Le Fil Rouge

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Tenor
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par Tenor »

je blaguait Uro, sur le fonds je suis d'accord avec toi, la participation aux bénéfices çà existe mais n'est pas appliquée partout et c'est bien dommage.
au Racing ça ne va pas perdurer ce système bien entendu ;)
par contre exit chez les fonctionnaires : on individualise le plus possible maintenant les rémunérations :lol:
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urotsukidogi
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par urotsukidogi »

Je me doute que tu blaguais, mais c'est un point qui me tient à coeur alors j'ai développé (et puis me faire traiter de communiste quand même... :mrgreen: )
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par Tenor »

:P :mrgreen:
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argueti
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Les SRC lésés face au chouchou strasbourgeois ?

Lors du conseil municipal lundi soir, il a notamment été question de foot, d’injustice et de chouchou.

Dans le cadre de la discussion autour des subventions aux clubs sportifs (voir ci-contre) est sortie la vieille jalousie colmarienne à l’endroit de sa « grande sœur » strasbourgeoise… Les « begser » comme les premiers désignent les seconds avec une pointe de commisération… C’est Frédéric Hilbert, le Vert, qui est monté au créneau pour suggérer d’aider les SRC football à obtenir une meilleure subvention de la Région. « Les SRC sont mieux classés que le Racing club de Strasbourg, qui touche 1,8 million de la Région. » « Excellente remarque ! », a renchéri l’adjoint aux sports Maurice Brugger.

Le sujet a enflammé ces messieurs colmariens. Yves Hemedinger a indiqué que les SRC avaient été reçus par le président Philippe Richert il y a quelques semaines. « Les deux clubs seront désormais placés sur un plan d’égalité ». Et de préciser que le chiffre d’1,8 million était faux. « C’est 600 000, dont 400 000 pour la formation ». En fait, le 1,8 M est juste car la Région s’est engagée pour trois ans auprès des Strasbourgeois ; 600 000, c’est par an. L’an dernier, elle n’avait rien donné au Racing ; là elle vient de s’engager avec cette aide exceptionnelle pour que non pas Strasbourg, mais l’Alsace, via les Strasbourgeois, retrouve vite le niveau professionnel. Les Colmariens diront peut-être que la collectivité aurait pu parier sur les Verts… Quoi qu’il en soit, depuis, les autres clubs râlent, se sentant un peu lésés.

Supporteurs râleurs

Pourtant, pour éviter les mécontentements, la Région a augmenté les aides à ces autres clubs. Les SRC, par exemple, sont passés déjà de 45 000 à 90 000 € ; et l’aide va encore augmenter cette saison. Gilbert Meyer a expliqué avoir reçu le matin même un courrier du président Richert : « La nouvelle subvention de la Région pour les SRC sera autour de 180 000 €. Je veux être positif, elle est multipliée par deux ».

M e Grunewald, à qui on ne l’a fait pas, rappelle une pratique vieille comme le football : « On sait bien qu’on passe par les centres de formation pour donner plus d’argent aux clubs »… Certes.

L’anti-Racing est monté d’un cran par la voix de Maurice Brugger qui a assuré que ce centre de formation tiendra encore jusqu’à la fin de la saison, mais que si le Racing ne montait pas à la fin de la saison, il perdrait le label nécessaire pour avoir un centre de formation. Et toc… sauf que ce n’est pas tout à fait ça. Le Racing a déjà perdu le label au moment de la liquidation judiciaire en août 2011. Plus de label fédéral puisque les joueurs ne sont plus professionnels. Mais ils continuent de former des jeunes… pas seulement des Strasbourgeois faut-il le préciser ? L’idée est de tenir, de ne pas fermer le centre jusqu’au retour du club à des heures plus glorieuses.

Comme d’habitude, les supporters sont plus énervés que les intéressés. Le 13 septembre dernier, dans nos colonnes, le nouveau président des SRC Christophe Gryczka était plus philosophe. Pour lui rien de scandaleux et tout de très logique dans cette affaire.

Annick Woehl
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argueti
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Le Racing se remet en forme

Réunie à 17 h en assemblée générale, la SAS (société par actions simplifiée) Racing va entériner le changement d’appellation du club et mettre en place sa nouvelle gouvernance (directoire et conseil de surveillance).

De décembre 2009 à juillet 2012, nombreux sont ceux, en Alsace, qui se sont souvent demandé si, malgré une gouvernance assurée par des investisseurs privés, réel pour l’un, virtuel pour l’autre, il y avait un pilote dans l’avion Racing. Ou dans l’hélicoptère, diront certains esprits taquins en référence à l’idée saugrenue d’un ancien président venue d’une Albion bien perfide (1). Après avoir longtemps battu de l’aile, l’avion strasbourgeois a fini par se crasher. Parenthèse refermée sur cette douloureuse page d’histoire.

Depuis cet été, on sait qui maintient le cap : Marc Keller, chef de file d’un pool de 11 investisseurs privés, pilote le RCS, qui deviendra RCSA (Racing-Club de Strasbourg Alsace) aujourd’hui à 17 h lors de l’assemblée générale de la Société par actions simplifiée (2). Le changement d’appellation figure en effet à l’ordre du jour. La mise en place des structures aussi.

En quatre mois, le Racing a administré la preuve qu’on peut avancer sans gouvernance identifiée, hormis à la présidence. Marc Keller a - bénévolement, faut-il le rappeler - épluché tous les dossiers et débroussaillé le terrain, notamment financier (« L’Alsace » du mardi 23 octobre). Il peut aujourd’hui s’atteler à l’agencement des sphères dirigeantes.

Le directoire, premier cercle décisionnaire susceptible d’accueillir de 3 à 6 membres, sera ainsi installé tout à l’heure. Quatre des onze actionnaires y siégeront : Marc Keller, qui le présidera comme il préside déjà la SAS, Thierry Wendling, Patrick Adler et Pierre-Emmanuel Weil. Les sept autres entreront au conseil de surveillance, organe tutélaire dont le rôle est généralement consultatif, mais qui, compte tenu de sa composition, participera cette fois à une gestion collégiale. Comme indiqué dans « L’Alsace » du 25 juillet, Pierre Schmidt présidera cette deuxième strate composée par ailleurs d’Egon Gindorf, Sébastien Loeb, Paul Adam, Thierry Herrmann (ou son frère Olivier), Ivan Hasek et Christophe Rempp. I. Hasek et S. Loeb ne seront pas présents ce vendredi à la Meinau.
2/3 en compte-courant, 1/3 en capital

Fin juin, les onze « joueurs » de la nouvelle équipe ont investi 1,2 million dans le club : 800 000 euros en compte-courant d’actionnaires bloqué trois ans et 400 000 en capital de la SAS. Une répartition 2/3-1/3 à laquelle seul Marc Keller n’a pas souscrit. Lui a préféré injecter l’essentiel de son apport en capital, de manière à devenir actionnaire principal, à défaut d’être majoritaire.

« Le capital se récupère moins vite que le compte-courant, mais peu m’importe, précise l’ancien ailier. Je souhaitais être actionnaire principal pour appliquer mes méthodes sans crainte d’être mis en minorité (Ndlr : il a connu cette inconfortable situation sous l’ère Philippe Ginestet). Quand on voit les écarts de budgets(3), la gestion d’un club est une énorme responsabilité. Si, d’aventure, nous n’atteignons pas l’équilibre en juin 2013, nous, actionnaires, ne pourrons pas nous défiler. Nous devrons assumer. »

On en sait donc désormais un peu plus sur la répartition des parts. L’actionnariat se décompose comme suit : Marc Keller (25 %), Egon Gindorf (12,5 %), Sébastien Loeb (10 %), Pierre Schmidt (10 %), Paul Adam (10 %), Thierry et Olivier Herrmann (10 % pour leur société), Ivan Hasek (7,5 %), Christophe Rempp (5 %), Thierry Wendling (5 %), Patrick Adler (2,5 %) et Pierre-Emmanuel Weil (2,5 %).

Rien qu’avec le soutien de ceux qui étaient déjà ses coactionnaires entre 2003 et 2005 lorsqu’il était directeur général du club (Gindorf, Schmidt, Wendling, Adler), l’ex-pro est assuré d’une majorité absolue. De quoi lui garantir une certaine tranquillité et offrir au club la stabilité qui lui a si cruellement fait défaut ces dernières années. Reste à remporter un pari sportif dont chacun sait l’issue aléatoire. La part d’irrationnel qui caractérise le foot sera d’autant plus réduite que le groupe de François Keller et, surtout, son environnement proche sauront garder la tête froide.

(1) Ce triste sire (et non « sir ») domicilié à Londres avait menacé de faire jouer un match à huis clos à la Meinau et d’atterrir à cette occasion en hélicoptère sur la pelouse.
(2) Les membres de l’association amateur ont adopté la nouvelle dénomination dès le 10 juillet.
(3) Le club a clos 2011-2012 avec un déficit de 967 000 euros.

Stéphane Godin
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Its_me
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par Its_me »

Depuis que papa a liquidé le Racing, j'ai pu rentrer dans le premier cercle décisionnaire du club, en mettant le moins d'argent parmi tous les actionnaires ... :twisted:
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par PoY »

Tu lui en veux à ce Weil :mrgreen:
Si papa l'a liquidé, c'est la faute à qui ? au fiston ? :lol:
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par Its_me »

:lol:
Non je ne lui en veux pas directement, mais je trouve ça choquant.
La famille avait un intérêt personnel à ce que le Racing soit liquidé, c'est ça j'ai du mal à accepter.

C'est comme si un bourreau offrait à son fils la veuve de celui qu'il vient de tuer.
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par Tenor »

et si elle est bonne, elle ne sera pas perdue pour tout le monde :lol: :oops:
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Re: [12/13] Le Fil Rouge

Message par Its_me »

L'Alsace a écrit :Vraiment tiré par les cheveux

L’équipe de François Keller a récolté quatre points dans les ultimes instants de ses trois dernières rencontres. Une capacité de réaction certes louable, mais qui ne saurait masquer son manque d’allant dans le jeu.

Il n’y a pas plus objectif que les chiffres. Encore qu’on puisse parfois leur faire dire ce que l’on veut. Mais depuis quatre journées, ceux du Racing sont tout de même éloquents. Édifiants aussi, sans que l’on sache très bien si le coup de mou des hommes de François Keller est passager ou s’il traduit des lacunes plus profondes.

Que disent donc ces chiffres ? Qu’en quatre rencontres, le RCSA vient de récolter 9 points sur 16 possibles (1 défaite, 1 victoire, puis 2 nuls, dont celui de samedi à Mulhouse – 1-1). Présenté ainsi, le bilan semble presque positif. Mais rapporté à un championnat où la victoire vaudrait trois points et le nul, un, le compte paraît beaucoup moins bon : 5 sur 12. Il devient même inquiétant lorsque l’on sait que 4 de ces 5 points (ou de ces 9, car pour le coup, ça ne change rien) ont été acquis dans les six dernières minutes du temps réglementaire et les arrêts de jeu des trois dernières journées : victoire 2-1 contre l’UJA Maccabi Paris grâce à un but de David Ledy à la 91 e, égalisation face à l’AJ Auxerre 2 sur une tête de Billy Modeste à la 84 e, puis à Mulhouse par Milovan Sikimic à la 88 e. Sans compter que les Bleus ont inscrit leurs trois derniers buts sur corner. Leurs occasions construites se raréfient et leur jeu se liquéfie.

Alors, bien sûr, d’aucuns verront des raisons d’espérer dans leurs redressements tardifs, à l’instar de Gauthier Pinaud, bien placé pour savoir que son « immanquable » manqué de la 48 e aurait pu changer la donne alors que le score était vierge au stade de l’Ill. « Cette égalisation de Milo sur la fin témoigne encore de notre état d’esprit. Rien n’arrive par hasard et je suis certain que ça va finir par payer. Il fallait ne pas perdre. Nous rapportons deux points d’un déplacement chez le 2 e, ce n’est pas un mauvais résultat. Nous restons dans le coup. »

La lecture du classement ne lui donne pas tort. D’autant que Villefranche, qui a rejoint le FCM à la 2 e place, a eu la bonne idée d’aller infliger au leader lyonnais son premier revers (1-0). « Il faut bien avouer que l’état du terrain et les conditions climatiques ne permettaient pas vraiment de faire un bon match », enchaîne l’ailier droit, « Sur les côtés, c’était à la limite du praticable. »

Sikimic : « Nous n’avons pas respecté les consignes »

Les Mulhousiens, eux, s’en sont plutôt bien accommodés. À l’inverse, les Strasbourgeois n’ont jamais pu s’en dépatouiller. Premier concerné (voir « La phrase »), Milovan Sikimic cherche néanmoins ailleurs les raisons de la prestation mi-figue mi-raisin – pour ne pas dire plus – de son équipe : « Nous n’avons pas respecté les consignes. Nous devions, durant les 20 premières minutes, défendre bas et allonger le jeu dès la récupération du ballon, avant, par la suite, de le poser. Le problème, c’est que nous l’avons fait tout le match. Nous avons bien commencé la 2 e mi-temps, c’est vrai, et aurions pu ouvrir le score. Malheureusement, nous avons encaissé un but sur coup franc qui nous a mis la tête dans le sac pendant 20 minutes. Mais une fois de plus, nous n’avons pas lâché et sommes allés chercher le nul. Avec la défaite de Lyon, c’est LE point positif. »

Certes, mais comme l’admet aussi François Keller, le RCSA a accusé un réel déficit dans l’utilisation du ballon. « En première mi-temps, nous l’avons laissé aux Mulhousiens comme nous l’avions prévu, mais nous avons mal négocié certains contres. Et quand nous sommes revenus en 2 e mi-temps avec l’intention de jouer plus, nous avons tout de suite pris un but. Ceci dit, j’entends un peu partout toutes sortes de commentaires à notre sujet. Que chacun s’occupe de lui. De notre côté, nous semons aujourd’hui avec l’espoir de récolter en avril-mai. Nous verrons alors si nous le méritons. En attendant, nous sommes un candidat comme un autre à la montée et nous nous voyons ainsi. D’ailleurs, si nous nous prenions pour ce que nous ne sommes pas, nous n’arriverions pas à revenir au score comme nous l’avons fait ces derniers matches. »

Il faudra cependant bien un jour, si le Racing veut assouvir ses ambitions de montée, qu’il songe à reprendre les devants plutôt qu’à soigner ses retours.

Martin suspendu contre Yzeure. Averti samedi à Mulhouse après l’avoir été en Coupe de France à Riedisheim et en championnat contre Auxerre 2, le milieu récupérateur Thomas Martin purgera un match de suspension contre Yzeure le samedi 24 novembre (18h) à la Meinau lors de la 12e journée de CFA.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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