Thierry Laurey

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FM17
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Re: Thierry Laurey

Message par FM17 »

alphons a écrit :mais nan.....le lien pour ecouter l'interview....... :D
euh oui j avais compris :lol:
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Kaniber
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Re: Thierry Laurey

Message par Kaniber »

dna a écrit :Laurey, artisan du succès
Thierry Laurey n’a pas perdu de temps. Un an seulement après son arrivée au Racing, l’entraîneur a rempli l’objectif du club : faire monter les Strasbourgeois en Ligue 1.
Au coup de sifflet final, il a serré les poings, comme un boxeur qui vient de mettre son adversaire K.-O. Il a ensuite communié avec ses joueurs au milieu de la pelouse, mais sans se départir d’une certaine retenue. Thierry Laurey est comme ça : il n’est pas du genre à s’enflammer.

Jeudi, quelques heures avant l’ultime – et ultra-stressante – journée de championnat, il avait déjà montré un visage zen et détendu. « C’est un match important, mais ce n’est qu’un match de foot ». Tel était le mantra de l’entraîneur alsacien, plutôt décontracté vu le contexte.
« Le sentiment du travail bien fait »

Et Laurey n’a pas changé son attitude d’un iota, vendredi soir, dans les vestiaires de la Meinau. Comme toujours depuis son arrivée en Alsace, il a gardé un calme olympien au milieu de l’excitation générale.

Point de cris de joie ou de grandes déclarations : le natif de l’Aube est resté fidèle à lui-même. Calme et posé…

« Moi, mon sentiment premier, c’est celui du travail bien fait. On ne me paye pas pour perdre des matches », exposait ainsi le coach de 53 ans, sans s’extasier plus que cela.

On l’aura compris, Thierry Laurey n’est pas du style à étaler ses sentiments sur la place publique. Ni à se lancer dans de grandes envolées lyriques. Et encore moins à mettre son ego en avant…

En conférence de presse, après la montée, il n’a donc pas dérogé à la règle, préférant parler longuement des autres plutôt que de s’attarder sur son cas personnel. « Face à Bourg-en-Bresse, les garçons ont fait ce qu’il fallait, soulignait ainsi l’ancien joueur de Saint-Étienne, de Marseille ou du PSG. Et sur l’ensemble de la saison, il y a une certaine logique à notre montée. »
« Il y a eu des petits virages qui auraient pu être dangereux et qu’on a bien pris »

Celui qui a fait monter le Gazélec d’Ajaccio de National en Ligue 1 a tout d’abord salué ses prédécesseurs (François Keller et Jacky Duguépéroux, entre autres), puis les habituels remplaçants au sein de son effectif.

« Je tiens à remercier en premier ceux qui ont le moins joué, avançait ainsi le coach. Je comprends leur frustration, mais il n’y a jamais eu aucune critique, personne n’a regimbé au travail et personne ne l’a joué solo. Au-delà du talent, c’est l’état d’esprit qui a été primordial. »

Et notamment dans un sprint final ô combien stressant. À ce sujet, Thierry Laurey a aussi rendu hommage… aux autres équipes de Ligue 2.

« Je tiens à saluer le parcours d’Amiens. Ce sont les équipes qui n’ont pas lâché qui sont allées au bout », soulignait-il.


L’entraîneur, qui a déjà connu quelques échecs dans son parcours d’entraîneur – notamment cette descente en National avec Amiens, en tout début de carrière – n’a pas non plus manqué d’avoir « une petite pensée » pour les adversaires malheureux du Racing.

« Lens, Brest ou Nîmes n’étaient pas loin, ce championnat était très particulier et on savoure, car on a ramé, soulignait aussi le coach. Mais le plus important est qu’on a su rebondir après chaque mauvais résultat. Il y a eu des petits virages qui auraient pu être dangereux et qu’on a bien pris. »

Et l’entraîneur d’ajouter : « Aujourd’hui, on en profite, car ce sera plus dur la saison prochaine ».

En effet, une difficile mission attend le Racing pour la saison à venir. En Ligue 1, il faudra forcément essuyer quelques tempêtes. Mais avec un capitaine nommé Thierry Laurey, l’équipage Racing peut tout de même envisager l’avenir avec confiance…
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Kaniber
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Re: Thierry Laurey

Message par Kaniber »

dna a écrit : Le point avec Thierry Laurey, moins d’une semaine après la montée en Ligue 1
«Suffisamment attractif»

L’entraîneur du Racing a décidé de ne pas s’attarder pendant des plombes sur la jolie saison strasbourgeoise qui permet à son club de retrouver l’élite neuf ans après. Thierry Laurey veut que son retour à lui en Ligue 1, deux ans après en être redescendu avec le Gazélec, soit une réussite.
Avec le club ajaccien déjà, Thierry Laurey avait connu deux montées successives. De quoi l’aider à éviter la même issue malheureuse au sein de l’élite ? Premiers éléments de réponse.

«– Moins d’une semaine après la victoire face à Bourg-en-Bresse, êtes-vous dans l’analyse d’une saison de Ligue 2 réussie ou dans la projection de ce qui vous attend ?

– Aujourd’hui, mon problème est de faire en sorte de bonifier l’équipe, de lui apporter un peu plus de performance. On est monté et c’est très très bien. Mais on ne va pas non plus se gargariser éternellement avec ça. On a pu apprécier la fin de saison notamment la dernière ligne droite ( que le Racing a conclue par une série de sept victoires et trois nuls, NDLR ). Mais j’ai basculé sur la suivante et je m’occupe de mon effectif.
« L’idée n’est pas de faire les fanfarons »

D’une manière générale, on peut y réfléchir depuis un moment. Et il y a la priorité de s’occuper de ceux qu’on a sous contrat. Les garder avec nous, ce n’est pas gagner d’avance. Après, en fonction de ceux que tu veux garder, de ceux que tu vas garder, il y a toute une réflexion.

– Est-ce le lot délicat d’enchaîner deux montées ?


– Effectivement. Il y a les joueurs qui ont réussi à s’adapter tout juste à la Ligue 2 après être montés du National, il y a ceux que tu espères titulaires en puissance en Ligue 1 et il y a ceux pour lesquels tu as un doute. Après, il s’agit de tout caler. Mais on a un peu de temps pour ça, par rapport à l’année dernière quand le National se terminait après la Ligue 2. Là, on a aussi une semaine de rab parce que la Ligue 1 débute une semaine après (le 5 août). On n’est pas concerné par le barrage et Angers aussi est dans l’incertitude. S’il gagne la Coupe de France et joue l’Europa Ligue, ce ne sera pas la même chose.

– Est-ce à dire qu’il n’y a pas lieu de se précipiter pour le Racing ?


– Il y a de ça. En ce moment, tous les agents appellent et te garantissent une bonne affaire à faire, ceci, cela, alors que l’affaire n’est parfois pas si bonne que ça au final. Je considère que Strasbourg est suffisamment attractif en Ligue 1 pour ne pas travailler dans l’urgence. Ce n’était par exemple pas le cas avec le Gazélec, il y a deux ans. On avait été contraint de recruter tardivement et on avait eu du retard à la reprise ( le club d’Ajaccio avait entamé son championnat de L1 avec sept défaites et trois nuls ). On a des idées directrices en termes de recrutement, on a en tête quatre ou cinq recrues envisageables à chaque poste qu’on veut pourvoir. Mais entre ceux qui signent ailleurs, ceux qui ne sont pas décidés… le choix se restreint. Mais on ne fera pas le recrutement par défaut.

– Le Racing a développé un jeu ambitieux cette saison, volontiers offensif. Sera-ce la même chose la saison prochaine ?


– On devra s’adapter. On sait que l’on n’aura pas la balle. C’est une donnée à prendre en compte dans la construction de l’équipe. Mais il y aura d’autres domaines où s’adapter, comme dans la gestion médiatique. En Ligue 1, il y a la télé, des reportages, des émissions qui peuvent te faire tourner la tête. Il faudra surveiller un peu plus ce qui se fait autour de l’équipe. L’idée n’est pas de passer à J + 1, à Tribune Sport et de faire les fanfarons mais de gagner les matches.

– N’êtes-vous pas dans l’attente d’une prolongation de votre contrat qui s’achève en 2018 alors que vos débuts ont été impecc ables sur le banc alsacien ?


– Si ça doit venir, tant mieux. Je me plais bien à Strasbourg mais je dépends comme tout le monde des résultats. Au Gazélec Ajaccio, j’avais été prolongé après la montée en Ligue 1 mais, au final, j’avais laissé ma dernière saison. L’objectif, avec le Racing, n’était pas d’être premier et on y a réussi. Mais de la même manière, on n’allait pas prolonger tous les joueurs. Il n’y a pas de notion de services rendus dans le foot. Tu ne peux pas faire plaisir à tout le monde. On serait bien avec 20 points à la fin de la saison et la même équipe que cette année… Il faut privilégier l’aspect professionnel des choses.

– Vous avez déjà été promu en Ligue 1. Quels sont les enseignements dont vous comptez tirer profit pour cette saison ?


– Les choses peuvent aller assez vite. On avait mal débuté avec Ajaccio, on s’était repris ensuite. Mais ce qui est sûr, c’est que la seconde partie de saison est très compliquée pour un promu. Il ne faudra pas nous croire arrivé à la trêve.
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PoY
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Re: Thierry Laurey

Message par PoY »

sofoot a écrit :LAUREY : « MARC KELLER NE PARLAIT QUE DE MAINTIEN »

Depuis que Strasbourg a validé ses retrouvailles avec la Ligue 1, Thierry Laurey n’a guère eu le temps de souffler, entre les différentes festivités, les entretiens avec les joueurs et les réunions avec ses dirigeants. Avant de prendre une petite douzaine de jours de vacances, l’entraîneur du Racing a pris le temps de revenir sur cette saison qui s’achève et d’anticiper celle qui s’annonce.

Strasbourg est en Ligue 1 depuis le 19 mai dernier. Avez-vous eu le temps de souffler un peu ?
Pas encore. Mais ça va venir. On a déjà pris le temps de savourer cette performance. On s’y préparait, car depuis quelques semaines, les résultats étaient positifs. Il fallait juste bien terminer devant Bourg-en-Bresse, ce que nous avons su faire (2-1), avec plus de 27 000 spectateurs à la Meinau et 6000 au Zénith. Mais depuis vendredi dernier, l’agenda est assez chargé. Il y a des invitations, des réceptions, et nous devons aussi préparer la saison suivante. Nous avons quasiment bouclé notre programme estival. On reprendra le 28 juin, on ira à Vittel du 7 au 14 juillet, et six matchs amicaux sont au programme. Il y a aussi les rendez-vous avec les joueurs.

Le mercato s’annonce-t-il animé ?
On devrait recruter huit joueurs. Des joueurs en fin de contrat vont nous quitter (Saad, Marester, Gragnic). Nous discutons avec d’autres, qui sont aussi en fin de contrat. Kader Mangane, qui pourrait rester, Seka... Guillaume, qui appartient à Lille, mais que nous aimerions garder. Il a plutôt envie de rester, d’ailleurs.

Et Khalid Boutaïb, votre meilleur buteur ?
On lit beaucoup de choses à son sujet. D’offres venant de Turquie, d’Angleterre, du Qatar... Il est en fin de contrat, c’est vrai. Mais ce que je peux vous dire, c’est que nous lui avons proposé quelque chose, car on tient vraiment à ce qu’il poursuive chez nous. Il a fait une saison épatante.

Strasbourg is back !

Strasbourg était-il l’an dernier un promu comme les autres ? À peine la montée en Ligue 2 validée, il était question de L1...
C’est vrai. Strasbourg est une vraie ville de foot. Le Racing a gagné des titres, joué la Coupe d’Europe. Mais l’année dernière, l’objectif était d’assurer un maintien tranquille. Le club revenait de très loin, de CFA 2 ! La majorité des supporters n’attendait que le maintien. C’est vrai que d’autres, encore plus passionnés, évoquaient la Ligue 1 parce que nous sommes à Strasbourg. Mais au niveau du club, la Ligue 1, c’était un projet sur deux ou trois ans ! Marc Keller, notre président, ne parlait que de maintien. On voulait bien travailler, stabiliser le club et progresser.

Et ce sont finalement les supporters les moins raisonnables qui ont eu raison...
Oui, mais encore une fois, il n’y avait de pression insoutenable. Nous avons travaillé en parfaite sérénité. Les résultats sont venus assez tôt. À la trêve hivernale, quand nous occupons la cinquième place avec trente-deux points, il y a déjà la satisfaction d’avoir réalisé une bonne première partie de championnat. C’est grâce à notre phase retour que nous avons pu terminer à la première place. Et notamment notre fin de parcours, avec sept victoires et trois nuls pour terminer. C’est ce qui a fait la différence. Mais ça se joue à quoi ? À deux points ! La montée concernait encore six équipes avant la dernière journée. Longtemps, Brest a eu la main. C’était peut-être l’équipe qui pratiquait le meilleur football, avec Troyes.

Strasbourg, ce n’était pas mal aussi...
Oui, mais je pense qu’au niveau de la qualité de jeu, ces deux équipes étaient supérieures. Lens aussi jouait bien. Amiens est monté en proposant quelque chose d’intéressant... C’est vrai que nous avons fait de très bons matchs. Pour moi, c’est une évidence : on peut atteindre des objectifs, obtenir des résultats en jouant bien. Quand je prends une équipe, c’est pour la faire progresser.

Il paraît que vous n’avez pas lâché vos joueurs de la saison...
(Il se marre) C’est vrai. Je suis super exigeant, à commencer avec moi-même. Quand j’étais joueur, c’était déjà le cas. C’est peut-être en partie grâce à cette exigence que nous avons si bien terminé le championnat. À un moment, on s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire. C’est vrai aussi que nous avons eu un peu plus de réussite. C’est un tout. La Ligue 2 demande beaucoup d’énergie. Il y a eu du turn-over, pour garder de la fraîcheur pour la fin du championnat. Avec les joueurs, avec le staff, on a beaucoup bossé.

Strasbourg est réputé être un club assez agité. L’avez-vous ressenti depuis votre arrivée ?
C’est marrant, mais on me disait que le GFC Ajaccio aussi était un club assez agité. J’ai passé des années merveilleuses en Corse. Et l’endroit n’avait rien de sulfureux. À Strasbourg, c’est pareil. Depuis que je suis là, je travaille dans le calme, la sérénité. Il y a de la passion, car Strasbourg est une vraie ville de foot, c’est vrai. Mais j’ai la chance de travailler avec des gens compétents. Ici, chacun fait son travail, dans son domaine.

Marc Keller : «  Le Racing est de retour chez lui, en Ligue 1  »

Marc Keller a fait une belle carrière. Il pourrait être tenté de mettre son nez dans le domaine technique. Après tout, on connaît bien des présidents qui n’ont jamais tapé dans un ballon et qui se mêlent de tout...
En effet, cela existe (rires). Marc Keller a joué au très haut niveau, il a été international (6 sélections, 1 but). Mais il me laisse bosser. Bien sûr, il s’intéresse au domaine technique, mais il ne vient pas interférer. Il a des responsabilités à la FFF, il n’est donc pas toujours à Strasbourg. Quand on ne se voit pas, on se téléphone. C’est super facile de collaborer avec lui comme avec les autres dirigeants. Et au niveau des partenaires économiques, c’est la même chose. Ils sont passionnés, ils mettent de l’argent, et parfois, ils vont venir me poser une ou deux questions relevant du domaine technique. Vraiment, ici, tout est bien cloisonné, l’ambiance de travail est excellente, et le président y est pour beaucoup.

Il vous reste un an de contrat. Avez-vous discuté d’une éventuelle prolongation avec Marc Keller ?
Non, pas encore, on prendra le temps de le faire. Le plus urgent, c’est le profil de l’équipe. Avec le président et Loïc désiré, le responsable de la cellule recrutement, nous travaillons en bonne intelligence. Au Racing, il n’y a pas de directeur sportif. Et cela facilite encore plus la relation entre le président et l’entraîneur...
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Re: Thierry Laurey

Message par baskath »

lequipe.fr a écrit :Thierry Laurey : « Je n'avais jamais rien gagné»

Au printemps 2015, Thierry Laurey avait créé la sensation en menant le Gazélec Ajaccio en Ligue 1. Il y a une semaine, le technicien récidivait à la tête du Racing Club Strasbourg. Entre deux réunions de recrutement, il est revenu sur la saison du club alsacien qu'il espère désormais maintenir dans l'élite.

« Strasbourg, promu en L 2 en 2016, va jouer dans quelques semaines en L 1...
Je profite, car c'est un peu inespéré.

Inespéré ?
Oui, mais pas dans le sens de chanceux. Quand Marc Keller (le président) est venu me chercher et m'a présenté son plan, il n'était pas question d'accession. L'objectif était de terminer le Championnat dans les huit premiers.

À quel moment, avez-vous compris que vous effectueriez une belle saison ?
Assez rapidement. Le recrutement a été conforme à ce que je souhaitais. J'ai pu rapidement mettre en place le système que je désirais avec ce 4-4-2 en losange, d'abord avec Gragnic au poste de meneur de jeu puis ensuite avec Boutaïb, un changement qui a apporté beaucoup, qui a permis notamment à mes deux attaquants de défendre sur les axiaux adverses.

Pourquoi ce système ?
Je n'invente rien, et je pense que c'est plus facile de marquer des buts avec des attaquants. On a la meilleure attaque du Championnat (63 buts). Bon, on a pris des buts aussi, 47 au total. Ça fait beaucoup. Je pense d'ailleurs que jamais aucune équipe n'est montée avec ce chiffre (*).

«J'ai parfois demandé à mon équipe de balancer»
Cela signifie que vous avez accepté l'idée du déséquilibre...
Non. Je suis un défenseur de métier, et je ne veux pas fanfaronner parce qu'on a gagné. J'ai voulu qu'on se projette rapidement vers l'avant. Mais je n'ai pas honte de dire que j'ai parfois demandé à mon équipe de balancer. Et pas honte de dire qu'il y avait dans ce Championnat des équipes qui maîtrisaient mieux le jeu que nous. Je pense à Lens, Troyes ou Brest. On avait une équipe très pragmatique. Mais en Ligue 1, il faudra être plus rigoureux. Et prendre moins de buts, car il y a des chances qu'on en marque moins.

Vous aviez connu la joie d'une montée en Ligue 1 avec le Gazélec Ajaccio...
Oui, mais ce n'est pas la même chose. Vraiment. Car c'est mon premier titre. Strasbourg est champion. Et je n'avais jamais rien gagné de ma vie. C'est important. L'idée d'un trophée...

En Alsace, vous aurez plus de moyens pour préparer la saison de L 1 ?
Oui, c'est une certitude avec un budget autour de 30 M€. À Ajaccio, c'était du bricolage, du super bricolage à la MacGyver.

Votre carrière d'entraîneur a été marquée par de nombreuses évictions, des galères. Est-ce une revanche ?
Non.

Mais ça ressemble à une carrière enfin lancée ?
Je ne sais pas si elle est lancée. Ce qui est certain, c'est que j'ai rencontré dans ce milieu des personnes qui gâchent ton plaisir, fracassent ta passion. Et c'est très douloureux.

Avez-vous un jour pensé à faire autre chose ?
Jamais. Même après Amiens (2008-2009), quand j'ai connu vingt et un mois de chômage... Je me souviens d'avoir dit à ma femme : “C'est ce que je veux faire, et je continuerai.” Pourtant, c'est dur. Le téléphone ne sonne plus. Les rapports à la maison se tendent. Et puis un jour, ça repart. J'ai retrouvé du boulot grâce à Saint-Étienne qui m'a proposé d'intégrer sa cellule de recrutement (en 2011).

Et aujourd'hui vous êtes en L 1...
Maintenant, il faut y rester. Et essayer de terminer entre la 15e et 17e place. J'ai vu que Dijon s'était sauvé (16e) avec le même nombre de points (37, comme Caen, 17e) que le Gazélec la saison passée (19e et relégué). »

(*) Depuis 1993 et l'instauration d'une poule unique en D 2 (22 équipes puis 20 à partir de 1998), une seule autre équipe promue dans l'élite a encaissé plus de 46 buts : Troyes en 2004-2005 (48).
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Re: Thierry Laurey

Message par alphons »

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La L1 j y crois encore
On est en L1 ...on est en L1 ....lalalallalalalalalalallaalaaaaaa
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Re: Thierry Laurey

Message par Alkand »

On a ciblé au moins huit arrivées. Il en faudra peut-être plus.
Ah bah il ne va pas falloir chômer.
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Re: Thierry Laurey

Message par Stan »

:lol:
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Re: Thierry Laurey

Message par Kaniber »

dna a écrit :« Je ne suis pas inquiet »
Thierry Laurey, l’entraîneur du Racing a pu se consacrer à quelques semaines de vacances depuis la victoire face à Bourg-en-Bresse, décrochée le 19 mai et qui a propulsé le club strasbourgeois en Ligue 1. Il n’en a pas pour autant coupé le fil bien conscient que la réussite d’un promu dépend de son intersaison. Pour l’heure, il ne s’affole pas.
Thierry Laurey pointera le bout du nez aujourd’hui, à la Meinau, pour des retrouvailles avec son groupe un peu plus d’un mois après avoir décroché la montée en Ligue 1. Le Racing ne s’est guère remué sur le front des transferts, avec (seulement) le recrutement de deux défenseurs, Kenny Lala et Pablo Martinez ? Cela n’a pas le don de contrarier son entraîneur, convaincu que le club strasbourgeois saura parvenir à ses fins lors du mercato estival, même avec un peu de retard. Au moment de retrouver le terrain et le contact avec ses joueurs, Thierry Laurey se montre assuré et rassurant par rapport à l’été du promu. Entretien.

– Vous reprenez aujourd’hui avec un effectif qui n’a guère été renforcé pour la Ligue 1. Est-ce un souci ?


– Ça ne me gêne pas. On est confronté au marché où, pour l’instant, il y a beaucoup d’intox. Les sommes évoquées sont gonflées. On est dans une sorte de poker menteur. Le club suit des dossiers, en nombre, qui vont se concrétiser ou pas. Je ne suis pas inquiet.

– Vous vous êtes déjà retrouvé à la tête d’un club promu en Ligue 1. Cette expérience vous inspire-t-elle une sorte de confiance ?

– Franchement cela n’a rien à voir. À l’époque, on se retrouvait avec 14 millions d’euros de budget ( le Racing affiche, pour la saison à venir un budget prévisionnel qui s’élève à plus du double ). On était obligé d’attendre que tous les clubs se soient servis pour être écouté. Aujourd’hui, avec le Racing, on n’est absolument pas dans cette situation. On peut discuter. On est dans la concurrence avec plusieurs clubs, ce qui n’était pas le cas avec le Gazélec Ajaccio. Après, on est promu, on ne peut pas se permettre de faire de folie. Mais on avance. Par rapport à l’environnement, si ça peut rassurer, je le redis : je ne suis pas inquiet.
« À un moment donné, les chiffres se dégonflent »

– Pour quelles raisons ?

– Parce qu’à un moment donné, les chiffres qui sont avancés se dégonflent. Il y a un vrai bon travail effectué avec le président, Romain Giraud, le secrétaire général, Loïc Désiré ( en charge de la cellule de recrutement ). Il y a des négociations en cours, pas mal de contacts et des pistes qui vont se concrétiser. Les dossiers évoluent de jour en jour mais j’ai la sensation que les choses avancent. Une fois le jeu de dupe fini et même si les agents ne simplifient pas les choses, on y verra vite plus clair.

– Vous aviez évoqué la nécessité de recruter huit à dix joueurs. Or, il n’y en a que deux, Kenny Lala et Pablo Martinez, pour l’instant. Cela ne constitue-t-il pas une source de soucis ?

– Il est clair qu’on avait espéré la présence de la moitié des recrues à la reprise. C’est idéal pour bâtir une équipe compétitive rapidement. Là, ce ne sera pas évident mais on s’adaptera.

– Lundi (aujourd’hui), c’est jour de reprise. Quelles seront les grandes lignes pour cette rentrée ?


– En fait, on reprend avec deux groupes, des tests médicaux, un travail d’évaluation. Mais on ne se contentera pas de ça. Il y aura également des travaux physiques qui doivent amener à se remettre dans le bain.
Stan
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Re: Thierry Laurey

Message par Stan »

Intéressant, espérons qu'il fasse la bonne analyse de la situation.
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