bons souvenirs. Pour moi, c'est sûr, ce match revêt une importance particulière, puisque je vais retrouver tous mes potes. Mais je ne me fais pas d'illusions : je m'attends à  une grosse pression des Strasbourgeois. Nous devrons être vigilants. Si nous pratiquons le jeu qui est le nôtre, nous avons les moyens de passer.» Grosse pression : l'élève de Jean Tigana ne croit pas si bien dire. Valérien Ismaël, son copain du centre de formation, l'avertit avec le sourire : « Je vais l'appeler ce soir (hier) pour lui dire qu'il peut se préparer à  recevoir des « choukasses». Ne cherchez pas ce que ça signifie. C'est un mot que nous avons inventé au centre de formation. Vous, peut-être pas, mais lui, il comprendrace que je veux dire.» Le stoppeur strasbourgeois ne peut être plus clair : le Racing a la ferme intention de tacler l'AS Monaco et de la bouter hors de la Coupe de la Ligue. Sans compter que les « ciel et blanc » n'ignorent pas qu'un exploit face aux Monégasques serait le meilleur moyen de reconquérir un public qui, malgré leur quatrième place en D 1, continue désespérément de se faire tirer l'oreille.
STRASBOURG. Stade de la Meinau. -Temps frais. Pelouse grasse. Bon éclairage. 25787 spectateurs. Arbitrage de M. Garibian, assisté de MM. Augu et Crochemore. Mi-temps 1-0. Buts : Zitelli (45e, 69e) pour Strasbourg ; Anderson (61e) pour Monaco. STRASBOURG : Vencel - Raschke, Dogon, Ismaël, Rott - Okpara, Dacourt, Collet, Baticle (cap) (puis Keller 86e) - Zitelli (puis Petit 89e), Nouma. Ent : Duguépéroux. MONACO : Barthez - Martin, Djetou, Irles, Di Meco - Legwinski, Viaud (puis Ikpeba 56e), Petit (cap), Scifo (puis Benarbia 80e) - Petersen (puis Anderson 56e), Grassi. Ent : Tigana.
A noter que pour les tours précédents contre Cannes en 1/8e et contre Louhans en 1/4 notamment, la Meinau était aussi vide que cette année. On peut donc esperer que les gens se bougent un peu pour la reception de Sainté. Une réunion aura lieu mardi je crois pour déterminer les tarifs et les éventuelles opérations spéciales (gardez votre billet du match de Clermont).
COUPE DE LA LIGUE « Nous ne sommes pas là  par hasard »

A l'image d'un Jean-Luc Dogon qui retrouvera son ancien club, Bordeaux, en finale, le Racing déguste une qualification qui n'est que la suite logique de ses performances en championnat.

Martin Djetou est un garçon émotif. On se souvient des larmes qu'il avait versées le 12 mai dernier, lors de son transfert du Racing à  Monaco. Mardi, sitôt l'élimination de son nouveau club, l'ASM, dans l'antre d'un RCS où il a éclos, le milieu de terrain monégasque a éclaté en sanglots. Inconsolable et néanmoins consolé par ses potes strasbourgeois, Valérien Ismaël et Olivier Dacourt. « Il en avait gros sur la patate », raconte le grand Valé. « Il a mal vécu d'être éliminé contre son ancien club », ajoute O. Dacourt, « il était tellement triste qu'il n'a même pas pensé qu'il était leader du championnat de France et quart de finaliste de la Coupe d'Europe. Nous nous sommes efforcés de lui remonter le moral, en lui disant qu'il allait être champion et gagner la Coupe de l'UEFA. Qu'il pouvait bien nous laisser quelque chose. Mais rien n'y a fait. Ensuite, nous l'avons laissé à  sa déception, car nous étions, nous, en pleine euphorie.» Radieux, le Racing, en effet, à  l'image d'un Dacourt tout à  la joie de disputer la première finale de sa carrière. « Il y a deux ans, pour la finale de Coupe de France au Parc contre le PSG, j'étais 17e, même pas sur la feuille de match.» David Zitelli a, lui, davantage bourlingué que son jeune coéquipier. Mais jamais il n'avait eu la chance, lui non plus, de disputer une finale de Coupe. En 1994-95, il avait été stoppé - et le FC Metz avec lui - en demi-finale par un certain Racing-Club de Strasbourg, à  la Meinau (1-0, but de Pouliquen). Mais comme le RCS, l'attaquant strasbourgeois est aujourd'hui en pleine bourre.

DOGON LE TORERO

Au point qu'on évoque de nouveau son arrivée au sein d'une équipe de France dont Aimé Jacquet annoncera demain la composition pour le match amical face au Pays-Bas mercredi au Parc des Princes. Zitelli a inscrit avant-hier ses 21e et 22e buts officiels de la saison. A 28 ans, il savoure pleinement son bonheur : « Il faut quand même que je remercie Jean-Luc Dogon », s'amuse-t-il, « car il a dû être torero dans une vie antérieure». Allusion aux deux sauts du libero strasbourgeois, pour laisser passer le ballon, sur ses deux coups francs marqués au Niçois Valencony et au Monégasque Barthez. Deux exemplaires sortis d'un même moule à  une semaine d'intervalle. « Je connais la frappe de David », répond l'ancien Girondin, « et j'essaie toujours de venir me placer entre le ballon et le gardien. Quand la balle est entrée, j'ai tout de suite repensé au coup franc marqué contre Nice.» La sonnerie de son téléphone portable l'interrompt. A l'autre bout du - sans - fil, un journaliste bordelais. « Tu peux dire aux Girondins », charrie le défenseur du Racing, « que nous allons les battre deux fois. Le 8 mars en championnat et le 12 avril pour la finale du Parc.» Lui qui était l'un des plus critiques sur la qualité de jeu du RCS en début de saison est définitivement rassuré : « Notre victoire à  Bordeaux (tiens, tiens...) début octobre a constitué un déclic. Depuis, l'amélioration a été régulière. C'est vrai, personne n'est jamais à  l'abri, mais si nous sommes finalistes de la Coupe de la Ligue, en 8es de finale de la Coupe de France et quatrième en championnat à  12 journées de la fin, en lice sur les trois tableaux donc à  une époque aussi avancée de la saison, c'est que nous avons des qualités. Il n'y a pas de secret.» Dans un salon de la presse plus fréquenté qu'à  l'accoutumée par les confrères de la presse nationale, Jacky Duguépéroux déguste la grâce du moment. Sans s'enflammer. Cette finale-là  est son enfant, alors qu'en 1995, lors de l'épopée en Coupe de France, il n'avait été intronisé au poste d'entraîneur qu'avant la demi-finale contre Metz.« Cette finale de Coupe de la Ligue appartient d'abord aux joueurs. L'équipe est dans une phase ascendante et peut encore s'améliorer. La preuve, c'est qu'en première mi-temps contre Monaco, comme face à  Rennes et Nice, nous n'étions pas bien positionnés.» Moins de deux ans après la campagne en Coupe de l'UEFA stoppée par le Milan AC en 16es de finale, l'Europe est là . A portée de main. A 90 ou 120 minutes. « Je n'y pense pas. Avant Monaco, j'ai simplement dit aux joueurs d'être présents dans les duels, qu'ils savaient ce qu'il y avait au bout. La situation, cette année, n'a rien à  voir avec 1995. A l'époque, la finale de Coupe de France était un peu une récompense. Cette fois, nous irons pour tout autre chose.»
Pour l'anecdote ...
L'autre finale débute demain

« Proisy à  Paris, le Racing aux Alsaciens»: le kop a donné le ton hier. Le club joue la prolongation jusqu'à  demain midi et l'annonce du nom de son repreneur.
A l'heure où Strasbourg s'éveille, la demi-finale de Coupe de la Ligue appartient déjà  au passé. L'avenir, c'est la finale. L'autre finale. Celle que disputeront demain midi les trois candidats à  la reprise des actions de la Ville, dans le cadre de la transformation du club de société d'économie mixte en société anonyme à  objet sportif. Dans 24 heures, toute l'Alsace du football saura. Qui, de Roland Weller, IMG France/Mc Cormack ou Saatchi et Saatchi, prendra en main les destinées du Racing nouveau statut. Le jour le plus long pour les trois candidats déclarés, même si les observateurs n'accordent que peu de chances au dossier présenté par Pierre Rapin, PDG d'Eurodirect Marketing, soutenu par Saatchi et Saatchi et Eurest, dernier renfort en date. Eurodirect qui pourrait toutefois jouer les arbitres, car déjà  détenteur de 21,12 % des actions de la SEM. P. Rapin n'ignore pas avoir commis ce que les footballeurs appelleraient une erreur tactique en annonçant prématurément la présence d'Arsène Wenger à  ses côtés, avant de faire machine arrière quelques jours plus tard. Voilà , sans doute, pourquoi on l'a longuement vu discuter, samedi au palais de la Musique et des Congrès pour le 90e anniversaire du RCS omnisports, avec Christian Deleau, le bras droit de Roland Weller. « Nous sommes convenus de nous revoir après jeudi », confiait avant le match le vice-président strasbourgeois, serein, mais conscient tout de même que face à  Mc Cormack, la partie s'annonce ardue. Un Deleau qui tacle au passage le géant américain : « Strasbourg n'a pas le potentiel pour rivaliser avec les vingt plus grands clubs européens. Celui qui prétend le contraire se trompe ou trompe les autres.»

APRÈS JEUDI, LES TRACTATIONS ?

Patrick Proisy, le Directeur Général d'IMG/France, n'était pas à  la Meinau, lui, hier soir. « Pour ne pas interférer », indiquait-il dans l'après-midi, « dans la décision de la mairie, ni perturber l'équipe. Mais soyez sûr que je regarderai la rencontre à  la télé.» Les supporters du kop lui ont envoyé, via le tube cathodique, un message sans équivoque, sur une gigantesque banderole : « Proisy à  Paris, le Racing aux Alsaciens.» Ces dernières semaines, on prête à  P. Proisy toutes les intentions. Notamment celle, s'il était choisi, de se rapprocher de Roland Weller. Il y a trois semaines, il n'avait en tout cas rien exclu, pas même cette possibilité.« De sa liste, ça me paraît difficile. Mais notre projet ne s'inscrit pas dans un processus de rupture, plutôt dans la continuité. Si nous sommes choisis, les hommes en place le resteront. Nous les observerons.» Certains murmurent même qu'il aurait proposé à  la mairie un package foot-basket : « Nos intentions sont claires : faire de Strasbourg une capitale européenne, sportivement et artistiquement. Je crois savoir que la section rugby du Racing marche bien. Il est peut-être temps que l'Alsace dispose d'un grand club de rugby.» L'appel du pied à  André Bord, le président du Racing omnisports (Ndlr : qui détient actuellement 6 % des actions de la SEM, mais possédera 33 % de la future SAOS), est à  peine déguisé. Un André Bord qui, lors du gala du 90e anniversaire, s'est fendu de multiples remerciements au président Weller et à  son équipe. « Je me méfie de remerciements comme ceux-là  », ironise Proisy, « en général, quand ils viennent, ça signifie que l'heure n'est plus aux projets. Plus sérieusement, j'ai connu M. Bord à  l'époque où je jouais encore au tennis. J'ai beaucoup de respect pour lui et je ne doute pas que nous puissions trouver un terrain d'entente.» Les tractations auraient-elles débuté ? Réponse en forme de pirouette : « Croyez-vous qu'un candidat puisse solliciter la reprise du Racing sans passer par André Bord?» Discret, Proisy le reste sur les sommes - on parle de 30 millions de F annuels sur cinq ans - que le groupe IMG entend injecter dans le club : « On ne bâtit pas une équipe à  coups de millions. D'ailleurs, quand on dispose déjà  d'un groupe capable de rivaliser avec les grands, on ne le bouleverse pas. Tout juste peut-on lui apporter une ou deux retouches pour le bonifier encore. Pour viser régulièrement une place dans les cinq premiers et, à  plus ou moins long terme, le titre. Des chiffres précis vous seront donnés le moment venu.» Demain midi, alors, si IMG/France emporte la décision. Sourire à  l'autre bout du fil : « Je ne viendrai pas à  Strasbourg pour m'entendre dire que je ne suis pas retenu. Donc, si vous me voyez jeudi...» Restera-t-il à  Paris, comme le lui demandaient hier soir les supporters ? Ou sortira-t-il vainqueur de ce match dont Christian Deleau avait, d'une formule lapidaire, cerné les enjeux samedi après son entretien avec Pierre Rapin : « C'est l'Alsace qui joue contre le reste du monde » ?
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Message par Supporters »

Mauvais souvenir pour moi j'était, a l'hopital se jour la. Je devener fout j'écouter le match a la radio, j'ai exploser de joie, des que l'arbitre a sifflé la fin du match (2-1 pour le racing)
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argueti
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vincenzo2004
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Message par vincenzo2004 »

c'était mon premier match a la meinau...
...Retrouver une cohésion d'équipe...
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