11 juillet 2011 : la mort du Racing

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argueti
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11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Racing : c’est fini

Face à l'ampleur du chantier qui se dressait devant lui, Sébastien Graeff a finalement renoncé à racheter le Racing Club de Strasbourg. Il semble bien que cette fois-ci, le feuilleton du RCS est terminé. Photo d'archives Darek Szuster

Face à l'ampleur du chantier qui se dressait devant lui, Sébastien Graeff a finalement renoncé à racheter le Racing Club de Strasbourg. Il semble bien que cette fois-ci, le feuilleton du RCS est terminé. Photo d'archives Darek Szuster

Le candidat au rachat du club Sébastien Graeff vient d’annoncer à l’instant par communiqué qu’il renonçait. Le football professionnel est donc mort à Strasbourg sous la forme d’un communiqué qu’il a expédié aux rédactions le lundi 11 juillet à 17h28. Le dépôt de bilan va être prononcé au plus tard lundi prochain. C’est terminé. Tous les joueurs et salariés sont libres et/ou chômeurs.

Voici in extenso le communiqué envoyé il y a quelques minutes par Sébastien Graeff :

« La confirmation de la relégation du Racing en CFA date de 3 jours. Compte tenu de la situation, la décision de la DNCG a été intransigeante. J’en ai pris la mesure et la portée. J’étais conscient que le projet de ramener le Racing-Club de Strasbourg à la place qu’il mérite nécessiterait d’importants moyens et beaucoup d’énergie. J’ai pu mobiliser à la fois l’argent et les hommes. Cependant, il a toujours été clair pour moi que ces moyens devraient être consacrés en priorité à bâtir l’avenir et non pas à assainir le passé. La presse fait écho ce week-end d’une plainte pénale envisagée par des actionnaires minoritaires contre Jafar Hilali. Cette action qui déteindra forcément sur le club remet en cause une cohésion difficilement obtenue et sans laquelle rien n’est possible. Par ailleurs, j’apprends ce matin que le Tribunal de Commerce convoque le club lundi prochain à une audience en vue de l’ouverture d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire. Cela, une fois encore, laisse peu de temps pour réagir. J’ai aujourd’hui la conviction que le poids des difficultés passées ne permettra pas au club de redémarrer dans des conditions sereines et pacifiées. Ce constat m’impose de renoncer à porter le projet de reprise. Avec mon équipe, j’ai travaillé dans des conditions difficiles où le temps nous était compté. Nous avons fait beaucoup malgré les délais et les obstacles. Cela n’aura malheureusement pas suffi. Le Directoire convoqué pour mercredi prendra les décisions qu’il jugera opportunes concernant l’éventuel recours auprès du CNOSF et la procédure de redressement judiciaire ou liquidation. Je remercie tous ceux qui m’ont aidé et soutenu, en particuliers les salariés du club. »

Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...
lunada
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par lunada »

Ce soir je vais pousser mon coup de gueule et me lâcher.
J'ai la haine contre ceux qui portent la responsabilité de cet échec qui va inéluctablement provoquer la mort du club.
Au premier rang de cette responsabilité je place Ginestet pour toutes les raisons déjà évoquées et largement débattues.
Ensuite je mets en cause les représentants des clubs de supporter, UB90 et KCB réunis qui n'ont jamais été en mesure de mesurer le rôle néfaste de Ginestet mais au contraire n'ont cessé de le soutenir, même aux pires moments.
Contrairement à ce qu'ils pensent ce ne sont pas eux les vrais supporter mais nous, les anonymes qui sont au rendez-vous quand cela se justifie et sans lesquels aucun club ne peut exister, ceux qui remplissent les stades et font qu'un club existe vraiment.

Je mets également en cause Pignatelli qui a tout fait pour faire échouer le projet de reprise par Graeff au prétexte qu'il avait peur de perdre une partie de l'argent qu'il va à présent perdre en totalité.
Pauvre type !

Quand j'entends les cadors des UB90 " vomir " sur Graeff et Kientz je ne peux m'empêcher d'exhorter ceux, légitimes, qui peuplent les rangs de leur association, de se démarquer de ces imbéciles mégalomanes.

Heureusement tout le monde n'est pas dupe et nombreux sont ceux qui ont compris que si le racing a chuté c'est aussi à cause d'eux et qu'il est temps que ces " charlatans " aillent se faire voir ailleurs.
Qu'ils continuent à vendre des merguez et faire des " quizz ", mais surtout qu'ils ne s'occupent plus de football, domaine dans lequel ils n'ont aucune compétence.
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pouic
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par pouic »

Et maintenant l'instant poétique-pathétique :

Colère et Dépit d'autrefois,
nostalgie des soirées bleues,
Chaudron meinauvien et vivas enthousiastes
foule scandante, dansante,
acclamant ses héros d'antan
Héros bleus aux tuniques étincellantes,
dans la chaleur du grand stade
Effluves envoûtantes,
Herbe humide et fritures alléchantes
Aujourd'hui, morne gazon , gris
dessèchement lent sous le soleil, indifférent,
des murs gris se lézardent,
des bruits de clefs et de pas,
et pas à pas, un club une histoire, qui s'en va...

:casimir:
"Celui qui d'un rang élevé tombe dans une détresse inaccoutumée souffre bien plus cruellement de cet état que celui qui fut toujours misérable..." Euripide.
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par télésupporteur »

lunada a écrit :Ce soir je vais pousser mon coup de gueule et me lâcher.
J'ai la haine contre ceux qui portent la responsabilité de cet échec qui va inéluctablement provoquer la mort du club.
et si cela avait simplement commencer avec le titre de 1979 :idea: :idea:
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par lunada »

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Its_me
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

DNA a écrit :Clap de fin ?

Hier, Sébastien Graeff a renoncé à reprendre le club et à faire appel devant le CNOSF. Mais alors que Jafar Hilali semblait à nouveau être le seul maître à bord, il a annoncé, tard hier soir, avoir vendu le club, pour un euro symbolique, à Thomas Fritz. Véritable espoir ou dernière pirouette de l’imprévisible président ? Seul l’avenir le dira.

L’agonie du Racing a été longue, mais cette fois, la fin est proche. Avec l’annonce faite hier par Sébastien Graeff de son retrait du processus de rachat, les derniers espoirs de reprise se sont envolés. Et avec eux, l’ultime chance de voir le Racing évoluer du côté des professionnels,

À moins que la tentative de la dernière chance n’aboutisse (lire ci-dessous).

« On savait que ça n’allait pas bien se terminer »

Peu ou prou, c’est donc le dépôt de bilan qui se profile. Peut-être dès lundi, si le tribunal en décide ainsi.

« On savait que ça n’allait pas bien se terminer », lâche Tristan Mbongo, plus las que fâché après avoir appris la nouvelle du retrait de Sébastien Graeff.

« L’avenir est très sombre, il n’y a plus de solution de repli », pose aussi David Terrier, représentant de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP). Ce dernier est venu à la rencontre des joueurs, hier à la Meinau pour tenter d’apporter des réponses à leurs questions.

Ceux qui pensaient être libres de s’engager où ils le souhaitent dès hier soir (*) en sont en tout cas pour leurs frais.

« Il va encore falloir attendre jusqu’à mercredi et la réunion du Directoire, pour voir ce qui va se passer », précise, laconique, Jacky Canosi, tout en espérant « que ça aille vite » pour permettre aux joueurs comme aux employés de « rebondir ».

Même si le Racing est plus proche que jamais du dépôt de bilan, l’entraîneur se montre toutefois prudent car « on est habitué à des changements et revirements de dernière minute ». Il n’a pas forcément tort, surtout au vu du dernier rebondissement rocambolesque intervenu dans la soirée.

« Pour l’instant, la seule information est que Graeff se retire, souligne encore l’entraîneur. Après, on verra… Dépôt de bilan ? Liquidation ? On ne sait pas ».

Du côté des salariés, comme c’est aussi le cas du côté des joueurs, la lassitude a pris le pas sur la tristesse.

« On connaît tous la situation du club depuis des semaines, des mois. On savait qu’on n’était pas loin de la fin. Mais on espérait toujours. Maintenant, on aimerait savoir. Monsieur Graeff s’arrête, mais Hilali ? On veut savoir s’il fait appel ou non », expose Eric Moerckel, membre de l’équipe médicale qui représente les salariés. Et d’ajouter : « On veut du concret, on n’en peut plus des lendemains sans réponse ».

Que ce soit dans les bureaux ou sur le terrain, tous tentent désormais de sauver ce qui est encore sauvable, à savoir leurs droits.

Ce matin, un huissier diligenté par l’UNFP devrait constater que les conditions d’entraînement ne sont plus assurées à la Meinau. Une procédure lancée pour « couvrir les joueurs », notamment ceux qui veulent signer ailleurs.

« Sans même avoir un interlocuteur »

« On va tout faire pour éviter que les joueurs soient prisonniers du club », indique encore David Terrier, qui souligne la situation désespérée de ceux qui sont « abandonnés sans même avoir un interlocuteur ».

Idem pour les salariés. Un représentant du Syndicat National des Administratifs et Assimilés du Football (SNAAF), Thierry Brisset, sera à la Meinau ce matin pour constater la vacance du pouvoir à la tête du club.

Bref, la dégringolade sans fin du Racing semble arriver à son terme. Et comme chacun sait, depuis la sortie de « La haine » de Mathieu Kassovitz, « le plus important, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage ». Celui du Racing s’annonce quoi qu’il arrive très douloureux.
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Its_me
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

L'Alsace a écrit :Réactions « Absolument inimaginable »

Roland Ries (maire de Strasbourg) : « Le retrait du projet de reprise de Sébastien Graeff met un terme au dernier espoir qui restait de préserver le statut professionnel du Racing et ouvre une nouvelle période d’incertitude pour le club. Le poids des difficultés accumulées au cours de son histoire pesait probablement trop lourdement sur le Racing pour lui permettre d’obtenir la clémence des autorités nationales du football. La présidence erratique du club depuis plus d’un an a nécessairement négativement influencé leur décision, empêchant de le sauver à nouveau en appel comme l’an dernier. Mes pensées vont en priorité aux salariés inquiets pour leur emploi. Je pense aussi à tous les supporters restés fidèles au Racing […]. Il est désormais essentiel de tous continuer à se mobiliser pour reconstruire dans la durée un grand club solide et ambitieux. Je souhaite dans l’immédiat que l’association support RCS puisse assurer la continuité de l’histoire du club sans être injustement pénalisée par les incohérences d’un président qui a amené sa société au bord du dépôt de bilan. C’est la demande que je viens de renouveler aux instances nationales du football français en étroite coordination avec le président de l’association Patrick Spielmann. »

Alain Fontanel (adjoint strasbourgeois aux finances) : « Tout aura été tenté pour éviter la relégation en CFA. Le seul regret que l’on peut avoir, c’est que pour une fois, le club n’ait pas eu cette saison un peu de chance. Le Racing paie aujourd’hui le prix fort pour quinze ans d’histoire tumultueuse et un an de gestion abracadabrantesque. Le club a ce soir un genou à terre. Nous devons l’aider à se relever et à se reconstruire sur des bases saines. Nous allons immédiatement nous y atteler avec tous les acteurs concernés. »

Patrick Spielmann (président de l’association support RCS) : « Nous savions que l’ex-futur repreneur était en train de réfléchir. Tout le monde était dans l’attente et on a appris qu’il préférait renoncer, ce qui signifie presque certainement qu’il va y avoir un dépôt de bilan lundi prochain. On ne peut que le regretter. C’est très triste de voir que l’on puisse tomber aussi bas. Qui aurait pensé ça il y a quatre ou cinq ans ? Nous n’avons pas le choix. Il faut rebondir. »

François Keller (entraîneur de la réserve pressenti pour diriger le groupe pro) : « J’ai la sensation d’être présent au moment où la page la plus sombre de l’histoire du club est en train de se tourner et j’éprouve du dégoût, parce je pensais que le tapis rouge serait déroulé à M. Graeff quand il est venu il y a dix jours et que je crois qu’il a plutôt lutté contre des vents défavorables. On espérait tous que l’histoire irait au bout pour que le club reparte de l’avant sans avoir à déposer le bilan. Nous avons repris espoir pendant dix jours. Malheureusement pour rien. »

Tristan Mbongo (joueur du Racing) : « On nous a annoncé que c’est terminé, qu’il n’y aurait pas de recours devant le CNOSF. Je suis déçu pour moi, pour le club, pour tout le monde, les salariés notamment. Mais nous y étions préparés. Nous savions que la fin était imminente. Nous viendrons demain (ce matin) comme d’habitude, en sachant que nous sommes libres et que nous pouvons signer ailleurs. C’est triste. Nous aurions aimé continuer l’aventure, ce qu’en fait, nous avions commencé la saison dernière. »

Jacky Canosi (entraîneur intérimaire) : « Les espoirs encore possibles tombent à l’eau. On nous a demandé d’attendre encore jusqu’à mercredi la réunion du directoire et du conseil de surveillance. Alors, nous attendrons. Une fois de plus, nous sommes prisonniers, en espérant que ça aille vite pour que chacun puisse prendre ses dispositions. Nous sommes tellement habitués aux rebondissements qu’on ne sait jamais. Tout le monde, des joueurs au personnel, est blasé. Mais si ça doit être le cas, qu’on nous dise le plus tôt possible qu’il va y avoir dépôt de bilan. Dans la journée, des rumeurs avaient circulé selon lesquelles M. Graeff allait se retirer. C’est confirmé. Maintenant, chacun doit préparer l’avenir individuellement, faire valoir ses droits et rebondir le mieux possible, sachant qu’il ne sera évident pour personne de retrouver un emploi. »

Milovan Sikimic (défenseur central en fin de contrat et capitaine du Racing la saison dernière) : « Avant tout, je suis triste pour tous les gens qui aiment ce club. En tant que joueur, je ne me décharge pas de ma part de responsabilité dans cette catastrophe, mais il est clair que le problème était bien plus profond et ne datait pas de cette année. Je trouve vraiment regrettable que personne en Alsace n’ait trouvé l’amour nécessaire pour sauver ce club, quitte à perdre un peu d’argent dans un premier temps. Personnellement, j’ai refusé une proposition de Fréjus/Saint-Raphaël et d’un club d’Azerbaïdjan et je venais de donner mon accord à Sébastien Graeff pour signer un nouveau contrat à Strasbourg s’il rachetait effectivement le club. J’assume mon choix, parce que je voulais vraiment rejouer avec le Racing. Voir ce club en National, c’était déjà incroyable. Mais en CFA ou CFA2, c’est absolument inimaginable. »

Albert Gemmrich (ancien attaquant du RCS - 1973-1979 et 1983-1984 - et président de la Ligue d’Alsace) : « Ce n’est pas la mort du Racing. Ce club ne disparaîtra jamais. Il faudra reconstruire à partir du CFA ou du CFA2 et faire table rase du passé. Voilà. Ça fait trop longtemps qu’on fait n’importe quoi. Mais je n’ai pas peur, on a des jeunes en Alsace, ça va repartir. Je pense avant tout aux salariés qui vont se retrouver au chômage. C’est pour eux que c’est dur, pour les supporters aussi. »
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

L'Alsace a écrit :Salariés : L’adieu aux larmes

Le personnel y a cru jusqu’au bout, mais a dû se rendre à l’évidence hier : c’est la fin de « son » Racing.

L’attente a semblé interminable. Entre la réunion de tous les salariés - joueurs compris - hier matin et l’officialisation du retrait de l’équipe Graeff, le temps a paru suspendu. Et puis, vers 17 h, la nouvelle est tombée tel un couperet, une demi-heure avant l’annonce faite par Sébastien Graeff dans son communiqué de presse.

Présent à la Meinau, Lukas Furrer, l’homme de confiance de la famille Graeff, a annoncé à quatre salariés - le kiné Eric Moerckel, représentant du personnel, le coach de la réserve François Keller, à qui était promis la direction de l’équipe pro, Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation, et Audrey Jacquot, l’assistante de direction avec laquelle Graeff fils a collaboré ces derniers jours - que les candidats à la reprise jetaient l’éponge.

Eric Moerckel a ensuite réuni les employés, dont certains joueurs encore présents aux vestiaires, pour informer tout le monde. « Le plus dur, c’est moins mon cas que la mort du Racing », confie le responsable de la billetterie, Serge Ochs, 34 années de présence, les larmes aux yeux. « À titre personnel, je me suis relevé de tas de problèmes familiaux et de santé et je me relèverai encore. J’y ai cru jusqu’à la dernière seconde, parce que je ne peux me résoudre à voir disparaître ce club qui est toute ma vie. »

« Nous espérions tous encore »

Ce mardi à 11 h 30, Thierry Brisset, délégué du SNAAF (syndicat national des administratifs et assimilés du football), viendra au stade rencontrer des employés qui, jusqu’au bout, se comporteront avec dignité. Il les reverra à 14 h en présence de l’avocat du comité d’entreprise, M e Jean-Pierre Guichard. « M. Furrer a expliqué que la situation n’était plus tenable, que le projet que Sébastien et Bernard Graeff voulaient mettre en place s’effritait de plus en plus et qu’ils ne voyaient plus d’issue favorable à l’avenir du club, ni comment faire pour injecter de l’argent sans que ce soit en pure perte », détaille E. Moerckel. « Nous connaissons tous la situation depuis des mois, des années même. Nous savions que la fin était proche. Mais nous espérions tous encore. Personne n’avait envie de perdre son emploi. Nous nous sommes accrochés aux gens présents depuis dix jours, notamment Sébastien Graeff qui est venu nous parler alors que rien ne l’y obligeait, puisqu’il n’était pas propriétaire. Nous avions le sentiment qu’il voulait relancer la machine. »

L’investisseur s’est à l’évidence aperçu qu’elle était hors d’usage. Ce matin, il n’en reste rien.
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par fan_racing »

Toujours pas mort ?
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par télésupporteur »

et les titres de l'alsace ( de l'adieu aux larmes ) toujours aussi déplacés ( à mon avis )en de tels moments :oops:
pourquoi pas un titre tel que
de godin en gadins :oops:
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