François Keller

[RACING1906]

PARTI POUR RESTER

Sauf énorme retournement de situation, François Keller, l’actuel entraîneur du Racing, devrait être sur le banc, vendredi soir, à la Meinau, pour la réception de Boulogne-sur-Mer.

Le suspense est (presque) totalement retombé. Alors que la question du départ de François Keller a clairement été posée, vendredi soir, par son président et frère Marc, l’entraîneur strasbourgeois devrait bien rester sur le banc du Racing jusqu’à la fin de saison.

Hier, Marc Keller a commencé à consulter quelques-uns des actionnaires du Racing. Le président devrait poursuivre son tour de table aujourd’hui, pour récolter l’avis de tous et le résultat de ces consultations devrait être connu cet après-midi.

« Le club n’est pas en crise »

Mais sauf énorme retournement de situation, Marc Keller devrait annoncer le maintien de François Keller à son poste d’entraîneur. « François a le soutien total de ses joueurs et je ne suis pas sûr que le renvoyer est la bonne solution », soulignait ainsi le président.

Un président qui, après avoir allumé la mèche dans les couloirs du stade de Luçon, s’est donc évertué à faire baisser la pression durant le week-end.

Mais non sans avoir fait passer un message clair, destiné aux joueurs comme aux spectateurs alsaciens. Un message qu’on pourrait résumer de la sorte : “l’institution” Racing – et son avenir – passe avant toute autre considération. C’est-à-dire avant les liens familiaux qui existent entre un président et son entraîneur de frère. Et avant les ego des joueurs, quels que soit leurs noms et leurs états de service. Soit, in fine , une façon subtile de signifier que l’heure est grave, alors que le Racing n’a plus que trois mois pour sauver sa tête en National.

« Il faut absolument une réaction. On n’a pas pris tous les risques et fait tout ce travail depuis deux ans pour retourner en CFA », a aussi indiqué le président. Avant de souligner : « Le club n’est pas en crise. Mais on reste sur dix jours de résultats sportifs catastrophiques et à un moment donné, il faut tirer la sonnette d’alarme. »

Car le vrai souci du club est bien là : il s’agit de ne pas « gâcher » (dixit François Keller) deux ans de travail avec une relégation en CFA qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Reste désormais à savoir si le coup de semonce du président aura un effet concret sur les résultats du RCSA. Lui prône en tout cas « l’union sacrée » pour permettre au club de s’en sortir. Une mobilisation générale qui semble en effet indispensable, car il ne reste qu’onze matches pour sauver le soldat Racing.

DNA

Plus que surprenant... J'espère que tous vont se ressaisir.

[RACING1906]

JE N'AI PAS A ROUGIR

S’il ne vit forcément pas bien la mauvaise passe d’un club pour lequel il se démène sans compter depuis vingt ans et l’incertitude qui plane sur son sort, François Keller estime ne pas avoir à rougir de son action à la tête de l’équipe une. Il assure aussi avoir l’énergie suffisante pour poursuivre sa mission et gagner le pari du maintien en National.

Dès vendredi soir à Luçon, François Keller avait été clair : il ne répondrait guère aux sollicitations médiatiques durant le week-end. D’abord parce qu’après le retour en train à Strasbourg samedi, l’entraîneur aspirait à se ressourcer auprès de sa femme et ses filles après la terrible désillusion qu’il venait de subir en Vendée. Ensuite parce que le lendemain (hier donc), il prenait la direction de Clairefontaine pour une nouvelle session de son DEPF (1).

Il y restera jusqu’à mercredi soir et ne dirigera donc pas la séance de reprise ce matin. Mais pas à cause d’une éviction que son président et frère, Marc, a évoquée vendredi au stade Jean de Mouzon, comme pour faire comprendre à l’opinion publique que leur lien fraternel n’exemptait pas le technicien de l’obligation de résultats exigée de n’importe quel coach.

François Keller l’a toujours su. C’est peut-être pour ça qu’il reste – au moins dans sa communication – relativement serein, tout en ruminant cette série de trois revers qui a fait faire au RCSA un bond en arrière de trois mois.

François, avez-vous digéré cette 3e défaite d’affilée à Luçon (1-0) et, surtout, la manière inquiétante dont elle a été concédée ?

Je suis toujours terriblement déçu. Il y a une dizaine de jours, nous sortions de cinq matches sans défaite, avec un seul but encaissé, après un bon nul face à un GFC Ajaccio en course pour la montée en Ligue 2. J’avais l’impression que tout allait bien. Avant le déplacement à Vannes (le 25 février), nous étions dans de bonnes dispositions. Nous y étions partis pleins d’ambition (2). Mais en dix jours, nous avons beaucoup gâché et pris une énorme claque. Nous sommes revenus aux errements d’avant Noël. Malgré tout, je prends toujours énormément de plaisir à faire mon métier.
« Si la solution passe par mon départ, il n’y aura pas de problème »

Votre discours passe-t-il moins bien auprès des joueurs ?

C’est à eux qu’il faut le demander. Mais je n’ai pas ce sentiment. Personnellement, j’ai toujours l’énergie pour poursuivre ma mission : maintenir le club en National après deux accessions consécutives. Bien sûr que j’y crois toujours.

Pour la première fois, votre frère Marc a évoqué vendredi votre possible mise à l’écart. Comment l’avez-vous vécu ?

Comme un entraîneur à qui son président demande des résultats, c’est tout. Depuis que Marc est revenu en 2012, tout le monde se focalise sur notre lien fraternel, alors que son retour et ma présence comme coach de l’équipe n’ont rien à voir. Nous sommes avant tout des pros. J’ai trop de respect pour les investisseurs qui ont eu la « folie » de mettre de l’argent en 2012 pour m’accrocher et participer à la destruction de ce que j’ai contribué à bâtir depuis deux ans et demi. Si les actionnaires pensent qu’il faut un électrochoc, il est évidemment plus simple de changer le coach que dix joueurs. C’est la loi du genre. Marc va discuter avec les copropriétaires du club et s’il apparaît que la solution passe par mon retrait, il n’y aura pas de problème.
« Ce serait plus compliqué si Marc n’était pas mon frère »

Sur le plan familial, c’est tout de même un sacré dilemme, non ?

Je vous assure que ce serait plus compliqué à vivre si Marc n’était pas mon frère. Nous en avons parlé librement dès vendredi à Luçon. Le soir même, il a fallu que je rassure mon père qui était paniqué. Marc et moi n’irons jamais au conflit. Quoi qu’il arrive, nous trouverons un arrangement (Ndlr : F. Keller est sous contrat jusqu’en 2016). Encore une fois, le problème n’est pas là. Si le changement de coach doit intervenir, ça ne doit pas se faire sous la pression populaire, mais parce que c’est le bon moment. Si j’étais sûr qu’en m’arrêtant dès aujourd’hui, le club se maintiendrait dans onze journées, je m’arrêterais sans l’ombre d’une hésitation.

C’est la première fois dans votre carrière d’entraîneur que vous vous retrouvez ainsi en difficulté. Bizarrement, on ne vous sent pas fébrile…

Pourquoi le serais-je ? En fait, avec Seb (Sébastien Roi, son adjoint) et le staff, nous sommes malheureux parce que nous avons le sentiment de donner le maximum. Mais je n’ai pas à rougir de ce que je fais depuis vingt ans au Racing, ni de ce qu’avec Seb, nous avons accompli à la tête de l’équipe première depuis deux ans et demi.

(1) Diplôme d’Entraîneur Professionnel de Football.
(2) Le Racing s’y est incliné 3-2 dans le temps additionnel après avoir marqué deux buts à l’extérieur, une première cette saison.

DNA

Les DNA semblent mieux informés que l'ALSACE.

[alphons]

Francois keller sera l'entraineur du racing samedi.

Par contre si le racing renouvelle la prestation mediocre vue face à Paris ou Lucon....sa tete tombera Lundi prochain.

Pour se maintenir le racing aura besoin de 36 pts, soit 13 points en 11 matches.

[RACING1906]

Ce n'est pas l'Amérique à condition d'être plus réalistes devant le but et, surtout, d'être beaucoup plus motivés.

[Gotcha]

"après un bon nul face à un GFC Ajaccio en course pour la montée en Ligue 2"

non mais il le pense sérieusement????

on a été nuls à chier sur ce match et l'égalisation tient du miracle absolu. parler de bon nul c'est de la folie pure, et c'est avoir d'énormes oeillères sur chaque oeil.

[alphons]

surtout le racing a encore 6 matches à domicile

[argueti]

"après un bon nul face à un GFC Ajaccio en course pour la montée en Ligue 2"

non mais il le pense sérieusement????

on a été nuls à chier sur ce match et l'égalisation tient du miracle absolu. parler de bon nul c'est de la folie pure, et c'est avoir d'énormes oeillères sur chaque oeil.

Vu le niveau de l'équipe ça reste un bon résultat ...

[Tenor]

Pour la N'ème fois, pour quelle raison tout le monde veut la peau de l'entraineur ?
Aucun ici n'est capable d'expliquer ce qu'il fait mal dans ce club en tout cas pas moi, et ce n'est pas l'impression qu'il dégage. Lui-même le dit qu'il n'a pas l'impression de faire du mauvais travail, bien au contraire, il ne s'explique pas pourquoi cette mauvaise passe du moment.
Pour quelle raison personne ne cite ici les joueurs nominativement qui sont pourtant sur le terrain, mais qui n'accrochent pas de résultats ?
Il y a une chose qui m'échappe depuis un bon moment : comment se fait-il que le racing n'arrive pas à coucher 8 joueurs cadres sur une feuille de match qui permet de tenir la route ? Pourquoi tous ces changements ? Pourquoi les blessés ne reviennent pas plus tôt ??? Pourquoi les nouveaux arrivés lors du mercato n'apportent rien de + ???
Il y a autre chose derrière tout ça, je pense notamment aux nombreux contrats qui ne seront pas renouvelés et qui plombent le rendement de l'équipe...et si ce n'est pas ça qu'on me rapporte des éléments qui permettent encore de croire en cette équipe

[télésupporteur]

ce qui te permet de croire en cette équipe : son appellation
c'est notre racing, celui qui a été en 79 ....

[télésupporteur]

et pourquoi certains veulent la peau d'un entraîneur : tout simplement lorsqu'il n'est pas au niveau requis