Section féminine RCS

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Kaniber
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Re: Section féminine RCS

Message par Kaniber »

dna a écrit :Les Bleues découvrent le championnat de France Le professeur Vincent Nogueira et ses élèves
À 32 ans, Vincent Nogueira, ex-joueur professionnel devenu entraîneur, se lance dans un challenge captivant : aider les féminines du Racing à réussir leur arrivée en Division 2. Un vrai rôle de professeur.
C’est le 20 juillet dernier que tout a commencé. Devant près d’une trentaine de joueuses (dont douze recrues), Vincent Nogueira, qui a porté le maillot du Racing entre 2016 et 2018, a donné le coup d’envoi de la préparation des Bleues.

Sept semaines plus tard, le natif de Besançon et ses troupes affichent quatre victoires et trois défaites dans leurs matches amicaux. « On a bien avancé et bien travaillé, résume le coach. Les temps de jeu ont été répartis, toutes les joueuses ont pu s’exprimer et se découvrir. »
« J’ai l’impression d’être au bon endroit et au bon moment »

On se doute bien que les Racingwomen ne sont pas encore totalement prêtes pour la reprise ce dimanche à Geispolsheim contre Saint-Maur (14h), mais le chantier de construction est à jour.

« On a encore beaucoup de pain sur la planche, admet Nogueira. L’équipe est nouvelle, son effectif a beaucoup évolué. Il est encore très délicat de se faire une idée de notre véritable niveau et de celui de nos adversaires. »

Difficulté supplémentaire : Vincent Nogueira a dû se mettre en formation accélérée pour maîtriser les spécificités du football féminin. « Je me suis renseigné, je me sens bien entouré dans ce domaine, sourit-il. J’ai l’impression d’être au bon endroit et au bon moment. L’opportunité était belle et je n’ai pas hésité longtemps. »

Un groupe resserré et « évolutif »

Quel est le style Nogueira ? « Quand j’étais joueur, je privilégiais le jeu, la passe et le mouvement. Je vais observer et voir si on peut mettre ceci en place. À moi aussi d’inculquer aux filles ce que le haut niveau exige. Le groupe sera évolutif : des joueuses descendront en équipe “deux” (Régional 1) et d’autres monteront en D2. »

À ce jour, l’escadrille des Bleues s’est resserrée à une vingtaine d’éléments. Pendant les matches de préparation, des noms sont apparus du côté des buteuses : Roth, Hannequin, Palin, Schwartz, Kbida, Dijon… Au milieu, à l’arrière et devant le but, toutes ont cravaché pendant l’été pour gagner leur place et être sur la short list.

« La saison va être très longue, reprend celui qui a joué à Sochaux, à Philadelphie (États-Unis), au Racing, à Annecy puis au Sporting Schiltigheim. On sait que la D2 est un championnat isolé dans le sens où le fossé est très grand avec la D1 et le R1. »

Dans ce contexte, que peuvent espérer les Bleues ? « C’est très simple : on vise le maintien. On veut exister dans cette D2, jouer notre jeu, apporter notre touche, montrer ce que l’on sait faire et gagner le plus de matches possible. »
S’affirmer physiquement, gérer les déplacements

« J’ai de tout dans mon effectif : des techniciennes, des guerrières, des esthètes, sourit-il. Certaines ont l’expérience de la D2, mais le groupe reste jeune avec une moyenne d’âge qui ne dépasse pas les 23 ans. L’une des clés sera de s’affirmer physiquement. »

Le Racing devra aussi apprendre à gérer les longs déplacements vers l’Ouest et le Nord. Accumuler les centaines de kilomètres en train ou un bus peut couper les jambes et insuffler une sale fatigue.

Maîtriser cette large somme faite d’un million de détails sera l’un des défis d’une saison dans laquelle les Strasbourgeoises ont hâte de plonger.

« Une nouvelle page se tourne, conclut coach Nogueira. L’Est se renforce comme terre de football féminin. On espère que les choses vont bien se passer pour nous et pour Vendenheim. » Et pour le professeur Nogueira et sa classe.

Repères
La D2 en bref


➤ Groupe A : Lille, Orléans, RC Strasbourg, Saint-Maur, La Roche-sur-Yon, Vendenheim , Lens, Nantes, Brest, Metz, Saint-Malo, Nancy.

➤ Groupe B : Rodez, Thonon, Nîmes, ASPTT Albi, Grenoble, Saint-Étienne, Yzeure, Montauban, Olympique Marseille, Le Puy, Mérignac, Nice.
Accessions/relégations

À l’issue de la saison 2019-2020, Le Havre et Issy-les-Moulineaux sont montés en D1. Le FC Metz et l’Olympique de Marseille ont été relégués en D2.

Saint-Denis, Amiens, Bergerac, Toulouse et Bordeaux ont réintégré le championnat de Ligue. Les promus sont le RC Strasbourg, Le Puy, Mérignac et Nîmes.
Calendrier

22 journées sont au programme avec un coup d’envoi ce dimanche 6 septembre et un baisser de rideau prévu le 22 mai 2021.
Formule

Les clubs classés à la première place dans chacun des deux groupes de D2 accéderont en D1.


Les équipes classées à la 10e place participeront à la phase d’accession nationale (barrages de maintien) prévue sur quatre dates : 30 mai et 6 juin, 13 et 20 juin 2021.

Les équipes classées aux deux dernières places seront reléguées en championnat de Ligue.
Kilomètres

Cette saison, Vendenheim et le Racing vont évoluer dans une poule Est-Nord-Ouest avec des déplacements en Lorraine, Île-de-France, Nord, Bretagne et Pays de Loire.

Les deux équipes alsaciennes vont chacune parcourir près de 12 500 kilomètres. Le déplacement le plus court sera bien sûr le derby et le plus long sera Brest (2 138 km aller-retour…).

La Fédération apporte une aide financière de 4 euros par kilomètre.
Clubs professionnels

Sur les 24 équipes évoluant en D2, treize sont issues ou adossées à un club professionnel de Ligue 1, Ligue 2 ou National.

Des Bleues chez les Bleuettes

Deux joueuses du Racing Club de Strasbourg figurent dans la liste des 31 filles convoquées par le sélectionneur national des U20 Gilles Eyquem. La gardienne de but Marie-Morgane Sieber et l’attaquante Madeline Roth participeront, du 14 au 19 septembre, au premier rassemblement de la saison au CNF de Clairefontaine.

Coupe de France

Les équipes de D2 entreront en lice en Coupe de France au 1er tour fédéral prévu le 22 novembre.
La suite du calendrier : 2e tour (23 décembre), 16es de finale (10 janvier 2021, entrée en lice de la D1), 8es de finale (31 janvier), quarts de finale (7 mars), demi-finales (20 mars), finale (29 ou 30 mai).
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Kaniber
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Re: Section féminine RCS

Message par Kaniber »

2eme journée
Féminine 2ème Division
dimanche 13/09/2020

Vendenheim 1 - 2 Strasbourg
dna a écrit : d2 féminine | Vendenheim – Racing (1-2) Bleues de plaisir
Les féminines du Racing ont parfaitement lancé leur saison et leur découverte de la D2 en s’imposant ce dimanche sur la pelouse d’un FC Vendenheim qui a de quoi être vexé après avoir ouvert le score.
Grosse chaleur, grosse affluence, gros match : le derby de D2 féminine entre l’expérimenté FC Vendenheim et le novice Racing a été emballant et emballé par les Strasbourgeoises qui, menées à la 20e , ont égalisé rapidement (25e ), pris les commandes (75e ) et su conserver leur avance.

« J’ai senti mes filles un peu prises par l’enjeu, analyse Vincent Nogueira, le coach du Racing. Revenir à 1-1 c’était bien mais, à 2-1 pour nous, réussir à subir sans plonger, c’était important. »

« J’ai l’impression qu’on a été des enfants jouant face à des adultes »


Parti en trombe, ce derby met les deux équipes en valeur. Pour Vendenheim, Huet (4e ), Lachaume (6e , 7e ) apportent le danger mais Sieber n’est pas mise en difficulté.

Les Racingwomen , par Schwartz (2e , 16e ) et Closset (15e , but refusé pour hors-jeu) avaient fait planer la menace à leur tour, histoire de prouver ce qu’elles avaient sous les crampons.

À la 20e , côté gauche, Vendenheim obtient un coup franc. Freckhaus le tire parfaitement, Kuhn s’élève très haut mais c’est Bitterlin, en embuscade, qui pousse le ballon dans le soupirail bleu (1-0).

Loin de se désunir, le Racing réenclenche la bonne vitesse. Un joli mouvement Dijon, Schwartz, Roth, re-Schwartz, transmet la balle à Closset. Seule au 2e poteau, elle envoie le ballon vers la buvette au lieu de le cadrer… (24e ).

Le Racing a-t-il loupé le coche ? Pas du tout. Une minute plus tard, Roth presse la défense du FCV, récupère le ballon, s’infiltre et centre pour Closset qui, cette fois, fait mouche (1-1, 25e ).

Le derby est relancé mais Vendenheim n’arrive pas à redevenir le patron sur son gazon. « La clé de ce match, c’était l’animation offensive mais dans ce domaine, j’ai l’impression qu’on a été des enfants jouant face à des adultes, pestait Nicolas Both, le coach fédinois. Être au duel, faire des courses et des appels, épuiser l’adversaire, se porter dans la surface… On n’y était pas. Collectivement, il a manqué quelque chose pour déstabiliser notre adversaire. »
Pause fraîcheur puis douche glacée

Il manque effectivement une somme de détails aux “Rouges . À l’image de ce corner de la 40e obtenu par Vendenheim. Fischer le tire, le Racing dégage la balle qui parvient à Roth. En un mouvement, elle se débarrasse de sa rivale et lance Closset dont le tir trop mou est capté par Hurbain.

Au retour des vestiaires, le FCV est un peu plus tranchant. Vranic est rentrée en jeu, suivie par Abadou puis Tschaenn. Les assauts s’enchaînent mais Lhuiller ne cadre pas (48e ) et Vranic arrive un poil trop tard (66e ).

Après la pause fraîcheur, c’est la douche glacée pour Vendenheim qui concède un corner. Dechilly le tire et Dijon profite de son grand gabarit pour tromper Hurbain de la tête (1-2, 75e ).

Le dernier quart d’heure est stressant : Vendenheim pousse, le Racing plie mais ne rompt pas. Le 2-2 est proche sur cette magnifique frappe de Hoeltzel mais le ballon s’écrase sur le poteau alors que Sieber était battue (77e ).

Freckhaus (78e ), Bitterlin (78e ), Vranic (86e ), Abadou (88e ), Lhuillier (89e ) insistent mais les Bleues ne craquent pas.

« Ça y est, on est lancés, se réjouit Nogueira. On a un peu refusé le jeu à cause de l’enjeu mais il faudra surtout élever le curseur, notamment technique, à l’avenir. J’ai aimé notre abnégation et notre solidarité. »
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