[96/97] Finale CDF : Bordeaux / RCS : 0-0 (5-6 t.a.b.)

[Hans]

Souvenirs, souvenirs ... (12/04/1997)

Bordeaux pris au Collet

En réussissant le dernier tir au but d'une pathétique séance, le milieu de terrain strasbourgeois a offert au Racing la Coupe de la Ligue et sa qualification pour la Coupe d'Europe de l'UEFA.

Ces deux derniers mois, Roland Weller l'avait martelé sans relâche : « Je ne peux pas perdre.» Il faut croire que la méthode Coué de celui qui ne sera plus le président du Racing dans quelques jours a du bon. Après le titre de champion de France 1979, après les Coupes de France 1951 et 1966, le Racing a remporté hier soir la Coupe de la Ligue contre Bordeaux. Oh, sûrement pas à  l'issue d'un grand match, mais qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse...

Ce matin, Jacky Duguépéroux et ses hommes doivent effectivement être ivres. D'un incommensurable bonheur. Car au bout d'une séance de tirs au but de folie, le Racing a ajouté une nouvelle ligne à  son palmarès et arraché sa qualification européenne. Il peut préparer sa huitième campagne continentale. Epilogue jubilatoire d'une soirée qui avait commencé par une autre bonne nouvelle. Il est en effet 20 h 15 hier quand David Klein rejoint Thierry Debes et Alexander Vencel. Les trois gardiens du Racing se donnent l'accolade. Franche, sincère. Le Slovaque vient de terminer son échauffement. Depuis une heure, il est sous infiltration. Et le miracle qu'il espérait tant s'est produit. Sans doute, à  cet instant précis, le numéro un strasbourgeois s'auto-déclare-t-il « bon pour le service». Il va prouver qu'il l'est au cours d'une première période cadenassée, en s'illustrant sur les deux seuls faits notables de cette partie d'échecs crispée. Le premier survient à  la 34e, c'est tout dire. Un coup franc de Colleter boxé des deux poings par le Slovaque, la reprise instantanée de Pavon filant nettement au-dessus. Le second intervient à  la 43e quand un ballon en profondeur échappe à  Papin, mais fait le bonheur de Ziani. D'un crochet extérieur, le petit milieu bordelais se remet sur son pied droit, mais Vencel a jailli comme un diable de sa boîte et repousse la menace. Le reste ? Rien que de très anodin. Une frappe lointaine de Papin trop enlevée (15e). Une demi-volée de Colleter elle aussi au-dessus (17e). Un joli tir enveloppé de Domoraud qui fait trembler l'extérieur des filets (25e). Et une tête ratée de Baticle sur un coup franc d'Ismaël (38e). On voit mal, alors, comment la rencontre peut se débrider. On se trompe. Car sans atteindre des sommets, le niveau de jeu subit à  la reprise un sensible coup d'accélérateur. Les espaces sont plus nombreux. Les occasions aussi. Zitelli rate bien un centre facile pour Nouma pourtant seul aux 9 m (48e). Mais d'un côté comme de l'autre, on s'approche de la cible. Sur une sortie de Vencel devant Tholot, Ba tente un lob audacieux qu'Ismaël détourne de la tête aux 6 m (51e). Puis, coup sur coup, Nouma hérite de deux ballons en or. À la 51e, l'ex-Parisien, lancé dans le trou par Zitelli, frappe sèchement sur le gardien girondin. Sept minutes plus tard, il tergiverse un peu trop sur un contrôle aérien au point de penalty et le Belge vient lui chiper le ballon dans les pieds. En guise de réponse, Gralak place un coup de tête canon qui rase la lucarne de Vencel, après un corner de Papin (61e). Nouma montre alors au Brésilien que le jeu aérien n'est pas son domaine réservé, mais lui aussi manque de précision sur un coup franc de Collet (75e). Le hic, c'est que le mieux ressenti de part et d'autre ne débouche sur rien de bien concret. Dès lors, la prolongation devient inévitable. Pour la préparer, Courbis injecte du sang frais avec Diawara et Luccin. Duguépéroux lance Petit, Rott, puis M'Ghoghi. Mais aucune des deux équipes ne parvient à  trouver la clef. Vencel a verrouillé ses buts à  double tour et Gralak s'en rend compte sur un coup franc à  la 97e. Bodart, tout aussi hermétique, s'interpose courageusement devant Nouma arrivé à  toute vapeur (99e). Ce sont là  les derniers soubresauts, avant la fatidique épreuve des tirs au but, d'une finale accrochée, mais décevante. C'est l'Europe qui se joue à  la loterie. A deux balles de match ratées par Raschke et Petit, peut-être ? Non, car le pied de Collet, lui, ne va pas trembler devant Bodart. « Little man » peut faire tournoyer son maillot au-dessus de sa tête et se lancer dans le tour d'honneur le plus rapide de l'histoire : l'Europe n'attend pas.

Source : L'Alsace

[argueti]

Ah 97..., le penalty de Collet, les dents cassées de Ziani .... que de souvenirs ...

[Frantz]

Bravo Hans beau boulot. Un super souvenir en plus contre Bordeaux.

[hopla]

De cette finale je n'ai retenu qu'une chose...c'etait le titre de l'Equipe le lendemain qui disait.....CA UNE FINALE?.....en ayant ete dans les tribunes du Parc c'est vrai que c'etait pas terrible mais ils auraient pu nous trouver un papier moins assassin

[waka]

raah cette epoque c'était trop bien, c'était l'année d apres qu'on a fait le magnifique chemin en uefa avec ce but de baticle contre l'inter ptin comme il était trop content j'en avais les larmes au yeux.....

[Maneo]

Ah bon cette finale était pourrie ! J'aurai bien voulu pour celle face à  Amiens mais pas celle face à  Bordeaux !

[waka]

bah pour l'equipe dés que c'est 0-0 en finale c'est pourri

[Juju]

euh... vous parlez de quelle finale là  ?:oops:

[Frantz]

bah pour l'equipe dés que c'est 0-0 en finale c'est pourri

Rien à  secouer seul le résultat compte. ON A GAGNE.

[Bomber]

C vrai ça, on a gagné!
En plus on a gagné le droit de torcher Liverpool, Glasgow (chez eux en plus) et presque l'Inter de Gronaldo (dur dur le coup franc de dacourt sur le poteau au match aller) !!

Si ça ct pas du plaisir, j'y connais rien!

Et puis pas sûr que l'Equipe est encore bien réalisé que le racing n'évolue pas en Bundesliga...