François Keller

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RACING1906
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Re: François Keller

Message par RACING1906 »

Ça peut toujours aider si un futur entraîneur n'a pas le diplôme.

Je suis d'ailleurs surpris que GARDE ne l'avait pas.
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Kaniber
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Re: François Keller

Message par Kaniber »

Pour FK oui tu a raison , pour Garde effectivement je pensais aussi qu'il avait sont brevet
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Re: François Keller

Message par télésupporteur »

quelle crédibilité peut'il avoir comme directeur du centre lors des discussions avec les parents des futures recrues :?:
la seule justification à sa nomination pourrait être de ne pas payer des indemnités de licenciement :idea:
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Kaniber
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Re: François Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit : Dans le rétro -
Coupe de la Ligue 1997 François Keller ne voulait pas rentrer

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François Keller (à droite) avoue avoir préféré voir entrer son pote Vincent Petit que lui en prolongation…


Le coach de la réserve du Racing François Keller, remplaçant contre Bordeaux à Paris en 1997, a presque été soulagé de rester sur le banc. Il raconte pourquoi ce sentiment paradoxal l’a envahi en ce jour de gloire.
Avec le deuxième gardien David Klein, il est le seul Strasbourgeois à n’avoir pas directement participé au sacre du 12 avril 1997 contre Bordeaux au Parc des Princes.

À l’époque, François Keller fait partie intégrante du groupe de Jacky Duguépéroux. Il en est l’un des plus jeunes, sans être tout à fait un gamin (23 ans).
Il joue peu. En Coupe de la Ligue, il est entré à la 73e minute en 16e de finale contre Saint-Etienne (3-0), puis à la 86e en demi-finale face à Monaco (2-1). C’est tout.

« J’étais tout le temps dans le groupe de 18 qui jouait régulièrement, même s’il n’y en avait que 16 sur la feuille de match. J’ai lu dans vos colonnes les déclarations de Gérald (Baticle, capitaine en 1997). C’était exactement ça : la Coupe de la Ligue a été une très belle aventure humaine parce que sur le papier, nous n’étions pas destinés à la gagner. Ça n’a pas été une grande finale, mais l’important, c’est de l’avoir remportée, car aujourd’hui, on en parle encore. J’ai été content et fier d’appartenir durant deux ou trois ans à un effectif de qualité suffisante pour se l’offrir. »
« J’aurais tremblé d’être le 11e tireur »

L’entraîneur de la réserve du Racing est de fait l’exemple vivant qu’à 23 ans, on n’a pas toute sa carrière devant soi. Il n’a joué ni cette finale, ni aucune autre ensuite. Aussi partage-t-il aujourd’hui son vécu avec tous ceux qu’il a en partie façonnés au centre de formation qu’il dirige.

« Je n’arrête pas de répéter aux jeunes qui ont la chance de s’entraîner en équipe “une” qu’ils doivent absolument arriver, comme Caci, Zohi ou Fofana, à avoir du temps de jeu et le bonifier. Je leur dis : “Vous êtes là aujourd’hui, mais il ne faudrait pas que vous vous aperceviez à la fin de votre carrière que c’était votre apogée.” Une aventure comme celle-là est forcément un très beau souvenir et crée des liens inaltérables avec ses partenaires. »

Il avoue néanmoins « garder moins de souvenirs de ce match que de la Coupe d’Europe » de l’automne suivant contre les Glasgow Rangers, Liverpool et l’Inter Milan. Sauf un qui l’amuse rétrospectivement.

« Quand, comme moi, tu n’es pas un titulaire indiscutable, tu espères entrer à tous les matches. Mais là, j’étais content que Vincent (Petit) soit lancé en prolongation plutôt que moi, parce que j’aurais tremblé d’être le 11e tireur aux tirs au but. Je n’aurais pas voulu avoir une telle pression sur les épaules. »

Lui qui, à l’été 2011, a repris une équipe première rétrogradée en CFA2 au sein d’un club en faillite mesure-t-il le chemin parcouru en si peu de temps ?

« Non, je ne me rends pas compte qu’à peine huit ans après le dépôt de bilan, le Racing peut gagner la Coupe de la Ligue et se qualifier en Coupe d’Europe, avoue le premier coach de l’ère post-liquidation judiciaire. J’ai arrêté en 2014 (remplacé par Jacky Duguépéroux) et j’ai vraiment l’impression que c’était il y a quinze ans, pas cinq. C’était il n’y a pas longtemps et en même temps, c’était il y a une éternité. »

Depuis, le Racing a évité sur tapis vert une descente en CFA et gravi deux échelons pour frapper aujourd’hui à la porte de l’Europe. « Ce sera du 50-50, mais j’espère qu’on aura la chance de gagner. Ce serait la cerise sur le gâteau de la très belle saison que réalisent Thierry Laurey et son groupe. »
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