Et maintenant : quel avenir pour le racing ?

[Phapha]

Surtout que les 450 000 euros de trou dans le budget municipal, ça le concerne au premier chef...

[silex57]

Ouais mais on a quand même un peu trop l'impression que ses interventions vont dans le sens de pousser les locaux aux responsabilités et ça c'est gonflant !!

[fidelio]

C'est exactement ça.
Moi ce qui me revolte vis a vis du Maire,c'est qu'il n'a rien réclamé pendant des lustres a Ginestet,et il demande a Fontenla de payer de suite rubis sur l'ongle.

Perso,je n'apprecie pas les methodes de MR Ries.

[fab]

Focus 8 à 9 millions de budget ?

Après avoir digéré durant trois jours la relégation du Racing au 3 e échelon national, le président Jean-Claude Plessis a regagné Strasbourg hier et travaille à l’élaboration du budget 2010-2011.

L’audition du Racing à la DNCG (1) n’aura sans doute pas lieu le mercredi 26 mai. Le président Jean-Claude Plessis en a en effet demandé le report au gendarme financier de la LFP, le temps de préparer le budget version National. Il en attend la réponse.

Initialement établi dans l’hypothèse d’un maintien en L 2, le prévisionnel 2010-2011, qui faisait apparaître un déficit de 6 millions d’euros (11,5 de recettes, 17,5 de charges), a été jeté à la poubelle. J.-C. Plessis espère avoir bouclé la nouvelle mouture « pour jeudi ou vendredi. Nous allons essayer d’arriver à 8 ou 9 millions, sachant que les frais ne sont plus du tout les mêmes. La question principale est la suivante : comment faire baisser des salaires de 30000 euros ? Ce qui est sûr, c’est que contrairement à la rumeur, nous ne déposerons pas le bilan. Pour l’instant, nous ne devons d’argent à personne. Le club n’a pas un sou de découvert à la banque. Les salariés seront payés en mai. Une fois le budget ficelé, je demanderai à rencontrer le maire. Ses dernières déclarations ne sont pas très encourageantes. Mais il faut tout faire pour sortir de l’impasse. Le club doit continuer à exister. »

C’est précisément le message que son ami personnel, Gilbert Schneider, ex-président de la Ligue d’Alsace, lui a fait passer hier après-midi. Sollicité par Plessis pour tenter d’aplanir le différend avec la Ville, Schneider, qui précise « n’avoir pas de mandat officiel et n’être le porte-parole de personne », souhaite avant tout que « l’image de Jean-Claude ne soit pas écornée. »

La priorité ? Vendre des joueurs

Aussi l’a-t-il invité à obtenir de ses actionnaires la garantie qu’ils rempliraient leurs obligations si la DNCG venait à taper fort. « Nous ne savons pas vraiment ce qu’ils vont faire », dit l’ancien n°1 de la LAFA. « S’ils mettent l’argent sur la table, pas de problème. Mais s’il y a une hésitation, pourquoi Jean-Claude ne participerait-il pas à la reconstruction d’un projet Racing ? Il a des réseaux, des compétences. Beaucoup trop de gens ont été entraînés dans le marasme actuel. Je ne voudrais pas qu’il y soit aussi. Car si dépôt de bilan il y a, c’est lui qui l’effectuera, pas ses actionnaires. La menace d’une rétrogradation administrative plane et je ne souhaite pas que Jean-Claude y soit associé. Il faut sortir urgemment de ce problème. »

Plessis a entendu ce conseil. Mais il écarte d’un revers de la main le scénario d’une catastrophe financière. Sa botte secrète ? La vente des joueurs en devenir du club. Même si le Racing a besoin de rentrées rapides d’argent frais (2 à 2,5 millions avant le 30 juin) et s’il n’est donc pas en position de force, le président reste optimiste. « Certains de nos joueurs de talent sont suivis par plusieurs clubs. Pour les avoir, l’un de ceux-là finira par faire l’effort. »

À voir. Car tous les clubs savent que la fin du mercato estival est souvent plus propice aux bonnes affaires que le début (2).
S.G.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

(2) Le marché des transferts ouvrira officiellement ses portes le 8 juin pour se terminer le 31 août.

[urotsukidogi]

Préparez vous à de belles déconvenues en mai 2011.

[Keating]

Tout dépend à quoi on s'attend ....

Personnellement je n'espère rien du tout !

[Tenor]

Miss à part la baisse annoncée des salaire des joueurs, dira-t-il aussi de combien il aura baissé son propre salaire salaire

[télésupporteur]

avenir "national"

[fab]

Armand a un plan

Président du FCO Neudorf à l'époque où le club évoluait en Division 3, soit l'équivalent du National, Armand Fauth réagit à la descente du Racing. Et propose surtout quelques solutions originales pour sauver le club.

Armand Fauth a beau avoir 72 ans, il a encore « tous ses neurones », comme il le dit lui-même avec humour. L'ancien président du FCO Neudorf - et ancien cadre dirigeant chez Calberson, grand nom dans l'histoire du sponsoring sportif - connaît « l'antichambre du foot pro », comme il qualifie le National.

« Une location-gérance le temps de calmer le jeu »

Le FCO Neudorf, au milieu des années 80, est en effet le dernier club bas-rhinois à avoir évolué dans cette troisième division du foot français. Alors dire que les malheurs du Racing ont fait réagir l'alerte septuagénaire est un euphémisme : Armand Fauth a mis au point un plan pour redresser le club, rien de moins.
« Je suis bénévole dans de nombreuses associations, j'ai dirigé un club de foot. Et je suis prêt, toujours bénévolement, à aider le Racing », expose Armand Fauth avec le sourire.
Après un bilan sans concession des errements qui ont conduit à la relégation (changement d'entraîneur après le premier match, bouleversements à la tête du club, luttes intestines, joueurs sans amour du maillot...), Armand Fauth dresse un état des lieux.
Et propose notamment de mettre en place « un audit neutre », pour vérifier la situation financière réelle du club avant le passage devant la DNCG.
Mieux, l'ancien président du FCO lance aussi des pistes pour mettre au point « un plan ORSEC ». Plan d'ailleurs pas si farfelu qu'il peut en avoir l'air et qui évoque notamment la mise en place « d'une nouvelle structure intermédiaire ».
« Il existe une formule de gestion provisoire destinée à éviter le dépôt de bilan ou la liquidation, énonce Armand Fauth, ça s'appelle la location-gérance ».
Le système, selon lui, est simple : un repreneur potentiel gère le club, « le temps de calmer le jeu ». Ce repreneur - Fauth cite notamment le "pool" alsacien - verse une redevance de location aux actionnaires, mais s'occupe de la gestion quotidienne du club.
A terme, ce repreneur pourrait racheter les parts des actionnaires majoritaires une fois la « situation assainie ». Reste tout de même un bémol : « La DNCG accepterait-elle ce type de structure ? », s'interroge Armand Fauth. Pas sûr...
Enfin, point essentiel soulevé par ce retraité plein d'idées : la mise en place d'un « plan d'austérité ». Avec un élément phare mis en exergue : la mise en place d'une direction collégiale et bénévole à la tête du club.

Une bande de retraités pour sauver le Racing ?

« Des cadres à la retraite capables d'aider dans le domaine informatique, le marketing et autres, j'en connais », poursuit même Armand Fauth, qui se dit prêt à s'engager lui-même si besoin est.
Une bande de retraités sans le sou, mais pourvue d'idées, pour sauver le Racing ? Pas certain que cela fonctionne. Mais il est tout de même bon de voir qu'en ces périodes troubles, les volontés ne manquent pas.
Ne dit-on pas qu'à défaut de pétrole, en Alsace, on a au moins des idées ?

Barbara Schuster

[Tenor]

Peut être, mais des amateurs "bénévoles" aux service de pros " mafieux "

Autre époque, autres moeurs