Le Fil Rouge

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Kaniber
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : reprise collective pour Kamara
Le Racing a poursuivi la préparation de son match contre Rennes, vendredi à la Meinau (21h), par une séance “à la carte” en fonction des temps de jeu respectifs dimanche à Montpellier ou des différents petits bobos. Bonne nouvelle, Bingourou Kamara a repris avec le groupe.
Revenu blessé de sa sélection avec le Sénégal (tendinite à un genou), Bingourou Kamara n’a pu tenir sa place dans le but du Racing dimanche à Montpellier, le vétéran japonais Eiji Kawashima – troisième dans la hiérarchie derrière le Belge Matz Sels (en convalescence après une rupture d’un tendon d’Achille) et Kamara – honorant du coup sa troisième titularisation cette saison en Ligue 1.
Lundi matin, Bingourou Kamara avait « repris en douceur » avec l’entraîneur des gardiens Stéphane Cassard. Vingt-quatre heures plus tard, l’international sénégalais de 24 ans a franchi une étape supplémentaire vers un éventuel retour en participant à l’opposition, à huit contre huit, qui concluait la séance. Alexandre Pierre et Alaa Bellaarouch alternaient dans l’autre but, pendant que Eiji Kawashima finissait la séance spécifique.

Huit contre huit et tennis-ballon


L’opposition, comme les exercices collectifs sans gardien qui précédaient, a concerné les joueurs qui n’étaient pas titulaires dimanche à Montpellier (les entrants Liénard, Chahiri, Thomasson et Zohi, ainsi que Carole, Aaneba, Prcic et Waris), Lebeau (retour de blessure) et cinq jeunes du centre. À l’exception de Stefan Mitrovic, Lamine Koné et Habib Diallo, restés aux soins, les titulaires ont fait du tennis-ballon.
Djiku et Saadi absents, Kuentz de retour


Alexander Djiku, également rentré blessé de sélection avec le Ghana (contracture à une cuisse) et absent à Montpellier, n’a pas encore repris. La fenêtre pour voir le défenseur dans le groupe vendredi se rétrécit.

Avec le retour du froid, celui des petits bobos fait également le sien. Idriss Saadi – qui ressent « des douleurs à un tendon d’Achille », confie Kader Mangane – n’était ainsi pas sur le pré ce mardi. Mahamé Siby poursuit, lui, sa phase de reprise. Après un footing autour du terrain, il a conclu la séance par du jeu avec ballon avec le préparateur physique.

Testé positif au Covid-19 vendredi, Jean-Marc Kuentz avait assuré l’intérim de Thierry Laurey, atteint par ce fichu virus, à Reims et contre Marseille. Il était à l’isolement ce week-end en attendant les résultats d’un second test.

Ce dernier s’étant révélé négatif, il a pu reprendre son rôle d’adjoint sur le terrain ce mardi. Sauf “rechute”, il devrait être sur le banc vendredi face au Stade rennais, qu’il a quitté au printemps dernier pour revenir au Racing.
Rennes chute du podium

Le Stade rennais, qui découvre cette saison la dure loi de la Ligue des Champions, en paye-t-il déjà les conséquences sur la scène hexagonale ?

Depuis qu’elle enchaîne les semaines à deux matches, la bande à Julian Stéphan connaît une baisse de régime en Ligue 1. Invaincu après sept journées (quatre victoires, trois nuls) avant son premier match de Ligue des Champions (1-1 contre Krasnodar, le 20 octobre), le Stade rennais n’a pris que trois points – en remportant le derby contre Brest à domicile (2-1, le 31 octobre) – sur les quatre dernières journées.

Après avoir perdu contre Angers (1-2, le 23 octobre), chez le Paris SG (3-0, le 7 novembre) et vendredi contre Bordeaux (0-1), les Bretons ont d’ailleurs chuté du podium de la Ligue 1 pour la première fois depuis la 2e journée. Leaders à trois reprises (3e , 5e et 6e journées), ils ont reculé à la 7e place. C’est Hatem Ben Arfa, qui avait permis au Stade rennais de remporter sa 3e Coupe de France en 2019, qui a inscrit le but des Girondins au Roazhon Park.

« Si on n’a pas de force collective, on est encore moins qu’une équipe lambda. La performance collective, c’est de l’engagement, de l’intensité, l’envie de partager le ballon, c’est du sacrifice aussi. C’est tout ce qu’on fait beaucoup moins bien par rapport au début de saison », a d’ailleurs concédé Julian Stéphan après la défaite contre Bordeaux.
La Ligue 1 plus prolifique cette saison

À l’instar du score fleuve du Montpellier – Racing de dimanche (4-3), qui a permis d’égaler le record de buts inscrits avant la pause (6) au XXIe siècle, la Ligue 1 est plus prolifique cette saison que la précédente. Après 11 journées, la moyenne de buts par rencontre est de 2,8 contre 2,3. Alors qu’il y a encore trois matches en retard à disputer, dont un Lens – Nantes ce mercredi, 311 buts ont été marqués contre 252 la saison passée au même stade. La moyenne de buts inscrits dans un match du Racing est de 3,3 (comme lors d’une rencontre concernant Montpellier et Monaco). C’est avec Brest à l’affiche qu’il y a le plus de buts (3,8 en moyenne).
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Message par télésupporteur »

aucune critique de TL :shock:
que se passe-t'il :?:
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Un mois de décembre capital pour le Racing
Relégable après douze journées avec deux victoires et un nul dans sa besace, le Racing va devoir cravacher pour sortir de cette mauvaise passe. En décembre, les hommes de Thierry Laurey auront cinq rendez-vous pour tenter de faire gonfler leur capital.
Alors que le Racing conclura son année 2020 par un choc au Parc des Princes – a priori chez le leader de la Ligue 1, à moins que la mauvaise passe actuelle du PSG ne se prolonge –, il a joué à peu près contre tout ce qui se fait de mieux en Ligue 1 cette saison.

Sur les douze premières journées, les hommes de Thierry Laurey ont en effet croisé la route des six équipes qui se tiennent dans un mouchoir de poche derrière Paris. Ils n’ont pris qu’un point lors de ces six matches en tenant tête à dix contre onze contre Rennes vendredi (1-1).
Zéro pointé contre le trio qui le devance, inquiétant baromètre pour le Racing

Victorieux à Brest (0-3) – dixième depuis sa victoire à Metz ce dimanche (0-2) –, les Racingmen ont pris quatre points contre les équipes de la première moitié du classement. Malheureusement, leur bilan n’est pas meilleur contre les cinq formations de la seconde moitié qu’ils ont affrontées.

S’ils ont gagné 1-0 contre la lanterne rouge dijonnaise – qu’ils ne devancent désormais qu’au goal-average –, ils ont fait chou blanc contre les quatre autres : Nice (11e ), Saint-Étienne (16e ), Reims (17e ) et Lorient (18e ). Il faut espérer que le zéro pointé du Racing contre le trio qui le devance ne soit pas le baromètre des prochaines échéances contre des équipes du ventre mou du championnat.

Focus sur les cinq rencontres des Strasbourgeois en décembre alors que la bande à Thierry Laurey a besoin d’initier une série positive

Nantes – Racing, dimanche 6 décembre


La saison passée, le Racing aurait dû finir sa saison à la Beaujoire. Cela avait été le cas lors de l’exercice précédent (victoire 1-0) mais la crise sanitaire est passée par là et on ne saura jamais si les Racingmen s’y seraient rendus le maintien en poche comme c’était le cas un an auparavant.

Pour leur retour sur les bords de la Loire – le Racing était allé s’imposer à la Beaujoire le 18 décembre dernier (1-0), mais c’était en quart de finale de la Coupe de la Ligue –, Adrien Thomasson et ses coéquipiers vont débarquer dimanche avec une tout autre pression sur leurs épaules.

Quatorzièmes, les hommes de Christian Gourcuff patinent. Leurs deux dernières victoires sont contre des rivaux bretons (2-0 à Lorient lors de la 10e journée, 3-1 contre Brest lors de la 7e ). S’ils ont subi la loi de l’OM samedi au Vélodrome (3-1), les Nantais limitent la casse en prenant un point par-ci par-là, comme mercredi à Lens en match en retard (1-1) ou contre Metz (1-1) lors de la 11e journée. La mauvaise nouvelle pour les Strasbourgeois, c’est que seul le PSG s’est imposé à la Beaujoire cette saison (3-0, le 31 octobre).

Racing – Metz, dimanche 13 décembre


Ce derby n’aura pas sa saveur habituelle dans une Meinau qui devrait toujours être privée de ses supporters, il n’en restera pas moins déterminant pour les Strasbourgeois.

Alors que les Messins avaient reçu un coup assez dur en perdant Ibrahima Niane – alors auteur des six premiers buts des Grenats cette saison –, juste après avoir vendu Habib Diallo au… Racing, ces derniers ont fait plus que limiter la casse. Après un départ raté – trois défaites de rang – et alors que Frédéric Antonetti a fait son retour sur le banc, mettant fin à “l’intérim” de Vincent Hognon le 12 octobre, le FC Metz a enchaîné huit matches sans défaite (quatre victoires, quatre nuls).

Le Stade brestois vient de mettre fin à la série en s’imposant ce dimanche à Saint-Symphorien (0-2), mais les Messins, douzièmes avec 16 points, devraient pouvoir débarquer à la Meinau assez sereinement. Ils recevront l’OL avant cela.

Angers – Racing, mercredi 16 décembre


Le SCO d’Angers, n’est pas l’adversaire qui réussit le plus au Racing depuis son retour en Ligue 1: trois nuls, deux défaites. Il n’a jamais fait tomber la bande à Stéphane Moulin, l’entraîneur en poste depuis juin… 2011. Malgré les remous extrasportifs en interne au niveau de la direction, Stéphane Bahoken et ses coéquipiers avancent tranquillement sur le terrain (8es , 6 victoires, 1 nul, 5 défaites).
Cette saison, les Angevins ont chuté trois fois au stade Raymond-Kopa. Avant de recevoir le Racing – qui s’y est imposé la dernière fois (3-1, le 19 novembre 1993 en D1) alors que l’antre s’appelait Jean-Bouin –, le SCO recevra Lorient et ira à Saint-Étienne, deux adversaires directs des Strasbourgeois.

Racing – Bordeaux, dimanche 20 décembre

C’est l’adversaire fétiche du Racing depuis son retour en Ligue 1 puisqu’il s’est imposé quatre fois contre les Girondins pour une défaite en championnat (le Racing avait aussi écarté Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue en 2019). Désormais coachés par Jean-Louis Grasset, les Girondins présentent le même bilan que Metz. L’arrivée de Hatem Ben Arfa semble toutefois faire son effet, Bordeaux ayant gagné à Rennes (1-0) avant de tenir au PSG samedi (2-2).

Paris SG – Racing, mercredi 23 décembre

Sur le papier, il ne doit même pas y avoir match, mais avec les hommes de Thomas Tuchel – si la “mauvaise passe” parisienne actuelle n’a pas eu raison du technicien d’ici là – on ne sait jamais trop quel sera le degré d’implication. On se rappellera quand même qu’il avait fallu un coup de génie de Neymar dans les arrêts de jeu – et un très solide Keylor Navas devant Ajorque avant cela – pour que le Racing cède au Parc en septembre 2019 (0-1). Un match joker en somme…
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

Alsa'sports a écrit :Un Strasbourgeois dans le onze type, pas de Parisiens
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Si le Paris Saint-Germain s’est imposé sans vraiment forcer face aux Strasbourgeois en marquant quatre buts, un seul a tenté de résister tant bien que mal aux assauts Parisiens. Sans surprise Mohamed Simakan est à nouveau plébiscité dans le onze type de lequipe. Au contraire des champions de France où aucun joueur n’y figure.
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit : Le bilan 2020 du Racing: vivement 2021, vraiment
Plutôt bien engagée jusqu’à la crise du coronavirus, l’année 2020 du Racing a progressivement ripé vers les zones sombres de la Ligue 1. Retour sur douze mois de haut en bas, vus par l’entraîneur Thierry Laurey.
À un moment donné, quelque chose a dérapé. Le genre de glissades incontrôlées qui, malgré le coup de volant et le pied qui pompe sur la pédale de frein, vous conduisent tout droit dans le fossé.
C’est ce mouvement lent mais inéluctable durant lequel le temps semble suspendu qu’a vécu le Racing en 2020.
Acte I : « L’arrêt de la saison m’a perturbé »

Ainsi, à la mi-février, tout allait encore magnifiquement bien. Au soir de la 25e journée, où le Racing était allé bousculer Lyon au Parc-OL (1-1), les Bleus avaient 37 points au compteur, occupaient le septième rang et lorgnaient sans le claironner sur tous les toits les places européennes.

À cette époque lointaine, Thierry Laurey était d’humeur jouasse, le nouveau venu Majeed Waris faisait des étincelles et les adeptes de la Porte Ouverte Chrétienne convergeaient de toute la France vers Mulhouse pour un grand rassemblement de prières.

Et puis soudain, tout s’est emballé. La “grippette” qui sévissait dans la lointaine Chine s’est transformée en Covid-19 et s’est mise à affoler l’Europe en général et l’Alsace en particulier.

Le Racing, qui s’apprêtait encore à disputer son “match de l’année” contre le PSG dans une Meinau à guichets fermés, histoire de se racheter de son faux pas à Montpellier (3-0, 27e journée) fin février, ne savait pas encore que sa saison était déjà terminée, le couperet tombant mi-mars avec la mise sous cloche du pays.

« Au-delà des contraintes liées au confinement, aux tests à répétition et au Covid, on n’a pas eu une vision claire de ce qui pouvait se passer, dit l’entraîneur strasbourgeois. L’arrêt de la saison m’a perturbé. Je l’avais dit à l’époque et je le pense toujours. On aurait pu aller au bout, comme d’autres championnats l’ont fait… »

Au lieu de cela, la Ligue 1 se fige au soir de la 28e journée, que le Racing n’a donc pas disputée. Au quotient, le club se classe finalement dixième de cet exercice 2019/2020 à nul autre pareil, soit quand même le meilleur rang occupé par le technicien aubois depuis qu’il a ramené le club en élite deux ans plus tôt.
Acte II : « L’épisode de Covid n’est pas tombé au meilleur moment »


Durant deux mois, les joueurs sont mis au repos forcé et s’occupent comme ils le peuvent chez eux. En mai, le club décide de les rappeler pour deux semaines d’entraînement sans compétition, en respectant les règles de distanciation physique et le lourd protocole sanitaire.

« On a cherché à choisir la moins mauvaise solution, en reprenant quand les autres avaient stoppé leur activité (avec Rennes, le Racing avait été le seul club de Ligue 1 à retourner à l’entraînement) , rappelle le coach. Cela devait nous permettre de bien lancer la préparation pour la nouvelle saison. »

Avec un effectif quasiment inchangé – seuls Ndour, Grimm et Corgnet, soit les trois joueurs en fin de contrat, sont partis alors que Chahiri (Red Star) et Siby (Valenciennes) sont arrivés –, les Racingmen se remettent au travail. Fin juin, soit quatre mois après leur dernier match à Montpellier, ils retrouvent les terrains d’entraînement.

Le premier accroc, et pas des moindres, se produit mi-juillet. À l’entraînement, Matz Sels est victime d’une rupture du tendon d’Achille. Le gardien titulaire ne reviendra pas avant six mois, soit en janvier…

Mais le pire est encore à venir. Lors de leur stage à Évian, fin juillet, dix joueurs contractent le Covid lors d’une soirée qui s’est prolongée dans un bar de Genève. Au moment où l’équipe est censée monter en puissance, elle est à l’arrêt…

« On a eu cet épisode de Covid qui n’est pas tombé au meilleur moment, reconnaît Laurey. On n’a pas pu remettre nos premiers matches, comme d’autres ont pu le faire par la suite. C’était la mauvaise période. Du coup, on a joué des rencontres dans la difficulté et ça nous a plombés le début de championnat. »
Acte III : « On n’a pas été au niveau où l’on espérait être »


Les défaites à Lorient, contre Nice et à Saint-Etienne lancent très mal la saison. Et le succès arraché contre Dijon (1-0), le seul à ce jour à la Meinau, ne permet pas de prendre confiance. Le Racing s’enfonce durablement au classement, évitant la lanterne rouge au soir de la 12e journée seulement grâce à un goal-average favorable sur Dijon.

« On n’a pas été au niveau où l’on espérait être sur le premier quart du championnat, ce qui représente quand même pas mal de matches, indique Laurey. Mais on est parvenu à revenir tout doucement, avec une série intéressante. »

À la faveur de quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur, les Bleus se donnent de l’air. Avant de connaître une soudaine rechute sur la fin contre Bordeaux et à Paris.

« L’année 2020, personnellement, j’ai envie qu’elle s’arrête, dit Laurey, qui a également été rattrapé par le Covid en octobre. J’ai eu suffisamment de problèmes à titre personnel. Au niveau sportif, c’était assez pénible à vivre. Il nous manque beaucoup de choses : le public, les émotions, l’enthousiasme. En y ajoutant encore l’histoire de Médiapro (la Ligue vient de récupérer la quasi-totalité de ses droits TV vendus au diffuseur sino-espagnol qui était un mauvais payeur) , on peut dire que c’est une année de merde… »
Acte IV : après « l’année de merde », et maintenant ?


Pour autant, Laurey (56 ans) n’abdique pas. « On s’est mis dans la panade tout seul. On doit s’en sortir aujourd’hui. Notre chance, c’est de ne pas se retrouver isolé dans les dernières places, parce que ce championnat est complètement atypique ».

Comme son entraîneur, Ludovic Ajorque a aussi hâte de passer à autre chose. « C’est une année à oublier, dit le buteur réunionnais. Jouer au football sans public, c’est nul. J’espère que 2021 sera nettement mieux ! »

Maintenant que le Racing a glissé dans le fossé, il va falloir en ressortir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite pour la nouvelle année.
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Re: Le Fil Rouge

Message par alphons »

bon il est temps de faire les comptes :mrgreen: :mrgreen:

60 millions de budget initial

1. moins 7 millions à cause des huit-clos -> 53 millions avancé a la DNCG (Source MK)
Malheureusement on se dirige vers une perte financière presque totale de toute la jauge ce qui va faire encore une fois moins 7 Millions, donc non plus 53 mais 46 millions.

2. Mediapro et ben ca fait encore 10 millions de moins -> 36 millions

3. Des éventuels sponsors qui vont avoir du mal à payer les factures..... je mets pour l'instant aucune somme.

La vente de Simakan pour 20 Millions sera indispensable pour boucher les trous de trésorerie, maintenant pas sur que cela se fasse en janvier. Tout dépend de combien il reste dans les caisses......

Pas sur que tous les clubs de L1 survivent........
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

Le problème, la France n'est pas le seul pays touché par ce manque d'argent , le cov id a laissé des traces un peu partout, et il ni à pas beaucoup de clubs qui vont dépenser des sommes très élever pour recruter ,par exemple(Simakan).
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Re: Le Fil Rouge

Message par langsam »

alphons a écrit :bon il est temps de faire les comptes :mrgreen: :mrgreen:

60 millions de budget initial/b]

1. moins 7 millions à cause des huit-clos -> 53 millions avancé a la DNCG (Source MK)
Malheureusement on se dirige vers une perte financière presque totale de toute la jauge ce qui va faire encore une fois moins 7 Millions, donc non plus 53 mais 46 millions.

2. Mediapro et ben ca fait encore 10 millions de moins -> 36 millions

3. Des éventuels sponsors qui vont avoir du mal à payer les factures..... je mets pour l'instant aucune somme.

La vente de Simakan pour 20 Millions sera indispensable pour boucher les trous de trésorerie, maintenant pas sur que cela se fasse en janvier. Tout dépend de combien il reste dans les caisses......

Pas sur que tous les clubs de L1 survivent........


Il est évident que la situation est préoccupante. Le transfert de Simakan s'avère pratiquement nécessaire. Heureusement qu'il a fait le match de l'année contre le PSG en mettant M'Bappé sous l'éteignoir, il a augmenté sa valeur marchande.
Je n'ai pas compris la perte de toute la jauge, ça correspond à quoi ?
Le racing peut sauver la mise ce ne sera pas le cas de tous. Il faut envisager une solution devant un problème inédit qui risque de perdurer. Personne ne peut se permettre de voir des clubs mettre la clé sous la porte, il y aura forcément une prise de mesures, les enjeux sont bien trop importants.
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Re: Le Fil Rouge

Message par fan_racing »

langsam a écrit :Je n'ai pas compris la perte de toute la jauge, ça correspond à quoi ?
Je pense qu'alphons veut dire que le Racing va perdre la (quasi)totalité des recettes liées aux abonnements et aux entrées payantes, puisqu'à part 3-4 matchs en début de saison (en jauge très limitée), les autres matchs à domicile sont à huis clos.

Dans les faits, c'est même plus compliqué : la perte des abonnements ne constituera pas une perte de recettes, mais une dépense supplémentaire. En effet, les gens ayant eu la possibilité de se réabonner en début de saison, la recette est bien entrée dans les caisses du club ... mais elle ressort chaque mois un peu pour rembourser les abonnés. Ce qui veut dire que le temps joue en la défaveur du Racing : à la fin de la saison, le club aura presque dépensé en remboursement d'abonnements ce qu'il aura encaissé cet été.

Quoiqu'il en soit, le résultat sera le même : il y aura un écart négatif et il faudra transférer un joueur pour un gros montant.
Il y en a aussi quelques uns qui vont libérer de la masse salariale (Saadi, Lala, voire Koné s'il ne prolonge pas).
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Re: Le Fil Rouge

Message par alphons »

Je pense qu'alphons veut dire que le Racing va perdre la (quasi)totalité des recettes liées aux abonnements et aux entrées payantes,
c'est ca MK avait prévu dans son budget (celui de la DNCG -> 53 millions) 13 .ooo spectateurs de moyenne
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