[16/17] Coupe de France

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Alkand
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Re: [16/17] Coupe de France

Message par Alkand »

Dropsy a écrit :Angers risque de se qualifier non ?
Seulement s'il bat Paris ce qui est loin d'être fait. Depuis quelques années le finaliste n'est plus qualifié si le vainqueur l'était déjà par le championnat.

Concernant le choix de Jardim je pense que c'était le bon. En plus du fait de reposer un peu ses cadres, je pense que si Monaco avait aligné une équipe compétitive et avait perdu ça aurait fait du mal dans les têtes après la défaite en coupe de la ligue.

Monaco aurait été battu deux fois à la régulière par Paris et mentalement ce n'est pas bon.
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FM17
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Re: [16/17] Coupe de France

Message par FM17 »

je suis d'accord avec ça...Si la demie finale avait été Monaco-Angers à Louis II il n'aurait pas mis la CFA2... ;)
Coup de chapeau à Angers qui a un jeu physiquement et tactiquement au point ! Moulin fait du bon taff !
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: [16/17] Coupe de France

Message par Kaniber »

dna a écrit :Coupe de France - Finale
Samedi 27 mai 2017

Angers 0 - 1 PSG
.
Paris sans pitié
Le PSG, mis en difficulté par une belle équipe d’Angers, a fini par s’imposer hier au Stade de France pour remporter la 11e Coupe de France de son histoire, ce qui en fait le recordman en la matière.
Le PSG, désormais triple tenant du titre, s’offre aussi un deuxième titre cette saison après la Coupe de la Ligue (trois en comptant le Trophée des champions) et termine sa saison chaotique sur une note plus positive.
Été mouvementé à Paris ?
Mais que ce fut difficile ! Il a fallu un dernier corner, tiré par l’Argentin Angel Di Maria, pour que la vaillante défense angevine ne cède, sur un but contre son camp du Sénégalais Issa Cissokho (90e +1).
Le club de la capitale, dépossédé de son titre de champion de France par Monaco et humilié par Barcelone en 8e de finale retour de Ligue des champions (l’historique 6-1), s’évite ainsi une nouvelle désillusion. Mais ses difficultés récurrentes soulèvent aussi beaucoup de questions sur la suite du projet du Paris SG.
Quels postes renforcer ? Que changer qui n’a pas marché ? Unai Emery doit-il rester en poste ? Des joueurs vont-ils demander un bon de sortie ? L’été parisien risque d’être, comme le précédent, plutôt mouvementé.
Ces préoccupations ont en tout cas offert à la Coupe de France, qui fêtait ses 100 ans, une finale emballante, accrochée jusqu’au bout, et même haletante, comme cette interminable course d’Edinson Cavani qui, au duel avec le rugueux Ismaël Traoré, finit par prendre le meilleur pour… manquer le cadre (85e ).
La finale opposait deux formations tout en contraste : d’un côté, le plus petit ou deuxième plus petit de budget de l’élite, Angers, dont le palmarès ne compte que deux titres de champion de Division 2, en 1969 et 1976. Et de l’autre, le PSG et ses 500 millions d’euros de budget, sa pléiade de grands noms, son armoire à trophées bien garnie et ses ambitions gigantesques.
Mais Angers, 12e de L1 cette saison, 9e la précédente, n’est plus si petit que ça. « Si on peut, on essaiera de montrer dès le début de la rencontre qu’ils auront affaire à un adversaire coriace ». Stéphane Moulin avait cru bon devoir prendre des précautions oratoires avant la rencontre, arguant que « la difficulté avec Paris, c’est qu’il y a ce qu’on veut faire et ce qu’ils nous laissent faire ».
Le « si on peut » était de trop : son « SCO », porté par un public largement à la hauteur d’une finale, et souvent plus bruyant que les supporters du PSG, n’a pas été intimidé. Athlétique, parfaitement en place défensivement, elle a fait mieux que résister aux assauts parisiens pendant les 90 minutes du temps réglementaire.
Surtout, souvent caricaturé en équipe de déménageurs, incarnée par un capitaine, Cheikh Ndoye, dont les mensurations (1,92 m, 90 kg) ne feraient pas tâche sur un terrain de rugby, Angers a démontré qu’il savait aussi jouer au ballon.
Letellier quasi souverain
L’occasion la plus nette de la première mi-temps, un superbe enchaînement contrôle poitrine-frappe de volée de l’Ivoirien Nicolas Pépé, est à mettre au crédit des Angevins : elle est venue mourir sur le poteau du gardien parisien Alphonse Areola (26e ).
La différence de standing et de moyens s’est vue, quand même, et ce sont les Parisiens qui se sont le plus montrés dangereux : par Serge Aurier (8e ), puis encore par Blaise Matuidi (11e ), Edinson Cavani (13e , 15e , 19e ).
Mais le portier angevin Alexandre Letellier, formé par le PSG, s’est aussi montré à la hauteur, captant ou claquant des centres dangereux (29e , 50e , 57e ). Il a fini par céder, pour le plus grand soulagement des Parisiens.
« C’est le football qui est comme ça, a regretté Cheikh Ndoye, le capitaine des vaincus. C’est triste mais c’est la vie. On est tombé sur une grande équipe. Des finales je ne sais pas si on va en jouer une deuxième fois. On avait une belle génération, le football est tellement cruel. » Et le PSG si fort dans cette Coupe de France dont il se repaît chaque année.
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