[10/11] Le Fil Rouge

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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :La Mairie dans le viseur

Les rapports entre la direction actuelle du Racing et la ville de Strasbourg sont toujours au point mort... et cette situation, qui dure maintenant depuis des mois, risque de ne pas évoluer très rapidement dans les prochains jours. « Pour l'instant, on n'a aucun contact », souligne Jean-Claude Plessis. Le président assure que la Mairie n'a pas répondu à ses demandes réitérées de rendez-vous avec le Maire ou son directeur de cabinet.

«La Mairie veut nous laisser mourir»

« Je n'attends rien de la Mairie, mais dès qu'on sera passé à la DNCG, il faudra forcément que l'on se rencontre », poursuit encore le président du Racing. Ce dernier n'hésite d'ailleurs pas à lancer « la Mairie veut nous laisser mourir », en évoquant la subvention de 900 000 € qui n'a toujours pas été versée. Jean-Claude Plessis a aussi eu des mots assez forts pour définir l'attitude des édiles strasbourgeois dans la gestion du football professionnel en général, et dans la gestion de l'Euro-2016 en particulier.

Pas de plan B

« A Paris, en discutant avec des gens du monde du football, je me suis aperçu que tout le monde pensait que Strasbourg n'aurait pas l'Euro après les déclarations qui ont été faites par le maire, assure Plessis. Les demandes d'argent, visiblement, cela passe mal ». L'idée, émise par Roland Ries, d'utiliser une partie des droits télés des clubs pros pour aider à reconstruire la Meinau et les autres stades qui accueilleront l'Euro-2016, notamment, paraît incongrue. Selon Plessis, elle aurait même « fâché beaucoup de monde ». Quant à l'utilisation (ou non) du stade de la Meinau par le Racing pour la saison à venir - stade qui fait l'objet d'une convention de location avec la Ville qui se monte à 450 000€ par an -, Plessis ne se montre pas inquiet. « Cela va s'arranger, assure-t-il, on jouera à la Meinau. D'ailleurs je n'ai pas de plan B. J'espère que la sérénité va revenir après le 10 juin et le passage devant la DNCG. Mais si ce n'est pas le cas, on ne se laissera pas faire ».
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

DNA a écrit :Question de confiance

Entre la Mairie de Strasbourg et son club-phare, les échanges tournent au vinaigre. Les représentants de l'équipe municipale et du Racing ont pris rendez-vous pour mardi. Il s'agit de briser un mur de glace.

C'est comme si un océan d'incompréhension continuait de grossir entre les élus strasbourgeois et les responsables de son principal club de sport. Le Racing a mauvaise mine, mais sa direction a choisi de ne pas faire dans la dentelle avec la Municipalité. Cette dernière est peut-être gênée aux entournures depuis que l'UEFA a désigné la France pour organiser l'Euro 2016, la somme pour rénover la Meinau s'annonçant colossale. Elle nourrit surtout des soucis au regard de l'image renvoyée par son club-phare. Depuis quelques jours, Jean-Claude Plessis, le président du Racing, n'en démord pas. La subvention de 900 000 euros, gelée par le maire Roland Ries, s'apparente à un scandale dans l'esprit du dirigeant. « Je n'ai rien contre lui, explique Plessis. Mais on en a marre de se faire démolir. Ça commence à bien faire, alors que l'on se fait aussi démonter auprès des partenaires. »

« La manière dont le président Plessis parle du maire n'est pas acceptable

La courtoisie n'est pas de mise. En fait, un mur de glace se serait accumulée entre les deux camps à tel point qu'aucune rencontre ne serait possible, à écouter le président. « Jean-Claude Plessis nous soupçonnerait de ne pas vouloir le recevoir, relève Patrick Pincet, le directeur du cabinet de Roland Ries. J'ai du mal à comprendre le ton qu'il utilise alors qu'un rendez-vous est programmé depuis plus d'une semaine. Il interviendra mardi. » La réunion n'est néanmoins pas susceptible de régler tous les problèmes. Le président ne reste qu'un représentant des acteurs majeurs. « Je me suis félicité de la nomination de l'ancien président de Sochaux, poursuit Patrick Pincet. J'avais même dit à l'époque qu'Alain Fontenla et ses associés avaient décidé de changer la vitrine même si l'arrière boutique restait la même et que c'était une bonne chose. Mais pour qu'il y ait une vraie relation, il faut que les actionnaires majoritaires du club s'expliquent. » Depuis décembre, entre rendez-vous manqués, déclarations fracassantes et attitudes vexées, le climat s'est plutôt révélé délétère autour de ce qui se passe à la Meinau. Au final, la rupture apparaît bigrement sensible. « Il y a un gros déficit de confiance, souligne Robert Herrmann, le premier adjoint. La manière dont le président Plessis parle du maire n'est tout simplement pas acceptable. Les collectivités ne sont les obligées du Racing. »

« La pensée des actionnaire n'est pas stabilisée »

Dans ce cadre, la contribution municipale ne tombera demain sur les comptes du Racing. Les élus veulent savoir à quoi l'argent publique est destiné. « Ce n'est pas un geste de mauvaise humeur, explique Robert Herrmann. On a vu les changements sidérants de président, avec des déclarations qui se contredisaient d'une quinzaine sur l'autre. C'est la preuve que la pensée des actionnaires n'est pas stabilisée. » En fait, la Municipalité en appelle à un grand exercice de clarification des intentions. « Pour l'instant, il n'y a que des interrogations, indique le premier adjoint. Si les propriétaires ont une vraie volonté de porter le club à moyenne ou à longue échéances, qu'ils le disent. Après, il sera temps de voir s'ils le peuvent. » En ce sens, l'avis de la DNCG*, devant laquelle le Racing présentera son budget jeudi, est attendu avec impatience du côté de la place de l'Étoile. « Les dirigeants du Racing ne manifestent aucun respect pour la collectivité, Plessis donne des avis sur l'organisation de l'Euro 2016 à Strasbourg, ce qui est légitime, mais ensuite, il y a une manière de le dire, considère Robert Herrmann. Et là, en considérant le ton employé, je dis simplement carton rouge. S'il doit y avoir des rapports, ils devront être francs, courtois et directs. Nous n'accepterons pas d'être considérés comme ils le font pour l'instant. » Il ne s'agit pas que d'une question de forme pour les élus. Car elle est emblématique du fond dans leur esprit. Le brouillard continuant d'entourer les intentions des propriétaires du club doit être levé. Cela peut ressembler à un rappel des règles de courtoisie. Cela constitue assurément un préalable au rétablissement de la confiance.

François Namur
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Message par argueti »

DNA a écrit :Toujours dans l'attente

Début juillet, le Racing omnisports devrait toucher 150 000 € de la section de football professionnelle pour l'usage du logo et de la marque « Racing ». Mais les négociations entre les deux parties sont toujours au point mort...

Si les relations entre les dirigeants du Racing et la Ville de Strasbourg sont pour le moins glaciales (DNA d'hier), cela semble aussi être le cas entre Jean-Claude Plessis, président du Racing professionnel et Alain Baury, qui dirige la section omnisports du club strasbourgeois.

« Pas un problème secondaire »

Avant même la relégation du Racing en National, Alain Baury avait déjà exprimé ses inquiétudes concernant l'avenir du Racing omnisports. Celui qui préside aussi la section Tir du RCS craignait notamment que la redevance de 150 000 €, dû au 1er juillet, ne soit pas payée*. « Cela n'a pas avancé, précise Alain Baury, j'ai téléphoné au Racing il y a une dizaine de jours, mais pour l'instant monsieur Plessis n'a pas donné suite. Pourtant, pour lui aussi ce serait nécessaire qu'on se voit, car cette histoire de redevance n'est pas un problème secondaire. Il s'agit d'un contrat en bonne et due forme, signé devant un notaire ». Le président de l'omnisports se montre inquiet car à un mois de la date de paiement, il ne sait toujours pas « si les 150 000 € sont inclus dans le budget présenté par Plessis ». Du coup, Alain Baury a décidé de faire appel à la municipalité de Strasbourg pour essayer de faire valoir ses droits. Un rendez-vous a été fixé mercredi prochain avec Roland Ries et Patrick Pincet, son directeur de cabinet, pour évoquer ce problème... le lendemain du rendez-vous fixé entre Plessis et les édiles locaux. Reste à savoir si l'intervention des élus peut réellement faire avancer le dossier. « Avec la subvention de 900 000 € et la location du stade, la Mairie a les moyens de faire pression », estime Baury, qui ne souhaite pourtant pas aller jusqu'au blocage total. « Tant que la marque n'a pas été payée intégralement, elle appartient à l'omnisports. Si le Racing ne paye pas, cela signifie qu'il n'y aura plus d'équipes de football, des pupilles jusqu'aux seniors, énonce encore Alain Baury. Cela mettra bien évidemment des centaines de familles dans l'embarras et je ne le veux pas. Mais je rappelle quand même que s'ils ne payent pas en juillet, ils seront redevables de toute la somme ». Il reste désormais un mois aux deux parties en présence pour renouer le dialogue. Sinon, le problème risque fort de se régler via avocats interposés.

Barbara Schuster

* Le Racing omnisports a vendu son logo et sa marque pour plus d'un million d'euros au foot professionnel, payable en plusieurs parts de 150 000€ selon un contrat signé sous Ginestet. Il reste deux parts à régler, celle de juillet 2010 et celle de janvier 2011.
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PoY
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par PoY »

La mairie n'a qu'à payé avec une partie de la subvention :roll: :pan:
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : Enfin des réponses ?

Entre un rendez-vous mardi après-midi entre Jean-Claude Plessis et le directeur du cabinet du maire Patrick Pincet, un conseil d’administration le même jour à 18 h, le passage devant la DNCG jeudi à 17 h et la venue du nouveau coach Laurent Fournier, le RCS devrait enfin définir les contours d’un avenir encore très flou.

Depuis la prise de pouvoir des actionnaires londoniens, les semaines se suivent et se ressemblent. Elles s’ouvrent souvent par des questions et se terminent rarement avec des réponses. Celle qui s’ouvre ce lundi dérogera toutefois à la règle. Car le club entre dans une période où il ne saurait être question, justement, de se soustraire à ses obligations. Avec, notamment, le crucial passage devant la DNCG jeudi (17 h). Cet examen dont toute l’Alsace du foot attend le verdict, en se souvenant qu’en janvier, le Racing avait pour la première fois été interdit de recrutement onéreux et placé sous masse salariale contrôlée, avec menace d’exclusion pure et simple de Ligue 2.

En attendant, le président Jean-Claude Plessis se démène. Avec un leitmotiv unique : assurer que tout va bien. Quitte à stigmatiser certains sceptiques. Dans son viseur notamment, la mairie de Strasbourg. Et, au-delà du maire Roland Ries, son directeur de cabinet, Patrick Pincet, « premier ennemi des Anglais », selon lui.

Plessis rencontrera justement Pincet ce mardi après-midi, pour sa première entrevue officielle avec un représentant de la municipalité. Au menu, la convention de partenariat entre la Ville et le club et les 900000 euros accordés par la première en échange de prestations, comme les mercredis du foot ou les animations estivales dans les quartiers qui doivent débuter dans quelque temps. « Doit-on poursuivre ces animations d’été et les financer seuls si la Ville n’honore pas sa part du contrat ? », interroge un Plessis remonté qui précise cependant « n’avoir aucune intention de se brouiller avec tout le monde. Je n’ai pas envie que les choses s’enveniment. Mais les choses doivent être dites. Je les dirai mardi à Patrick Pincet. Je ne suis pas venu à Strasbourg pour faire la guerre à la mairie. Je souhaite qu’après le passage devant la DNCG, mes actionnaires, qui, après avoir mis cinq millions, ne sont toujours pas considérés, rencontrent la municipalité. »

Janin directeur du centre ?

Le président finit tout de même par consentir que ce fameux examen devant la DNCG pourrait s’accompagner « d’une relecture à la fin du mois. » Le gendarme financier devrait ainsi auditionner une nouvelle fois le RCS avant le 30 juin, sachant que le club doit équilibrer son budget 2009-2010 par deux millions d’euros de vente de joueurs avant cette échéance. Pas gagné alors que le marché estival ouvre ses portes ce mardi. « Je ne sais pas quand ils seront vendus, mais nos joueurs, comme Magaye Gueye, suivi par plusieurs clubs anglais, Mamadou Bah ou Jean-Alain Fanchone ont de la valeur. C’est toute la différence avec Bastia, sous la menace d’une rétrogradation en CFA, mais qui n’a pas de joueurs à vendre. »

Sur le plan sportif, Pascal Janin, injoignable hier, devrait rapidement faire savoir s’il accepte de devenir directeur du centre de formation la saison prochaine, à la place d’un Jean-Marc Kuentz qui pourrait diriger la réserve en CFA 2. « Nous n’avons pas voulu communiquer là-dessus, parce que sa décision peut provoquer un jeu de dominos, mais Janin a tout à fait les épaules pour prendre la direction du centre », admet le président.

Le futur staff, lui, sera défini par Laurent Fournier. Le recruteur Jacky Canosi tient toujours la corde pour devenir son adjoint. « Ce n’est qu’une possibilité parmi d’autres », prétend toujours Plessis. « Alexander Vencel peut aussi être celui-là ou rester coach des gardiens. Alexandre Dellal est pressenti pour devenir préparateur physique, mais pourquoi ne serait-il pas adjoint ? »

Stéphane Godin
DNA a écrit :Le jour se lève

Les rendez-vous vont se succéder autour du Racing, cette semaine. Moult échéances majeures sont programmées, jusqu'au passage devant la DNCG. L'une d'entre elles devrait permettre d'officialiser l'arrivée du nouvel entraîneur, Laurent Fournier, mercredi.

Les partisans de la charrue avant les boeufs sont habitués aux désillusions dans le monde du ballon rond. Qui sait ? Les pourfendeurs de fantômes bleus, incapables de vaincre la Chine vendredi, en seront peut-être quittes pour remballer leurs diatribes dans quelques semaines lorsque le trophée le plus sollicité de la planète football sera décerné à Johannesbourg. Concernant le Racing, il y a une tendance qui se confirme. Laurent Fournier sera le prochain entraîneur strasbourgeois. Tout du moins, il devrait l'être. L'intéressé ne fait a priori pas partie de ces acteurs du microcosme qui considèrent la signature d'un contrat comme un engagement insignifiant.

« Tant que rien n'est signé »

Joint hier, après avoir longtemps laissé sonner son téléphone dans le vide, il a préféré s'en tenir à quelques remarques laconiques sur son avenir proche. « Je préfère ne pas parler tant que rien n'est signé, a-t-il consenti à lâcher. Il y a pas mal de choses qui doivent clarifier la situation, notamment le passage devant la DNCG. Normalement, je serai à Strasbourg mercredi. » Avec cette arrivée programmée en milieu de semaine, c'est une nouvelle échéance qui s'ajoute dans le calendrier chargé du club. Lors des prochains jours, elles se succèdent à un rythme presque frénétique. A chaque fois, une partie de l'avenir du Racing sera en jeu. Dans ce cadre, le jeudi 10 juin apparaît comme le bouquet final, une date majeure, susceptible de faire basculer le Racing dans une nouvelle dynamique ou dans une vraie panade. Mais dès demain quelques épisodes ne vont pas manquer de saveur. Dans la matinée, le président du Racing, Jean-Claude Plessis, doit rencontrer les représentants de la Municipalité, le directeur du cabinet de Roland Ries, Patrick Pincet, en tête. Or, depuis quelques jours, le n°1 du Racing a décidé de ruer dans les brancards devant le refus des élus de verser une enveloppe de 900 000 euros traditionnellement consacrée au club. Le premier citoyen de la ville conserve cette position de fermeté depuis la revente du club par Philippe Ginestet, au mois de décembre 2009. Il a rencontré l'un des principaux propriétaires, Alain Fontenla, dans un cadre protocolaire il y a plus de six mois. Il a sollicité des éclaircissements quant à ses intentions par rapport au Racing. En vain. Il a impulsé un projet de reprise, en s'appuyant sur des investisseurs locaux. En pure perte.

Avec 10 millions de budget, le Racing ferait figure de mammouth

Autant dire que les sujets ne manqueront pas pour meubler les échanges entre les deux parties en présence. Il ne s'agit pas de s'attendre un tombereau de solutions ou d'accords avec ce rendez-vous. Les élus donnent une légitimité toute relative au président-salarié et seraient plus enclins à entendre de la bouche des propriétaires la démarche en cours. La succession de trois présidents en quelques mois (Julien Fournier puis Luc Dayan puis Jean-Claude Plessis) n'a pas édulcoré la nébulosité qui entoure les « Londoniens ». La désignation de la France pour l'organisation de l'Euro-2016, dont Strasbourg reste candidate à l'accueil de quelques matches, ne manque pas d'imposer une clarification des relations entre le propriétaire du stade et son unique locataire. Jean-Claude Plessis pourra-t-il rassurer sur l'état du club strasbourgeois ? La question se pose puisque mardi, le président aura seulement reçu les conclusions des commissaires au compte, chargés de vérifier la viabilité du budget 2010-2011. L'ancien n°1 de Sochaux l'a annoncé colossal au regard du championnat qui attend le Racing: avec 10 millions d'euros, le relégué ferait figure de mammouth dans un poulailler. Demain, le Racing peut à nouveau exister dans le foot français et même paraître énorme sur la toute petite carte du National. Dans la soirée, le conseil d'administration prendra connaissance de l'état des finances et des moyens consacrés à l'opération remontée. Un épisode anecdotique dans l'esprit du président Plessis ? Il n'est pas sûr que les Londoniens fassent le déplacement. Olivier Kachkach, l'un des plus enclins à traverser la Manche pour représenter les propriétaires du club, n'est pas sûr de venir. Ce qui est probable, en revanche, c'est que les actionnaires minoritaires encore présents autour de la table - même dans une position symbolique - demanderont quelques éclaircissements. Ce sera peut-être en pure perte, mais les décideurs au Racing n'ont pas manqué de répéter leur souci de s'intégrer à leur environnement. Ils en ont là l'occasion. Mercredi le président du Racing omnisports, Alain Baury, entend également bénéficier de quelques lumières, sa structure étant dans l'attente d'un versement de 150 000 euros, au 1er juillet, pour la location de la marque et du logo Racing par le club de foot professionnel (voir DNA, d'hier).

Les dirigeants du Racing ont intérêt à apparaître droits dans leurs bottes

C'est auprès de la Municipalité qu'il espère les obtenir, rendez-vous ayant été pris avec Roland Ries, le Maire, et Patrick Pincet, son directeur de cabinet. Néanmoins, tous ces échanges ne pèsent pas lourd au regard de la convocation devant la DNCG. A cette occasion, les dirigeants du Racing présenteront le budget pour la saison à venir. Ils ont plutôt intérêt à apparaître droit dans leurs bottes, au regard des précédents passages qui a contribué à la catastrophe sportive du mois de mai. Le 5 janvier, le Racing s'était vu infliger un encadrement de sa masse salariale et une interdiction de recruter à titre onéreux. Le 19, il s'agissait pour ses propriétaires de donner une garantie de trois millions d'euros pour boucler la saison, sous peine d'exclusion du championnat. Alain Fontenla et ses associés avaient finalement répondu aux attentes, trop tardivement pour lever tous les carcans. Jeudi, à Paris, la délégation strasbourgeoise est priée de se montrer convaincante en présentant quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. De la réponse de la DNCG, l'avenir du Racing sera éclairé d'un nouveau jour ou plombé par les casseroles accumulées depuis des mois.
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par urotsukidogi »

Le racing comparé au mammouth, si je ne me trompe, le mammouth a disparu.... :help:
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

DNA a écrit :L'heure des précisions

Le président du Racing, Jean-Claude Plessis, doit rencontrer les élus strasbourgeois, aujourd'hui, et participer à un conseil d'administration du club en début de soirée.

Après s'être montré franc du collier depuis son arrivée en général et depuis la relégation du Racing plus particulièrement, Jean-Claude Plessis, président depuis le 24 mars, privilégiera-t-il une autre manière de procéder à l'heure de croiser des interlocuteurs majeurs ? On ne prendrait pas le pari sur la 2e échéance du jour et ce conseil d'administration programmé à 18 heures. Le n°1 salarié n'a eu de cesse de réaffirmer qu'il « s'en fout ». Contacté hier, il n'a pas varié d'un iota. « L'opinion des gens qui y siègent m'est égale, car lors du précédent conseil, on avait à peine terminé, que certains déblatéraient et que l'on se retrouvait avec des mensonges dans les journaux », explique le président.

« En gestation, il y a la dissolution du conseil d'administration »

Dominique Pignatelli a nourri le courroux à peine calmé. Il ne se fait guère d'illusion par rapport au programme du jour. « Le président, que j'étais triste de ne pas voir lors de la finale de la coupe d'Alsace, samedi, se montre irrespectueux des actionnaires minoritaires, qui représentent 46 % du club et je trouve cela bien triste, explique-t-il. Je n'attends rien de spécial ce mardi (ndlr : aujourd'hui). De toute façon, en gestation, il y a la dissolution du conseil d'administration. » La préparation d'une assemblée générale est, en effet, à l'ordre du jour. Cette étape doit contribuer à la transformation de l'organigramme, un conseil de surveillance et, surtout, un directoire héritant du pouvoir effectif à terme. Il reste que les tendances budgétaires seront peut-être dévoilées aujourd'hui.

Quid de la contribution municipale de 900 000 euros ?

« Il faut aboutir à un équilibre sur l'année écoulée, au 30 juin, et à la présentation, jeudi, à la DNCG d'un budget de 10 millions d'euros pour la saison prochaine, remarque Dominique Pignatelli. On ne sait pas grand chose, on est maintenu dans l'ignorance, mais nos amis londoniens vont devoir mettre un chèque sur la table pour assurer leur légitimité. » La contribution de 900 000 euros, versée par la Municipalité, participera-t-elle au volet recettes ? En la matière, Jean-Claude Plessis se consacre à une autre échéance importante en renouant également le fil avec l'équipe municipale aujourd'hui. « Je ne vais en découdre avec personne, j'ai bien travaillé tout le week-end, les choses sont prêtes », a garanti le « prési » au moment de prendre l'avion pour Strasbourg. Au regard des échéances et notamment le passage devant la DNCG programmé jeudi, c'est un peu comme s'il fallait anticiper l'heure de vérité.
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

Le Racing devant la DNCG aujourd’hui. Le club strasbourgeois sera reçu en fin d’après-midi (17 h) par la direction nationale de contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel. « Cela ne me fait pas peur, commente Jean-Claude Plessis. J’ai confiance en ce que l’on va présenter. »

Une assemblée générale le 30 juin. Suite au conseil d’administration de mardi, le patron du RCS, Jean-Claude Plessis a convoqué une assemblée générale le mercredi 30 juin avec au programme : la révocation de certains administrateurs et la nomination de nouveaux.

La Coupe de la Ligue fin juillet. Après la reprise de l’entraînement programmée le 28 juin, le Racing va rapidement retrouver la compétition puisque le premier tour de la Coupe de la Ligue est prévu le 30 et 31 juillet prochain.
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par urotsukidogi »

C'est bizarre comme le discours d'avant DNCG me rappelle quelque chose mais alors quoi?.... Ah oui le dernier passage, bon CFA à titre conservatoire nous voilà.
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : Construire malgré tout

Le Racing découvrira aujourd'hui le verdict émis par la DNCG sur ses comptes. En attendant, du côté du sportif, Laurent Fournier a esquissé quelques orientations. Stéphane Cassard ne sera sans doute plus le gardien du temple.

Il reste évidemment cette immense incertitude. Ayant présenté un budget pour la saison qui s'achève, au 30 juin d'un point de vue comptable, et un autre pour celle à venir, les dirigeants ne sont pas dupes. La ligne de dix millions d'euros, prévus à la faveur de ventes de joueurs, est l'expression d'un sacré optimisme. « J'attends le courrier de la DNCG, rien n'a filtré pour l'instant, a admis le président Plessis. Les modifications de quelques lignes budgétaires que l'on a évoquées, c'est mon problème. Et, quant aux contacts pris pour les départs, rien n'a avancé. Tous les clubs sont dans les mêmes positions. Ils veulent vendre avant d'acheter. » Le foot français reste dans l'attente des premiers mouvements.

Deux Cristoliens dans la valise

Le transfert de Briand, de Rennes à Lyon, pourrait s'apparenter au coup d'envoi des grandes manœuvres. Le Racing, comme nombre de clubs aux finances étriquées, espère bénéficier, à terme, d'un effet domino. Pour l'instant, les dossiers sont loin de se décanter. « On continue de travailler, souligne Plessis. Et l'entraîneur a commencé à construire son équipe. » Arrivé lundi en Alsace, Laurent Fournier, reparti pour une semaine de vacances, a effectivement brossé les priorités. Lors d'une réunion avec les principaux responsables sportifs strasbourgeois, l'entraîneur a défini quelques axes forts en matière de recrutement. Avec lui, l'ancien entraîneur de Créteil devrait ramener dans ses valises... deux joueurs de Créteil. Il s'agit du défenseur central Julien Outrebon, 26 ans, six pleines saisons de National au compteur (à Cherbourg et Sannois-St-Gratien également), et du milieu défensif Yohann Betsch, 23 ans. « Même les difficultés liées à la DNCG ne devraient pas empêcher leur engagement », garantit un proche du dossier. Les deux joueurs sont même attendus à la reprise de l'entraînement, le 28 juin prochain. Il reste que comme une hirondelle n'a jamais fait le printemps, un duo d'expérience (ils cumulent presque 250 matches au 3e échelon de la hiérarchie) n'a jamais fait une équipe. Le souci de construire une colonne vertébrale solide s'avère légitime pour tenir son rang de favori. Dans ce cadre, le poste de gardien comme celui d'attaquant de pointe constituent des enjeux d'importance. Jérôme Lafourcade, 17 buts en 33 matches avec Troyes, présente un profil idéal. Néanmoins, le Racing n'est pas le seul sur le coup. En parallèle, il s'agit également de se plonger sur le roi du plongeon. A priori, la question a été tranchée. Stéphane Cassard, en fin de contrat, ne portera plus le maillot strasbourgeois. Le gardien de 37 ans l'a fait à plus de deux cents reprises. Son bail de six saisons devrait s'achever dans un anonymat pas vraiment mérité. Son remplaçant n'est pas encore connu. Dans le rôle de doublure, Régis Gurtner pourrait rempiler. Mais les recruteurs strasbourgeois sont priés de soumettre les pistes intéressantes pour pourvoir le poste. Enfin, Stéphane Pichot a demandé à être libéré et devrait être reçu bientôt par ses dirigeants. L'économie d'un salaire ne serait sans doute pas superfétatoire alors que le Racing pourrait passer sous les fourches caudines de l'implacable gendarme financier du foot français.
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