Les Salariés

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Its_me
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Re: Les Salariés

Message par Its_me »

Et si liquidation il y a, les salariés licenciés qui attendaient des indemnités peuvent se brosser non ?
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Kriskool
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Re: Les Salariés

Message par Kriskool »

mr-trunks a écrit :J’espère pour vous que cela ne vous arrivera jamais ......
C'est bon mec , c'est déja surement arrivé à un paquet de monde ici, et moi deeux fois...J'en suis pas mort, j'ai touché de belles indemnités,et j'ai toujours retrouvé du boulot dans le mois...Donc stop les pleurnicheries :mrgreen:
Et si liquidation il y a, les salariés licenciés qui attendaient des indemnités peuvent se brosser non ?
Non, les AGS paieront tout à hauteur de 100 000 euros par personne max.
"Disons que la comparaison qui sert de matrice au raisonement est quelque peu grandiloquante donc peu pertinante, mais il n'y a pas contradiction logique pour autant" Julio 10/05/08 :D
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argueti
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

DNA a écrit :40 salariés toujours dans l'expectative

Le comité d'entreprise du Racing a duré environ deux heures cet après-midi. Les salariés espéraient être fixés sur leur sort. Pour 40 d'entre eux, sur 55, ce n'est toujours pas le cas. Il a été question de possibilités de reclassement, de formation voire d'indemnisation, mais ils n'en sauront pas plus avant le 8 août, date à laquelle le repreneur officiellement désigné devrait être connu. Les 15 autres quittent le Racing dès aujourd'hui, soit après avoir démissionné, soit après avoir négocié leur départ à l'amiable.
L'histoire est en marche ...
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PoY
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Re: Les Salariés

Message par PoY »

DNA.fr a écrit :Une première charrette et un répit
L’administrateur judiciaire, Claude-Maxime Weil, a présenté les grandes lignes du plan de licenciement au comité d’entreprise du Racing dont il s’occupe du redressement.

Après les démissions et les résiliations de contrat d’une quinzaine d’employés, il reste à envisager un avenir pour une quarantaine d’entre eux. Yannick Yenga s’est engagé hier au Paris FC. Jocelyn Ahouéya devrait en faire de même avec Beauvais dans les prochaines heures. Mais la vague de départs organisée au Racing ne se limite pas aux seuls joueurs.

Weil: «Nous avons pu trouver des solutions pour une quinzaine de salariés»
Contraint de revoir son organisation en raison d’un déclin sportif majeur, le club strasbourgeois, en redressement judiciaire, ne compte ce matin, plus qu’une quarantaine d’employés. Ayant hérité de la gestion de 55, Claude-Maxime Weil, l’administrateur judiciaire aux manettes d’un club mourant il y a quelques jours, s’est consacré à une nouvelle phase d’explication après avoir entériné les départs.
«Il s’agit de mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi, d’informer les gens de leur droit, des possibilités de reclassement ou de formation, a expliqué Claude-Maxime Weil après une réunion de plus de deux heures hier après-midi. Mais nous avons effectivement pu trouver des solutions pour une quinzaine de salariés qui ont accepté de résilier leur contrat ou de démissionner.» En fait, cette première étape ne correspond pas à une énorme surprise. Parmi ceux qui ont accepté sciemment de quitter le navire, on trouve bon nombre de joueurs qui ont trouvé fortune ailleurs. La plupart de ceux encore sous contrat avait demandé leur bon de sortie. Ils sont nombreux à porter d’ores et déjà un autre maillot. Il reste donc quarante cas plus épineux à qui a été accordé un répit alors que l’idée d’un plan de licenciement général a pu être évoquée ces derniers jours.

Du neuf le 8 août?
Il s’agit notamment du personnel administratif, estimé à une petite vingtaine d’éléments. «Nous avons prévu de nous revoir le 8 août, indique Claude-Maxime Weil. Nous pourrons envisager différents scenarii selon les plans de reprise que j’aurai reçus d’ici là (ndlr : l’administrateur judiciaire a donné jusqu’au 6 août aux différents candidats pour formuler leur offre). Chaque membre du comité d’entreprise a évoqué des cas individuels. Nous ferons du cas par cas. » Il en sera ainsi pour les joueurs encore sous contrat, comme pour le personnel présent dans les bureaux.

Grenoble a obtenu l’autorisation de repartir en CFA2
En cette période de dégraissage radical, l’administrateur judiciaire a toutefois décelé dans le sort du FC Grenoble quelques raisons d’espérer. En liquidation judiciaire, le club isérois, menacé d’une relégation en division d’honneur, a obtenu l’autorisation de repartir en CFA2. «Quel que soit l’évolution de la situation, cela signifie que le Racing recommencera au pire en CFA2», conclut Claude-Maxime Weil. Cela ne semble pas grand-chose mais au coeur d’une grande incertitude, c’est déjà ça.
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Re: Les Salariés

Message par FM17 »

Ici ou sur d autres forum, j ai l impression par moment que le sort de certains salariés semble plus important que le sort du club ....
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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PoY
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Re: Les Salariés

Message par PoY »

Sans salariés pas de club (puisque les joueurs sont des salariés) ! (Bon l'inverse est vrai aussi :lol: )
Perso je ne les plaindrais pas après les comportements de certains d'entre eux ;)
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Re: Les Salariés

Message par Its_me »

FM17 a écrit :Ici ou sur d autres forum, j ai l impression par moment que le sort de certains salariés semble plus important que le sort du club ....
C'est ce qui m'énerve un peu aussi. :evil:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

L'histoire est en marche ...
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Re: Les Salariés

Message par Tenor »

les salariés d'un club de foot pro dans les bureaux ce n'est pas ordinaire, alors trouver un travail dans un autre club parait extraordinaire ;)
faut se mettre à leur place et à tous les niveaux :arrow:
je ne parle pas du personnel d'entretien ou autre, ça va pas être facile pour eux d'autant plus que Weil disait que s'il n'y a pas de ronds en caisse, il n'y aura aucun dédommagement ... :cry:
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :La dernière charrette

L’administrateur judiciaire du RCS Claude-Maxime Weil a informé hier le comité d’entreprise que quinze salariés sur les vingt encore présents au club seraient licenciés ces prochains jours, sans doute le 19 août. Le sort des cinq autres n’est pas encore réglé.

C’était un passage obligé, à la fois redouté et attendu par la plupart des salariés : hier après-midi, lors d’une réunion marathon de quelque quatre heures dans les bureaux de la Meinau, Claude-Maxime Weil a informé le comité d’entreprise du licenciement prochain de quinze des vingt employés encore sous contrat au Racing.

L’administrateur judiciaire nommé le 18 juillet a fixé un échéancier auquel le juge-commissaire du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg devrait donner son aval en fin de semaine. « Nous allons adresser une requête à Jean-Pierre Wolf pour qu’il rende une ordonnance en ce sens vendredi. Ensuite, après un délai légal de trois jours, les salariés seront convoqués le jeudi 18 (Ndlr : le lundi 15 est férié) à une réunion d’information préalable. Leur licenciement pour raisons urgentes, inévitables et indispensables devrait intervenir dès le lendemain, le vendredi 19. Quinze salariés, tous personnels de bureau et entraîneurs, sont concernés. Les cinq autres sont les trois que souhaite conserver le repreneur Frédéric Sitterlé (une comptable, une standardiste aide comptable et une secrétaire détachée au centre de formation) et les deux concierges de la Meinau qui vont y rester et dont les conditions de rétribution vont devoir être étudiées, peut-être avec la Ville(1). »

Sur le papier, les choses semblent limpides. Dans les faits, la situation est cependant bien plus complexe qu’il n’y paraît. La gestion - humaine notamment - de Jafar Hilali et son armada londonienne a laissé au sein du personnel des traces indélébiles. De profondes cicatrices même. À telle enseigne que deux des trois salariées pressenties pour garder leur emploi ne sont pas du tout enclines à rester. « J’ai le sentiment d’être prise en otage », lâchait même l’une d’elles après la réunion, « après tout ce que nous avons vécu, ce n’est plus possible. »

Un cri du cœur qu’a entendu l’administrateur judiciaire : « Les gens ont beaucoup souffert et en ont ras-le-bol de la structure actuelle. Mais après réflexion et avec des éléments plus concrets, comme la perspective de travailler dans une petite structure sympathique adaptée au CFA, peut-être leur position changera-t-elle. »

FFF : pas de décision demain ?

Pour le secrétaire du comité d’entreprise Eric Moerckel, le mal-être des deux salariées en question (2) est « significatif de l’état de délabrement mental des employés après tout ce qui s’est passé en un an et demi. Les gens sont à ce point détruits qu’ils en sont réduits à demander à sortir du club et à perdre leur travail alors qu’on leur propose de le conserver. »

Pourtant, le kiné assure que tous restent indéfectiblement attachés à « leur » Racing. Voilà pourquoi ils vont très vite demander audience à Frédéric Sitterlé. « Nous restons préoccupés par l’avenir du club. Même si nous n’y travaillerons plus, nous avons respiré et transpiré Racing pendant des années. Il est difficile d’en partir du jour au lendemain, mais nous aimerions surtout que les lendemains du club soient plus radieux. Aujourd’hui, le projet de M. Sitterlé soulève beaucoup d’interrogations que nous avons besoin de lever. Parce que les salariés qui vont rester, si peu nombreux soient-ils, ont, eux, besoin de certitudes. Ne serait-ce que sur le plan sportif, puisque la Fédération ne s’est pas encore prononcée sur le niveau auquel le Racing évoluera cette saison. »

La FFA le fera-t-elle dès ce mercredi, comme l’information en a peut-être été relayée un peu hâtivement en fin de semaine passée ? Pas sûr. Hier, son comité exécutif n’avait pas encore été convoqué pour demain. « C’est encore possible, mais ce n’est pas une certitude », reste prudent l’adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel.

Pour les salariés, l’insoutenable attente touche à sa fin. Pour leur club, elle pourrait bien en revanche durer un peu plus longtemps que prévu.

(1) Jusqu’en 2000, les deux concierges, certes salariés du club de football, étaient rétribués par la Ville par le biais de subventions exceptionnelles. La Meinau étant propriété de la municipalité, la question de leur rémunération va devoir être posée à cette dernière.
(2) L’une des deux était absente hier, mais sa collègue assure qu’elle est dans le même état d’esprit qu’elle.
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