11 juillet 2011 : la mort du Racing

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Its_me
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

Ben ça :
Eurosport a écrit :La Commission des Compétitions de la LFP a qualifié directement Boulogne-sur-Mer pour le 2e tour de la Coupe de la Ligue.

L'USBCO, qui devait affronter Strasbourg au 1er tour, est directement qualifié suite à la décision du Tribunal de Commerce de Strasbourg de placer le Racing en redressement judiciaire.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Gotcha
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Gotcha »

lolo a écrit :Reprise par cession de certains actifs uniquement, c'est ce qui permet de s'affranchir d'une partie du passif...
tu peux détailler ?
je ne saisis toujours pas...

on vendrait des actifs (lesquels?!) pour financer le passif et les litiges en cours ?
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lolo
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par lolo »

:lol:
Putain mais moi non plus j'en sais rien, j'ai marqué ça pour faire le kéké (cela dit c'est vrai), mais je vois pas du tout comment ça peut s'appliquer au RCS.
A la limite, revente de la filiale espace vert: ça pourrait être un exemple, mais je n'en vois pas d'autre.

Ou alors si on arrive à trouver encore une télé dans les vestiaires, ca vaut peut-être encore quelque chose...? Les salariés-pilleurs n'ont quand même pas tout pris, si...? :mrgreen:
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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Its_me
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

DNA a écrit :Placé en observation

Plutôt qu’une liquidation qui aurait eu le mérite de définitivement solder les comptes, la 1re chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a placé le Racing en redressement judiciaire. Claude Weil est l’administrateur en charge de la gestion du club au quotidien. En coulisses, l’idée d’un plan B germe.

Il faut croire que ce club n’en finira jamais avec un passé qui ne passe pas. Hier matin, Martine Rivet, la présidente de la 1 re chambre commerciale du TGI de Strasbourg, a prolongé le suspense.

« Pour éviter les dérives constatées »

Au regard de la situation du Racing, exsangue, vendu pour un euro symbolique à une sorte d’extra-terrestre, Thomas Fritz, que personne n’a écouté hier, deux possibilités s’offraient à elle à l’heure de rendre son jugement.

Plutôt qu’une liquidation qui aurait permis de faire table rase du passé, la juge a privilégié la demi-mesure, via un redressement judiciaire. Concrètement, le Racing est en observation jusqu’au 22 août et la prochaine audience fixée pour évaluer sa situation. D’ici là, Claude Weil, l’administrateur judiciaire, devra mesurer la viabilité d’une structure qui compte encore 55 salariés ce matin, plus six employés par Racing Espace Vert.

« À la suite de la procédure d’alerte des commissaires aux comptes et au regard des éléments qui nous ont été transmis, le tribunal a déclaré le Racing en cessation de paiements, a indiqué Martine Rivet, peu après midi. Le tribunal prononce le redressement judiciaire d’une société pour éviter les dérives constatées. S’organise dès à présent une période d’observation. Jusqu’à présent, le cafouillis et la confusion totale ont dominé. Il faut mesurer si une éventuelle cession est possible. »

Au moins, Maître Rivet a-t-elle écarté par sa décision la viscérale crainte présentée par Éric Moerckel, représentant des salariés hier matin. « J’ai pu exposer la situation dramatique, a expliqué l’ancien kiné à la sortie du rendez-vous. L’important, c’est que les salariés peuvent quitter l’entreprise. Le Racing ne va peut-être pas mourir. En revanche, les salariés de la SASP peut-être. Il n’y avait plus de pilote dans l’avion. En cas de reprise, le nouveau propriétaire ne pourra de toute façon pas reprendre tous les salariés. C’est malheureux à dire, mais certains demandent aujourd’hui à être licenciés. »

« Contre l’acharnement thérapeutique »

« Les salaires du mois de juillet, de toute façon, on ne les verra pas, a conclu Éric Moerckel. Dans le langage médical, on a tendance à être contre l’acharnement thérapeutique. » Le traitement a donc pris les traits d’un administrateur judiciaire.

Claude Weil n’est pas complètement novice dans le monde sportif. Il fut déjà aux manettes en… 1990 lorsqu’il s’est agi de reconstruire le club sur les cendres de l’ère Hechter. Si rien n’a peut-être changé dans le fond, la forme évolue.

« À l’époque, le propriétaire était solvable », a-t-il souri le matin avant de plonger les mains dans le cambouis, dès 16 h en partant à la rencontre des salariés. L’échange s’est, a priori, révélé constructif. « J’ai constaté que les salariés sont motivés pour trouver des solutions », a poursuivi Claude Weil.

Du côté des principaux intéressés, il y avait, en tout cas, une forme de soulagement palpable, en début de soirée. « On est rassuré, a noté Serge Ochs. Ça ne va plus dans tous les sens entre untel ou untel. L’administrateur a été clair et précis. Ils vont étudier les projets de reprise. »

Le mourant, visiblement, intéresse encore. En coulisses, les lignes ont crépité tout au long du week-end pour envisager une solution. En gestation depuis que le rachat du club a capoté, il y a une dizaine de jours, l’idée de construire le club sur son association a pris un peu plus d’épaisseur.

Il s’agit de la concrétiser. Au regard de la tâche qui attend administrateur et dirigeants, ce n’est pas gagné.
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par télésupporteur »

lors d'une reprise, on fixe un plan d'apurement du passif
ce plan fixe ce qui va constituer ce passif, après négociations, et puis on n'y touche plus au passif
personne ne pourra reprendre le racing sans rien apporter à ce plan d'apurement
ce serait trop facile
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par silex57 »

Ben Weil il dit pas trop ça dans son interview, il dit clairement que les repreneurs n'ont pas a s'occuper du passif mais que du futur.
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par argueti »

C'est a lui donc d'epurer le passif en piochant dans les actifs ?
L'histoire est en marche ...
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par PoY »

Si j'ai bien compris, il dit que le repreneur reprend l'actif pas le passif, car le repreneur créé une nouvelle société ;)
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Re: 11 juillet 2011 : la mort du Racing

Message par Its_me »

L'Alsace a écrit :Weil entre dans le vif du sujet

Après un début de semaine dans les bureaux de la Meinau, l’administrateur Claude-Maxime Weil est à Paris pour deux jours. Il y rencontrera Noël Le Graët, le président de la FFF, et Frédéric Sitterlé, candidat à la reprise du RC Strasbourg.

S’il s’est immédiatement mis au travail depuis la décision du Tribunal de grande instance de placer le RCS sous redressement judiciaire lundi, Claude-Maxime Weil a aussi rapidement pris conscience de l’ampleur de la tâche qui l’attend dans ce dossier pas comme les autres. « C’est compliqué car il y a un problème à la fois financier, social et sportif et tout cela n’est pas très compatible. Il faut que je trouve des solutions qui permettent de respecter les droits dans les trois domaines », estime l’administrateur judiciaire.

Après une première rencontre avec le comité d’entreprise et les salariés dans les bureaux du stade la Meinau lundi après-midi, Claude-Maxime Weil y est retourné mardi pour prendre en main le dossier des joueurs encore sous contrat professionnel avec le Racing. Au programme, une entrevue avec Jean-Jacques Amorfini, le vice-président de l’UNFP (Union nationale des joueurs professionnels) et David Terrier, le délégué pour la zone nord-est. « Cette réunion n’a pas été très encourageante pour les joueurs puisque M. Weil, qui fait consciencieusement son travail, ne veut pas les libérer aussi facilement », résume David Terrier.

Les joueurs sont coincés

Tous les joueurs qui n’étaient pas en fin de contrat en fin de saison dernière (Othon, Fanchone, Brahmia…), mais aussi tous ceux dont le sort est lié au maintien du statut professionnel (Outrebon, Genghini…) sont en effet toujours liés avec le club. Pour M. Weil, la raison est simple : « Pour le moment, je n’ai pas encore reçu la décision de la DNCG(1)concernant la rétrogradation du club en CFA (la lettre est partie hier et devrait donc lui parvenir très rapidement, Ndlr). Ensuite, il y aura un délai de deux mois pour faire appel devant le CNOSF (2). Tant que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées, les joueurs seront dans l’obligation d’avoir l’accord du club pour être libérés. »

Toutefois, l’administrateur ne compte bien évidemment pas les bloquer jusqu’en septembre. « Ceux qui veulent partir doivent m’écrire une lettre pour en faire la demande. Je donnerai mon accord si le départ du joueur ne dérange pas le futur du club, souligne Claude-Maxime Weil. Il faut raisonner au cas par cas pour régler tout ça dans un délai de 10 à 12 jours. Mon seul souci est de construire un nouveau club. Il ne faut pas tout détruire. »

Pour les salariés, qui en voient de toutes les couleurs depuis un an et demi, il va également falloir faire - encore - preuve de patience. « Il y a des délais à respecter, précise M. Weil. Il y a d’ailleurs peu de chance qu’il y ait des licenciements avant le 6 août. Si à cette date, il n’y a pas de repreneur, il n’y aura pas de raison d’attendre le 22 août pour licencier (la date de la prochaine audience du RCS devant le TGI de Strasbourg, Ndlr). Là, on joue le jeu d’une reprise, et d’une reprise sérieuse. »

Opération commando

Aujourd’hui, Claude-Maxime Weil se déplace à Paris à la tête d’un commando alsacien composé du président de l’association support RCS Patrick Spielmann, de l’adjoint strasbourgeois aux finances chargé du dossier Racing Alain Fontanel, et du président de la Ligue d’Alsace de foot Albert Gemmrich. Tout ce beau monde se rendra cet après-midi dans les bureaux de la FFF pour rencontrer Noël Le Graët, président de la Fédération, et son équipe. « Appliquer le règlement à la lettre, à savoir nous rétrograder en CFA 2 après une saison de CFA (voir notre édition d’hier) , ce n’est pas raisonnable et ça n’a aucun sens. Notre objectif est de faire en sorte que ça n’arrive pas », souligne P. Spielmann à ce sujet.

De son côté, Claude-Maxime Weil profitera de son voyage dans la capitale pour discuter de vive voix avec Frédéric Sitterlé (voir ci-contre). Ainsi, chaque jour qui passe pose une pierre supplémentaire dans la reconstruction d’un Racing toujours sous assistance respiratoire.

(1) Direction nationale de contrôle de gestion

(2) Comité national olympique et sportif français dont la saisine est suspensive mais son avis n’est que consultatif. La FFF suit en général ses recommandations mais elle reste souveraine sur sa décision finale.
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