[10/11] L'effectif

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télésupporteur
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Re: [10/11] L'effectif

Message par télésupporteur »

Tenor a écrit :combien de joueurs du cru :?: ?:
en répartissant suivant le cépage :lol:
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argueti
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Re: [10/11] L'effectif

Message par argueti »

Pour tous les novices du Racing 2010 / 2011 :

Image

DAMOUR - PICHOT - ABADIE - GURTNER - OUTREBON

Image

KEHI - KETKEO - PEUGET - CORREIA - KALENGA - TCHATO

Image

MARCIO - GENGHINI - LEDY - NYATCHOU NDEMA - HADJI

Image

MATHOUTHI - DOUZELOT - MBONGO - SIKIMIC

Absents sur la photo : Eyenga, Othon, Brahmia, Kébé (tous présents ce matin)
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Re: [10/11] L'effectif

Message par Tenor »

scrutant ces photos, j'avais cru voir les ramasseurs de ballons dans les gradins ;) :lol:
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Re: [10/11] L'effectif

Message par argueti »

DNA a écrit : Place aux jeunes ?

Relégation en National, départ de plusieurs cadres, contrôle de la DNCG : le Racing a dû largement remodeler son effectif à l'intersaison. Du coup, les jeunes devraient jouer un rôle important.

Sur les 23 joueurs de l'effectif actuel du Racing, dix-huit ont 24 ans ou moins. Plus que jamais, la jeunesse a une carte à jouer. La situation inédite du club est pour quelque chose dans cette nouvelle donne. La relégation en National et les finances exsangues ont obligé le club à alléger la masse salariale. Les joueurs les plus expérimentés étant généralement également les mieux payés, ce sont logiquement ceux-là qui ont été prioritairement poussés vers la sortie.

Capitaine à 19 ans

Les départs de Stéphane Cassard, de Guillaume Lacour, ou encore de Rodrigo, ont laissé place à une nouvelle génération, dont beaucoup sont issus du centre de formation du club. Pour la saison à venir, Loïc Damour, 19 ans et 5 matchs joués l'an dernier, a été promu capitaine. Tout un symbole... Billy Ketkeophomphone admet que cette année pourra être « un beau tremplin » pour lui. Mais le joueur reste humble. « Je dois gagner ma place. Il faut y aller étape par étape. » Car à 20 ans, comme beaucoup de ses coéquipiers, il manque d'expérience au niveau professionnel. Francisco Donzelot (24 ans) admet également « ne pas être titulaire à la base ». Avant d'ajouter que « dans le groupe, tout le monde a sa place. Le National c'est très physique, on s'attend à des pépins. En tout cas, je me battrai pour être sur le terrain ! » Du courage et de la motivation, les jeunes pousses n'en manquent pas. « On y croit à fond, et le match contre Evian a été encourageant », tonne Farez Brahmia. A l'image d'Alexis Peuget (19 ans), les joueurs sont prêts à se démener pour redresser un club mal en point. « La montée est l'objectif obligatoire pour le Racing. J'aiderai au maximum, même si je joue peu. » D'après lui, le club peut réussir. « Le groupe a du potentiel, et l'entraîneur sait nous donner confiance, mais aussi recadrer quand il faut. » Laurent Fournier, justement, évalue les forces et faiblesses de ses troupes. « La jeunesse d'un groupe, ça a des bons et des moins bons côtés. Ils sont très motivés ; après, on a aussi besoin des joueurs expérimentés pour avancer. » Le cas de Farez Brahmia (20 ans) est particulier. Avec 18 apparitions (dont 12 titularisations) en Ligue 2, il fait déjà partie des « meubles », comparativement au reste de l'effectif. Sa montée en puissance l'an dernier a été l'un des rares motifs de satisfaction de la saison cauchemardesque du Racing. Il est d'ailleurs déjà l'un des joueurs les plus populaires auprès des supporters. Mais le Ludovicien, opéré il y a un mois, ne sera pas sur les terrains avant octobre. « Ce sera dur, parce qu'un groupe sera déjà constitué, confie-t-il. Mais je vais tâcher de revenir le plus vite possible à la compétition. »

Supporter la pression

Un des grands défis des jeunes sera de supporter la pression, dans un club qui vise les trois premières places de son championnat. Les supporters ne jurent que par la remontée immédiate et ne toléreraient pas une saison moyenne. Pour ceux qui étaient au Racing l'an dernier, il faudra évacuer le traumatisme de la relégation. Le club, qui a déjà souffert du fameux match à Montpellier en 2009, sait ce qu'une tragédie collective peut coûter. « Mais c'est déjà oublié, jure Peuget. On ne pense plus à ce match de Châteauroux. » Reste à espérer que les nouveaux aient le potentiel pour redorer le blason du club. Ils semblent en tout cas dotés d'un bel état d'esprit. « Le reste, ça ne dépendra que d'eux ! », conclut Laurent Fournier.

Joseph Gaulier
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Re: [10/11] L'effectif

Message par L'homme de la vallée »

Quelqu'un pourrait faire un tableau des transferts de cette intersaison ?
Vu la saignée qu'on a subie (+ de 20 départs si je ne m'abuse), ne pensez-vous pas que ça va être très compliqué quand même ?
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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Re: [10/11] L'effectif

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : En salle d’attente

Sept joueurs du RCS, dont certains ont signé voici plus d’un mois un contrat que d’autres n’ont même pas pu parapher, attendent toujours leur qualification. Une situation frustrante pour eux, un casse-tête pour leur entraîneur Laurent Fournier.

« Je dois bien reconnaître que lorsque j’ai signé début juillet, je ne m’attendais pas à me retrouver dans cette situation. » Jérémy Abadie n’éprouve ni aigreur, ni colère. Le jeune défenseur du Racing, qui avait paraphé en 2009 un premier contrat pro d’une saison et a renouvelé son bail cet été pour une année, plus une en option, ne peut toujours pas jouer.

L’encadrement de la masse salariale du RCS l’a bien malgré lui envoyé en salle d’attente. Près de deux semaines après l’ouverture en National, il n’est pas encore qualifié et ne le sera pas davantage pour le déplacement de demain (20 h) à Guingamp. Ni lui, ni trois de ses coéquipiers : le défenseur brésilien Marcio, l’attaquant camerounais Anicet Eyanga et le milieu Yohan Betsch (blessé pour six mois après son opération des ligaments croisés du genou).

Deux de leurs futurs partenaires, le latéral gauche camerounais Bill Tchato et le milieu béninois Jocelin Ahoueya, n’ont même pas pu signer. « Je n’avais jamais vécu une telle situation, mais il faut faire avec », reconnaît Tchato qui, à 35 ans, a roulé sa bosse et en a vu d’autres. « Mon contrat va être préparé et je le signerai dès que possible (NDLR : sans doute ce jeudi). Je prends mon mal en patience et peaufine une préparation sur laquelle j’ai du retard. »

Difficile toutefois, lorsque son avenir dépend du départ des autres (comme Mamadou Bah, en partance pour Blackpool), de ne pas se faire de cheveux blancs. « Tant que je n’aurai pas signé, je serai inquiet », avoue l’ancien Lion indomptable, « Le président Plessis m’a affirmé que quoi qu’il arrive, je signerai, puisque le coach me veut vraiment. Ce sont des mots qui réconfortent. Mais en moi-même, je ne suis pas tranquille. J’essaie de rester serein en me disant que mon tour viendra. »

« Nous bossons pour nous retrouver en tribunes »

Son compatriote Anicet Eyanga évoque « une situation assez stressante », mais garde lui aussi espoir. « Il n’est pas évident de bosser avec cette incertitude, mais comme les dirigeants m’assurent faire le maximum et se montrent optimistes, je m’efforce de l’être aussi. D’autant que je ne suis pas seul dans cette situation. J’essaie de rester positif, de donner satisfaction au coach. Pour l’instant, il n’y a aucune raison de s’inquiéter, mais il faut bien avouer qu’il n’est pas facile pour le coach de travailler avec un groupe dont pas mal d’éléments ne sont pas qualifiés. Ça nuit à la concurrence. Je fais tout pour ne pas me poser trop de questions. »

Jérémy Abadie en fait de même. « Je ne ressens pas d’inquiétude. Juste de la frustration et de l’impatience. Nous vivons avec le groupe et bossons toute la semaine pour nous retrouver en tribunes le week-end. Il y a de quoi être déçu. Mais l’attitude du coach nous aide à tenir. Il ne nous met pas de côté, nous intègre à tous les ateliers, tous les exercices. Je me concentre sur l’entraînement en attendant ma qualification. »

Même si la prochaine réunion de la DNCG d’appel est prévue vendredi, Abadie et les autres devront patienter au moins une semaine de plus. Avant de se présenter devant elle, les dirigeants du Racing entendent en effet alléger leur masse salariale. Le transfert de Mamadou Bah y contribuera, mais ne suffira pas. Les têtes pensantes du RCS disposent encore de 13 jours pour trouver d’autres solutions.

Stéphane Godin
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Re: [10/11] L'effectif

Message par argueti »

DNA a écrit : Les Ciel et Blanc sur le grill

Alors que l’heure des vacances a sonné pour le Racing, place au bilan individuel des joueurs. Bonnes surprises, valeurs sûres et déceptions… passage en revue des 26 joueurs alsaciens qui ont participé à cette saison 2010-2011, la première du club strasbourgeois en National.

Alors que le Racing va vivre une semaine crispante, en attendant les résultats de la dernière journée de National (*), c’est l’heure du bilan du côté de la Meinau. Place au traditionnel passage en revue de cette « bonne bande de mecs » (dixit Laurent Fournier), qui a sué cette saison sur les pelouses de France et de Navarre.

GARDIENS. – A l’instar d’autres jeunes joueurs formés au club, Régis Gurtner (24 ans) a parfaitement profité de la chance qui lui était donnée.

Gurtner est mûr

Pour sa première saison en tant que titulaire à part entière, il a été le joueur le plus utilisé par Fournier (40 matches). Mûr pour évoluer au niveau supérieur, l’Alsacien est pressenti pour rejoindre Stéphane Cassard, désormais entraîneur des gardiens à Boulogne-sur-Mer, en Ligue 2. Un challenge à sa portée…

Vauvenargues Kéhi (18 ans), la doublure, n’a pas joué en National, mais a été titulaire lors des matches de Coupe, où il a montré de très belles choses. L’avenir devrait lui sourire.

DÉFENSEURS. – C’est le secteur qui a connu le plus de stabilité et… le plus de satisfaction. Notamment au centre, où la paire Julien Outrebon (27 ans, 38 matches) – Milovan Sikimic (30 ans, 36 matches) a été la colonne vertébrale de cette équipe. Colonne vertébrale qu’il faudra reconstruire, puisque Sikimic (suivi de près par Guingamp et Troyes) et Outrebon sont donnés partants. Marcio (23 ans, 17 matches) n’a pas démérité dans le rôle du 3 e homme, mais n’a pas non plus vraiment convaincu.

Laurent Fournier s’est aussi appuyé sur des joueurs d’expérience sur les côtés. À l’image de Stéphane Pichot (34 ans, 36 matches) qui a su se rendre indispensable, alors qu’il était indésirable en juin.

Son avenir pourrait se dessiner ailleurs qu’au Racing, même si Fournier, qui a apprécié son état d’esprit, en a fait un de ses cadres.

Francisco Donzelot (25 ans, 31 matches) a fait étalage de ses valeurs combatives, devenant l’un des chouchous de la Meinau. Il pourrait rester si le Racing reste un club professionnel.

Moins de temps de jeu pour Bill Tchato (36 ans, 18 matches), qui a dû attendre de longs mois avant d’être qualifié. Mais le Camerounais a rendu des services côté gauche et souhaiterait rester au club. Cyriaque Rivieyran (20 ans, 4 matches) a été très peu utilisé, mais a montré qu’il a l’étoffe pour devenir un vrai professionnel… certainement ailleurs (des clubs de L2 le suivent), le Racing n’ayant pas daigné lui faire signer un contrat.

« Noro, Monsieur plus »

Enfin, il ne faut pas oublier Jérémy Faug-Porret, qui a dépanné sans avoir à rougir, et Eric Nyatchou Ndema, jeune joueur camerounais en devenir, aperçu en Coupe de France.

MILIEUX DE TERRAIN. – Le plus en lumière aura sans conteste été Stéphane Noro (31 ans, 20 matches). Malgré son arrivée tardive (au mercato d’hiver) le milieu offensif aura été le vrai « Monsieur plus » de cette fin de saison, offrant des passes décisives à tout va (notamment sur coups de pied arrêtés) et inscrivant des buts précieux. En fin de contrat au Racing (sauf en cas de montée en L2), il devrait logiquement rebondir quelque part.

Alexi Peuget (20 ans, 25 matches) a été la bonne surprise au milieu. Malgré une longue absence cet hiver (blessure au genou), le milieu défensif a su élever son niveau de jeu. Il pourrait continuer l’aventure au Racing, à moins qu’un club de L2 ne mise sur lui. Jocelyn Ahoueya (25 ans, 24 matchs) a d’abord connu une situation compliquée : pas qualifié, pas au niveau attendu, le Béninois s’est ensuite réveillé et a été la bonne surprise de la fin de saison. Il a annoncé son souhait de rester en Alsace si le club garde son statut pro, mais Troyes s’est renseigné sur son compte.

Yohan Betsch (24 ans, 10 matches) a lui aussi connu une saison compliquée en raison d’une grave blessure au genou. Mais le milieu venu de Créteil a rendu des services en fin de championnat. Son destin pourrait être lié à celui de Fournier. Si le coach part, Betsch ne sera certainement plus Strasbourgeois non plus.

Loïc Damour (20 ans, 34 matches), éternel espoir du club, a enfin eu le temps de jeu qu’il attendait. L’international français (U20) veut partir « pour continuer à progresser ». Benjamin Genghini (25 ans, 20 matches) a été très inconstant. Dommage, car il a su, par moments, faire parler une palette technique plutôt intéressante. Enfin, Brian Amofa (18 ans) est apparu deux fois et a un vrai potentiel pour percer.

ATTAQUANTS. – C’est dans le secteur offensif que le Racing a connu ses plus belles réussites… et ses plus gros bides.

Au rayon des satisfactions, Ali Mathlouthi (24 ans, 33 matches) a enfin explosé, avec un bilan de 13 buts inscrits. Après plusieurs saisons galères, faites de prêts rarement concluants (Clermont, Espagne, Arles-Avignon), le joueur a enfin eu sa chance. Courtisé par Guingamp et Lens, il a avoué une préférence pour le club nordiste.

David Ledy (23 ans) a lui aussi connu une saison pleine, avec 11 buts au compteur. Et c’est tout sauf un hasard si Fournier l’a aligné à 36 reprises, faisant de lui l’attaquant le plus utilisé cette saison. Après des années passées à être un joker, Ledy a pris son envol et devrait lui aussi quitter le bercail. En direction d’Amiens, destination qui tient la corde, ou de l’Allemagne, où plusieurs clubs l’ont déjà supervisé.

Ketkéo sur courant alternatif

Farez Brahmia (21 ans, 15 matches) est bien revenu en fin de saison, après des débuts difficiles. Il souhaite rester au club, « si on garde le statut pro ». Billy Ketkéophomphone (21 ans, 29 matches) a réalisé une saison intéressante, mais doit encore gagner en régularité. Car malgré un sacré talent, l’ailier est parfois un peu nonchalant. Mais il a tapé dans l’œil des recruteurs suisses et le parcours du joueur formé en Alsace va se poursuivre à Sion.

Le reste du secteur offensif a été plus décevant. Les deux renforts du mercato d’hiver, Nicolas Belvito (24 ans, 10 matches) et dans une moindre mesure Yannick Yenga (26 ans, 16 matches) n’ont pas apporté le « plus » attendu, même si ce dernier a tout de même mieux tiré son épingle du jeu.

Pas vraiment plus de réussite pour Samir Hadji (21 ans, 11 matches), qui est très rapidement sorti du groupe, tout comme Tristan Mbongo (28 ans, 12 matches), pourtant arrivé avec une réputation flatteuse de Luzenac.

Barbara Schuster

(*) La dernière journée aura lieu vendredi. Si Guingamp perd à Rouen, le Racing sera en Ligue 2. Sinon, les Alsaciens resteront en National.
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Re: [10/11] L'effectif

Message par argueti »

« Lâchés dans la nature »

« Au début, je lisais les journaux, j’essayais de suivre, mais là, j’ai arrêté. J’ai l’impression que c’est toujours le même bazar », expose Alexi Peuget. Celui qui a été une des révélations de la saison au sein du milieu de terrain strasbourgeois a appris la nouvelle – la fin du statut pro – avec une certaine philosophie. « J’étais en fin de contrat, personne ne m’a appelé et je savais que je n’avais pas d’autre choix que de chercher un club… Mais on a vraiment été lâché dans la nature », soupire le joueur formé au Racing.

« On s’y attendait un peu »

« On n’a pas d’autre choix que de rebondir ailleurs, explique aussi Julien Outrebon qui avait encore un an de contrat avec Strasbourg. Mais c’est triste de voir un tel club perdre son statut pro, même si on s’y attendait un peu… ». Le défenseur central, auteur d’une saison pleine en Ciel et Blanc, essaie de voir le bon côté des choses. « Si je suis libre, ce sera plus simple pour trouver des opportunités », expose celui qui est en contact avec le Havre (L2) et qui déplore, lui aussi, de ne pas avoir « été tenu au courant par les dirigeants ».

Même son de coche pour Tristan Mbongo. « Depuis six mois, on suit la situation dans les journaux. Mentalement, c’est difficile. Et concernant mon avenir, beaucoup de clubs appelaient ces derniers temps, mais tous voulaient attendre la décision de la DNCG », explique l’ailier, qui se dit « triste et déçu » pour le club. « J’aurai voulu faire une deuxième saison pour montrer aux gens ce que je sais faire », souligne aussi celui qui aurait aimé se rattraper après une première saison ratée.

Même ton désabusé du côté de Farez Brahmia, qui a fait toute sa jeune carrière à Strasbourg. « C’est un énorme gâchis, il y avait tellement de potentiel dans cette équipe... peste-t-il. La fin du statut pro, ça veut dire que la Racing va mourir. Et nous, les joueurs, nous sommes impuissants ». Farez Brahmia, qui avait encore deux ans de contrat avec le Racing, aurait voulu aller au bout de son engagement. « J’ai eu quelques propositions, mais ma priorité c’était de faire une saison pleine avec le Racing, explique le milieu offensif. Là, je vais me tourner vers mon agent et voir ce qu’il en est. Mais être obligé de partir est dur à digérer ».

Francisco Donzelot est dans le même état d’esprit. Le défenseur latéral, qui se plaisait « énormément » à Strasbourg, aurait voulu respecter son contrat et faire une deuxième saison en Alsace. « Je pensais revenir le 29 juin (ndlr : jour de reprise) et aviser. Mais là, je vais commencer à regarder à droite à gauche, parce que beaucoup de clubs ont déjà terminé leur recrutement », raconte celui qui se dit « mentalement épuisé » par cette interminable attente concernant son avenir.

« Tout est à reconstruire »

« Surtout que personne ne nous a tenus au courant. Et maintenant que Fournier est parti, on n’a plus aucun interlocuteur… C’est vraiment triste. Je partirai d’ici avec beaucoup de regrets et aussi de la culpabilité de ne pas avoir réussi à sauver le club », précise encore le défenseur formé à Nantes. Ce matin, cette équipe du Racing qui avait tant plu aux supporteurs, n’est donc plus qu’un souvenir. Sans entraîneur, ni joueurs « tout est à reconstruire », comme le dit Alexi Peuget.

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Re: [10/11] L'effectif

Message par alphons »

si les joueurs sont libres Lundi, ca risque de precipiter le depart des joueurs, pas de quoi motiver graeff a poursuivre.

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La L1 j y crois encore
On est en L1 ...on est en L1 ....lalalallalalalalalalallaalaaaaaa
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Re: [10/11] L'effectif

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :« Long et pesant »

Après un mois et demi entre soulagement et fausses joies, les Strasbourgeois sont fatigués qu’on joue avec leur avenir, celui de leurs familles et des salariés du club.

C’est presque le plus étonnant : dans la tempête qui secoue le Racing et menace leur avenir, les Bleus restent relativement stoïques et zens. Ils s’interrogent certes, mais continuent à travailler comme si de rien n’était. Pourtant, leur visibilité est nulle. Mais après la rétrogradation en CFA confirmée en appel par la DNCG fédérale vendredi soir, ils savent que leur longue attente se termine.

Aussi ont-ils accueilli ce nouveau coup du sort sans surprise. « On savait que rien n’était fini et qu’il ne fallait pas crier victoire et nous réjouir à l’avance. Du coup, on n’a pas été trop surpris », confie Tristan Mbongo. « Depuis le ouf de soulagement poussé le jour où la probable vente du club a été annoncée (le jeudi 30 juin) , la situation a changé toutes les deux heures. Vendredi midi, on nous a annoncé que c’était signé, mais nous savions que tout restait lié au passage devant la DNCG. Ça devient long et pesant. Depuis notre dernier match le 20 mai, tout est bloqué : nous, nos agents, nos familles. C’est stressant pour le club, mais ça l’est surtout pour tous ceux qui y travaillent. »

Aussi les Bleus n’ont-ils pas l’intention de rester encore longtemps les bras croisés. Ils sont prêts à patienter jusqu’à lundi, guère au-delà. Hier matin après l’entraînement, Loïc Damour glissait dans un sourire qu’il fallait « profiter du soleil ce week-end et penser à autre chose. Comme tout le monde, nous attendons lundi pour savoir si les dirigeants vont engager un recours devant le CNOSF. Après, chacun avisera. Cette rétrogradation confirmée est triste. On pensait qu’après la signature avec les actionnaires minoritaires, la DNCG serait une formalité. Le résultat négatif montre que nous ne savons pas tout. Depuis longtemps, nous savions que nous, joueurs et salariés, étions dans le même bateau. Mais nous ne nous en apercevons vraiment que maintenant. »

« Besoin de réponses »

Entraîneur intérimaire depuis la reprise le 29 juillet, Jacky Canosi n’ignore pas que tout le monde - joueurs et staff, lui compris - est au bout du bout. « L’UNFP vient lundi. C’est ce jour-là que nous connaîtrons les intentions des dirigeants. Une fois en notre possession les réponses à nos questions, chacun avisera. Mais en attendant, on continue à se comporter en professionnels. Les joueurs ont été très patients et c’est tout à leur honneur. Mais ils se sont réunis ce matin (hier) et ont demandé à l’unanimité à ce que l’UNFP les rencontre. On sait que pour certains, ça risque d’être difficile de retrouver un club dans un marché très fermé. Sans doute moins pour d’autres. Je leur ai demandé de subir et patienter encore ce week-end. Mais ils ont maintenant besoin de réponses. Car après lundi, ça va devenir de plus en plus compliqué de les tenir. Je me mets d’autant mieux à leur place que je serai dans le même cas qu’eux. Pour la première fois, les intérêts personnels vont probablement prendre le dessus sur l’intérêt collectif. »
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